Militer à la CGT ! Mais pour quoi faire ? Sommaire : C’est assez souvent la réaction qu’ont les gens qui nous entourent lorsque nous abordons le sujet de la syndicalisation. P1 : P2 à 3: P4 à 7: P8 à 11 : P12 : Saviez-vous qu’à l'origine, le verbe militer signifiait "faire la guerre" ? Aujourd’hui le "militant" c’est celui qui combat, qui lutte pour une cause, mais de façon pacifique. Il donne de son temps pour informer, pour diffuser des pétitions, sensibiliser, bousculer les mentalités... Militer, c’est aussi défendre nos acquis et en conquérir d’autres. Edito International Informations confédérales La CGT près de chez vous En bref - Formation syndicale La période que nous vivons actuellement n’est-elle pas propice pour mener une guerre ? Quand 1 % de la population se partage 99 % de nos richesses ne serait-il pas plus équitable que 100 % se les partagent ? Comment ne pas se révolter quand l’État nous réclame toujours plus de sacrifices, sans aucune contre partie, allant même jusqu’à détruire nos services publics ? Nos routes se détériorent, notre réseau ferré décline, tout ce qui faisait la réussite de notre société est en péril. Notre système de santé et notre protection sociale en prennent un coup aussi. Comment ne pas se révolter quand nos salaires baissent pendant que nos ex-présidents bénéficient encore d’avantages financiers conséquents? Nos élus ne nous entendent plus, ne nous écoutent plus, préférant jouer aux chaises musicales. N° 1572 DU LUNDI 22 FEVRIER 2016 Comment ne pas réagir quand la Ministre du travail nous annonce que si elle n’obtient pas la majorité elle pourrait dégainer le 49-3 ? DEPOSE LE 22 FEVRIER 2016 Ne serait-il pas temps que ça change ? Notre gouvernement tient plus d’un vaste système de détournements de fonds que d’une réelle représentation de sa population. Le roi et sa cour finiront-ils par y perdre la tête ? Circulaire d’informations hebdomadaires du Bureau et du Secrétariat de l’Union Départementale CGT - Directeur de publication : Julien PAULIAC Imprimé par nos soins Maison du Peuple – 63000 Clermont-Ferrand CPPAP 0506 S 06884 D 73 du 13 mai 2004 - ISSN n° 09920625 Nos parents, amis, collègues cherchent de la motivation pour franchir le pas de la syndicalisation ? Et s’ils pouvaient se regarder tous les matins dans une glace et se dire que le monde dans lequel ils vivent n’est pas juste, et qu’ils pourraient agir pour que ça change. Chacun et chacune peut trouver sa place à la CGT. Comme plus de 9 000 femmes et hommes du département, peutêtre est-il temps pour eux de songer à s’engager dans une organisation militante. On me demande parfois s’il est difficile de militer ? Oui, parfois, mais sûrement moins que de finir dans un monde sans droit, sans liberté et sans avenir. Si chacun (e) des adhérents CGT parvient à convaincre une seule personne cette année de rejoindre notre action, nous serions plus fort et plus efficace encore. La répression syndicale leur fait peur, dites-leur qu’à la CGT si on touche à un militant on touche à toute la CGT, jamais nous ne laisserons qui que ce soit nous interdire de lutter et défendre l’avenir de nos enfants. Caroline Marichal vendredi 26 février : conseil municipal de Clermont-Fd : rassemblement CAC 63 et Home Dôme mercredi 2 et jeudi 3 mars : conférence des Unions Locales Rhône-Alpes mardi 8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes jeudi 10 mars : journée d’actions et de manifestation des retraité-e-s mercredi 30 mars : action de soutien à Éric Colin, au tribunal de Riom jeudi 7 et vendredi 8 avril : stage “Accueil INDECOSA” lundi 18 au vendredi 22 avril : 51ème congrès confédéral de la CGT International BOYCOTT : LIBERTÉ POUR L’ACTION CITOYENNE ! À la suite de la condamnation de citoyens qui avaient appelé au boycott de produits israéliens, plusieurs personnalités ont lancé un appel pour la liberté de l’action citoyenne. Le journal Politis a publié leur texte. Signez la pétition : http://www.avaaz.org/liberte_boycott Nous avons pris connaissance avec stupéfaction de l’arrêt de la cour de cassation du 20 octobre 2015, confirmant la condamnation de citoyens pour avoir appelé à boycotter les produits israéliens, compte tenu des violations du droit international par l’État d’Israël. Au-delà des positions diverses qui peuvent être les nôtres sur ce boycott, nous voulons dire notre indignation face à une telle atteinte aux libertés publiques. Les actions de boycott pour pousser à des changements sur le plan social, politique ou économique, ont toujours été considérées, par les pays démocratiques, comme des formes protégées de liberté d’expression. Au nom de quoi en vient-on, en France, à considérer qu’un appel au boycott est une incitation à la discrimination quand il concerne Israël alors qu’il ne poserait aucun problème quand il s’agit d’un autre pays ? Est-ce que le boycott contre l’apartheid sud-africain était une forme de discrimination ? Cela fait des dizaines d’années que l’État d’Israël viole les conventions internationales et bafoue les droits du peuple palestinien reconnus par l’ONU, et notamment son droit inaliénable à l’auto-détermination, sans provoquer de réaction autre que de condamnation verbale de la part de nos gouvernements. Devant cette inaction, c’est le droit et le devoir des citoyens d’agir par les moyens pacifiques qui sont à leur disposition. Le Boycott par les citoyens, l’appel au Désinvestissement adressé aux institutions, aux fonds de retraite et aux entreprises, l’exigence de Sanctions de la part des États, de l’Union européenne et des Nations Unies, sont des moyens non violents répondant à l’appel publié par la grande majorité de la société civile palestinienne en 2005. Cet appel de la société civile palestinienne s’appuie sur les principes de la déclaration universelle des droits de l’homme et le rejet de toute forme de racisme y compris l’islamophobie et l’antisémitisme. Il a de ce fait reçu l’appui de nombreux