Directeur : Antoine TURMO Adresse : VI9 Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint - Sernin TO U LO U SE (H.-G.) ★ HEBDOMADAIRE ABONNEMENT A n u n c i ................ 20,00 F Semestriel . . . . 10,40 F ♦ ORGANE DE LA VI* UNION RÉGIONALE DE LA C. N. T. F. 19 JÀNVIER 1964 N° 107 ie “ L a c o m m e d ia d e i i a C h u e s a 99 P roiTuemnlheure de l'ahbola 30.000 SOLDATS NE PARVIENNENT PAS A MATER LA RESISTANCE CON GOLAISE A^AAAAAAAAAAAAAAA^ 11 existe bien une « commrdia del Arte »; alors, pourquoi ne pas parler de la « commedia delia Chiesa » ? De tout temps, l’Egiisc. fut nraitre dans l’art d’organiser de somptueux spectacles. Qucl spectacle plus fascinant e.t plus théátral que celui des procexsions ? Que se soient celles de Sévllle, de Lourdes, qu’il s'agtsse des processions romaines ou de celle « de la S a n ; » de Perpignan ? Paul VI, qui semble avoir un sens de l’opportunité tres développé et, comane tout hon italien qui se respecte,, celui du faste propre à s’attircr les faveurs d’ « il populo », a savanunent orchestré son voyage en Palestine... A ce qu’il parait, la stupidité du public aurait Jnème dépassé tous ses espoirs. II s’est trouvé, à certains moments, exposé à de sérieux risques. II a failli étre étouffé par la foule de pélerins. E t le monde a vu les sardes de corps musulmans empoigner les fldéles catholiques, qui écrasaient littéralement le souverain pontife. On en parlera longtemps de ce voyase. de Paul VI en Paiestine, sur les traces, quelque peu difflciles, il est vrai, à déceler, du doux Jésus qui domine, depuis 1900 ans, rimagination des foules... II ne faut s’étonner de rien, quand on pense que Dumas. visitant le cháteau «Flf, se vit montrer, par le guide, l'cndroit oü Edmond liantes creusa la g i d e r í e . q u i devait le mener à la cellule de l’abbé Faria... Faria et Dantès, tous deux enfanlés par l’inépuisable imagination du pére des « Trois Mousquetaires » ! Mais revenons à la magnifique « commedia » montée par l’Eglise autour du voyage de Paul VI, qui ne voudrait, en aucune maniere, ceder le pas à son prédécesseur Je a n X X I I I et qui cherche et trouve les moyens infaillibles pour attirer 1’atte.ntion et occuper la premiére page de tous les journaux du monde. Rien n’a été oublié dans ce spectacle de choix. On a máme forcé trop sur certains points, parait-il : trop de monde, trop de cris, trop de. bruit. Ce fu t tout un probléme pour Paul V I de trouver le moyen de se recueillir au mont des Oliviers, parmi une foule évaluée à nous ne savons pas combien de. milliers. L ’ « humble » pélerin qu’il disait étre, a été quelque peu dérangé dans ses oraisons par les débordements d’enthousiasme. et la ferveur quelque peu exagérée de tous ces chrétiens excessifs comme tout bon meridional qui s’estime. II fut m im e obligé de se réfugier dans une chapelle, d’oü vinrent le tirer les policiers jordaniens. Tout à fait comme Brigitte Bardot à Rio de Janeiro ! La rencontre de Paul VI avec le patriarche. Athénagoras, l’ancien antipape du schisme d’Orient, a aussi été soigneusement organisée. Rien n’a été oublié pour mettre en valeur tous les eifets de cette scéne capitale de la magnifique « commedia ». La barbe fluviale du patriarche faisait bonne contenance auprés de la caiotte. pontiflcale. E t la main tendue de la souriante Eglise à l’heure de Paul V I empoigna avec la méme chaleur la dextre de Hussein de Jordanie que celle de Zahman Shazar, chef de l’E tat d’Isracl. Voilá l’Eglise, devenue l’arbitre des querelles religieuses, toute prète à oublier les búchers sur lesquels périrent tant de millions d’hérétiques, ainsi que la haine qu’elle sut inculquer aux pe.uples tombés sous sa coupe contre l’infáme juif... oubliant trop souvent que Jésus éfcait Iui aussi un ju if — s’il fut vraiment, ce qui reste encore à prouver. Aujourd’hui tout doit étre oublié. Les hérétiques, le peuple déicide, l’horrible, musulmán, les réformateurs hai's et exterminés — oh ! Coligny, de l’Hópital, Je a n Huss, et tant d’autres, et tant d’autres ! — sont aujourd’hui invités à se réconcilier avec une Eglise, hier représentée par le débonnaire Jean , aujourd’hui par le me.'liflu Paul. Plus de luttes religieuses ! Plus d’inimitiés entre croyants en divers dieux, ou saints différents ! L’unité des croyants sera un fait dans quelques années, si la « commedia della Chiesa » suit la bonne voie oü elle s’est engagée. Et, oh ! miracle ! cette unité des croyants est, en somme, l’oeuvre des incroyants ! Car, si les incroyants n’étaient pas devenus aussi nombreux, les croyants ne se rassembleraient pas aujourd’hui pour redonner de l’éclat à l’appareil extérieur des cuites, pour organiser ces magnifiques spectacles par lesquels ils espérent conserver une place de ehoix parmi les grandes foules, toujours maniables, toujours éprises de symboles, toujours crédules, toujours disposées à suivie les bergers qui les conduisent. II faudrait, évidemment, que les incroyants organisent, à leur tour une autre « commedia ». Ou que, tout simplement, sans s’endormir dans les délices de quelque Capoue moderne, continuent à veiller sur la culture, l’esprit et le coeur des hommes. Prix : 0.40 F, mer le Mouvement populaire de libération de l’Angola (M .P.L.A .). Les dírigeants les plus en vue de ce mouvement sont des métis ou des Africains « assimilés ». c’est-àdire des membres de l’intelligentsía angolaise. (Suite) OURQUOI le Portugal persiste-t-il à se maintenir par la forcé en Angola ? Aux raisons tenant au prestige national et à la mystique coloniale, viennent s’ajouter d’autres raisons impérieuses d’ordre économique, social et politique. Les autres puissances coloniales européennes ont pu, en raison de L E PARTI DE L ’UPA leur développement économique, m aintenir étroites relations commerciales avec leurs anciennes colonies. Le transfert du contróle politique Au Congo belge oú 300.000 mem­ aux mains des Africains s’est fait sans trop de bouleversements, sauf bres de la tribu des Bakongo peut-étre au Congo ex-belge. avaient émigré à la rechercbe de En général, ces anciennes métroII est par aílleurs facile de com- meilleiires couditions de travailj poles sont en mesure d'absorber prendre que le régime autoritaire Holden Roberto (Angolais de naisles exportations de matiéres pre- qui gouverne le Portugal depuis sance) formait, en 1954, avec six compagnons, l’Union des populamitres des pays nouvellement intíons de l ’Angola (U .P .A .). Holden dépendants et de leur fournir tous ------------Roberto, qui à l’origine n'entreles produits manufacturés dont ils tenait que des grieís d’un caracont besoin. Elles sont également en Par S. G. CERIGO tére tribal à l’égard de l'adminismesure de mettre à la disposition tration coloniale portugaise, se de ces pays une certaine aide écotransforma en pationaliste afrinomique. Or, le Portugal ne serait pas en mesure d’agir de la 32 ans, y supprimant par la {orce cain moderne à la suite de ses vosorte. On a déjá signalé que le toute forme d’opposition politique vages au Ghana, devenu E tat inPortugal n ’absorbe que 20 % des et syndicale, pouvait difficilement dépendant en 1957. exportations de l’Angola, tandis qu’il ne fournit que 40 % des importations de cette colonie. Lisbonne retire ainsi une bonne partie des devises qui lui sont nécessairts Superficie 1: environ 485.000 milles carrés. pour payer ses propres importa­ Longueur de la cote (océ-an Atlantique) : environ 1.000 milles. tions. Population : environ 4.500.000 habitants, dont environ 275.000 Par ailleurs, l ’économie de l ’AnEuropéens. gola, tout comme l'économie du Densité de peuplement : 9 personnes au málle carré (un des Portugal dans une certaine me­ territoires les moins pe.uplés de l’Afrique au sud du Sahara). sure, est caractérisée par une forte Administration : le gouverneur général de l’Angola est nommé pénétration de capital étranger. par le eonseil des ministres du Portugal. Ses pouvoirs sont presque Méme dans le secteur agricole, dont ahsolus. l’exploitation n’exige pas la miso Principales villes : Luanda, la capitale administrative, compte en oeuvre de techniques tres avanenviron 270.000 habitants, dont environ 50.000 Européens. Les autres céés, le Portugal a dú faire appel villes principales sont Sa da Bandeira, Nova Lisboa, Lobito et Mossaà des fonds étrangers. medes. Ces deux derniéres sont également des ports, tout comme Citons deux exemples. Dans la Luanda. Carmona (Uige), le principal centre du nord de l’Angola, ne Campanhia Agrícola de Angola, la compte que 5.000 habitants. participation de capitaux étran­ Exportations : café, diamants, sisal, mai’s, farine de poisson, coton, gers, notamment français, est im­ minerai de fer, cire, sucre, manganése, cuivre, etc. portante. La- Sociedade Agriccla Importations : textiles et vins (du Portugal principaiement), équidu Cassequel (canne à sucre), qui pement industriel, matériel ferroviaire, produits flnis en acier et en posséde un domaine s’étendant sur fer, camions, automohiles, medicaments, etc. environ 15 milles pros de Lobito. Le Portugal métropolitain ne- fournit que 42 •/• des importations est contrólée par des Jntéréts anet n ’absorbe que 21 •/• des exportations de l’Angola. La totalité de la glais. production de. diamants est aehetée par la Grande-Bretagne. Les Les capitaux portugais sont mi­ Etats-U nis achétent plus de la moitié des exportations de café (156.887 tonnes en 1962). nori taires au sein des autres gran­ des entreprises de l’Angola (le chemin de fer de Benguela, la cofnpaLa Belgique ayant promis l’ingnie des diamants, la compagnie tolérer une quelconque opposition dépendance à sa colonie du Congo des pétroles, e tc.). Les grands pos- dans ses colonies. Aux tentatives clandestines en pour le 30 juin 1960, le M.P.L.A. sédants portugais craignent d’étre portudélogés de ces positions, méme mi- vue d’organiser un mouvement po­ demandait aux autorités Lisbonne a ré- gaises, le 13 juin 1960, « la renoritaires, advenant l’indépen- litique africain, pondu en étendant, dés 1957, les connaissance du droit du peuple dance de l’Angola. activités de la P .I.D .E . à l ’Angola angolais à l ’autodétermination, et en prenant des mesures mili- l’établissement des libertes políti­ POLITIQUE DE REPRESSIO N taires lui permettant de réprimer ques, la convocation d’une conféCela suffirait déjá, en dehois de toute tentative de soulévement rence de tous les partis polítiques toute considération proprement po­ (envoi de forces aériennes en An­ angolais et des représentants du litique, à expliquer la répression gola et envoi d’officiers en Algérie gouvemement portugais en vue brutale et sanglante exercée par le pour qu’ils s’initient à la guerrilla. de la solution du probléme colo­ En 1956, plusieurs partis clan­ nial en Angola ». Portugal, dans ses colonies, con­ fSuite en p ag e 3.) tre la vague de nationalisme qui destins se sont fusionnés pour fordéferle sur le cotinent africain de­ puis une dizaine d’années. Sur le plan social, l’Angola constitue pour le Portugal un déversoir important pour le surplus de population métropolitaine que les conditions économiques obligent à chercher fortune en debors de leur pays. COUP D CEIL SUR L ANGOLA le drame de l'Espagne evoqué au Congrés de F.O. Discours d e n o tre c a m a r a d e S u zy C h e v e t Lorsque, derniérement, le ministère de l’intérieur, sous l’m jonction de Franco fit arréter 21 syndicalist-es espagnols, notre Confédération, suivie ensulte de quelques fédérations et d’U.D„ prit résolument la tete des protestations e t manifestations contre l’arbitraire. Permettez-moi, camarades, pendant quelques minutes, de vous entretenir du sort de l’Espagne. Cette lutte, du reste, contre les méthodes gouvernementales, est en méme temps une lutte pour nos libertés à nous autres Français. Jam ais jusqu’à présent, un gouvernement n ’avait remis en question le droit d’asile, notre pays était la terre traditionnelle de refuge de tous les proscrits polítiques. Nous avons assisté à un m archandage odieux de la part du ministre de rintérieur Frey qui, au cours d’un certain voyage à Madrid, a negocié la liberté de nos camarades en éehange de la neutralité d’un quarteron faseute de l’O.A.S. Troc abominable qui, dans l’ar­ bitraire, ravalait le gouvemement de Gaulle à la hauteur du gouvernement fasciste, troc immoral de la part d’un homme comme de Gaulle qui, lui aussi, pendant la DANS SON MESSAGE DE NOUVEL AN... IL NOUS A PROM IS DE GRANDES REFO RM ES SOCIALES » C O M M E N T ^ ia A I R E S C A R T A ABIERTA iz a á d ia "(j EL TIEMPO Y LOS HOMBRES ASAN los años, y unas imágenes se superponen a otras imáge­ nes. Pero hay recueróos imborrables. Hay episodios individua­ les y colectivos, que m arcan de manera indeleble las existencias. Mientras viviremos, vivirá en nosotros el recuerdo de esos días de enero y febrero de 1939, en que un pueblo vencido en lucha des­ igual y desesperada, franqueó la frontera y buscó en Francia asilo y salvación para las vidas amenazadas. Días cruentos, en que apu­ ramos hasta la hez el cáliz de todas las amarguras. En que unos vieron morir a sus h ijos; los otros a sus madres. En que tantos, heridos, v i e j o s , enfermos, o niños de corta edad, se durmieron para no despertar jam ás. ¥ aún, en aquellas horas crueles, no fueron los muertos los más desgraciados: para ellos terminó un sufrimiento que debía escalonarse a lo largo de cinco años de agonía. El tiempo pasa; los hombres desaparecen. ¡Cuántos han desapa- P LA ENTRADA DEL CAMPO DE SAIN T-CYPRIEN LAS PRIM ERA S BARRACAS recido ya, de aquellos que pudieron salir indemnes de los primeros meses de los campos, de aquel invierno de espanto, bajo la lluvia, el viento, la nieve! Pero el tiempo, al pasar, no olvida tampoco a los que, en aquellos momentos, fueron árbitros de nuestras vidas y de nuestros destinos. Un compañero de Thuir nos ha enviado, para ilustrar este texto, dos fotos históricas, que nuestros leetores verán aquí reproducidas. Una, es un aspecto del campo de St-Cyprien. ¡Cuántos recordarán esas barracas, esas tiendas, que fueron el preludio de otros aún más siniestros barracamientos: los de