Le projet européen de coopération transfrontalière circ que o! Pyrénées de cirque en partenariat avec la revue Zirkolika vous propose une série d’articles autour des différents dispositifs de circ que o! El proyecto europeo de cooperación transfronteriza circ que o! Pirineos de circo en colaboración con la revista Zirkolika le propone una serie de artículos sobre los diferentes dispositivos de circ que o! El projecte europeu de collaboració transfronterer circ que o! Pirineus de circ en cooperació amb la revista Zirkolika us proposa una sèrie d?articles al voltant dels diferents dispositius de circ que o! Premier article de notre série: Chemins Émergents 1/2 – Le noyau de la creation par Cesc Martínez. Primer artículo de nuestra serie: Caminos Emergentes 1/2 – El núcleo de la creación por Cesc Martínez. El primer article de la nostra sèrie de Camins Emergents 1/2 és El pinyol de la creació per Cesc Martínez. Chemins Émergents Le dispositif Chemins Émergents vise à la constitution d’un réseau transpyrénéen de diffusion de petites formes. Le projet s’appuie aujourd’hui sur un réseau de 25 programmateurs dans l’espace pyrénéen associés à des espaces de création comme la Central del Circ, la Grainerie, Ax Animation, Harri Xuri). Chemins Émergents est consacré à l’émergence de numéros et de formes courtes de cirque. Il s’inscrit sur le territoire et au plus près des habitants et a permis d’accompagner 64 artistes menant 41 projets entre 2009 et 2011, et de générer plus de 500 cachets. Les programmateurs associés participent au processus de sélection des numéros et se rendent chaque année à Fraga (Espagne) pour assister à la présentation des projets retenus et faire alors leur propre sélection. Une réflexion est en cours pour pérenniser cet événement après circ que o! Caminos Emergentes El dispositivo Caminos Emergentes busca la construcción de una red transpirenaica de difusión de formas pequeñas. El proyecto se apoya hoy en una red de 25 programadores en el espacio pirenaico, asociados con espacios de creación como la Central del Circ, la Grainerie, Ax Animation y Harri Xuri. Caminos Emergentes se dedica a la emergencia de números y de formas cortas de circo. Se integra en el territorio y muy cerca de los habitantes. Ha permitido acompañar 64 artistas en 41 proyectos entre 2009 y 2011, y de generar más de 500 cachés. Los programadores asociados participan al proceso de selección de los números y van a Fraga (Aragón) cada año para ver la presentación de los proyectos seleccionados y hacer su propia selección. Una reflexión está en curso para perennizar este evento después de circ que o! Camins Emergents El dispositiu Camins Emergents té com a objectiu la constitució d’una xarxa de difusió de números i espectacles curts. El projecte compta avui dia amb una xarxa de 25 programadors a l’àrea pirenàica, a més d’espais de creació com La Central del Circ, la Grainerie, Ax Animation i Harri Xuri. Així com Camins Emergents té aquest objectiu d’incidir en l’emergència de les formes curtes de circ, també considera rellevant el territori i la proximitat amb els seus habitants. Entre el 2009 i 2011 ha permès acompanyar 64 artistes, portar 41 projectes i comptabilitzar més de 500 catxets. Els programadors associats participen en el procés de selecció dels números anant a Fraga (Aragó) cada any per veure la presentació dels projectes inclosos en el programa i fer la seva pròpia selecció. Així doncs, es genera una reflexió sobre la perdurabilitat d’aquest esdeveniment després de circ que o! Chemins Émergents 1/2 Le noyau de la création Cesc Martínez Le projet Chemins Émergents du programme circ que o ! a pour objectif de mettre l'accent sur le petit format, sur la forme la plus mobile du cirque: le numéro. Cette année y ont participé plus de vingt programmateurs qui ont accompagné à 64 artistes impliqués dans 41 projets, au coeur du territoire transpyrénéen. Ces programmateurs, tout en suivant leurs propres critères, considèrent que Chemins Émergents est hautement positif. Au-delà des évaluations générales, Françoise Estève, de l’Office de Tourisme de Perpignan, prend en compte