militants, universitaires et artistes juifs à travers le monde. L’État d’Israël est mobilisé partout dans le monde pour promouvoir un amalgame extrêmement dangereux, y compris pour les citoyens juifs des différents pays, entre la critique de la politique d’Israël et l’antisémitisme. Il est consternant de voir que l’État français persiste à céder à ce type de pression. Nous appelons le Président de la République et le gouvernement français à réagir de toute urgence : en abrogeant immédiatement les circulaires Alliot Marie et Mercier, qui demandent au parquet de poursuivre les citoyens qui appellent au boycott des produits d’origine israélienne exclusivement, en marquant de manière claire et publique les limites entre l’antisémitisme, qui est un délit, et l’action citoyenne contre les dénis du droit international commis par l’État d’Israël, qui est un droit citoyen imprescriptible. Cette clarification est particulièrement urgente dans le contexte dramatique que vit particulièrement la France depuis le 13 novembre, contexte qui exige la plus grande clarté dans le refus de tout amalgame. À l’opposé, si vous persistez dans cette confusion, allez au bout de votre logique et poursuivez-nous tous pour notre soutien aux citoyens français qui appellent au boycott des produits israéliens tant que ce pays viole le droit international. Cet appel est adressé au président de la République, M. François Hollande, au Premier ministre, M. Manuel Valls, et au ministre de la Justice, M. Jean-Jacques Urvoas. Association France Palestine Solidarité le 27 janvier 2016 2 International L’ESPAGNE S’ACCROCHE À SON DROIT DE GRÈVE Libertés syndicales : Des milliers de personnes ont manifesté dans toute l’Espagne à plusieurs reprises la semaine dernière pour dénoncer la répression antisyndicale qui s’abat sur 8 syndicalistes d’Airbus potentiellement condamnables à un total de… 66 ans de prison. Ils ont été des centaines de milliers à descendre dans la rue dans toute l’Espagne, le 9 février dernier, en soutien à huit syndicalistes désormais connus sous le nom familier des « 8 d’Airbus ». Ce jour-là commençait le procès de José Alcazar, président du comité central d’Airbus, Tomas Garcia, Enrique Gil, Rodolfo Malo, Jeronimo Martin, Raul Fernandez, Edgar Martin y Armando Barco, tous salariés de l’usine du fabricant d’avion de Getafe, petite ville de la banlieue sud de Madrid, accusés d’avoir conjointement empêché les employés voulant travailler ce 29 septembre 2010, jour de grève générale, d’accéder à l’usine. Selon l’accusation, ils auraient insulté, bousculé, craché, tiré des pétards sous des voitures et agressé un ingénieur. Tous nient les faits. Ce qu’ils revendiquent en revanche : leur participation à un piquet de grève d’information et à des distributions de tracts, à l’aube de cette journée nationale d’action. « La grève n’est pas un délit » En marche vers leur procès, ils étaient soutenus par des manifestants dont les leaders des deux principales centrales syndicales, les Commissions ouvrières (CCOO) et l’Union General de Trabajadores (UGT), mais aussi par plusieurs représentants politiques de gauche comme Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos ou des députés du parti socialiste et de Izquierda Unida. Ce 9 février était le point culminant de la campagne syndicale « Huelga no es delito » (« La grève n’est pas un délit ») menée par CCOO et UGT. Plusieurs mobilisations ont réuni des milliers de manifestants dans toute la péninsule et notamment dans une cinquantaine de grandes villes comme Bilbao ou Séville. « Nous sommes ici parce que la grève n’est pas un délit, c’est un droit qu’on veut nous enlever en nous faisant peur par l’usage du Code pénal », a déclaré Ignacio Fernandez Toxo, le leader des CCOO, Plaza de Callao à Madrid, au milieu de la foule réunie pour défendre le droit de grève. Candido Mendez, le leader de l’UGT, a lui insisté sur le fait que la grève était un droit fondamental reconnu par la constitution et qu’« essayer d’amputer l’exercice de ce droit n’affecte pas seulement la liberté syndicale, mais également le contenu même de la constitution espagnole ». Les deux centrales syndicales dénoncent l’existence d’une « campagne de harcèlement et de démolition » contre le syndicalisme et tous ceux qui exercent leur droit de grève. Pour les syndicats, qui se disent criminalisés par le gouvernement de Mariano Rajoy, la démocratie est en danger. « Anomalie démocratique » Les représentants des centrales syndicales ont exigé l’amnistie pour les accusés de ce procès qu’ils qualifient d’« anomalie démocratique ». Au cœur de leurs revendications : l’invalidation de l’article 315.3 du Code pénal, qui fait encourir jusqu’à trois ans de prison à toute personne contraignant quiconque à initier ou continuer un mouvement de grève. Les huit syndicalistes d’Airbus encourent, eux, 8 huit ans et 3 mois de prison. Pour rappel : plus 300 travailleurs sont sous le coup de l’article 315.3 du Code pénal. Ce procès supposera « un avant et un après » dans la lutte contre les libertés pour Ignacio Toxo, qui s’est dit confiant dans le nouveau parlement pour supprimer l’article en question… NVO le 15 février Les syndicalistes d’Airbus Espagne – La CGT se félicite d’une première victoire Communiqué Confédéral : La CGT se félicite de l’acquittement des deux syndicalistes des CCOO d’Airbus suite au retrait de plainte sans fondement des autorités espagnoles. Les salariés et les citoyens espagnols se sont largement mobilisés depuis des semaines pour soutenir les salariés mis en accusation et défendre le droit de grève menacé par l’article 315.3 du Code pénal qui va à l’encontre de la Constitution qui établit ce droit depuis 1978. Avec les CCOO d’Espagne, la CGT exige l’acquittement des 6 autres syndicalistes et rejette la criminalisation de l’action syndicale. Elle réaffirme son soutien aux militants syndicaux accusés et à leur organisation syndicale les Commissions