Vernet, primero; los de Buchenwald, Mathaussen, Gusen, Oraniemburg, Auschwitz!... Otras tantas esce­ nas de una Pasión en que los Cristos se multiplicaron e hicieron santos otros lugares qñe los de la tierra palestiniana. Y otra, tir.ne hoy singular elocuencia*: Vemos en ella a l mariscal Pétain, entonces jefe del Estado francés, visitando uno de los campos en que seguían hacinándose los refugiados y de los que salía la carne de trabajo que el Gobierno de Vichy ofrecía a los ocupantes. ¡Quién olvidará esas Compañías de Trabajadores en las que los refugiados eran reducidos a la condición de los antiguos siervos de remansa de la Edad Media! ¡Quién sabrá cuántos murieron en la construcción del muro del Atlántico; cuántos cuerpos de españoles fueron aplastados por los bloques de cemento que levantaban los blockhaus y todos los edi­ ficios de una resistencia a la posible invasión que no sirvió para nada! Ved ahí al mariscal Pétain, el homfcre providencial de la época, el que hizo el don de su persona a la Francia, el que asumió la representación de la derrota. E l que, después de negociar con Franco nuestro vencimiento, pidió que Franco negociara el suyo. E l que puso la Francia ocupada en manos de los Brinon, los Laval y los Déat. E l que dejó que su nombre sirviera para organizar la Milicia fascista. E l que, cuando el nazi-fascismo fué al cabo vencido, te r­ minó su vida en una prisión m ilitar, ¡Sic transit gloria mundi! En los días que esta foto nos restituye, Pétain era el salvador de Francia. Pétain era el hombre que hablaba por la Radio y que traía a cada hogar la voz de la resignación y de la entrega... En aquellos días, otra voz se escuchaba en secreto; las gentes se reu­ nían para captar las emisiones prohibidas a través de las cuales ella llegaba a Francia. En aquellos días, en que Pétain era LA FRANCIA otra voz era la suhversión, la resistencia, la oposición, la lucha por la libertad, contra la tiranía, la opresión, el nazi-fascismo. E l tiempo pasa; los hombres también. E l viejo Pétain ya ha muerto. E l salvador de la Francia de 1940 es un viejo «soldado per­ dido», que tiró por la borda sus prestigios y su pasado... P ara nos­ otros, entonces y hoy, más que el chalán que intentó negociar con Hitler el porvenir de Francia, es el militar duro e inflexible que hizo fusilar miles de jóvenes, en 1917, que se negaban a morir por una Francia que entonces tenía, como hombre providencial de turno, PETITES HOUVELLES TOUJOURS PLUS BAS L'Institut de forage de Moscou vient de terminer la préparation d’un forage pétrolier qui deviendra un record du monde : 10.000 me­ tres. A LA PERFECTIO N Dernier cri du snobisme : l’eau écossaise — mise en bouteille dans íes Highlands — expédiée sur le continent... poir mouiller le whisky ! B IEN SEANCE Selon- les statistiques, sur le á milliards d’hommes qui peuplent la terre, il y a seulemçnt 1,2 milliard (40 p. cent) qui, pour manger, se servent d’un couteaj et d’une fourchette, 900 millions emploient des baguettes, le reste des humains — 900 millions — se sert... de ses doigts. le plus v ie u x BARRAGE DU MONDE Le barragt, construït en 882-900 (après J.-C .), dans le déiilé montagaeux d|e Khambandi, étonne les savants par son admirable solidité. Les anciens bátisseurs ouzbeks eonnaissaient des procedes aptes à rendre la chaux plus re­ sístante que la pierre. a los componeros de lo “SyndicalisL Worker’s Federation”, Londres Com pañeros: a un Clémenceau, y en la que los generales entregaban secretos de ¿Habéis reflexionado sobre el los frentes y del movimiento de tropas, a cambio de las caricias de contenido d e vuestra Carta a la R e­ Mata-Hari. dacción, publicada en el núm ero El viejo mariscal, más cubierto de sangre que de gloria, no está 105 d e ESPOIR? ¿Creéis qu e con hoy en los Inválidos: de ellos le ha desalojado la historia: Esa el léxico em p lead o servís las ideas hiSToria que empezó el 18 de julio en España y que terminó en anarquistas? ¿Pensáis sinceram ente qu e se abre cam ino a la verdad, Nuremberg. Para Pétain, no para Franco.. Hoy, a la imagen que nos restituye e.sta foto, hay que super­ tratando a un com pañero d e cas­ poner otra: La del hombre que representaba, en aquellos momentos, trado, chocho, im bécil, sinvergüenza la conciencia de Francia negándose a perder la guerra y aún más a e ignorante? ¿Podéis, en verdad, satisfechos de vuestra vender la libertad. ¡Qué poderosa y simpática era la voz del exilado sentiros de Londres, del hombre que no quiso considerarse vencido, ni aún proeza? Si asi fuese, perm itid qu e os diga cuando los suyos deponían las armas! ¡Qué eco encontraba en nues­ tros corazones y cómo todos los refugiados, los que tampoco nos q u e no m e faltarían razones para dábamos por vencidos «ni aún vencidos», le comprendíamos ., ayer! dudar d e vuestra calidad anarquista. Para mi, m odesto militante con fe­ El viejo Pétain es ya una momia, una sombra, un recuerdo. Se deral, la anarquia representa m ucho necesita una imagen que nos lo restituya, para que nos acordemos más qu e un «fárrago» d e insultos de que existió un día. y la com prendo con un sentim en­ El tiempo pasa, los hombres también. Con sus glorias fugaces, talismo qu e sólo p u ed e enaltecerla sus poderes efímeros. Sus grandes dolores, sus tragedias, como indi­ y sin el cual, m al os pese, seríamos tan desalm ados com o el peor d e viduos y como pueblos. El tiempo pasa, los hombres también... Esta sombra de Pétain, nuestros enemigos. Anarquía, qu e el salvador de la época, el hombre providencial de turno, ¡qué lec­ yo sepa, no es desprecio d el hom ­ ción de modestia entraña también, para otros, en otro orden de bre, degüello d el pensam iento ni falta d e educación, siendo d e la­ ideas! Sobre los campos de antaño, hoy se levantan las tiendas multi­ mentar qu e em pleéis estos p roce­ qu e d es­ colores de los que, cada verano, invaden Argeles, Barcarès, Saint- dim ientos con maestría Cyprien, lugares de la Pasión de ayer, para dorarse al sol, jugar con m erece vuestra persona y q u e está en evidente contradicción con las las olas, vivir entre risas y músicas unos días de vacaciones. ideas qu e pretendéis d efen d er y Negre, Machado, entre miles más, ya no existen, como no existe q u e nos decís profesar. Pétain. Ellos murieron sobre la arena; él murió, depuesto y conde­ N o voy a polem izar con vosotros nado, salvándose gracias a sus años... y a ciertas influencias, de en reiación con el articulo (pie d e­ acabar como Laval y como Pucheu. diqu é a la m em oria d el presidente Más triste aún que esa muerte de Pétain, y que esas nluertes Kennedy, porqu e vuestra reacción de los refugiados que, en ese invierno fatal, se durmieron para y la falta d e respeto — por no siempre sobre las arenas de Argelés, de Bram , de St-Cyprien, de decir el desprecio — con qu e m e Septfonds, es la muerte moral de los que, por querer forzar la his­ tratáis,' m e inhibe d e lo qu e en toria, por querer ser por segunda vez salvación y providencia en un otras circunstancias habría sido una obligación. Pero lo qu e sí quiero deciros, es q u e vuestras afirm acio­ nes según las cuales mis líneas son un insulto a Durruti y a los otros com pañeros caídos en defen sa d e nuestros ideales, sobrepasan en m al gusto todo lo qu e había leído hasta la fech a, probando hasta la sacie­ d ad o qu e os ciega la pasión, o qu e sentis inexplicable placer deslizátu¡oos en el terreno d e la afrenta y d e la injuria. Siem pre creí qu e los buenos m o­ dales, el respeto y la correccióneran virtudes qu e caracterizaban al ciudadano británico. Con vuestra «Carta a la R edacción» dáis un mentís a esta regla; lam entándolo sinceram ente por vosotros y por la causa q u e defendem os. Conste, sin em bargo, qu e en la regla os con­ sidero una excepción y q u e sigo confiando en lo bien fundado d el respeto q u e al inglés su ele m ere­ PETAIN (flecha) VISITANDO EL CAMPO DE BARCARÈS cerle la opinión ajena. No quiero terminar sin rogaros país, sepultan un recuerdo, una voz, pn ejemplo, un símbolo, bajo el peso de errores, de responsabilidades, de complicidades denigrantes qu e releáis vuestro texto, qu e os im pongáis exactam ente d e lo qu e e inimaginables. habéis escrito y qu e tom éis la sagaz ¿Es que, por mimetismo, los hombres con vocación de providen­ decisión, esencialm ente anarquista, ciales están condenados a perderse a sí mismos, hoy, ayer, mañana? d e dirigiros al com pañero con res­ En todo caso, lo que no cambia, lo que resta inmutable, es el peto, guardándole la consideración lote de sufrimientos, de pruebas, de incomprensiones, de luchas, que qu e en cualquier circunstancia d e ­ asumen siempre los que, ni creen en la Providencia, ni son providen­ bem os al hom bre, en atención a ciales, sino simple y humanamente, humildes combatientes por la las normas ineludibles qu e nos tra­ justicia y la libertad, perseguidos ayer, hoy y mañana, por Pétain, zan nuestros propios ideales. Fraternalm ente vuestro, por Franco... ¡¡y por los que no son ni Franco ni Pétain!! A. TARRAGO Federica MONTSENY París, enero d e 1964. Le drame de l’Espagne évoqué au Congrés de F.O. (Sutíe d e la p ag e 1.) demíére guerre, organisait la lutte contre un gouvemement installé dans son pays et à la soldé du fascisme. Aurait-on jam ais imaginé le général de Gaulle, associé à F ra n ­ co, l’allié d’Hitler, associé au fascisme le plus sanglant pour traquer les antifascistes espagnols qui avaient Qutté dans les maquis, participé aux combats pour la libération, avaient mané les mémes combats et étaient mort par milliers dans les camps de concentration ! On chercherait en vain un délit contre ces syndicalistes espagnols arrétés, aucun délit sur le territoire français, aucune infraction à la législation française — ce qu’on peut leur reprocher c ’est leur foi antifranquiste, c ’est leur amour de la liberté, c’est leur foi en la résistance espagnole qui lutte contre Franco dans leur pays. Ah ! mes camarades, si de Gaulle est devenu le préfet de pólice du général Franco e t de ses mercenaires, il faut le dire... Si Franco oommande Paris, il faut qu’on le sache... Sinon pourquoi garde-t-on en prison, au régime du droit commun ces travailleurs, nos camarades qui ne pensent pas aufcre chose que ce que pensait de Gaulle lorsqu’il était à Londres en 1940 ? D ’ailleurs, la lutte pour aider les m ilitants espagnols en lutte contre Franco devrait s’imposer à tous — ne jam ais oublier que lábas, les libertes n ’existent pas, que l ’Eglise régne en maitresse, que les salaires de famine alloués aux travailleurs pour de longues heu- res de travail provoquent des protestations qui sont noyées dans le sang — nous avons pu savoir dernièrement tous les moyens em ployés par les franquistes pour écraser les mineurs des Astúries en gréve, arrestations arbitraires tortures et comme si cela n ’était pas suffisant pour m a r q u e r l ’odieux de oe régime, nous avons vu des femmes de mineurs tondues au cours des scènes de sadisme. Tondues ! dernier échelon de cé que l’on doit à la dignité humaine, celle de la femme en particulier. Aujourd’hui, après la déclara(Suite en page 3.) Une vérité annoncée par Lé­ ame : « Tandis que l’E tat existe, pas de liberté: quand régnera la Liberté, il n’y aura plus d’E tat ». R E P O R T A G E S Imágenes del Canadá El partido Laborista, el Parlamente británico Homenaje a Francisco Sabater del Artista Antonio Fraseoni y Fraga Iribarne En un semanario exilado titulado «Le Socialiste» y en su número 106 de fecha 26 diciembre de 1963 he leído un trabajo acerca de «Men­ tiras v Verdades, ¿Homenaje en la Cámara de los Comunes a Fraga Iribarne?,, que firma «Veros Dicere». E l articulista se ha tomado la molestia de traducir «Hansard» (Diario de Sesiones) del día 25-1163) para así replicar debidamente al diario franquista «ABC» del día 28 de noviembre. No dudo que los lectores socialistas, así como aque­ llos otros que hayan podido leer el comentario, habrán comprobado có­ mo desvirtúan y silencian las no­ ticias de la protesta en Londres, los periódicos al~ servicio del régi­ men franquista. Lo mismo que hi­ cieron con las sesiones en el Parla­ mento británico, en las que inter­ vinieron algunos laboristas, han he­ d ió los diarios franquistas con las manifestaciones de protesta de los días 24 al 28 de noviembre. Afor­ tunadamente para los manifestantes, es que mientras las sesiones par­ lamentarias tienen una divulgación reducida, la protesta del día 24, tuvo resonancia internacional, pues aunque desvirtúen o silencien la misma, la prensa, la radio y la televisión se encargaron amplia­ mente de divulgar la verdad de los actos en Londres con ocasión de la llegada de Fraga Iribarne. De lo que no ha podido hablarse mucho es de la situación interna sobre el particular. Que N'ess Edwards y Albert Roberts, ambos la­ boristas, hayan ofrecido sus cumpli­ mientos a Fraga Iribarne, no es nada nuevo. Lo hicieron en otra ocasión y la prensa franquista trató de confundir al primero con Bob Edwards, para lo cual tuve que in­ tervenir a través de un artículo que se publicó en «CNT» o «ES­ POIR» a raíz de mi entrevista con Bob Edwards. Lo nuevo, en esta ocasión, ha sido la propia situación del Partido Laborista lanzado a la campaña pre-electoral y políticamente com­ prometido desde que hiciera Kenneth Younger — ex-subsecretario de Estado del gobierno laborista — la invitación a Fraga Iribarne para que disertara en el Real Instituto de Asuntos Extranjeros. Ello fué un handicap político, aumentado cuan­ do los conservadores aprovecharon la ocasión para extender la invita­ ción. Mientras que en los Sindi­ catos ingleses la posición era neta­ mente contraria a la visita y se hacía sentir el espíritu de disgusto y los deseos de protestar, en el Partido Laborista la situación estaba dividida. No se consideraban las circunstancias muy apropiadas para marcar una posición. firme, habida cuenta, por otro lado, de que el líder Harold Wilson estaba en los EE.UU. para asistir a los funerales del Presidente Kennedy, y George Brown, lugarteniente de los labor istas no es precisamente la persona más