l'originalité et la technique des numéros au moment de les programmer, alors qu'Arno Diaz, de l'association Ax Animation considère que « le numéro doit être complet tant au niveau de la dramaturgie, de la technique que de la bande sonore » et qu'on doit « sentir immédiatement les capacités d'évolution du numéro, le plus important pour nous étant l'univers artistique ». Lola Casademont, du département de la Culture de la Mairie de la Bisbal d’Empordà, s'exprime plus ou moins dans le même sens: « Pour moi, il est nécessaire que le numéro soit très correct du point de vue technique et dramaturgique, et que le thème maintienne l'attention des spectateurs. Après, au moment de programmer je prends aussi en compte l'originalité de la mise en scène, les espaces de la ville, etc. » Les numéros présentés dans le cadre du projet Chemins Émergents répondent à ces exigences. Arno Diaz trouve importante « la diversité des propositions artistiques » et souligne que « la diffusion permet que les artistes évoluent. La compagnie Estropicio en est un exemple frappant: bon nombre de programmateurs ont senti son potentiel malgré de nombreuses failles techniques et scénographiques. » Lola Casademont l'explique ainsi: « La plupart des numéros du projet ont un bon niveau technique. À La Bisbal ont triomphé les compagnies Estropicio, Tandem, La Córcoles et La Main S’affaire (cette dernière de l'édition de l'année précédente), avec une association de technique et de mise en scène plus que correctes. » Françoise Estève parle de la qualité des numéros de l'appel à candidatures 2010 et pour l'été prochain se propose de programmer quelques compagnies du projet 2011, comme Decúbito Supino (Aragon), Les Estropicio (Catalogne), La Córcoles (Catalogne), Noche (Aragon) et Tandem (Midi-Pyrénées). Cette dernière explique que chaque programmateur a des intérêts très différents: « Tout dépend s'il travaille pour une ville ou un village, s'il faut faire la programmation pour un espace intérieur ou extérieur, pour une petite salle ou un grand théâtre, etc. Les critères que nous avons en commun ont beaucoup à voir avec la capacité d'innovation des spectacles. C'est bien qu'ils soient polyvalents, on y donne beaucoup d'importance. » Arno Diaz ouvre une autre perspective, totalement complémentaire: « nous apprécions la capacité qu'a un spectacle à évoluer à devenir un vrai numéro, tout en restant fidèle au champ et à l'univers artistique qui nous ont plu au début. » Connaître cette évolution est important pour éviter les surprises, comme l'explique Casademont: « Il est arrivé à tout programmateur de se voir présentées les dix meilleures minutes d'un spectacle et puis, au moment de le visionner en entier, celui-ci décline d'un numéro à l'autre, ou se dilue au passage d'une technique à une autre, ou à cause d'une dramaturgie peu élaborée, ou encore il ne fonctionne pas parce qu'il n'est pas dans l'espace ou l'horaire approprié. » Pour générer cette connaissance partagée, les programmateurs soulignent l'importance des rencontres qui se sont déroulées à Fraga, dans la programmation et les séances de travail pour échanger les points de vue. Suite à cela s'expriment des opinions comme celle de Lola Casademont: « On a réussi à mettre sur le marché à quelques professionnels très bons, et surtout à les faire connaître par un bon nombre de programmateurs. » Ou cette autre, d'Arno Diaz: « Au-delà de la programmation, le plus remarquable est d'avoir rassemblé à autant de professionnels. Nous sommes tous conscients que faire partie de ce réseau implique un engagement commun pour le développement et l'avenir de la culture. » Françoise Estève adhère à cette opinion et ajoute qu'il est très important d'aller à Fraga voir les spectacles. « Tous les programmateurs ont dit qu'ils voulaient y retourner. L'objectif est de continuer à développer encore un autre projet européen, parce que la possibilité de rassembler des gens de la France et de l'Espagne est une grande richesse. » Caminos Emergentes 1/2 El núcleo de la creación Cesc Martínez El dispositivo Caminos Emergentes del programa Circ que o! tiene como objetivo incidir