ouvrières. Montreuil le 15 février 2016 3 Informations Confédérales HEURES SUPPLÉMENTAIRES : COMMENT LES PROUVER ? Durée du travail : Dans certaines circonstances, un simple décompte des heures établi par le salarié peut suffire. À condition d’être suffisamment précis. Prouver que l’on a effectué des heures supplémentaires non payées peut sembler impossible. Souvent, le salarié travaille sans penser à conserver des éléments de preuve. En cas de litige, ce dernier doit au minimum établir un relevé des heures effectuées. Les juges en tiendront compte à défaut d’éléments apportés par l’employeur justifiant les heures de travail accomplies. Mais attention, la Cour de cassation vient de rappeler que ce décompte devait être très précis. Qui doit prouver quoi ? Aux prud’hommes, lorsqu’un salarié réclame le paiement d’heures supplémentaires, on a coutume de dire que la charge de la preuve est « partagée ». Chacun de leur côté, employeur et salarié doivent apporter des éléments au juge pour l’aider à déterminer si oui ou non des heures de travail non payées ont été effectuées. C’est l’article L.3171-4 du Code du travail qui établit ce subtil équilibre : « En cas de litige relatif à l’existence ou au nombre d’heures de travail accomplies, l’employeur fournit au juge les éléments de nature à justifier les horaires effectivement réalisés par le salarié. Certes, c’est à l’employeur de contrôler la durée du travail de ses salariés. Les relevés de pointeuse, fiches de temps émargées et autres modes de décompte du temps de travail sont en sa possession. Mais la jurisprudence exige du salarié qu’il fournisse « des éléments » à l’appui de sa demande. Sur ce point, un arrêt du 1er décembre 2015 de la Cour de cassation apporte un nouvel éclairage. Planning établi de la main du salarié En l’absence d’éléments présentés par l’employeur concernant les heures de travail réalisées, les juges admettent qu’un simple document manuscrit émanant du salarié récapitulant ses horaires puisse étayer une demande en paiement d’heures supplémentaires. Plusieurs arrêts vont dans ce sens (voir notamment Cass. Soc. 12 octobre 2004, pourvoi n° 02-41.289, Office du tourisme de la culture et des sports ; ou, plus récemment, Cass. Soc. 10 juillet 2013, n° 12-13229, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines). Mais attention, pour être retenu comme élément de preuve, ce décompte doit être particulièrement détaillé. Dans une affaire récente, un salarié, manœuvre sur des chantiers, a vu sa demande rejetée au motif que le relevé présenté aux juges était trop imprécis. En l’espèce, il ne fournissait qu’un relevé manuscrit identique pour chaque mois, sans tenir compte de ses absences et quelles que soient la distance et la nature du chantier. Les juges ont relevé qu’aucun élément extérieur, date, lieu des chantiers ou attestations de collègues, ne venait à l’appui de ce décompte, trop vague pour emporter leur adhésion (Cass. Soc. 1er décembre 2015, n° 14-15077, Sté Entreprise J. Y.). Un planning produit par le salarié doit donc être suffisamment précis et circonstancié. En tout état de cause, il est préférable de présenter aux juges un maximum d’éléments pour étoffer le dossier : témoignages des collègues, anciens collègues, clients, fournisseurs, photo du planning affiché, captures Enfin, en application de l’article L. 3171-4 du Code du travail, il est possible de demander au juge qu’il ordonne toutes les mesures d’instruction qu’il estime utile. NVO le 5 février 2016 4 Informations Confédérales Jeudi 25 février, la veille de la clôture du 12e cycle des négociations sur le Tafta, nous vous proposons d'interpeller à nouveau le gouvernement et le Parti Socialiste afin de leur demander de rejeter l'arbitrage d'investissement - l'ISDS - dans le Ceta et le Tafta en inondant tout au long de la journée du jeudi 25 février : 1. d'appels le siège du parti socialiste et ses principales fédérations, 2. et les réseaux sociaux. Contexte de l'action Le 12e cycle des négociations du Tafta aura lieu du 22 au 26 février à Bruxelles. Lors de cette prochaine session, la Commission européenne présentera formellement sa réforme du mécanisme de règlement des différents Investisseur-État (ISDS) aux négociateurs états-uniens. Nombreuses sont les organisations, y comprises au sein du collectif Stop Tafta, qui ont montré du doigt une proposition de réforme -sous l’appellation "ICS" pour Investment Court System- consistant à institutionnaliser et pérenniser l'arbitrage international. Elle ne remédie en aucun cas au biais fondamental de l'ISDS, et demeure une arme juridique dont seules peuvent jouir les grandes entreprises étrangères. Ainsi, fin 2014, ce ne sont pas moins de 630 plaintes publiques, qui ont été recensées à travers le monde, sans compter celles demeurées confidentielles, comme la loi le permet. Toutes racontent la même histoire : une grande entreprise s'attaque à une réglementation sociale ou environnementale d'un État et court-circuite le système juridique national afin de demander réparation auprès d'un tribunal ad hoc parce qu'elle considère ses profits menacés par cette législation, pourtant d'intérêt public. Or, les méga-accords Tafta et Ceta multiplient le risque de poursuites des États membres de l'Union européenne (UE). En effet des milliers d'entreprises supplémentaires étatsuniennes et canadiennes auront ainsi accès à l'arbitrage international pour s'attaquer aux normes et régulations de l'UE de tout domaine. Rappel des péripéties ISDS depuis janvier 2015 •Janvier 2015 : la Commission européenne publie son analyse de la consultation européenne sur le volet « Investissement » des négociations TAFTA. De fait, le résultat est sans appel : 97 % des participants expriment un rejet clair des mécanismes d’arbitrage investisseur-État (ISDS) ! « La Commission ne peut que faire l’aveu que seuls les lobbies d’affaire sont pour, toute la société civile, des organisations citoyennes