indicada para manifestarse contra el franquismo, y para los ojos de mu­ chos socialistas, haría un gran favor si dejara su sitio a otro hombre, más afín a la linea socialista. Tanto las juventudes socialistas como Trade Unions, y grupos del socialismo izquierdista, están siempre polemi­ zando con este dirigente, de tenden­ cia reformista, del ala derecha y temperamentalmente brusco. La prueba de la falta de decisión y firmeza del Partido Laborista, en esta ocasióln lo demuestra que el Grupo Parlamentario Anglo-Español, al cual se refería la nota de «ho­ menaje» a Fraga Iribarne, está in­ tegrado por los tres partidos que integran el parlamento británico y en sus normas existe una cláusula que recomienda que cuando un Partido retira sus representantes, el Grupo no puede representar al mismo en ninguna clase de cere­ monia. Pero el Partido Laborista no alteró su posición, pese a va­ liosas recomendaciones e interven­ ciones personales de los buenos amigos que tienen los españoles antifascistas en el Parlamento in­ glés. Por eso estuvieron Ness Ed­ wards y Albert Roberts. Pero, es que también después, mientras al­ gunos laboristas se integraron a la manifestación de protesta del día 24, otros prefirieron enterarse por la radio, la televisión y las noti­ cias de la prensa ing'esa. El mismo Cristóbal Mayhew, portavoz en Asuntos Extranjeros y de los que forma parte en el primer asiento de la oposición, fué el único que agra­ deció la visita de Fraga Iribarne al Real Instituto de Asuntos Éxtranpjeros. Mayhew también es un diputado laborista. La acción de Bob Edwards, Jeger, Griffiths y Millán fué espon­ tánea ante la gestación de un es­ píritu de descontento en el exterior por dicha visita. Nos consta que había otros más, Medelson, Brockway, Mrs. Joyce, Mrs. Braddock, Sillón, Parkin, etc. Nos congratu'amos de que existan hombres que defiendan la verdad, no importa dónde estén y quienes sean, v sabemos que los nombres que ha barajado el franquismo para sus «noticias» son constantes ani­ madores del régimen. El hecho de que sean diputados laboristas no es lo más importante, pues no hay que olvidar que el jefe del movi­ miento fascista inglés Mosley, tam­ bién fué diputado laborista. Hay algo de «Verus Dicere» que lamento mucho. Que no mencione las protestas popu'ares, las que también desvirtuó la prensa fran­ quista, y el hecho de que haya sacado a la luz pública la corres­ pondencia particular con Bob Ed­ wards, pues para saber lo que ocu­ rrió en el Parlamento no tenia ne­ cesidad de hacer eso, ya que «Hansard» (Diario de Sesiones) está a la venta pública en «Her Majesty Stationary Office», Kingsway, Lon­ dres, W.C. 2. A. ROA Londres, enero de 1964. Le drame de l'Espagne evoqué au Congrés de F.O. faire espagnole s’inscrit dans un contexte intem ational oü toutes les tion solennelle de 200 intelleetuels grandes nations, celles de l’E st espagnols, personne ne peut plus comme celles de l’Ouest, possénier la brutal-té, la sauvagerie, dent une responsabilité majeure. l’ünpensable cruauté des hommes Mais parfois, on se prend à doude Franco. ter qu’avec les luttes qui opposent En Espagne, les prisons sont ces nations elles pensent énergipleines; on exécute, on a exécuté quement et efficaoement à extirper derniérement par le garrot après de la carte d’Europe ce chancre une procédure et des méthodes infernal que représente l’Espagne qui relévent du moyen áge et de franquiste. l ’inquisition deux jeunes militants C’est dire que tout l ’avenir de espagnols absolument innocents l’Espagne repose sur la lutte du de ce dont on les accusait. mouvement ouvrier français et II faut remonter loin dans l’his-du mouvement ouvrier Internatio­ toire pour voir des peuples dits nal. L ’Espagne sera libre un jour, libres tolérer sans révolte un régi- nous antres m ilitants ouvriers me qui déshonore tous les orga­ ne pouTOns en douter un seul nismes auxquels on a osé l ’inté- instant, mais faisons en sorte que grer. H serait bon que notre ce jour soit le plus rapproché organisation rédam e le départ possible et le caractére traditionimmédiat de ce fléau qui déshono­ nel de notre syndicalisme s inscrit re toutes les organisations inter- en tout premier dans ce grand nationales d é m o c r a t i q u e s qui courant de solidante et, il faut comptent un Franco comme bien le dire, de révolte pour lutadhérent. ter pour la libération de l’Espagne. Le probléme espagnol, cam ara­ J e vous demande de creer au des, nous intéresse plus particu- sein de la commission internatiolièrement nous autres, militants du nale la commission pour la désyndicalisme. fense de l’Espagne libre; ne laísCes hommes qui, depuis presque sons pas aux autres le soín de trente ans vivent près de nous, défendre l’Espagne. combattent avec nous, appartienNous savons de quelle maniere nent aux deux grandes centrales espagnoles : l'U.G.T. socialiste, la ils s’en emparent. Quelques-uns d’entre nous ont pu le juger l’auC.N.F. libertaire. ' tre soir, à la Conférence euroOr, ces deux grands courants de péenne, ici dans cette méme salle. la pensée ouvriére sont réunis Lorsque vous rentrerez dans vos dans notre organisation. Sur la terre d’exil l’unité entre elles s’est départements respectifs, je vous réalisée; c’est ce qu’on nomme demande, camarades, d’intensifier sans attendre la lutte pour l’Espa­ l’Alliance syndicale. Cela nous impose le devoir de gne. pour háter sa libération. A l’instar des U.D. du M aine-etles proteger toutes les deux. L ’a f(Sitite d e la p ag e 2.) ¡LOS GRANDES HOMBRES, LOS HEROES DE L\ ANARQUIA, COMO FRANCISCO SABATER, JAMAS SERAN MANCILLADOS POR LAS VENENOSAS BABAS QUE ESCUPEN LOS REPUGNANTES R E P T IL E S QUE GARRAPATEAN LA R EVISTA «TIME»! Conocíamos el maligno espíritu que anima a los escribidores a sueldo del Centro Rockefeller de Nueva York, de donde salen her­ manadas las revistas «Life» y «Ti­ me», por haber tenido controversia directa con la primera a principios del año 1962. Si entonces el persistente cinismo fue grande, al tratar por todos los medios y argucias de mistificar la recia _personalidad del gran Bakunín, hoy la infamia cometida con­ tra nuestro querido Francisco Sa­ bater no puede ir más lejos. El odio y la calumnia son armas enclenques, propias de individuos serviles. De eunucos impotentes, vendidos al mejor postor. De seres sin voluntad ni dignidad, que pa­ san su triste existencia atados al pesebre, como borregos, compla­ ciendo los oaprichos del amo. Este es el denigrante papel que desempeñan los redactores de «Ti­ me», al adjuntar el epítero de ban­ dido antifranquista al nombre de la magnífica obra, esculpida en ma­ dera, que el incomparable artista uruguayo — Antonio Fraseoni — ha dedicado al valiente luchador li­ bertario, con el título de «Home­ naje a Francisco Sabater». Franconi, según el comentario de la misma revista, practica la magia en el arte de tallar madera. Nacido en Uruguay hace 44 años, se trasladó a Estados Unidos en el año 1945, al recibir una beca de la Art Students League. Su sensitiva alma de poeta e idealista, le han permitido realizar las más variadas creaciones. En sus cuadros aparecen representados, desde los alegres y esplendorosos coloridos de la exuberante natura­ leza norteamericana, hasta los pa­ téticas aspectos de la España su­ friente. Con ese afán de justicia que ca­ racteriza los hombres de grandes sentimientos y queriendo vengar, en parte, el alevoso asesinato de su amigo García Lorca (asesinato que «Time» se libra muy bien de mencionar, limitándose a señalar simplemente su muerte) Fraseoni ha Loire, de l’Eure, de l’Isére, de la Loire, qui ont depuis l’arrestation de nos camarades, fa it des protestations, édité traets et affiches. Nous les remercions bien sincérement et souhaitons ardemment que leur exemple soit suivi. J e les remercie, au nom de mes ca ­ marades espagnols, de tout ce (Suite de ia page r ) qu’iis ont déja fa it et de l ’action Le gouverneur général de l ’Anentreprlse dans leurs départe­ gola et les autorités de Lisbonne ments. D ’ores et déjà, à la minute pré­ ne daignérent méme pas répondre Agostinho sente, je vous demande, cam ara­ à cet appel. Le Dr. des, de mettre tout en ceuvre pour Neto, l ’une des personnalités en faire libérer nos camarades espa­ vue du M .P.L.A. clandestin et gnols emprisonnés à la Santé. le R .P . Joaquim Pinto de Andrade, de l’archevéché de Vingt et un militants ouvriers chancelier parmi les meilleurs d’entre nous; ; Luanda, furent arrétés. vingt e t un camarades arrétés par i un beau m atin d’automne, ce ¡ ACTION D IRECTE 1 1 septembre demier, alors qu’iis Le mouvement nationaliste ne se rendaient à leur travaii; vingt j et un amis, la plupart adhérente tarda pas à passer à l’action di­ à notre syndicat de leur usine ou I recte. En février 19 6 1, profitant dfe la de leur entreprise; vingt e t un ! camarades qui croyaient encore ! présence à Luanda de plusieurs que sur le sol français ils pou- journalistes étrangers, les militants vaient, après leurs longues souf- j du M .P.L.A. lançaient une attaque francs, vivres des heures libres et ! contre un poste de pólice et deux fam iliales; vingt et un camarades prisons, en vue de libérer leurs diqui se sont crus au temps ou par rigeants qui avaient été arrétés. lettre de cachet on« embastillait » Une dópéche d’« Associated Press », les gens... Camarades, aidez-nous ! j en provenance de Johannesbourg, je vous en supp.ie, à faire libérer signalait, le 7 évrier, que la pólice ces camarades. Le monde du tra - secrete prenait des mesures pour vail et le monde de la pensée doi- empécher le monde extérieur de vent prendre nos camarades réfu- connaitre ce qui s’était passé. Par lá suite, des sources natiogiés espagnols sous leur protection. Faisons en sorte, camarades ou­ nalistes ont prétendu que 3.000 vriers, comme le disait la protes- Africains avaient perdu la vie au tation indignée des intelleetuels cours de raids de représailles ra­ français : « que Cervantes et ciales exécutés par les colons blancs Lorca continuent à avoir le droit et les forces de l ’ordre dans les de cité dans la patrie de Voltaire quartiers de Luanda. et d’Albert Camus *. (A suivre). Le Portugal à l’ heire de rtlogola ido ex-profeso a España y su viaje ha dado como froto una serie de 6 cuadros («Oda al poeta»); los cuales constituyen un ataque fron­ tal al régimen de oprobio y de miseria que impera en España. El cuadro —- «Homage to Fran­ cisco Sabater» —- encierra una de­ licadeza sublime. Sobre un fondo negro, envuelta en la obscuridad, yace España ensangrentada, sobre la que el artista ha depositado un 1x41o ramo de flores en honor a uno de sus hijos más dignos. En el curso del próximo mes do febrero, todos esos trabajos (en total más de 80) empezarán un viaje de dos años a través de los museos de Estados Unidos. Esperamos que el arte altamente humanista de Fraseoni hará com­ prender al pueblo americano, la in­ famia que los redactores de la revista «Time» cometen, al tratar de bandido a un héroe anarquista, muerto luchando por la Libertad. A erado ORRANTIA. He aquí, a continuación, copia de la carta que nuestro estimado colaborador Acracio Orrantia, envió a la Revista «Time»: Sudburt/, 30 d e diciem bre d e 1963. A. ORRANTIA 1211 París St. Sudbury (Ont.) C anadá A la R edacción d e la Revista «Time». Señores, G rande ha sido el disgusto qu e h e sentido al leer «Timen d e fech a 20 d e diciem bre 1963. El desparpajo con q u e Ustedes se permiten tratar d e «anti-Franco bandit», a uno d e los más grandes héroes d el Anarquismo ibérico — caído en lucha abierta contra la tiranta nazifascista d el m ás traidor d e los generales — es m ás qu e re­ pugnante. E llo prueba tam bién la hipocresia q u e caracteriza a los redactores d e la revista «Time», cuando d e d efen ­ d er la verdad se trata; pues uste­ des no son tan ignorantes, com o para no saber, qu e al pueblo es­ pañol y su república se les atacó a traición y s e les derrotó, no venció, con las arm as italo-alerrhnas. Con las mismas armas, que pocos años más tarde debían ma­ tar a miles d e jóvenes am ericanos_ Jóvenes héroes, caídos igualmente qu e nuestro querido e in olvidable Francisco Sabater, luchando contra el fascism o y por la dignidad hu­ mana Pero ustedes, en tanto qu e am e­ ricanos, tienen unos conceptos m u y lim itados d e estos valores espiritua­ les, valores qu e, para nosotros, anarquistas, son universales, o no son. Y como la dictadura y los d ia­ rios crím enes d el régim en fran­ quista, no los sufren los am ericanos, sino qu e por el contrario tienden a d efen d er sus intereses en la penín­ sula, entonces d eja d e ser dicta­ dura y ¡vista la m uerte por garrote vil, d eja d e ser crimen odioso. ¿Hasta cuándo la farsa d e sus revistas y d e sus con ceptos dolarianos seguirá mistificando la ver­ dad? ¿Cuándo llegará e l d ía qu e la honradez y la sinceridad p re­ valezcan por encim a d e los intere­ ses materiales? ¿Cuándo, en fin, las palabras D em ocracia, L ibertad, D e­ rechos d el H om bre, etc., etc., reb a­ sarán las fronteras, pasando a ser patrim onio d e todos los humanos? ¡Esa es la aurora d e justicia social, por la q u e los anarquistas lucha­ mos! ¡E sa es la aurora d e L ib er­ tad, por la q u e nuestro com pañero Francisco Sabater y m uchos m iles d e anarquistas, m ás honestos y mu­ ch o m ás dignos q u e ustedes, han entregado la vida! Acracio ORRANTIA. C C L L A E C R 4 T I C N ^^A ñA A A A A ^A A ^A A ^A A ^A A A A ^A A ñA A A A ^A A A A A A A ^A ^A ^A ñ^^ M ^M V ¥¥V ¥M W V ¥¥¥V W ¥M c4ctua.lid.ad Libres Habló el Caudillo y dijo.. «N UESTRA Revolución es progresiva y fecunda». Este, es uno de los «slogans» que más fielmente reaparecen en todos los caudillales discursos. Dijo también que «la cara real del comunismo es: «muros de la vergüenza», «telones de acero», «alambres de espino guardando las fronteras, imperialismo, esclavitud, terro­ rismo policiaco». Cosa extraña: no dijo que todo esto era también la cara real del franquismo. Dijo además que «su recuerdo está con los pobres y con los que han buscado trabajo fuera de nuestras fronteras»... Tal solicitud se