en el pequeño formato, en la forma más portátil del circo: el número. Centrados en un ámbito territorial transpirenaico, este año han participado más de veinte programadores que han acompañado a 64 artistas implicados en 41 proyectos. Estos programadores, siguiendo cada uno su criterio, consideran que Caminos Emergentes es altamente positivo. Más allá de valoraciones generales, Françoise Esteve, de la Oficina de Turismo de Perpiñán, tiene en cuenta la originalidad y la técnica de los números a la hora de programarlos, mientras que Arno Diaz, de la asociación Ax Animation considera que “los números han de ser completos en cuanto a dramaturgia, técnica y banda sonora, y hay que sentir inmediatamente sus capacidades de evolución; lo más importante es el universo artístico”. Lola Casademont, del área de Cultura del Ayuntamiento de La Bisbal d’Empordà, se expresa más o menos en el mismo sentido: “Para mí, es necesario que el número sea muy correcto técnica y dramatúrgicamente, y que el tema mantenga la atención. Después, a la hora de programar, también tengo en cuenta la originalidad de la puesta en escena, los espacios de la ciudad, etc.” Los números que se han presentado dentro del dispositivo Caminos Emergentes satisfacen las expectativas. Arno Diaz encuentra importante “la diversidad de propuestas artísticas”, y destaca: “La difusión permite que los artistas evolucionen. La compañía Estropicio es un buen ejemplo: muchos programadores sintieron su potencial a pesar de algunos errores técnicos y escenográficos.” Lola Casademont lo dice así: “La mayoría de los números del dispositivo tienen un buen nivel técnico. En La Bisbal triunfaron las compañías Estropicio, Tándem, La Córcoles y La Main S’affaire (esta última, de la edición del pasado año), con una combinación de técnica y puesta en escena más que correctos.” Françoise Esteve habla de la calidad de los números de la convocatoria 2010 y para el próximo verano se plantea programar algunos del dispositivo 2011, como Decúbito Supino (Aragón), Las Estropicio (Cataluña), La Córcoles (Cataluña), Noche (Aragón) y Tándem (Midi-Pyrénées). La propia Esteve explica que cada programador tiene intereses muy diferentes: “Depende si trabaja para una ciudad o un pueblo, si necesita programar para interior o exterior, para una sala pequeña o un gran teatro, etc. Los criterios que tenemos en común tienen que ver con la capacidad de innovación de los espectáculos. Que sean polivalentes está muy bien, se valora mucho.” Arno Diaz abre otra perspectiva, totalmente complementaria: “Valoramos mucho la capacidad que tiene un espectáculo para evolucionar y mantenerse fiel al campo y al universo artístico que nos han gustado al principio.” Conocer esta evolución es importante para que no pasen cosas como las que explica Casademont: “A todos los programadores nos ha pasado que nos han presentado los mejores diez minutos de un espectáculo y luego, cuando lo vemos entero, decae entre número y número o se diluye con el paso de una técnica a otra, o por una dramaturgia poco elaborada, o no funciona porque no está en el espacio o en el horario adecuado.” Para generar este conocimiento compartido, los programadores destacan la importancia de los encuentros que se hicieron en Fraga, en la programación y las sesiones de trabajo para intercambiar puntos de vista. De aquí que expresen opiniones como ésta, de Lola Casademont: “Se ha conseguido poner en los mercados a unos profesionales muy buenos y, sobre todo, darlos a conocer a un buen número de programadores.” O esta otra, de Arno Diaz: “Más allá de la programación, lo remarcable es haber juntado a tantos profesionales. Todos somos conscientes de que formar parte de esta red implica un compromiso común para el desarrollo y el porvenir de la cultura.” Françoise Esteve suscribe esta opinión y añade: “Es muy importante ir a Fraga a ver los espectáculos. Todos los programadores estamos de acuerdo en que queremos volver. Y de aquí puede salir aún otro proyecto europeo, porque la posibilidad de juntar gente de Francia y de España es una gran riqueza.” Camins Emergents 1/2 El pinyol de la creació