jusqu’à la très grande majorité des organisations de PME s’y opposant ! ». •Le 3 février 2015, Matthias Fekl, Secrétaire d’État au Commerce extérieur, et qu’il n’y a « pas de majorité pour voter ce texte en l’état, y compris au Parlement européen ». •Le 5 février 2015 : le Collectif Stop Tafta lance l'action "Allô le PS ? pas d'ISDS". Saturation des lignes du PS, et prise de position officielle du Parti Socialiste contre l'ISDS sur son site internet. •En septembre 2015, la Commission européenne présente sa proposition de (pseudo-)réforme (ICS). Alors qu'elle ne répond à aucune des craintes exprimées lors de la consultation publique, Fekl annonce pourtant son soutien à la réforme, soulignant au passage qu'elle reprend en grande partie ses propres propositions. •Le 1er février 2016, des dizaines d’organisations dénoncent la tentative de réforme du mécanisme de règlement des différents Investisseur-État (ISDS ou RDIE) par la Commission européenne. •Le 2 février 2016, la députée Seybah Dagoma présente un rapport sur l'ISDS dans le Tafta et le Ceta. Présentation qui montre que les craintes des citoyen.ne.s ne sont toujours pas prises en considération : nous réclamons l'ouverture d'un débat public ! Interpellons le gouvernement et le Parti Socialiste pour qu’ils rejettent l’ISDS dans le Ceta et le Tafta ! •Exigeons du gouvernement français qu'il protège la démocratie, les droits sociaux et environnementaux en refusant toute forme d'arbitrage international (quelque soit l'acronyme : ISDS ou ICS). •Rappelons à nos élus qu'un tel mécanisme (unidirectionnel et basé sur des textes posant le commerce en valeur surplombante et contraignante) est irréformable et qu'il doit être rejeté. Le gouvernement s'est positionné favorablement sur la réforme de l'ISDS sous la pression des citoyens qui l'ont forcé à agir en provoquant la défiance et le débat public. Il importe de faire de l'ICS un problème également nocif. Deux actions concomitantes : •engorgement des téléphones du Parti socialiste, •inondation des réseaux sociaux (notamment Twitter, Facebook). Le jeudi 25 février. Consultez le site de l’UD pour toutes les informations : www.cgt63.fr 5 Informations Confédérales OUVERTURE DES NÉGOCIATIONS SALARIALES FONCTION PUBLIQUE Communiqué intersyndical CGT, FO, FSU, Solidaires, FAFP Après plusieurs journées de mobilisations, de grèves et de manifestations depuis deux ans, dont le 26 janvier dernier, les organisations syndicales de la fonction publique CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, FAFP se sont réunies mercredi 10 février pour analyser la situation au sein des trois versants de la fonction publique. En plus de l'enjeu crucial du pouvoir d'achat, le contexte social est marqué par un ensemble de réformes détériorant les conditions de travail des agents, des réductions d’emplois dans un grand nombre de secteurs, la remise en cause de droits sociaux et de missions publiques. Les organisations syndicales signataires de ce communiqué, restent également déterminées à revendiquer des créations nettes d’emplois statutaires permettant de lutter contre la précarité, des budgets à la hauteur des besoins d’un service public de proximité confirmant son rôle essentiel de cohésion sociale. À quelques jours de l’ouverture des négociations salariales Fonction publique, elles considèrent qu’il est indispensable de mettre fin au gel du point d’indice, de le revaloriser de façon significative et d’exiger des mesures générales permettant de compenser les pertes subies de pouvoir d’achat. Les interventions médiatiques ministérielles ne laissent guère entrevoir de pistes ambitieuses en la matière. Pourtant, après plus de dix ans de pertes sans précédent de pouvoir d’achat, c’est un signal fort qu’elles attendent du gouvernement. C’est pourquoi les organisations syndicales, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, FAFP, souhaitent faire de l’ouverture de ces négociations un nouveau temps fort de mobilisation. Elles appelleront donc ce jour là à des initiatives intersyndicales (conférence de presse, audience auprès des préfectures, rassemblements à Paris et dans les départements, diffusion de tracts communs, etc.). Dans l’hypothèse où les propositions ministérielles relèveraient du « symbolique », elles s’engageront dans l’unité la plus large possible dans un processus de mobilisations y compris par la grève et les manifestations ! Paris le 16 février 2016 DROIT DU TRAVAIL : LE GOUVERNEMENT HORS LA LOI Le premier article du Code du travail, repris dans le rapport Badinter, oblige le gouvernement qui envisage une réforme qui porte sur les relations de travail, à organiser une concertation préalable avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives en vue de l’ouverture éventuelle d’une négociation. RIEN DE TEL N’A ÉTÉ FAIT ! Lors des rencontres avec le ministère du travail, jamais nous n’avons pu connaître la teneur exacte des dispositions du projet de loi. C’est aujourd’hui que la CGT, sans en avoir été destinataire, a pris connaissance du contenu de ce texte suite à sa diffusion par un quotidien national. Cette diffusion ayant été reprise et le document largement commenté. C’est une drôle de conception des relations sociales que le ministère met en œuvre écartant les organisations syndicales du débat. Est-ce préfigurateur du contenu d’un « nouveau » code du travail ? Il est intolérable que la CGT ne soit pas en possession de telles informations alors que ce sont les droits essentiels des salariés qui sont attaqués. En effet, les différents rapports parus ces derniers mois, Combrexelle, Badinter et les expressions ministérielles, nous confirment que ce texte remet fondamentalement en cause les droits et protections des salariés, au profit des intérêts financiers du patronat et des actionnaires. En 6 Alors même que la réduction du temps de travail favorise la création d’emploi, comme la mise en place des 35 heures l’a démontré, ce