contradice con lo progresivo y fecundo de una Revolución que el pueblo español no vé por parte alguna. A no ser que el pueblo espa­ ñol lo constituyan sola y exclusivamente los jerarcas falangistas, los militares incrustados en todos los sitios donde se puede chupar del bote, el clero que detenta el 70 por ciento de las acciones de todos los bancos, empresas, trusts, monopolios, etc., etc. Para los que sin ningún género de dudas, la revolución ha sido progresiva y fecunda. ;Y que dure! , Encajó el golpe, de las denuncias formuladas por los intelectuales, diciendo): «Yo acepto y comprendo que cuando se descubre una infrac­ ción, un abuso o un delito los españoles lo denuncien con claridad y precisión. Todas las instituciones y todos los sistemas han estado y estarán siempre, expuestos a la fragilidad de la naturaleza humana. Pero en España las leyes prevén los cauces adecuados para ejercitar estas denuncias: las Cortes (?), los Tribunales de Justicia, el Derecho de Petición... los caminos están claramente trazados. Jam ás en Es­ paña ni en nación alguna disfrutó de mayor independencia la Ju s ­ ticia (?). Pero, si lo que se pretende es realizar una política de escán­ dalo, desprestigiar al propio país, etc., etc... no queda más solución que dejar actuar el automatismo juridico que debe proteger a toda sociedad organizada». No dice el Comendador de los Creyentes contra quién actúa «el automatismo jurídico». Porque ese automatismo actúa contra los Intelectuales denunciantes, no contra los capitanes, los sargentos y los cabos atormentadores. Y, desde luego, apesar de la mucha verborrea desplegada contra el comunismo, los comunistas y el peligro que todo ello supone, según él, para, la humanidad, no dijo por qué España fabrica barcos para Cuba y ha Armado tratados comerciales con Polonia, Rumania, Hun­ gría y la propia U.R.S.S., así como el restablecimiento de relaciones diplomáticas con esos países, cuya inminencia se anuncia insisten­ temente. No dice por qué los españoles están obligados a salir en busca de trabajo «fuera de nuestras fronteras», ni las condiciones de explotación en que se Ies deja salir, atados con una cuerda y tirando de ellos tan pronto amenazan escapárseles. No se ha olvidado de consignar el carácter católico del Estado español y de decir que actuó siempre de acuerdo con las Encíclicas.. No nos dijo cómo se explica la doble interpretación de las mismas, según si es él, el Caudillo, el que las interpreta, o el Abad de Montserrat. En otro orden de. ideas, si alguien esperaba, en este discurso de ñn de año, precedido del reencuentro con el pretendiente D. Juan, con motivo del nacimiento del retoño de Ju a n Carlos y Sofía, alguna alusión a posibles cambios políticos, a que se hubiese abordado el problema de la.sucesión, etc., etc., se habrá visto chasqueado. Olím­ picamente, el Caudillo, con evidente vocación de Matusalén y con maligno placer en tomar el pelo a los «arrepentidos» o los «decep­ cionados» de su régimen, ha perorado como si el sistema continuase fresco y campante como el primer día. Para calmar a los «rójillos» de la Falange, ha hablado de revolución a troche y moche, afirmando fcue ellos son *un gobierno revolucionario».. Eos españoles se han recreado, una vez más, con la prosa caudillal, enterándose de que eran muy felices, de que el porvenir era de color de rosa y de que ellos, y sólo ellos, estaban en lo cierto, anticipándode al mundo entero. Evidente exageración e injusticia, porque todo esto, antes de que lo expusiese Franco, lo había dicho José Antonio y antes que Jo sé Antonio lo dijese, lo habían dicho Mussollni e Hitler. Día llegará en que se convenzan todos de que frente a la facu l­ tad de resistencia de un hombre y de un sistema, que lo sostiene porque en torno suyo está montado todo el andam iaje de intereses, no cabe más que una acción y un camino. Todo lo demás, son manio­ bras de diversión, escarceos, ilusiones y espejismos que estamos pa­ gando caros desde hace veinte y cinco años. Las L as escisiones se producen por­ q u e som os libres, m e d ecía un culto escritor-fraile franciscano — el verano pasado — ...Y, es por eso q u e no tendrían que producirse, repuse yo: E l hom bre qu e es li­ bre, libre hasta d e sus propias am ­ biciones, cuando escoje una idea por voluntad propia no tendría porqu e negarse; y, p orqu e la li­ b ertad significa justicia, lo qu e ayer fu é justo (qu e propagam os y apoyam os por justo) no creo q u e hoy sea diferente. En este caso, som os nosotros los qu e habrem os cam biado, no la causa: E so q u e en un hom bre p u ed e ser muy hu­ m ano, en política, vulgarm ente h a­ blando, se llam a cam biarse la ch a ­ queta... A cción q u e casi siem pre se lleva a cabo, 1 em pujados por obscuras am biciones, aunque se d i­ ga lo contrario. N o hay nada más qu e una fó r­ mula: SER O NOi SER. Si hoy es inhum ano q u e los blancos a b o fe ­ teen a los rojos porqu e los blan ­ co s estén en el poder, inhum ano se­ rá la misma acción m añana por­ q u e estos m anden; p eo r aun si a opiniones De nuestro languaje y otras cosas Desde que Picasso (y después el paranoico S. Dalí) introdujeron el arte abstracto y la fantasmagoría, muchas gentes y muchos modos su­ fren su impacto. En una reciente conferencia dada en París sobre el pintor valenciano Sorolla, oí decir que «la pintura y la literatura» eran primas hermanas. Algo hay de cierto. Pintores y escritores se comunican instintivamente sus in­ quietudes, sus paisajes, sus impre­ siones, la óptica bajo la cual ven el mundo de las artes, de los hom­ bre», de las ideas. A las-cosas con­ cretas, a la imagen real, verídica, del objeto en que se inspiraba el naturalismo de la escuela goyesca, ha reemplazado hoy la abracadabrante geometría estética del subrealismo, en donde la realidad, la verdad y la sinceridad hav que buscarlas con la misma confianza que pudiera alentamos en hatlar un alfiler per­ dido en ef Sabara. Esta «lev» de la época, la su­ fren también nuestros medios. Con la agravante de que entre nosotros hace mucho más daño, por cuanto que la ética en la que descansa el tinglado juridico-social de la bur­ guesía, tiene bastante semejanza con las inspiraciones enfermizas y celestiales de Salvador Dalí, pero la que anima al campo confederal v anarquista se halla a mil leguas de. distancia de cuanto en arte, socio'ogía, o periodismo, tienda a dis­ frazar, con ropajes sutiles o burdos, la meridiana v simple exactitud de una cosa. Estas reflexiones han venido a flor de... pluma, leyendo el ar­ tículo intitulado «Perspectivas de acción conjunta antifascista», recientemnte aparecido en la sección «Libres opiniones» de ESPOIR -y que firma el compañero y amigo mío, J. Muñoz Congost. Lo cortés no quita lo valiente. En efecto, la amistad es, en la arena libertaria, la mejor arma para contender leal y objetivamente so­ bre un problema de métodos o in­ terpretación de .ideas. Y en eso estamos. El hecho de que en el Orden del día del reciente Congreso figurase un apartado que solicitaba la opi­ nión de la militancia sobre si pro­ cedía o no elaborar un «plan» o presentar una «tesis,» bajo la que condicionara la C.N.T. su entendi­ miento ocasional con otros sectores de la emigración antifascista le­ vanta en el espíritu vidrioso del articulista una tempestad de suspi­ cacias y de temores inauditos. « La extraña interrogación había « sido planteada. Es algo impropio escisiones la mism a injusticia la apodam os venganza, q u e es lo qu e am enudo ocurre. Pasarnos d e l otro lado. Escindir las fuerzas vivas, em plear fuerzas insidiosas, y m alas artes con la ex­ cusa d e q u e som os libres, es a p o ­ yar la mentira. E s im posible q u e la mism a cosa sea verdad y mentira al mismo tiem po. Mirar las cosas a través d el cristal qu e sea d e nuestro agrado, si no es brom a, e s incorrecto, m á­ xim e si se aprovech a e l verlas d e otro color p ara alim entar la hipo­ cresia,, explotando a la vez la in­ genuidad d e los dem ás. B ailadores d e esos qu e toman al mundo por un fandango siem pre los ha habido. L os bailadores d e nuestro tiem po: R ock o mazurca — no han inventado nada, ni eso siquiera d e tom ar a los dem ás por tontos... L a verdad es qu e cuando s e d eja d e ser—por lo qu e sea— se recog e equ ipajes y se aparta uno, con la tranquilidad d el d eb e r cum plido, si se h a cum plido, p ero ni se estorbft ni se m uerde. L a s escisiones, hasta cuando son Al margen .del Congreso em pujadas p o r oirguflo, p o r d e ­ sordenadas am bicion es; o por esa tontería q u e llam am os laureles, tie­ nen orígenes pequeños. C om o en las rencillas fam iliares, un nada, un quítam e allá esas pajas las pro­ voca. (E l burlar las barbas del abu elo; el criticar la crianza d e los crios, las fom uts d e sem brar, o sim plem ente las d e atacar al lo­ bo). Un nada las em puja. Y eso qu e visto en p equ eñ o p a rece una crisis d e crecim iento, com o la sam a, presente a la vez en distintas partes d el cuerpo, no d eja parar al en ferm o hasta ensuciarse las m a­ nos d e sangre. Im agen d e form a di­ ríamos, verdad repetida, pues raras son las escisiones qu e no llegan a ella, raras son las q u e s e paran en la p iel: D e las rencillas fam i­ liares se pasa a la critica severa: ele orden económ ico, o m oral, utili­ zando to d a clase d e caretas, p ero hurgando siem pre en la parte fe a : Señalando al tuerto por el ojo p er­ dido, en vez d e mirarlo d e perfil... No, e l escisionista no repara en • Suite en p ag e 5. k « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « y ajeno a nuestras cosas. L a militancia en el Congreso díó la respuesta que merecía. Se le inducía a dar un paso en falso. No nos importa saber quiénes, ni por qué, ni cómo fué planteada. Nos interesa examinar las intenciones de sus autores. Son invitaciones a la DESVLACION (el subrayado es nuestro). El. silencio de las Delegaciones no significaba conformidad sino reprobación del avieso propósito. Comprendemos perfectamente que las F F . LL. ante el «plan» v la «tesis» hayan decidido ir de manera terminante a la ratificación de acuerdos, negándose a seguir otro camino, peso al sentido redaccional de la pregunta. ¿Plan o tesis? ¿Ante quién? No hay nadie ni nada que merezca esa confrontación. N’o esperamos ni aun respuesta de aquellos a quien se dirije la invitación aliancista. Todo son amalgamas de ambiciones /políticas », etc., etc. Ese lenguaje ególatra y alar­ mista, que saca de quicio el ver­ dadero sentido de las cosas y la lógica de los propósitos confedé­ rales, no corresponde realmente al espíritu sereno que animaba al Con­ greso cuando se discutió ese pro­ blema. Es perfectamente natural que cuando se pretende iniciar una asociación con otra persona u orga­ nismo, sobre no importa qué fin, llevemos en nuestro caletre las condiciones en las cuales queremos basar nuestro concurso. Máxime cuando, como en este caso, se trate de funciones delegadas. ¿Por qué razón el hecho de sugetir la ela­ boración de un plan o tesis tiene fatalmente que obedecer a los ne­ gros propósitos de fraguar un com­ plot desviacionista en el seno de la C.N.T.? ¿Qué tiene que ver el deseo de trazar una clara diagonal táctica para enlazar temporalmente con la vía general de las fuerzas opositoras del franquismo, con la fidelidad íntima que Je debemos al ideario confederal y anarquista? Si consideramos necesaria la con­ junción, lo es, asimismo, el saber sobre qué condiciones y modali­ dades podemos llegar a ella. El Congreso de Toulouse no las fijó una vez más en detalle, porque la militancia ya las ha plasmdao en varios documentos orgánicos, en Plenos, tribunas, periódicos, en las bases de la A. S., etc., etc. En ese artículo se afirma que la C.N.T., desde su Congreso de FF. LL. de París, en 1945 y sucesivos, ha fijado categóricamente que «UN SOLO O BJETIV O era capaz de reunir a todas las fuerzas de opo­ sición: el derrocamiento del régimen franquista. Fuera de ésto NÒ ES PO SIBLE buscar otros puntos de coincidencia», ni antes ni ahora. Es una afirmación enteramente gratuita. La C.N.T. no es, tan in­ genua ni tan ambiciosa que encie­ rre en ese cajoncito de ratón las posibilidades de un entendimiento con gentes v sectores que ®o pien­ san como-i ela, pero que viajan con ella en el mismo tren oposicionista de la dictarura. Si a nosotros (fuer­ za revolucionaria por antonomasia) nos interesa sobre todo ese objetivo, a los otros, que tienen una contex­ tura más o menos conservadora, les preocupa mucho más la manera en que se quiere obtener ese derro­ camiento y las «circunstancias» que van a presidir el periodo transi­ torio e incluso el institucional. Es falsa la afirmación de que «no puede existir ninguna otra coin­ cidencia con la U.G.T., los obreros vascos, el P. S., los republicanos, los liberales y cuantas fuerzas nue­ vas pueden surgir en el interior sinceramente dispuestas a coadyu­ var en las empresas antifascistas de liberación nacional». He aquí algunos puntos que la militancia confederal del exilio y del Interior han sus­ crito, de manera pública, y que, aunque constituyendo nuestro pro­ grama mínimo inmediato, hallan, sin duda, fuerte eco en otros sec­ tores amigos: 1) Fiel a su condición apolí­ tica. la C.N.T. no aspira nunca a colaborar en ningún gobierno u ór­ ganos similares, ni antes, ni du­ rante, ni después del periodo tran­ sitorio. 2) A] pueblo español se le debe ofrecer, la posibilidad de ■ escoger libremente el régimen político-social que le plazca. 3) La C.N.T. reivindica y lucha por las siguientes conquistas inme­ diatas: a) LIBERTA D DE ASOCIA­ CION o libertad sindical como ahora se llama al derecho inaliena­ ble de los trabajadores a adherirse., a la Central obrera de su prefe­ rencia. b) LIBERTAD INTEGRAL DE PRENSA E INFORMACION. c) LIBER TA D D E PALABRA. d) LIBERTA D D E RESID EN ­ CIA. 4) LIBERACION INCONDI­ CIONAL E INMEDIATA D E TO ­ DOS LOS PRESOS SOCIALES y retorno de los emigrados y depor­ tados. 5) Devolución a los Sindicatos de la U.G.T., C.N.T. y vascos de todos los bienes que poseían legí­ timamente antes del alzamiento reaccionario. 