Cesc Martínez El dispositiu Camins Emergents del programa circ que o! té per objectiu incidir en el petit format, en la forma més portàtil del circ: el número. Centrats en un àmbit territorial transpirinenc, enguany hi han participat més de vint programadors que han acompanyat 64 artistes implicats en 41 projectes. Aquests programadors, seguint cadascun el seu criteri, consideren que Camins Emergents és altament positiu. Més enllà de valoracions generals, Françoise Esteve, de l’Oficina de Turisme de Perpinyà, té en compte l’originalitat i la tècnica dels números a l’hora de programar-los, mentre que Arno Diaz, de l’associació Ax Animation considera que “els números han de ser complets quant a dramatúrgia, tècnica i banda sonora, i s’han de sentir immediatament les seves capacitats d’evolució; el més important és l’univers artístic”. Lola Casademont, de l’àrea de Cultura de l’Ajuntament de La Bisbal d’Empordà, s’expressa més o menys en el mateix sentit: “Per a mi, cal que el número sigui molt correcte tècnicament i dramatúrgica, i que el tema mantingui l’atenció. Després, a l’hora de programar, també tinc en compte l’originalitat de la posada en escena, els espais de la ciutat, etc.” Els números que s’han presentat dins el dispositiu Camins Emergents satisfan les expectatives. Arno Diaz troba important “la diversitat de propostes artístiques”, i destaca: “La difusió permet que els artistes evolucionin. La companyia Estropicio n’és un bon exemple: molts programadors van sentir el potencial que tenien malgrat alguns errors tècnics i escenogràfics.” Lola Casademont ho explica així: “La majoria dels números del dispositiu tenen un bon nivell tècnic. A La Bisbal van triomfar les companyies Estropicio, Tandem, La Córcoles i La Main S’affaire (aquesta darrera, de l’edició de l’any passat), amb una combinació de tècnica i posada en escena més que correctes.” Françoise Esteve parla de la qualitat dels números de la convocatòria 2010 i per a l’estiu que ve es planteja programar-ne alguns del dispositiu 2011, com ara Decúbito Supino (Aragó), Las Estropicio (Catalunya), La Córcoles (Catalunya), Noche (Aragó) i Tandem (Midi-Pyrénées). La mateixa Esteve explica que cada programador té interessos molt diferents: “Depèn si treballa per a una ciutat o un poble, si necessita programar per a interior o exterior, per a una sala petita o un gran teatre, etc. Els criteris que tenim en comú tenen a veure amb la capacitat d’innovació dels espectacles. Que siguin polivalents està molt bé, es valora molt.” Arno Diaz obre una altra perspectiva, totalment complementària: “Valorem molt la capacitat que té un número d’evolucionar tot mantenint-se fidel al camp i a l’univers artístic que ens han agradat al principi.” Conèixer aquesta evolució és important perquè no passin coses com el que explica Casademont: “Tots els programadors ens hem trobat alguna vegada que ens han presentat els millors deu minuts d’un espectacle i que després, quan el veiem sencer, decau entre número i número o amb el pas entre una tècnica i l’altra es dilueix per una dramatúrgia poc elaborada, o no funciona perquè no és a l’espai o en l’horari adequat.” Per generar aquest coneixement compartit, els programadors destaquen la importància de les trobades que es van fer a Fraga, en la programació que s’hi va fer i les sessions de treball per intercanviar punts de vista. D’aquí que expressin opinions com aquesta de Lola Casademont: “S’ha aconseguit posar als mercats uns professionals molt bons i, sobretot, donar-los a conèixer a un número important de programadors.” O aquesta altra, d’Arno Diaz: “Més enllà de la programació, el més remarcable és haver ajuntat tants professionals. Tots nosaltres som conscients que formar part d’aquesta xarxa implica un compromís comú per al desenvolupament i l’esdevenidor de la cultura.” Françoise Esteve subscriu aquesta opinió i hi afegeix: “És molt important anar a Fraga a veure els espectacles. Tots els programadors estem d’acord que hi volem tornar. I d’aquí en pot sortir encara un altre projecte europeu, perquè la possiblitat d’ajuntar gent de França i d’Espanya és una gran riquesa.”