gouvernement entend donner un blanc-seing aux entreprises pour déréglementer le temps de travail et avec lui la santé, la vie personnelle et familiale des salariés. Ce n’est pas en facilitant les licenciements, en insécurisant les salariés et en développant la précarité que l’on réduira le chômage mais bien en diminuant la durée du travail et en augmentant les salaires. Montreuil, le 17 février 2016 Retrouvez les documents diffusés lors de la journée d’étude organisée par l’UD 63 “ Macron, Rebsamen, Combrexelle... et le reste ! ” : http://www.cgt63.fr/joomla3/images/udcgt63/ dossiers/160200_code_travail_journee_etude.pdf http://www.cgt63.fr/joomla3/images/udcgt63/ dossiers/160200_rebsamen_etude_secafi.pdf Informations Confédérales MOTION DE SOUTIEN AUX CAMARADES D'AIR FRANCE Le contexte économique et social pèse sur l’ensemble des salarié-e-s, les enjeux sont immenses et plus encore pour une organisation comme la nôtre, qui vise la transformation sociale. devons avoir tous les éléments pour obtenir une loi d’amnistie pour toutes et tous les militant-e-s condamné-e-s, des modifications du code pénal pour une meilleure protection des militant-e-s. Le monde du travail dans son ensemble est touché : fermetures d’entreprises, plans sociaux, chômage partiel sont devenus le quotidien de dizaines de milliers de salarié-e-s. Nous devons avoir une vision globale de la situation pour mieux organiser la résistance, pour obtenir de nouveaux droits et conduire notre démarche syndicale de façon cohérente, pour ne pas réduire ou nous concentrer que sur les situations Air France et Goodyear. La radicalisation du Medef, avec un gouvernement très à l’écoute, fait que nous assistons à une dégradation de la qualité de vie de l’ensemble des salarié-e-s, quel que soit le secteur d’activité, privé ou public, salarié-e-s à statut, privé-e-s d’emploi ou retraité-e-s. Nous le savons, seul le rapport de force peut inverser la donne. Tel est le sens de notre consultation des salarié-e-s et de notre proposition d’actions interprofessionnelles dans la 2ème quinzaine de mars. C’est bien ce qui gênent tant le MEDEF que le gouvernement, d’où les attaques actuelles contre notre organisation syndicale et le droit des salarié-e-s à revendiquer, à manifester, à faire grève. Nos camarades de Goodyear en sont la parfaite illustration, ainsi que nos camarades d’Air France. C’est vrai aussi dans l’Energie, le commerce, les services publics et dans bien d’autres professions. Nous assistons à une recrudescence d’attaques contre les libertés syndicales, les garanties collectives, les bourses du travail, etc., etc.… L’absence de respect des droits syndicaux, les multiples freins à la syndicalisation depuis la discrimination salariale des syndicalistes jusqu’aux multiples formes de harcèlement, de stigmatisation, de mauvais traitements sont à combattre de la même façon. Des initiatives existent ou sont en préparation avec des comités locaux de soutien aux 8 condamnés de Goodyear. Ces comités se mettent en place dans des configurations singulières à chaque localité, impliquant de façon différente des organisations de la CGT. A partir des décisions de la CE Confédérale, le Bureau confédéral a pris les dispositions pour réussir la journée de mobilisation de la deuxième quinzaine de Mars. Pour cela il a décidé de poursuivre les contacts unitaires en vue de créer les meilleures conditions de la rencontre intersyndicale de la semaine prochaine, de se saisir de la réunion des Fds pour apprécier l’état de la situation revendicative de chaque secteur et de favoriser les convergences pour ce prochain RV interprofessionnel, de situer notre campagne « pas de conquêtes sociales, sans libertés syndicales », dans le processus revendicatif que nous venons de décider, incluant nos différentes campagnes. Après le 4 février, nous organiserons une journée d’action le 27 mai, à nouveau pour défendre les libertés syndicales et pour soutenir nos camarades d’Air France en comparution devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Rappelons : C’est pour ces raisons que la CGT a fait du 23 septembre une journée d’action pour la défense des libertés syndicales avec pour slogan « pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales ». Chez Goodyear, alors que les plaintes avaient été retirées par la direction, le procureur a poursuivi et demandé de la prison ferme. Le juge a condamné 8 représentants des salariés à 24 mois dont 9 mois ferme. C’est aussi pour cela que la direction confédérale demande aux organisations de la CGT de faire remonter tous les cas de répression syndicale, de discriminations, d’entrave à l’activité syndicale, de criminalisation. Chez Air France, alors que l’inspecteur du travail a refusé catégoriquement le licenciement au regard des éléments factuels et objectifs, la direction fait recours au Ministre du travail pour licencier le salarié. Actuellement, les services statistiques de l’Etat produisent peu de données statistiques sur les faits d’entrave à l’action syndicale ou sur la discrimination syndicale. Depuis 2004, le ministère du Travail ne publie plus le nombre de salarié-e-s protégés. On ne sait pas combien de procédures juridiques sont initiées par an pour entrave au droit syndical ou pour discrimination syndicale. On ne sait pas combien de ces procédures débouchent sur des sanctions. Dans l’immédiat et ce très rapidement, nous appelons les organisations à faire corps ensemble en envoyant des motions au Ministère du travail, afin que le recours de la direction d’Air France soit classé sans suite. Un travail important est à accomplir pour rendre visible cette atteinte aux libertés fondamentales que sont les libertés syndicales. Nous devons pouvoir faire pression sur l’Etat pour qu’il fasse appliquer le droit et la loi dans les entreprises et les services. Nous Les voyous ne sont pas ceux et celles qui tentent de sauvegarder les emplois, mais ceux et celles