6) INSTAURACION D E UN TRIBUNAL nacional de justicia para juzgar a todos los responsa­ bles de los despojos y crímenes co­ metidos durante el periodo de re­ presión franquista. 7) FOM ENTO DE LAS IN I­ CIATIVAS SOCIALIZANTES Y COOPERATIVISTAS en el terreno agrícola e industrial, patrocinadas por las Organizaciones sindicales constituidas. 8) Revalorización inmediata del nivel de salarios en el área nacio­ nal y soluciones eficaces que per­ mitan el retomo de los miles de obreros, estudiantes y técnicos que se lian visto obligados a buscar en el extranjero el pan y el porvenir que les negaba la caótica gestión de la dictadura. 8) Incautación de los bienes usu­ fructuados ilegítimamente por los sindicatos fascistas y entrega de ellos a la Alianza Sindical, con in­ clusión de las universidades labora­ les, organismos de S.S., de control de la producción, de pensiones, re­ tiros, subvenciones familiares, etc. 9) INDEPENDENCIA ABSO­ LUTA D E LAS ORGANIZACIO­ NES SINDICALES con respecto de la función de Gobierno, sea éste del matiz que fuere. Contrariamente a lo que, de for­ ma simplista, pudiera pensarse, esto no es un programa de gobierno, sino poner un poco de gobierno en los desvarios y quimeras de los que no en vano somos nietos de Don Quijote. Sentar bien, más que las aspiraciones, las posibilidades reales con qpe podemos contar en el difí­ cil contexto nacional e internacional en que se sitúa la lucha común contra el régimen que sojuzga a nuestro pueblo después de 25 lar­ gos años. En los períodos más culminantes de la historia político-social de Es­ paña, el Movimiento Libertario ha brillado por su clara visión de las cosas, por la energía de sus deci­ siones, por el realismo de sus obje­ tivos, por la entereza, la nobleza y la franqueza de sus hombres. No' pisoteemos ese nobilísimo historial E l anarquismo (que indudablemente constituye la sangre y los huesos de la Confederación Nacional del Trabajo) no necesita, para asegu­ rarse el porvenir social en España, de un lenguaje mitad infantil, mi­ tad bravucón, que no sirve para nada de juiertas adentro y nos per­ judica mucho de puertas afuera. Conrado LIZCANO. Paris, enero 1964. I M T E K N A T I C > A l l W W VW W XVW W W W W VW W W ^^W W W W M VM M » * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * iv iiv y v v ()v v (^ )v v v (f| / v v i)v > v < v v *ri*iv i * * * * * * * * * * * * * * * /ïibreà Opiniones APUNTES l n S Í S t Í 0 n C l O Panoramas politícos españoles DE NUESTRO TIEMPO Pueden algunos pretender qu e nuestra insistencia al­ canza los límites d e la m achaconería, al referirm e d e m anera repetida al conjunto d e factores q u e intervie­ nen en el panoram a político social español. P ejo alcanza para nosotros tal im portancia, el qu e todos tengam os una visión exacta d e las realidades ibéricas d el mom ento, qu e, a trueque d e ser m al com ­ prendidos en nuestras intenciones, hem os d e repetim os una vez más para clarificar posiciones, precisar alcan ­ ces y denunciar actitudes peligrosas. Porque la hora ha llegado, de que, corno lo ha hecho la Confe­ deración N a c i o n a l del T r a b a j o , todas y cada una de las Organizaciones y par­ tidos políticos del contexto antifas­ cista español precisen estas posi­ ciones y actitudes y el alcance de las mismas, cara a la solución que se impone al drama español. Oí suprema autoridad en la ti­ ranía española, el mal llamado Cau­ dillo de España, ha hecho reciente­ mente unas declaraciones a los representantes de la Prensa fran­ cesa, en las que, dentro de la am­ bigüedad normativa de dichos ac­ tos, ha dejado entender una vaga intención de proceder, sin decir cuando ni como, a una restaura­ ción monárquica en el País. No ha hecho alusión alguna, claro está, a las características del régimen que por su parte se pre­ coniza, como sucesor del ignomi­ nioso e interminable interregno político que él representa. Todo queda como ayer, en esa nebulosa, que ni él, ni nadie, pa­ rece ser, desea ver precisar, para ■esclarecimiento de los horizontes sociales y humanos de la población peninsular. No nos puede extrañar tal posi­ ción en quienes rigen aún los des­ tinos españoles, pero creemos ne­ cesario que los que se dicen « la -oposición» al régimen, hagan sa­ ber a nuestro pueblo, con más pre­ cisión que lo hicieron hasta la ho­ ra presente, qué es lo que quieren, qué objetivos persiguen y qué própositos de acción preconizan para llegar a la plasmación de dichos objetivos. Porque la actitud política que amo de nuestros más preclaros no­ velistas bautizó con el nombra <ie «ojalatería» ( i ) y que hizo las mejores horas de esa monarquía que Tranco pretende resucitar, no es, ni digna, ni conveniente, al no responder sino a un deseo, a una es­ peranza, a la espectativa del que, resignado, todo lo supone como posible acción milagrosa, venga de ■donde viniere y que le traiga la solución. Delimitemos, pues, las posiciones y expongamos a la luz del día, ges­ tiones, compromisos, combinacio­ nes, actitudes ambiguas, que bien poco de bueno dicen para las es­ peranzas de nuestro pueblo. Porque de un lado nos aparece, paralelamente a la existencia y persistencia de un Gobierno repu­ blicano español en el Exilio, sos­ tenido a macha martillo por la conjunción republicano-socialista durante veinticinco años, toda una serie de contactos y aproximacio­ nes de sus mismos partidarios con los defensores de la solución mo­ nárquica. La Unión de Fuerzas Democrá­ ticas, obra de los mismos grupos políticos v que debiera, en conse­ cuencia, orientar su acción, apo­ cando v defendiendo la línea po­ lítica de dicho gobierno, comenzó, v a hace algun tiempo, los tanteos necesarios para la ampliación de la misma con esos grupos de la nueva oposición al régimen, forrados por los descontentos y mal servidos del franquimo y los que, habiendo participado en la serie inacabable de crímenes del mismo pretenden bov desligarse de él. Desde aquel «abrazo emocio­ nado» de Munich con Gil Robles ■el hombre que preparó desde el Mi­ nisterio de la Guerra, el terreno para la sublevación militar de 193b. hasta la pretensión reciente de crear, entre el campo republicano socialista y el del neo-fascismo, cristiano, liberal y democrático, una nueva y amplia base de suce­ sión, pasando por todas las aproxi­ tácito del franquismo, nacen hoy en España, debe darse por descar­ tada sin discusión. La Alianza Sindical, al margen de todas las combinaciones polí­ ticas de que hemos hablado an­ teriormente, es la sola garantía, hoy, de un respeto mínimo a las clases populares. Y en mantenimiento de su inte­ gridad, deberemos ser inflexibles, por cuanto que, y mal que nos pese hemos de decirlo, sabemos los lazos que existen entre la Unión General de Trabajadores y el Par­ tido Socialista Obrerp Español, uno de los pilares más firmes de la po­ lítica de combinaciones a que nos referimos. Y posible fuera que, de esa dualidad político-sindical de sus dirigentes, brotasen, ma­ ñana, los primeros gérmenes de una desviación de los objetivos de la Alianza. Aparece por otra parte, en ese conjunto de horizontes políticos, que nos hemos obligado a analizar, el Partido Comunista, preconizador én todos los tiempos de una línea de reconciliación nacional. Actitud que todos conocemos,, responde siempre a los imperativos de un oportunismo político que les hace aprovechar todas las fuerzas dispersas con, o sin, escrúpulos de línea política. Oportunismo que se reflejará más tarde en el aprovechamiento del momento propicio para la eli­ minación de los que fueron sus aliados. Campeones de la Unidad a direc­ ción propia, de su lealtad, de la verdadera intención unitaria de los mismos, nos habla la historia de dicho partido en todos los lugares donde actuara : Eliminación de los demócratas . rusos, persecución y destrucción del movimiento macknovi'ta ukraniano, exilio de los anarquistas búlgaros, persecución y asesinato de los líderes del P. O.U.M. Su actuación durante la Revo­ lución Española, al convertirse en el defensor de los intereses de la propiedad y de la Iglesia misma, frente a las conquistas de los Sin­ dicatos, nos indica de manera efi­ ciente que todas las tácticas son buenas para él mismo, si han de conducirle a la consecución de su hegemonía política. Su consigna, hoy, al lado de esa política de reconciliación nacional, es la de sostenimiento del engen­ dro llamado Tercera República, que nace al rescoldo del totalitarismo cubano y se aproxima del suelo español ante presiones del mismo cercq de cierto gobierno norteafricano. Sus seguidores; los de siempre. Aquellos elementos dis­ persos que, con el ostracismo de las demás organizaciones, buscan, donde encontrar una plataforma de acción personalista e intete- maciones de otrora a los monár­ quicos; todo ese pandemónium,digno de los más célebres tiempos del siglo pasado, aboga muy poco en favor de la consistencia de po­ siciones en los defensores de aquel gobierno español que sigue vege­ tando en el exilio. En sus intentos de atraer a la C.N.T. a sus propósitos, siempre fué argumento de base de los «gu­ bernamentales» el respeto a la persistencia de las instituciones re­ publicanas y a la legalidad de las mismas. Lo inconcebible es que esa ihsistencia se haga en sentido y direc­ ción única, hacia nosotros, los hom­ bres de la C .N .T.; mientras que en toda su acción política muestran el desprecio más absoluto a dicha legalidad y a dichas instituciones. Cabe comprender quizá que la intención es la de consentir, en aras a la solución que les permita la supervivencia política en los or­ ganismos de gobierno, todas las concesiones que sean precisas a las clases conservadoras, a los intere­ ses de la reacción, pero ninguna en absoluto hacia la llamada iz­ quierda, que sobrepase el marco de lo que fué la segunda República Española, y menos aún a todo cuanto fué conjunto de realiza­ ciones populares en el periodo 1936-1939. Queda implícito en la intención, pero un asomo de falso pudor po­ lítico les impide declararlo públi­ camente. Por ello tenemos la convicción de que, a la llamada que hiciera el Congreso de la C.N.T, española, celebrado en Toulouse última­ mente, para llegar a la realización de un frente de combate entre las fuerzas vivas dc-1 antifascismo, no se responderá con la claridad que dicho mensaje requiere. Porque en política, y especialmente en la po­ lítica española, la claridad, la sin­ ceridad, no fueron nunca normas de actuación. No nos lleva la intención de ofender a nadie, y si hablamos co­ mo lo hacemos con la verdad como argumento de base, no quisiéramos que nuestras palabras sirviesein para romper unas precarias posi­ bilidades de realización de dicho frente, sino para llamar a la con­ ciencia militante de la base de esas organizaciones, a la reflexión y el estudio de actitudes más conse­ cuentes, que posibiliten, lo que no se hace hoy, la creación del blo­ (Suite en p ag e 6.) que antifascista. En el conjunto del antifascismo español, aparece la Alianza Sindi­ cal, como la única conquista rea­ lizada en el -terreno de unidad de acción, representativa del deseo sincero de esa unidad de los sindi­ calistas españoles. Preciso será, pues, que, en el afianzamiento de (Suite de la pase 4.1 la misma, pongamos todo el en­ m edios, y explota todos los senti­ cono y el vigor que como con­ quista al debarajuste general re- , m ientos humanos: todas los qu e alim enten su causa, d e no im porta presenta. Y para liberar a esta Alianza de q u é orden: E l martirio y m uerte d e la posibilidad de encontrarse en­ Jesús d e N azareth es sin du da al­ vuelta en ese todo desorganizado guna uno d e los sentim ientos hu­ que representa el conjunto de las m anos más explotados. Estos fu e­ organizaciones españolas en el exi­ ron e l punto d e ap oy o d e la grande escisión entre los hom bres, lio. hemos de andar vigilantes. Por eso la C.N.T. estima, como escisión qu e no evitó e l «Amaos reflejo del deseo sincero de su mi- los unos a los otros» y e l «No litamcia, que de las bases de la hagas a tu prójim o lo q u e no quieras misma debe quedar como cláusula para ti mismo»... Máximas a las inexistente, todo cuanto pueda qu e continuam ente se les pierd e el significar puerta abierta para la respeto... Hay qu e preguntarse, infiltración en la misma de los fac­ pues, ¿por q u é e l hom bre esencial­ m ente bu en o niega constantem ente tores de confusión. • En la Alianza sindical no puede su bon dad en favor d e otras p a ­ ni debe permitirse el acceso de siones q u e pertenecen a las inmo­ otras organizaciones, que las que rales: e l heroísm o y los laurales la constituyen hoy. Y toda pre­ entre otras? (Al héroe, au n qu e sea tensión de incorporación de deter­ a la fuerza, le dam os una im portan­ minados grupos sindicales que, ali­ cia majestuosa. L e creem os superior mentados por el consentimiento, 1 a todo y a todos, si se m ete en ( AS declaraciones del Abad de Montserrat al corresponsal en ^ España del diario «Le Monde», adquieren cada día una impor­ tancia más decisiva. No cabe la menor duda que es un texto sensacional en los anales del catolicismo español. Montserrat contra Toledo, Raimes contra Loyokv, «Pacem m Terris» contra la Iglesia cesarista. La personalidad intelectual de D o», Aureli Maria Escarré, su relevante jerarquía católica y la fuerza de sus declaraciones revi­ sadas cuidadosamente, han conseguido que el ya famoso documento fuese conocido por todas las capas sociales de la nación española. En verdad que vale la pena parodiar a nuestro clásico para decir,: «Nunca e.s tarde si la dicha es buena». El Abad de Montserrat se ha expresado de manera clara y concreta: «Colectivamente, nuestros hombres políticos no son cristianos». La ahadía de Montserrat está considerada como uno de los núcleos espirituales más ■importantes de. la Europa llamada cristiana. Y desde tan alto centro de irradia­ ción de la Fe católica no se puede hablar caprichosamente. De lo que se infiere, pues, que las declaraciones del Abad no expresan un criterio puramente personal, sino la opinión del Vaticano. . Las declaraciones de Dom Aureli Maria Escarré tienen su en­ tronque moral con las encíclicas de Ju an X X I I I y la trayectoria trazada por el actual Pontífice romano. Es la suya una toma de posición directa y sin rodeos. Las palabras del Abad constituyen una condena a todo cuanto se viene ejecutando en España en nom­ bre de una Iglesia cesarista y unitaria que nada tiene de cristiana. No es la primera vez, ni será la última, que los representantes del cristianismo hispano adoptan pareja actitud. La Iglesia no duerme, está despierta y vigilante. Sabe avizorar los acontecimientos y pre­ parar sus planes de acción «sin prisas, pero sin pausas»... «Donde no hay libertad auténtica __ declara el Abad __, no hay ju sticia; eso pasa en España». «España, y éste es el gran problema, continúa dividida en dos partes. No gozamos de veinticinco años de paz, sino de victoria. Los vencedores, incluida la Iglesia, que. fue obligada a luchar en su bando, no han hecho nada para terminar con esa división en vencedores y vencidos:esto supone uno de los fracasos más lamentables de. un régimen que se llama cristiano y cuyo Estado no cumple con los principios básicos del cristianismo»... Está visto que con el fardo franco-falangista no carga ni el más mísero ropavejero. Y no será la Iglesia la que ahora levante voz y bandera en favor del Estado genocida. Las declaraciones del Abad de Montserrat no tienen desperdicio. Representan una actitud re­ suelta y firme contra el poder usurpador. Y a era hora que. la «ver­ dadera Iglesia» expresara las verdades que desde hace veinticinco años venimos diciendo los herejes y ateos de todas las creencias democráticas y obreras. «El futuro depende — manifiesta el Abad __, de cómo se resuelva el problema de hoy, que es un problema social, un problema de democracia y de libertad y, como consecuencia, de justicia». De justicia social, diríamos nosotros. Y de derechos ciuda­ danos ejercidos en un clima de respeto y dignidad para todos. Parejo al texto del Abad de la benedictina abadia catalana, es la CARTA DE LOS SACERDOTES VASCOS A LOS PADRES CON­ CILIA RES, en cuyos fragmentos leemos lo siguiente: «Un gran abis­ mo ha sido abierto durante los últimos 27 años, entre la Iglesia y el pue.blo a nosotros confiado. Hasta los sectores más creyentes han recibido en su Fe el impacto de un hondo anticlericalismo. La Auto­ ridad eclesiástica ya no Ies inspira el mismo respeto ni merece la misma consideración de antes; tampoco se re-atan de exteriorizar sus protestas»... Estamos viviendo horas de prueba, de grandes responsabilidades. El Estado franquista se bambolea. El día «menos pensado» puede producirse un cambio político-gubernamental en la trágica escena española. Sería sumamente fatal que las fuerzas auténticamente democráticas y obreras fuesen sorprendidas una vez más por los acontecimientos. La Iglesia astuta y avisada no da pasos en falso. Tiene conocimiento previo de la nueva etapa de transición que se está gestando en el mundo católico y capitalista internacional y no quiere perder la dirección de los futuros hechos. ¿Sabrá el antifran­ quismo «unido» estar a la altura de sus grandes responsabilidades? La pregunta en sí es descorazonadora, mas nos cabe la esperanza que el movimiento obrero por la U.G.T. y la C.N.T. representado, sabrá unir sus energías y fuerzas para desempeñar el cometido emancipador y justiciero que la lucha por la justicia social y el de­ recho le tiene asignado. T al es la responsabilidad histórica que sobre nuestras dos centrales obreras pesa en esta hora de ahora, ya que, como se dice en correcto castellano: «Las ocasiones las pintan calvas». Ramón LIARTE Las escisiones poltica y no se erige en dictador, som os nosotros quienes le em pu­ jam os: le ponem os com o ejem plo en tod o; creem os q u e tiene derecho a disponer d e nuestro esfuerzo en tiem po d e paz; d e nuestras vidas en tiem po d e guerra, y, hasta cuan­ d o a b o fetea es justicia). Llegados ahí... E l diálogo roto, toda lucha se limita a poner a salvo sus p er­ sonas q u e im portan más qu e los intereses colectivos superiores. Y, el individuo qu e qu iere ser, ha d e distinguirse, si pu ede, dentro d e ese m edio, apoyando así la continiudad d e regím enes estatales. Para ese viaje, am igo, no se necesitan a l­ forjas. E n el orden d e lo m oral la liber­ ta d es un térm ino d e relación entre hom bre y hom bre; entre fuerzas hum anas y fuerzas hum anas; es decir, qu e el hom bre qu e vive en socied ad ha d e ceñirse a ella; d el respeto q u e a ésta se le tenga, d e ­ p en d e en m ucho la tranquilidad d e los hom bres. L a libertad y la justicia están en nosotros mismos, son tan na­ turales en e l hom bre — q u e vive en sociedad — com o el fruto en el árbol, y, com o e l árbol el espí­ ritu d el hom bre tam bién tien e sus ramillas secas y sus espinos. L o terrible en nosotros es qu e con la excusa d e limpiar nuestras propias m alezas, nos mutilamos. Vivimos separados por religiones y fronte­ ras y, dentro d e éstas, divididos en organizaciones y partidos y, com o si esto fu era poco, dentro d e éstas, s e provocan infinidad d e escisiones en las q u e perdem os lo m ejor d e nuestro tiem po y Lo m ejor d e nosotros mismos atíiom asacrán­ donos. ¿Por qué? ¡Será q u e el orgullo ofu sca la razón y contradice toda form a d e bondad! José MOLINA DE U N TOUT ET S U E N O ¡Oh, señor de la gracia y del sa­ No puedo ocultar la decepción su­ ber, de la paz y la armonía! Me frida: mi derrota ante realidad tan enviaste a estas tierras de verde grande. Estaba convencido, seguro campiña, circundadas por ríos cau­ de que, al mandarme tú, consegui­ dalosos, que recogen las aguas, que ría ganarme el título de Santón tenazmente caen de las alturas, por mi tersura y lisura, tantas ve­ sin apenas tener ocho días de ín- ces empleadas con éxito en todos térvalo. Te agradezco infinitamente los negocios regidos por nosotros, tu rasgo generoso, por haberme ahora estoy altamente persuadido elegido para llevar a cabo obra de que no lograré ni siquiera el de de tanta importancia, digna de aprendiz. todos los encomios y alabanzas; ¡Oh, señor de las altos y bajos pero no es fácil de encauzarla por fueros! Como no hemos descubierto el camino que tú me señalaste y nada, aunque pensábamos descu­ trazaste sobre el plano psicológico, brir la fibre sensible de la persua­ que tu intelecto y bondad grabó sión y el razonamiento, yo pienso en el ambiente social de un recodo, que, a pesar del fracaso habido, desconocido. debemos ser constantes en nues­ A ti. ¡Oh, padre y hermano, tra obstinación y no cejar en nues­ trabajos de acercamiento, amigo y compañero de mis aven­ tros turas e inquietudes, debo esta si­ hasta lograr todos los contactos tuación privilegiada, al haberme imprescindibles y poder entablar escogido entre los miles y miles de nuevo diálogo entre las partes afec­ aspirantes para el Apostolado de la tadas: pero he de anunciarte que Armonía, terriblemente herida y sufrí un grave y gran error al ini­ casi agonizante ésta, por el medro ciar los primeros encuentros, puesto de querer ascender o subir el hom­ que en lugar de pretensiones; bre que especula con tu virtud do usando el tono de severidad idiota, soberanía equitativa, para encara­ me hice acreedor a la antipatía de marse él al piso más alto del edi­ todos los oyentes. Claro que debí ficio;, porque se ahoga en el en­ haber hecho uso de otro lenguaje tresuelo! No. Yo, no soy ese hom­ más en consonancia con lo» su­ bre, soy otro más expresivo, más jetos que me escuchaban; no lo transigente, de paciencia sin igual. hice, y esto influyó también a que Nunca me excito y con calma llego se alejara de mi la victoria. Nadie a donde yendo de prisa no llega­ me hizo caso ni hace. Mis razona­ ría. mientos se estrellan contra el mu­ Escúchame, maestro. Escucha ro impenetrable de la verdad. No a tu discípulo, que te explicará hay ninguna solución digna de ser sin titubear lo que ha visto y no retenida. ha podido hacer, no por carecer de ¡Cuánta decepción, ilustre pro­ conocimientos, sino porque las ca­ fesor de mi cultura! Jamás he ex­ bezas con las que debía tratar, to­ perimentado otra igual. Por man­ das o casi todas estaban cubiertas dato tuyo estaré aquí hasta que materialmente de cabellos blancos. quieras. Hasta que me digas, basta, Los hombres a los que yo debía no pararé en el cumplimiento de inyectarles el suero armónico de mi deber, del encargo dado. Se­ tus cálculos, aparecieron curtidos guiré insistiendo en las dos partes por la pericia y la práctica, los litigantes con el único deseo de ar­ desengaños y las ficciones, no cau­ monizarlas, aunque todo quedará sándoles efecto alguno la fórmula como está. ideaada por tí, prócer de la sabidu­ ría humana. Nada he logrado de cuanto nos propusimos tú y yo. Nada, porque ya estaba descubierto el Medite­ rráneo, que no eran jóvenes im­ berbes, lampiños o barbilindos, si­ no que llevaban en las costillas, los (Suite d e la p a g e 5.) cincuenta años para arriba y, a estos hombres no se les puede ir sada, queriendo ignorar que se les con la dialéctica demagógica, ni hace jugar el papel de vistosas ma­ otros procedimientos propagandís­ rionetas. ticos. Les hablé y dije lo que tú Y sabiendo que para nadie en me dijiste que los dijera, pero en el antifascismo es un secreto, sus vano, todo cayó en el vacío. No intenciones, sus propósitos y su aceptaban arreglos ni pactos con conducta, sujeta a las normas que los auténticos autores de la desar- desde afuera se les dictan, siguen monición, no porque no fueran hu­ en su limosneo a la puerta de manos, sino porque dominaba en las demás organizaciones para una ellos la intriga y el «superior», cosa unidad de acción que saben es im-¡ que no admitían ni antes tampoco posible con ellos. admitieron. Cuánto me duele con­ ¿Por qué no declarar desde este fesarte mi fracaso, que también momento que sus intenciones no es el tuyo, quizás porque vivimos han cambiado nunca, que sus pro­ muy retirados de ellos y no cono­ pósitos son los de la destrucción de cemos a fondo sus querellas y desa­ todo movimiento político no co­ venencias ideológicas. Me he es­ munista, son de incorporación de forzado en hacerles llegar nuestra España a ese mundo de las demo­ grandeza espiritual, pero no he cracias populares o de los siste­ logrado que penetre en la mente! mas castristas? Porque si tal di­ de cada uno. En cuantos lugares he jeran, nadie haría caso. Y es pre­ frecuentado he oido las mismas pa­ ciso enarbolar otras actitudes, ban­ labras con una firmeza desconcer­ deras y consignas engañosas que tante que no daba lugar a ninguna a nadie engañan. réplica, tal era la reciedumbre cons­ Para terminar, hénos ante un tructiva. Todos en verdad estaban conjunto neo-oposicionista con eti­ en poseción de una documentación queta cristiana de actitud mal de­ voluminosa y convincente, en finida. Conglomerado de elementos, donde resplandecía la verdad, sin intereses y fuerzas incursas en las ninguna telaraña ni niebla al­ responsabilidades del período fran­ guna. A pesar de esto traté de con­ quista y que hoy quisieran deso­ vencerles, de animarlos a que me lidarizarse del mismo. ayudaran a realizar la nunca bien Gil Robles, Ridruejo, Hermánalabada e inmejorable obra de la dades Católicas, movimientos cris­ fraternidad; pero todo fué humo tianos liberales, monárquicos... y de paja, nada. Nos equivocamos, hasta la misma Falange. señor, nuestra táctica falló ya al Sin precisión en cuanto a posi­ primer ensayo o intento de aunar ciones políticas determinadas, que­ las buenas voluntades, para llegar riendo garantizar las de mañana. todos juntos al objetivo deseado. Actitud de «Juan Bragas» GaldoLlegué tarde. Llegamos tarde. siano, representa un evidente pe­ Son muchos los años que han me­ ligro de continuidad de lo más diado desde la ruptura, y los jó­ sucio y repelente de la política es­ venes de ayer están canosos hoy. pañola, que desde el siglo X I X se Son hombres que pasan del medio aferra a la vida social del país, siglo y no se les puede ir con ofre­ cual parasitismo endémico. cimientos de palabras, incumplidos. He aqui el panorama que se Sólo los hechos podrán conven­ ofrece a las nuevas generaciones cerlos. españolas. Salvo &n la C.N .T., que Mi actuación, lo confieso, ha sido ha expresado netamente su posi­ un fiasco de los que hacen época. ción de combate contra el régi­ TOUS Tragediadelcam poandaluz Vano em p eñ o es él d e los fas­ cistas españoles, q u e se esfuerzan por ahogar el clam or d e los traba­ jadores ham brientos. P retenden dar la sensación d e qu e en nuestro país vive la clase laboriosa con la misma holgura económ ica qu e los productores d e cualquier otro país d e Europa. Pese a la dictadura qu e sufre el pu eblo, a la censura qu e em plean las autoridades d el régimen, siem ­ pre escapa algún mensaje, personal o escrito, q u e nos inform a d e la trágica situación q u e están pasando los trabajadores españoles y sobre todo los cam pesinos andaluces. L o q u e vam os a narrar es fiel re­ flejo d e la miseria general qu e sufre toda España, pero más con­ cretam ente en un pu eblecito an da­ luz, cuyo nom bre silenciam os para evitar qu e los secu aces d el fascism o reinante puedan sospechar o coger la pista d e nuestro informador. E ste pu eblecito, com o todos los dem ás, está som etido al ham bre, a la tiranía im puesta por el régimen. L os trabajadores, faltos d e ocu pa­ ción, pasan un periodo d e terrible necesidad. Su desespero les hace pensar en qu e nunca va a tener fm tan dura época, L os burgueses, propietarios d e las tierras, junto con el cura, el je fe d e la guardia civil y algunos remunerados falangistas, hacen b lo ­ qu e para regodearse con el sufri­ m iento d e los desheredados d e la fortuna. E s en los m eses d e invierno cuan­ d o más escasea el trabajo y la p e ­ nuria se cierne sobre los hogares humildes. A unos cinco kilóm etros d el p u e­ blo, existe un bosqu e d e encinas. Antes qu e d ejarse morir d e ham ­ bre, se decidió Ignacio, uno d e los m ejores trabajadores d e dicho lugar, a ir q coger bellotas para vender­ las y com prar algún pan a su nu­ m erosa prole. Para