- 45 - Pyrénées , et ne se distingue de VA. montanum ordinaire que par ses tiges diffuses et r a m pantes , par ses feuilles oblongues à poils étoiles plus rares ét plus allongés. 11 est impossible de trouver des caractères pour distinguer spécifiquement ces formes q u i , de même que celles de l'espèce précédente, ne sont dues qu'à des différences de station. 126. ALYSSUM CAMPESTRE. L. Ic. Sibth. F l . Gra?c. tab. 6 2 2 . I n a r v i s e t s i c c i s r e g i o n i s calida?, Malaga, Motril, H a b . in E u r o p a australi à Galliâ, Lusitaniâ etc. FI. vere. et H i s p a n i â , Italia, G r œ c i â ( S i b t h . ) , Tauriâ (Stev.), Africa boreali. ( V i v . ) . 127. ALYSSUM CALYCINUM. L. Ic. F l . D a n . tab. 1 7 0 4 . In arvis regionis montana? superioris et r i o r i , Sierra Nevada c i r c a San Geronimo. alpina?, Sierra Tejeda in parte supe- Alt. /^ооо^бооо'. H a b . i n E u r o p a m e d i a et a u s t r a l i u s q u è a d T a u r i a m ( B i e b . ) . PTILOTRICHUM. Ptiloirichum С A . M e y e r ( c a r a c t . e x t e n s o ) . — Alyssi.spec. L . — K o n i g œ s p e c . Rclib. C a l y x œ q u a l i s . P e t a l a i n t e g r a a l b a r o s e a v e . S t a m i n a e d e n t u l a . G i a n d u i a ? valvaria? q u a t u o r minuta? sa?pè o b l i t e r a t a ? , p l a c e n t a r i a ? nulla?. S i l i q u a s u p r à t o r u m sessilis, s u b c o m p r e s s a , bilocularis, subdisperma. S e m i n a pendula solitaria. Pubescentia stellata. T o u s les botanistes sont d'accord pour séparer des Alyssum les espèces caractérisées par des filets d'étamines inappendiculés et des fleurs blanches ou roses. Desvaux le premier créa le genre Lobularia p o u r l ' A l y s s u m marilimum L . en se fondant sur les huit glandes remarquablement grandes et proéminentes que présente le torus de cette plante. C e nom fut depuis changé en celui de Koniga par R . B r . , puis Reichenbach dans sa Flora excursoria et après lui M M . Spach et W e b b y réunirent les Alyssum du groupe de Vhalimifolium. Mais ces plantes s'en distinguent par l'absence des quatre glandes placentaires, les cloisons de leur silicule énerves; d'ailleurs leur port est tout différent et leur pubescence est étoilée et n o n s i m p l e , ce qui est un caractère fort important. J'ai préféré réunir ces espèces au genre Ptiloirichum, fondé par C . A . M e y e r dans la Flora altaica, en en étendant un peu les caractères. J'avoue que ces caractères sont plutôt négatifs, et que si mon P. purpureum ressemble tout-à-fait aux espèces sibériennes, les autres du groupe de Yhalimifolium en diffèrent un peu par le p o r t j mais j e n'ai pas osé faire là une nouvelle coupe à laquelle aucun caractère positif ne m'autorisait. O u t r e les espèces dont la description suit et les P. canescens, elongatum et ienuifolium de Sibérie , ce genre devra encore comprendre le P. rupestre ou Alyssum rupestre T e n . mal à propos confondu dans quelques livres avec le Koniga marilima, P. halimijolium.—A.halimifolium W i l l d , P. macrocarpum. — A. macrocarpum D C . , e t enfin P. Pyrenaicum.—A.Pyrenaicum L a p . , plante mal connue dont j e n'ai pas v u d'échantillons en fruit. M . Meyer attribue aux Ptiloirichum de Sibérie une pubescence étoilée à rayons plumeux ; ces rayons ne sont pas propremeut p l u m e u x , mais ils le paraissent quelquefois lorsqu'ils sont soudés irrégulièrement trois ou quatre ensemble par la base, au-delà du point central qui les réunit.