qui les suppriment au détriment des salarié-e-s qui vivent de leur travail, au détriment de l’intérêt général. Lien pour télécharger la motion à retourner au Ministère du travail : http://www.cgt63.fr/joomla3/images/udcgt63/ tracts/160200_modele_de_motion_air_france.doc 7 La CGT près de chez vous RÉSULTATS CHEZ BUT Élections BUT - AUVERGNE 5 magasins : 2 dans le Puy de Dôme, 3 dans l’Allier, 2 en Haute Loire 137 Inscrits Votants 114 83,22 % CGT 62 53,91 % CFDT 52 46,08 % Malgré une campagne patronale alimentée par les directeurs de magasins en faveur de la CFDT, la CGT reste majoritaire dans les magasins BUT en Auvergne. Elle conserve donc le bénéfice du droit d’opposition, indispensable pour préserver les droits des salariés. DÉVELOPPEMENT DU SYNDICALISME ICT Aux syndicats comptant des Ingénieurs Cadres Technicien-ne-s parmi leurs syndiqué-e-s. Chers camarades, L'UGICT Cgt organise le 7 avril prochain, à Montreuil, une journée de "rencontre / débat" sur les enjeux du déploiement et de la représentativité de la CGT chez les Ingénieurs, Cadres, et Techniciens. L’initiative se tiendra dans le patio de la CGT, en présence de Philippe Martinez et cela s’adresse à l’ensemble des syndicats et Union Fédérale ICT de la CGT. Elle concerne principalement les établissements, services et groupes où il y a une importante population dans les 2 ème et 3ème collèges ou dans les catégories A et B pour les fonctions publiques. L'UD Cgt 63 vous sollicite donc pour permettre la participation de militant-e-s du département à ces travaux. Cela pourrait permettre, enfin, comme nos derniers congrès d'UD l'ont décidé, de construire une activité spécifique ICT sur le département. Vous pouvez vous inscrire directement auprès de l'UGICT, par retour de mail à ugict@cgt.fr mais nous vous serions reconnaissants de nous faire part des inscriptions, le cas échéant à ud@cgt63.fr. 8 La CGT près de chez vous MANIFESTATION DES RETRAITÉ-E-S LE 10 MARS PROCHAIN Nous sommes seize millions de retraités Gouvernement et patronat s’en inquiètent. Ils prennent prétexte de ce progrès pour reculer l’âge donnant droit à la retraite, faisant mine d’ignorer que si l’on vit plus vieux c’est surtout parce que l’on travaille moins longtemps et moins durement. Il fut un temps où l’âge de la retraite était proche de la fin de vie. C’était avant le Front populaire, le Conseil national de la Résistance et les luttes sociales qui ont parcouru le 20ème siècle. Il faudrait aujourd’hui renoncer à ces conquêtes et adhérer aux logiques de l’austérité. Un bilan qui condamne l’austérité Mais l’austérité a-t-elle favorisé l’investissement dans l’économie du pays et résorbé le chômage? Amélioré les conditions de vie et de travail dans les villes et les campagnes ? Désendetté la France ? Non. Après des années de privations au nom de la compétitivité, les fermetures d’entreprise se multiplient, le chômage augmente malgré les radiations, la pauvreté s’étend et atteint 14,2 % de la population, la dette de la France a doublé en 10 ans. A l’inverse, et ceci explique cela, les profits des sociétés du CAC 40 ont fait un bond de 38 % au premier semestre 2015 alors que leur chiffre d’affaires n’augmente que de 3 %. En 30 ans, le total des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 20 quand la masse salariale ne l’était que par 4,5. Des revendications légitimes et utiles C’est cette spirale qu’il faut inverser. Défendre les revendications des retraités est non seulement indispensable pour eux-mêmes mais également pour redresser l’économie et restaurer la confiance. Car les retraités contribuent au développement de la société comme consommateurs et au travers de multiples activités d’intérêt général et social indispensables. Cela va de la garde des petits enfants, à l’aide aux devoirs mais aussi de l’engagement dans des associations, les syndicats, les conseils municipaux... 4 millions de retraités sont des aidants. Nous voulons vivre dignement une retraite méritée Par notre travail, nous avons produit les richesses qui ont permis le développement de la nation et la solidarité entre générations. A la retraite, nous accompagnons les nouvelles générations et favorisons le lien social. Au lieu de nous stigmatiser le gouvernement serait bien inspiré de nous écouter. Mais il nous écoutera si nous sommes nombreux à l’interpeller et nombreux à la CGT pour soutenir des revendications qu’il est urgent de satisfaire. Le 10 mars, dans notre département, l’USR CGT 63 appelle à la mobilisation avec la FSU 63 Retraité, Solidaires Retraité, la FGRFP 63 et LSR 63. Un pouvoir d’achat en régression continue Les réformes libérales menées depuis 1993 ont réduit notre pouvoir d’achat. Mais pour justifier de nouvelles atteintes à notre niveau de vie, la petite musique revient : «nous serions privilégiés». Mauvais calcul car les dépenses auxquelles les retraités devraient renoncer contribuent au développement économique et social de la France. Blocage des pensions Le montant de notre pension n’a augmenté que de 0,1 % fin octobre 2015 au lieu de 0,9 %, évolution qui avait pourtant été inscrite dans la loi adoptée en 2014. Blocage des retraites complémentaires Le patronat avec le soutien de 3 syndicats, la CFDT, la CFE/CGC et la CFTC, a décidé de bloquer pour 3 années les retraites complémentaires. La revalorisation sera calculée sur l’indice des prix moins 1 %. En catimini, ils ont négocié le report de l’âge de départ en retraite à 63 ans. Autre inquiétude, c’est le risque prochain d’une mise en cause progressive des pensions de réversion. Elle procure en moyenne 645 € par mois et concerne à 89 % les femmes, celles qui justement perçoivent déjà les plus petites retraites. À partir de 2019, l’AGFF qui finance les retraites complémentaires entre 62 et 67 ans doit disparaitre. De nombreux salariés devront partir à 67 ans pour ne pas avoir une lourde décote. Santé : Déremboursements, Privatisation Des retraités hésitent à se soigner par manque d’argent, à cause des dépassements d’honoraires ou n’ayant pas les moyens de se payer une complémentaire santé. La loi de financement de la Sécurité Sociale programme un nouveau plan de déremboursements et 3 milliards d’euros d’économies sur 2 ans pour les hôpitaux publics. Parallèlement, le patronat travaille à la privatisation de l’assurance maladie. 