ello saltó d e la cam a a buena h ora; vistióse sin h acer ruido, para no despertar a los niños, que, tranquilos e inocen­ tes, dormían. Salió con bastante sigilo d e la casa. Ni a su mujer le dijo lo q u e pensaba hacer. H acía frío, se m etió la gorra hasta cubrir las orejas; s e levantó el cuello d e la raída p e ­ lliza q u e cubría su cuerpo y a p re tó e l paso. Tenía ansias d e llegar a l bosqu e antes d e q u e em pezaran <r m overse los guardas y ganaderos única m anera d e lograr su p rop ó­ sito. Llegado fu é al. sitio d e destino; ech ó una mirada a su alrededor para cerciorarse d e qu e nadie le habia visto. D eslió e l saco qu e lle­ vaba en la cintura y em pezó a lle­ narlo d e bellotas. T rabajaba d e form a precipitada„ nervioso, ¡hasta con la vista quería llenar el sacol En salir airoso d e tan am argo trance consistía el pan d e sus hijos. T odos los más leves ruidos le espantaban. El crujir d e alguna ramita seca q u e se despren­ día d el árbol, el aleteo d e cualquier hum ilde avecila, le hacían estre­ m ecerse. Sobreponiéndose, dom i­ nando sus nervios, continuaba lle­ nando el saco, afanándose por ter­ minar pronto. E m pezó a despejarse el nuevo día. E l sol, queriendo salir, hacia bri­ llar con sus reflejos las copas d e los árboles. El ganado qu e estaba en montañera se rebullía, salía dé­ las cam as para correr por el in­ menso bosque. L o s pájaros s e desentum ecían volando d e un sitio a otro, cazando algún insecto. C uando la naturaleza en p len o d aba señales d e vida, sintió Igna­ cio un ruido brusco, d e pisadas d e animal. Sin tener tiem po para ocul­ tarse, se le ech ó encim a un guar­ da, que, subido en brioso caballo,, d aba la vuelta a la . extensa pro­ piedad, quien, encañonándole co n la tercerola, le obligó a darse preso. E ste guardián d el d erech o d e ­ propiedad, com o casi todos los queejercen sem ejante profesión, es in­ sensible al dolor y a la n ecesid ad d e los trabajadores. A nteponía su fidelidad al patrón, por encim a d e todo sentim iento humano. Así q u e d e nada le sirvió al p obre «bello­ tero» rogarle para qu e lo dejase e n men, la lucha carece de nervio y persistencia de Falange o sucedá­ libertad, qu e sus hijos lo esperaban vida, por falta de objetivos preci­ neos, de una Central sindical ver­ ham brientos en e l pueblo. sos y de intenciones bien marca­ tical, con movimientos cristianos Con el saco m edio lleno al hom ­ das. a profusión, que garanticen la per­ bro, fu é conducido Ignacio al cuar­ manencia del lastre y la hediondez Todos pretenden defender el tel d e la guardia civil. Estos lo principio de que el pueblo espa­ que impregnó el juego de las cla­ recibieron con cierto regocijo. T e­ ñol debe definir mañana y libre­ ses detentadoras de los privilegios nían ganas d e saciar su perver­ mente sus deseos. Pero todos se económicos, en aferramiento a la sidad con alguna víctim a, m áxim e guardan de expresar una línea, un vida pública, con la obstinación si ésta estaba fichada por sus a c ­ programa social y económico que criminal de seguir manteniendo a tividades contra el régim en o p o r pudiera impedir, mañana, el juego1 nuestro pueblo a la zaga de los1 h aber estado en «zona roja» com ­ de coaliciones. Porque más impor­ pueblos libres del mundo. Razón de salud pública es rom­ batien do al fascism o, durante to d a tante que el programa, es el logro la guerra, com o nuestro a m ig o de un Poder para el que todas las per con todas las supervivencias Ignacio. de un pasado vergonzoso, mancha concesiones son siempre pocas. 4 E l tratamiento qu e le aplicaron triste de nuestra historia, si que­ Y así, como porvenir venturoso, remos ofrecer a España un porve­ fu é d e lo más duro qu e im agi­ gracias a ese mismo juego de inte­ nir mejor y libre de estas políti­ narse pueda, tanto d e palabra c o ­ m o d e hecho. Cosa qu e es h abitu al reses que nadie quiere declarar co­ cas de la Edad Media. mo suyo, se ofrece a nuestro país, Pero si las Organizaciones y Par­ en estos deshum anizados defen sores una posible sucesión al franquismo tidos del Antifascismo, aquellos d el E stado español. L as palizas, los golpes recibidos con un régimen, coronado o no, que vieron la eclosión de la vo­ pero con la posible presencia y luntad popular en nuestra zona en en las partes m ás sensibles' d el or­ julio de 1936, no se disponen a ganismo, le han hech o vomitar san­ adoptar una línea de conducta po­ gre varias veces al d esd ich ad o lítica que tome como punto de obrero. No contentos ni satisfechos partida las conquistas revolucio­ con tan criminal proceder, le hi­ narias de entonces, seguirá España cieron, estando en estado d e in­ encenagada es el peor de los es­ consciencia, firmar un trem en do tancamientos y la miseria social atestado, para después pasarlo a la ANGEL F E R R E IR O seguirá siendo la más dolorosa de cárcel. L os burgueses, é l párroco d e l las perspectivas. Falleció el 16 de diciembre, en Seamos, pues, consecuentes y ca­ pueblo, el je fe d e la «B enem érita» Villalongue y fué enterrado el 17 ; ra al porvenir, sepamos hacer y algunos falangistas y lacayos d e l tenia 50 años y era natural de frente a nuestras responsabili­ régim en im perante, com entan con León. En España ya había sido mi­ dades. Con el enemigo secular, es satisfacción la detención d e es te nero y aqui trabajó también en imposible la contemporización. «insubordinado», así com o la lección canales: murió de silicosis. Barrerle primero, como garantía d e escarm iento q u e ha recib id o E l entierro, que fué civil, de­ de eliminación definitiva. Y des­ por parte d e los sicarios civilones. Mientras tanto, las inocentes cria­ mostró lo apreciado que era; fué pués, reanudar el camino inte­ una gran manifestación de duelo; rrumpido. Con decisión y voluntad turas d e Ignacio andan por las ca­ desde hace un año luchaba entre feroz de no ceder ante presión de les llenos d e harapos, d e frió y d e la vida y la muerte y nos habia ninguna clase. Solo obrando así, ham bre. L a mujer, con e l más p e ­ advertido que lo enterráramos ci­ seremos dignos de todos cuantos, queño en los brazos, dem acrada v vilmente pero que no le .hiciéramos con Su sangre, estamparon en el digna, se esfuerza, resignadam ente, discursos, así que, cumpliendo su frontispicio de la Revolución E s­ por recoger algo para ayudar a l voluntad, un compañero dijo unas pañola, el signo indeleble de la vo­ preso. H e ahí una estam pa d e las m u­ breves palabras y nada más. D eja luntad popular. chas qu e diariam ente pueden verse compañera y dos sobrinas que ha­ José MUÑOZ CONGOST. dentro d e l dram a trágico qu e re­ bía prohijado. presenta para los trabajadores ho­ Descanse en paz el amigo Fe( 1 ) Política « ojalatera»; la de nestos el vivir en la España ca tó ­ rreiro. los que resumen su acción política lica y franquista. a decir «Ojalá cambie esto». F .L . de Pierrefitte-Nestalas. J. HIRALDO Al principio de llegar a la ciu­ dad que me mandaste, no me eran antipáticas las caras que veía y las tomé como buenas, aún sabiendo que eran malas, según tú mismo me informaste. No sé si en ade­ lante podré salir airoso del negocio que me encargaste. Haré cuanto pueda por hacerme comprender y respetar de unos y de otros. Cum­ pliré las órdenes que reciba, emanadas de tu estimación, desca­ lificada ahora por esos individuos que no se sujetan a otros mandatos que los de ellos mismos. He averiguado la poca confianza que tienen en nosotros, y segura­ mente no les fálta la razón. Hemos trabajado tan turbiamente que, para ellos, somos sujetos escasos de recursos firmes, serenos, juicio­ sos y verosímiles. Nos juzgan, ver­ daderamente, como somos, y no podemos hacer otra cosa que sa­ lir huyendo antes que nos derrum­ ben de un batacazo. No podemos ni haremos lo acor­ dado, debido a nuestra condición de equivocados, ante hombres que sostienen con solidez inalterable su constancia en el mantenimiento de la personalidad. Perseverar en nuestra ctitud, sólo nos transpor­ tará al descrédito, mucho más del que actualmente disfrutamos por nuestra actuación defectuosa. A tí te suplico, oh, gran precep­ tor de costumbres morigeradas/ me permitas alargarme o aliviarme de este suplicio. Sé humano y renun­ cia a desorientar a hombres a los que la observación y el estudio los ha hecho irreconciliables con los cau­ santes de todas las trapacerías, cubileteos, arterías y maquinacio­ nes, infernales. Nuestra ingeren­ cia en esta ocasión no vale ni un comino; pero me recuerda aquel re­ frán que dice: «Quien siembra vien­ tos, recoge tempestades». MINGO. Panoramas políticos españoles NECROLOGICA ïssss Activités de nos camarades Espagnols — Fíele* a nuestro sentimiento solidario hacia todo* los explotado*, —i como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos esta* página* a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento : nuestros camaradas españolea, refugiados en Francia, privado* de todo medio de expresión. He aqui por qué «ESPOIR» acogerá a todo* lo* españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y» ai es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados 6 sus articulo* en su lengua materna, ya que no conocen otra. c o i i y u i i Q u s s 17* UNION REGIONALE . UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous le* dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rué St-Jean, N» 60, LYON (5«). F .L . DE AUCH La F .L . de A-uch (Gers), con­ voca a todos sus afiliados a la reu­ nión general ordinaria, que tendrá lugar, el domingo, dia 19 de «ñero, a las 2 y media de la tarde en el local de costumbre. Se ruega puntual asistencia, por los asun­ tos importantes a tratar. El Secretario. F .L . DE OULLINS Por la presente, se convoca a "toda la militancia de esta F. Lo­ ca l, para que haga acto de pre­ sencia, sin excusa, a la reunión -que tendrá lugar el domingo, 19 de Pinero, a las 9 horas, en el lo­ cal de costumbre. Un interesante Orden del Dia, nos obliga a reconmendar puntual ^asistencia; única manera de de­ mostrar desvelo por la C.N.T. cara a futuras actuaciones. F .L . DE BURDEOS Organizada por la F .L ., en co­ laboración con la C.R. de Bur­ deos, gran Conferencia, para el domingo, dia 26 del corriente, a las 10 de la mañana, en la Bolsa Vieja del Trabajo, 42, rué Lalande, por el compañero A. .Lá­ mela, con el tema: «Compendio •sobre el origen del Socialismo». Por la tarde del mismo dia, a * las 3 y media, y organizada por Cultura Popular, tendrá lugar en ■el mismo local, una gran fiesta faIm iliar y solidaria: teatro, folklore, chistes, juegos instructivos y di­ vertidos con intervención espon­ tánea. Esperamos numerosa concurren­ c ia a estos dos actos de ilustración •v de recreo. PARADEROS Deseo saber el paradero de Mi;guel Salinas y José Ortuño Ibañez, -que en el año 1944 fueron inter­ nados en el campo disciplinario ■de Tourlaville (Manche), junto con José Gómez. Por un asunto ■que les interesa, se pondrán en re­ lación con esta dirección. José Gómez, 3 , rué Auber, Naríbonne (Ande). * Se ruega a las personas que pue.dan informar por haber conocido «el compañero Juan Lavilla Laborda , nacido el 24 de junio de 1905, en Buñuel (Navarra), Es­ paña, se hagan conocer. Dicho compañero, se pasó, e hi;zo la guerra en la parte de la R e­ pública. Se exiló a Francia, y en -el mes de agosto T939 se encon­ traba en el Campo de Barcarès. A partir de esa fecha no han sabido nada más sus familiares en Espa­ rta, esposa e hijos. Dirigirse a Dionisio Jiménez, 24, Tue Pasteur, Pau (B .-P .), Fran­ c ia , el que transmitirá a sus fa­ miliares en España. Se desea saber el paradero de Antonio Molina Abril ( 1 ) , oficio -peluquero, natural de Illora (Gra­ nada) . Dirigirse al compañero Francisco López, avenue du Languedoc, Perpignan (P .O .). ( 1 ) No se trata del compañero Antonio Molina Abril, de las J . J . L .L ., preso en la Santé. — N. de la R. FESTIVA L ARTISTICO EN D R EU X 1 E l dia 19 de enero, a las 3 de la tarde, tendrá lugar en la sala de Conferencias, 55, rué SaintThibouet, un gran Festival, donde el Grugo Artístico, patrocinado por S .I.A ., pondfá en escena el sainete cómico: «La Real gana» y, como complemento un grato y va­ riado programa de «Variétés», en el que actuarán un ramillete de buenos aficionados al cante y a la música. La entrada será gratuita con aportación voluntaria. CONFERENCIA EN ROANNE Organizada por el Centro Cul­ tural «Iberia», y la F .L . de la C. N.T. de España en el Exilio, se celebrará en esta ciudad, en el local social, 36, rué Jean-Moulin, una conferencia en la cual el compañero José Borraz disertará sobre un tema de gran interés y actualidad. E l dia 19 de enero, a las 4 de la tarde, estando invitados todos los compañeros simpatizantes y antifascistas en general. f M u c a n pro-Esparia oprimida iw w w v ^ ^ v y vw vw w w v^ W W AA/W W W » I í w w i A w y y |i ^ /w vw vw w w CORRESPONDIENTE D EL 16 D E OCTUBRE AL 30 D E NOVIEMBRE D E 1963 F . L. M arignac................... 3600 (h u e lg u is ta s )................. 100 00 F. L. d e Seas (Y on n e).. 3100 J. Vallanó, Roanne . . . . 11300 11200 F. L. Toulouse (folleto F. L. Carcassonne . . . . F. L. d e L a Rose . . . . 7000 Santamaría) . . . . .. 10000 Francos F . L. M ont-de-M arsan.. 60 00 F . L. Mont-de-M arsan . . 6000 F. L. C lerm ont-Ferrand 203 60 F. L. B urdeos (véase l.) 63 00 Ripoll, d e Grimain (Var) 15 00 A. R afales, E tam pes (AisComisiones de Relaciones lo s é G im énez, Ugine . . 1500 ne), huelguistas . . . . 17 60 1500 F. L. M aureilhan . . . . N o r m a n d ia ........................ 350 00 F. L. Labruguiére . . . . 26 50 1000 F . L. Argenteuil . . ................. 277 90 E. Martínez, Aiguesmort. M ontauban .. 8000 1000 Un gallego d e Romorant. M o n ta u b a n ........................ 123 20 Cases, d e L a m a z é r e .. . . 1000 5 00 C om ité Pro-Presos, N. Y. R hone et L o i r e ................. 70000 V. Pastor, d e H yéres . . 488 41 P r o v e n z a ............................. 175 00 C. C. y P. C.N .T. C ler F. L. P a m i e r s ................. 3500 m o n t-F e r r a n d ................ 