158 J. 'l'Kl.IXA E T J. E. P L A N C H O N . Cavanilles, Kunth et de Jussieu lui-même, puisqu'en réalité il est extrêmement difficile de trouver des caractères distinctifs et bien tranchés, pour une série de plantes qui se ressemblent par le port, par les feuilles, par les fleurs et par les inflorescences, et même par les fruits. Nous croyons decumbens, donc que les Modiola réunis au Modiola caroliniana, eriocarpa, reptans, pourraient être qui se reconnaîtrait principalement à ses pédicelles plus longs que les pétioles. Les carpelles lisses caractériseraient le Modiola prostrata, et les pédicelles deux ou trois fois plus longs que les feuilles serviraient à reconnaître le Modiola geranioides. revenir à notre Modiola urticœfolia, Enfin, pour il serait reconnaissable à ses fleurs munies de dix anthères, et à ses pédicelles plus courts que les pétioles principalement dans les exemplaires adultes. Le mucilage que produit cette plante est employé dans le pays pour lisser la chevelure, comme on le pratique en Europe au moyen du mucilage que fournissent les graines de coings. III. — URENA L . Èndl., Gen., n° S 2 7 4 . 1 . URENA SINUATA L . ; Wigth. et Arn., or., ex Walp., Repert., Urena Swartzii Prodr, Fl. Pen. Intl. I , 2 9 7 ; Willd., Sp., DC., Prodr., III, 802. I , 4 4 2 (saltem quoad stirpcm Antillarum). Urena paradoœa H B K . , Nov. Gen. et Sp., V, 2 7 8 ! D C , 1. c. Villavicencio, llanos de San Martin, ait. 4 0 0 mètres ( T r . ) ; rio Meta (Goudot); Panama (Seemann). Obs. — Le nombre des glandes varie d'une à trois. Notre plante, qui est bien YUrenaparadoxa deRunth, s'accorde, d'une part, avec un exem- plaire de la Guadeloupe (Funck et Schlim, n° 1 5 ) qui doit être Swartzii D C , et, d'autre part, avec des échantillons de l'Inde orientale qui peuvent se rapporter, sans hésiter, à YVrena sinuata L . La même espèce est déterminée dans plusieurs herbiers Urena americana et reticulata YVrcna Cav. • mais nous ne saurions dire sur quel fondement. Urena