70 ans après sa création, la Sécurité sociale est toujours une idée moderne qu’il nous faut reconquérir. Les retraité-e-s revendiquent : L’amélioration du pouvoir d’achat des retraités par un rattrapage immédiat de 300 €uros par mois. L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen et non sur les prix. Aucune pension inférieure au Smic pour une carrière complète. Le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l’année prenant en compte l’évolution des salaires. 9 Les ressources existent De ne pas toucher aux pensions de reversions. Selon l’INSEE, la pension moyenne est de 1306 € bruts par mois et seulement 993 € pour les femmes. Fin 2012 près d’un quart des retraités percevaient moins de 800 € par mois. Santé. Exigeons : Le développement des hôpitaux publics et des centres de santé à partir des besoins de la population. Une restauration de l’assurance maladie. La suppression des dépassements d’honoraires. L’affectation réelle de la CASA à la compensation de la perte d’autonomie et sa suppression à terme par une prise en charge de cette compensation par la Sécurité Sociale. Les exonérations de cotisations sociales ont représenté 20 milliards d’€uros en 2014. La fraude fiscale prive chaque année le pays de 60 à 80 milliards d’€uros. Le Crédit Impôts Compétitivité Emploi (CICE) est tout bénéf. pour les patrons. Avec nos impôts, ils encaissent 6 % de la masse salariale pour les salaires inférieurs à 3750 € soit environ 1500 € par salarié. La fraude fiscale prive chaque année le pays de 60 à 80 milliards d’€uros. Une étude de CNAV démontre que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes apporterait 5 milliards de ressources supplémentaires par an au régime des retraites dès 2015 et permettrait également aux femmes d’avoir de meilleures pensions ! Retrouvez le tract mis en page ici : http://www.cgt63.fr/ joomla3/images/udcgt63/tracts/160310_retraites.pdf FOYER HOME DÔME : UN PLAN ANTI-SOCIAL L’Assemblée Générale Extraordinaire du 17 décembre 2015 a signifié la fermeture du foyer pour jeunes travailleurs (FJT) Home Dôme pour le 31 janvier 2016. Cette décision est et restera absurde. Les besoins en logements sociaux adaptés aux jeunes en formation ou en déshérence sont grands et le resteront, mais cela reste le cadet des soucis des autorités politiques locales. Aujourd’hui nous sommes préoccupés par le sort réservé aux 26 salarié-e-s de la structure. Alors que la Mairie a profité de l’été pour compromettre l’avenir de Home Dôme, en dehors de tout cadre démocratique, les salarié-e-s se sont levé-e-s collectivement dès septembre pour défendre leurs emplois et leurs missions. Ainsi, alors que cela avait été interdit par leur direction, ils ont participé au forum des associations, émis une pétition, créé une page facebook, etc. ; tout ceci avait pour objectif de faire connaître la mise en danger délibérée de leur structure, alors que sa place sociale et culturelle dans le paysage clermontois n’était pas contestable. Suite au Conseil Municipal du 25 septembre, ces salarié-e-s furent profondément blessé-e-s par les mensonges qui y furent dits par les élus de la majorité. Ils ont alors publié une lettre ouverte qui a fait grand bruit ( 10 Cette déclaration, ainsi que les argumentations de la CGT et d’élus de l’opposition municipale de Gauche lors des Conseils d’Administration, ont entraîné la “prise en main” par le Maire de Clermont-Fd du dossier Home Dôme, pour s’assurer du bon déroulement de la fermeture de la structure. C’est alors que des propositions de reclassements (“entre 5 et 10” dans les collectivités locales, dans un premier temps) et des offres de primes supralégales de licenciement ont été faites aux salarié-e-s de Home Dôme. Malgré nos avertissements, les promesses n’engageant que celles et ceux qui y croient, les salarié-e-s ont accepté ces propositions, en échange desquelles ils devaient se tenir à carreau et cesser toute lutte pour défendre leur FJT. Même mieux, jusqu’au dernier jour d’activité, ce sont les salarié-e-s de Home Dôme qui se sont démené-e-s pour reloger les derniers résidents encore présents au 31 janvier 2016. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour que les promesses du maire soient tenues : la lutte a cessé, les salarié-e-s ont accordé leur confiance aux élu-e-s, les jeunes ont été relogés. Or, après l’AG du 17 décembre, la liquidation de l’établissement a été menée par un cabinet “d’experts” (H3ORH), mandaté par la municipalité. À partir de ce moment là, la seule interlocutrice des salarié-e-s fut la représentante de H3O-RH. Celle-ci a du composer avec sa mission, fermer Mais, du fameux “trésor de guerre” de Home Dôme, il ne reste plus un centime, des tiers ayant été servis en premier. Des engagements de reclassement au sein des collectivités locales, idem, les salarié-e-s n’auront rien. “Le Maire a parlé trop vite” dit-elle aux salarié-e-s lors d’une des dernières réunions début février, “[on m’a] roulée dans la farine”. Mais qui s’est le plus fait roulé et spolié dans cette affaire ? Invoquer “la confiance”, placer les salarié-e-s “en tête de ses préoccupations”, le Maire de Clermont n’a pas pas manqué de rhétorique lors de cette liquidation totale. Cochon qui s’en dédit, aucune promesse ne sera tenue, les salarié-e-s n’auront rien. Aujourd’hui, les salarié-e-s restent mobilisé-e-s pour faire connaître la vérité au grand public et la façon dont ils ont été traités Ils viennent de publier une nouvelle lettre ouverte qui n’a reçu aucune réponse à cette heure (http:// www.cgt63.fr/joomla3/index.php/19actualite/luttes-professionnelles/511lettre-ouverte-des-salarie-e-s-du-foyerhome-dome-a-olivier-bianchi). Dans l’espoir de rencontrer le Maire de de Home Dôme seront au Conseil Municipal du vendredi 26 février prochain et vous invitent à venir les soutenir. La CGT près de chez vous VALEO : EXCELLENTS RÉSULTATS AUX ÉLECTIONS Les élus CGT ainsi que l'ensemble de nos syndiqués et sympathisants remercient toutes les femmes et les hommes qui, très majoritairement, ont accordé leur confiance au vote CGT lors des dernières élections du 28 janvier 2016... Nous sommes conscients des responsabilités que vous nous renouvelez et nous tâcherons d’être à la hauteur ! Que de chemin parcouru depuis la création de notre Syndicat. Notre CGT, votre CGT, à force de labeur et de persévérance a une nouvelle fois obtenu la majorité absolue tout collège confondu… Mieux, non seulement nous avons maintenu notre nombre de sièges au DP, mais en plus, nous avons obtenu 100 % des sièges CE titulaires au 1er collège… Nous avons été élus par vous et pour vous, c'est pourquoi, nous mettrons tout en œuvre pour que vos choix soient respectés. Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l'humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d'abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné. L'histoire plus que séculaire de la CGT (120 ans) s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s'organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l'oppression et à l'exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, c’est le cœur de notre action syndicale. Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s'est forgée et constituée au fil de l'histoire autour d'une conception de solidarité entre les salariés qui combine l'ancrage à l'entreprise et à son environnement territorial. Notre Syndicat est né de la double volonté des salariés de Valeo Issoire de défendre leurs intérêts immédiats et de participer à la transformation de la société. Depuis sa création il a joué un rôle déterminant dans la conquête de garanties sociales qui ont contribué à améliorer la condition humaine. La CGT Valeo Issoire a pour seule ambition l’amélioration des conditions des salariés et n’a pas d'autres cupidités que le bien-être des travailleurs du site d'Issoire... 11 La CGT près de chez vous COMMUNIQUÉ DE L'UD : NON À LA DÉMOLITION DE NOS DROITS ! Réforme du Code du travail : GATTAZ jubile, les travailleurs fulminent ! La grande braderie des droits des salariés, ouverte avec la loi de sécurisation en 2013, amplifiée avec celles de MACRON/REBSAMEN en 2015, se poursuit avec le projet de EL KHOMRI, nouvelle ministre du travail. Celle qui, il y a quelques semaines, était incapable de répondre sur le nombre de CDD maximum pouvant être conclus par un salarié a pourtant trouvé les ressources nécessaires pour élaborer un texte d’une régression sans précédent. Ces ressources, nous ne sommes pas dupes, elle les a puisées auprès des représentants du patronat qui ont dépêché au ministère ses plus fines gâchettes. Et le résultat satisfait bien au-delà de toutes espérances la boulimie sans fin du MEDEF qui se gave sur les droits des salariés. La déréglementation va tous azimuts et touche le contrat de travail de l’embauche à la rupture. Durée du travail qui explose, décompte des heures supplémentaires sur 3 ans au lieu d’une, simplification dans la mise en place du forfait-jours, licenciement simplifié, indemnités prud’homales plafonnées, torpille contre les syndicats … Tout y passe ! Sous prétexte de la lutte contre le chômage, le gouvernement détruit des décennies de conquêtes sociales. Il ne tire aucune leçon des précédentes lois de même acabit qui n’ont créé aucun emploi et qui, au contraire, ont fragilisé durablement ceux qui vivent seulement de leur travail. La CGT en appelle aux salariés, à tous ceux qui sont attachés à la justice et au progrès social à se mobiliser pour faire reculer ce gouvernement qui a définitivement tourné le dos à toutes les valeurs pour lesquelles il a été élu. Ce projet inconcevable émane pourtant d’un gouvernement qui a été élu en grande partie grâce aux voix des travailleurs. En bref VENDREDI 26 FEVRIER, à 18h, à l’appel du Collectif pour un Audit Citoyen de la dette 63, dont fait partie l’UD CGT 63, nous vous invitons à venir devant la mairie de Clermont-Ferrand, jour du conseil municipal où va être discutée la reconversion des Emprunts Toxiques de la ville. Nous sommes tous concernés. Les citoyens doivent participer en masse à ce conseil municipal. Des pénalités de 34 Millions d'euros pour reconvertir ces emprunts toxiques ? Une augmentation d'impôts de 9 % annoncée? Il existe des alternatives. Mardi 8 mars 2016, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un rassemblement et une manifestation sont organisés à Clermont-Fd, dès 18h, square Conchon Quinette (place de Jaude entre les 2 centres commerciaux). Une expression issue du travail du collectif départemental vous sera rapidement proposée. 12 Lundi 29 février, la CGT 63 invite l’intersyndicale départementale pour préparer la journée d’action interprofessionnelle de fin mars. FORMATION SYNDICALE Les règles concernant les prises en charge des pertes de salaires ont évolué. La subrogation (maintien de salaire) est désormais de droit, à condition que le syndicat en fasse la demande à l'employeur. Pour prendre connaissance de la démarche à suivre, ainsi que pour accéder au calendrier, au catalogue 2016 des formations syndicales de l'UD CGT 63, et aux documents d'inscription : http://www.cgt63.fr/joomla3/index.php/formationsyndicale/66-planning-formation Stages, il reste des places : - Stage Délégué Syndical à Clermont-Fd du 29 février au 4 mars 2016 ; - Stage Niveau II, 2ème partie, du 21 au 25 mars à Riom (stage ajouté au calendrier après report du précédent) ; - Stage "fiche de paye" du 29 au 30 mars à Clermont-Fd ; - Stage "délégué du personnel", du 30 mars au 1er avril.