202 50 E. Nadal, A u b a g n e.. . . P r o v e n z a ............................. 303 80 15 60 300 00 F. L. d e la Talandiére Y o n n e ................................... 150 00 F. L. Strasbourg . . . . 40000 11500 F. L. E v r e u x .................. O r lé a n s ............................... 300.00 F . L. V alen ce-R om an s.. 150 00 132 50 M. Garcia, d e Evreux . . Gran B r e t a ñ a .................. 250 00 F . L. L i m o g e s ................. 5 00 207 00 F. L. d e C ah ors................ 140 (X) F. L . Q u i ll ó n .... T a r n .................................... 156 00 F. L. B é z i e r s .... 25 00 H érault-G ard-Lozére . . . . 298 20 F. L. d e L y o n ................ 194 00 8 0 0 F. L. d e Argenteuil D ijo n -N ev ers..................... 223 60 F. L. S t - P o n s ................... .. 8000 35 00 Pedro Mateu, C ordes . . P a n a m á .............................. 97 60 F. L. B e s s a n ..... 2500 P a n a m á .............................. 11712 F. L. Béziers (huelguis­ 10 00 F. L. C a r m a u x ................ tas A s tu r ia s )................. 190 00 F. L. V én issieu x ............... Zona N o r t e ....................... 406 80 145 00 L. St-Chély d'Ap M acizo C e n t r a l................ 35000 F. Un gallego, d e Romorant. 10 00 (huelguistas A sturias).. 5 00 1. Buil y Sóligo, G aillec 3~6 60 P r o v e n z a ............................. 40 00 F. L. Thionville . . . . 12000 F. L. C asablanca (jóvenes 85 00 TOTAL . . . . 4 619 72 F. L. Carcassonne . . . . fr a n e s e s e ) ....................... 425 00 Españoles Norwalk (v. I.) 9095 F. L. Tours (huelg.) . . 40175 F. L. D ifon........................ 66 30 F. L. Casablanca (jóvenes F F . LL. y donativos F. L . d e N evers................ 75 00 franceses) ......................... 425 00 36900 F. L. d e Bagnéres-deF . L. Argelés-su-M er . . 11500 M ovimiento U ruguayo... 24 50 F. L. M ontauban . . . . 143 00 D. Bernal, A rgel (huelg.) Bigorre y D ieste . . . . 4130 139 50 C. d e C. y P. d e ClerF . L . M o is s a c ................. 50 00 F. L. A r g e l ....................... 50 00 F . L. Castelsarrasin . . . . 200 00 F . L. C a c h a n .................. m o n t-F er ra n d ................ 332 13 F. L . P a r i s ........................ 1584 20 R. Puig, S i g e a n .............. C. d e fi. d e M ontauban. 1400 86 00 F. L. C lerm ont-F errand Mitin y fest. d el 25-6-63 100,00 F . L. D r e u x ...................... 62 40 500 F . L. C a e n ....................... 10000 Brugues, M ane (H .-G .).. 53 70 F. L. d e L im oges . . . . 11900 F. L. Francfort (huelg.) TOTAL . . . . 994314 46 20 F . L. d e Burdeos . . . . 20775 F. L. Billón . . : ............. 1000 RESUMEN F. L. A v ig n o n ................. 6000 Santiago, d e Marsella . . Rom o, d e Marsella . . . . 1000 R en ée Lam beret, Villeneuve-sur-Lot (huelgu.) 4000 CC. d e RR........................ F. L. S é t e ........................ 130 00 4 619 72 M ontauban F . L . M a r s e lla ............ 30 75 Calurrada, F F . L L . y donativos . . 9 943 14 Sigue el Grupo Artístico "Terra Lliure" con sus éxitos Organizado de conjunto con S. I.A. local, el domingo, dia 22 de diciembre, tuvimos el placer de asistir al festival que, en su pro­ pia sala, nos ofreció el Grupo Ar­ tístico «Terra Lliure», de Toulouse. E l programa era tentador para los experimentados del teatro. En primera parte, la- zarzuela en un acto, dividido en tres cuadros: «Los Claveles», y la segunda parte de­ bía correr a cargo de la sección de variedades y grupo de ballets. No creemos necesario relatar el argumento, pero si queremos se­ ñalar el acierto con qué actuaron todos los elementos en sus respec­ tivos papeles. Puig, interpretando don Fer­ nando, y Aida el de Rosa, estu­ vieron acertados, tanto en los dúos como en sus arias solitarios. Igual­ mente muy bien la pareja ena­ morada que interpretaron la can­ dorosa Tina Prat y el galante Gar­ cia. Y no hablemos de los vetera­ nos, Maria Serra y Rodón, siempre tan graciosos; de Parra, que fué un execelente Sr. Evaristo; muy bien Dalia Giménez en el papel de Paca; Ponce, Sirés y amigo, en sus respectivos papeles, sin olvidar el coro de muchachas de la Perfume­ ria, que cantó con gusto exquisito el conocido cuplet, «Dice que se va, dice que se va... y vuelve»... Importa apuntar la buena inter­ pretación en su conjunto, la gus­ tosa presentación, y muy parti­ cularmente los decorados muy a punto. Conjunto y ganas de tra­ bajar bien, es lo que caracteriza al Grupo «Terra Lliure», que atra­ vés del tiempo confirma lo que ya se ha dicho en otras ocasiones; Conjunto que no se aminora ante la dificultad y que con ingeniosi­ dad digna de elogio suple las deficiencias y salva todos los es­ collos que, sin duda, se le presen­ tan. En la segunda parte del espectá­ culo, se nos ofreció un excelente cuadro de variedades, donde se dis­ tinguieron nuevamente el tenor Puig, y la tiple Aida, quienes nos colmaron con ciertos aires de ópera, muy bien interpretados; Tina Prat, que nos cantó, muy ajustadísima, canciones modernas; el joven E s­ cobar, quien desertó del ejército donde presta servicio, para venir VW W M1 V a deleitarnos con sus canciones de «charme»; y con mención aparte, el joven tenor Sirés, quién, por pri­ mera vez se presentaba ante nues­ tro público, al que dejó notable­ mente impresionado, tanto por su agradable voz como por la forma ajustada en que interpretó el ária de «Alma de Dios» y «La Tabernera del Puerto». Merece nuestro aplauso también el conjunto de ballets, ese puñado de muchachos y mucha­ chas que con gracia y salero, sa­ ben interpretar en escena los di­ ferentes ritmos impuestos por la música. Y por último, no podemos olvidar la joven rapsoda, MariaJosé, la que nos recitó, con maes-, tria y mímica adecuadas, dos ex­ celentes poesías. Velada agradable y representa­ ción de «Los Claveles» que segu­ ramente tendremos ocasión de vol­ ver a aplaudir. Felicitamos a todos los artistas, sin olvidar al apunta­ dor, Serra, al Director artístico, Sr. Amo; la voluntariosa Tina Prat que, con tanto amor y cariño, dírije el cuadro de variedades, con un singular aplauso a la pianista, profesora Mme Rami. * La Dirección de «Terra Lliure» nos comunica que el domingo, 19 de Enero, por la tarde y en la mis­ ma sala de ese Grupo, se exhibirá el grupo de S.I.A . de Montauban, el que representará él valioso y conocido drama; «El Místico». También interesa saber que, a petición de gran número de nues- COMITE do REDACTION D'« ESPOIR » Utrectenr : A. TURMO Secrétalre de Rédactlon : F. MONTSENY. Rrdacterj-» • P. V. B ER TH IER , Fd O lla r BBUNET, E t. OUILLF.MAT ' d m in istraten r : .1. BORRA* E l creador d e problem as es un molino d e viento: D e cualquier lado q u e sople é l aire, ha d e funcionarle la m áquina q u e los crea. tro público, presentes unos en la velada el 22, y otros ‘ que no les fué posible asistir, «Terra Lliure» vuelve a representar «Los Clave­ les», con difert ntes números de1 va­ riedades, en la noche del Sábado, i° de Febrero y el Domingo, 2 de Febrero, por la tarde. Cabe esperar que no faltará na­ die a dichos espectáculos, puesto que con la presencia de todos exhortaremos el ánimo de los ac­ tuantes, pasando al mismo tiempo unos momentos de grato recreo, al tiempo que contribuiremos a la so­ lidaria y singular obra de S.I.A . Toulouse, 30 de Diciembre 1963. C.B. Total recaudado d esd e 16 d e octubre al 30 noviem bre 1963 . . Suma anterior (saldo revisar las cuentas) el de . . 14 562 86 al . . 19 998 56 TO TAL recaudado hasta e l 30 d e noviem bre d e 1963 ................................ 345 6 1 4 2 Españoles d e Norwalk: Un mon­ tañés 9,75; un navarro 4,85; J. M varez 9,70; E ive 24,25; Uno d e los picos d e Europa 15,35; un navarro 4,85; un m ontañés 9,70. un galle­ go 4,85. T otal : 90,95. F. L. d e Burdeos: B aldo 10X10; Bonilla 10,00; T race 6,00; Gonzá­ lez 5,00; Pastor 5,00; E n fed aq u e V. 5,00; Yguacel 2,00; P epe Luis 5,00; Guillamón 5,00; Sión 10,00. Total ; 63,00. Los “derechos del ciudadano” en la España franquista A través de la controversia de los intelectuales españoles (au­ daces y arriesgados desde luego) con el ministro de Franco, Fraga liábame, se desliza una afirma­ ción que acarrea ag¿ia, y mucha, al molino franquista. Es eso que unos y otros dicen de hablar «co­ mo ciudadanos» o del «derecho que todo ciudadano español» tiene en la España de Franco. Y allí ni hay derecho ciudadano que se pueda tener, ni hay sim­ plemente ciudadanos. Los derechos del ciudadano ase­ guran la inviolabilidad de domi­ cilio, de correspondencia, de con­ ciencia. Todo eso el franquismo no lo practica. Los derechos del ciudadano ase­ guran la inviolabilidad de reunión, de asociación, de manifestación, de emisión del pensamiento, y todo esto allí no se permite. Estos derechos autorizan, frente a la marcha de los asuntos públicos a manifestar la disconformidad. En la España de Franco hacer uso de tal disconformidad es un delito que puede conducir al patíbulo. Esos derechos originan automá­ ticamente la elección de los encar­ gados a desempeñar los puestos 1 de carácter político; en la Es- paña de Franco esos encargados son designados, son impuestos. E l Estado franquista es jurídica­ mente una sociedad donde por la fuerza una minoría usufructúa el aparato del poder para manipular la nación a su gusto y provecho. Es una sociedad de señores y va­ sallos. Los españoles en España, pese a sus deseos, no son ciudadanos es­ pañoles, son subditos de Franco, son sujetos nacidos y vecinos de España, jamás ciudadanos. Para ser ciudadano español hay que irse de España y una vez fuera convertirse en refugiado, renunciar al Estado franquista. Ello no quiere decir que haya que fomentar el exilio, ayudar la fuga del país. No. Son los súbditos de Franco los que lo derribarán; si ellos no lo hacen, no lo hará nadie. Es la mayoría de España, cuyo derecho es el de la resignación y el aplauso la que tiene la palabra. A ella corresponde elevarse de su condición de vasallo a la de ciu­ dadano. Y nosotros, los refugiados, n o s corresponde d a r l e s un golpe de mano. Echos... R E SPE C T DE LA VIE HUMAINE. __ Toute notre propagande, tous nos désirs pour l’amélioratjon des conditions de vie des humains concordent pour reconnaitre l ’intangibilité de la vie de chaqué individu. Chacun doit pouvoir vivre sans subir de préjudices de qui que ce soit; chacun doit disposer de son autonomie sans inconvénients de quelque sorte. II est déplorable de constater que ce n ’est pas le cas dans presque toutes les parties du vaste monde; méme dans les contrées soi-disant civilisées et se prétendant évoluées. C’est la raison pour laquelle la dissertation suivante. P ar nos principes libertaires et humanistes nous ne désirons, en aucune façon, voir souffrir, ni voir disparaítre tragíquement nos semblata’.es; c’est pour cela, qu’en tant que pacifistes, nous luttons contre les guerres ainsí que pour l’abolition des peines de mort. II va sans dire qu’á la stupide locution : « Mourir pour la patrie... etc. », laquelle n ’avons l'intentíon d’observer, nous préíérons, en la m ettant en pratíque, la devise suivante : « Vivre, sinon pour la patrie, mais pour une. meillcurc humanité. C’est le sort le plus beau, le plus digne, en vérité. » Certes, il faut reoonnaltre que dans nos mllieux ariarchistes il y a eu des terroristes qui n’ont pas observé et mis en pratique les principes que nous émettons; cela n’a pu étre, et ne peut étre, que de rares exceptions provoquées par des circonstances suscitées par les victimes elles-mémes, qui étaient, ou sont, loin de pratiquer les prin­ cipes humanistes. Le gfand nombre de dfames que, presque journellement la presse relate, fait que j ’émette des commentaires; les auteurs de ces drames étant eux-mémes le résulta t du milieu dans lequel lis évoluent; de l’éducation, ou plutót du manque d’éducation, qu’ils ont connue. C’est parce qu’ils comprennent, bien mal, l’intérét de leur vie, qu’ils agissent au détrlment des victimes qu’ils font, et, eux-mémes, malgré leur soi-disant réussite momentanée, par suite de . la répression, deviennent à leur tour des victimes. C’est l’histoire de beaucoup d’assassins, qui commettent des crimes pour la satisfaction d’intéréts mal compris e t dont l’organisation sociale a une large part de responsabilité. A cóté des drames d’intéréts. de Presse d’autres proviennent de la noncompréhension entre individus et de la mésentente, tel celui dont je cite simplement le titre de son histoire que « La Dépéche du Midi » du 18-12-6Ï relate : « Après avoir vainement cher­ che des tueurs à gages un cultivateur de la Cóte-d’Or abat hú­ meme ses parents à coups de fusil, et cela, à cause de la haine qu’il leur vouait. » De ces drames il s ’en rencontre souvent que l’opinion publique réprouve, mais d’autres dont cette derniére accepte tacitem ent et que l’on appelle des drames d’amour, comme si l’amour pouvait engendrer des drames. A ce sujet, en prévision de cette chronique, j ’ai relevé un certain nombre de coupures de journaux dont je ne donnerai que les titres e t les dates annonçant ces ía its : Le 15-12-63 : « Elle fracasse le cráne de son mari qui luí avait interdit l’accés du lit conjugal ». Le 15-12-63 : « Un marl bafoué, assassin de sa jeune femme, est acquitté ». Le 18-12-63 : « Vingt ans de réclusion à F ernand Chartrain, meurtrier de sa femme ». Le 25-12-63 ; « A Lons-le-Saunier, dans le Ju ra, un ouvrier houlanger tue une jeune femme qui rffusait ses avances ». Le 27-12-63 : « Parce qu’elle voulait rompre un menuisier ltalien tue sa maitresse de quatre coups de couteau ». Le 29-12-63 : « Dans un café de Mourenx (Basses - Fyrénces), un homme menace sa femme avec un fusil ». Le 29-12-63 : « Un jaloux calabrais fa it trois victimes ». Le 30-12-63 ; « Prés de Limoges, une jeune femime échappe de justesse à son mari forcené ». Ainsi, selon ces actes stupides, certains admettent le genre de slogans suivant : « C’est parce que je t’aime que je te tue », cela est par trop répandu; que l’opinion publique trouve assez normal et dont, méme la justice pénale, a c­ cepte complaisamment. Qu’elles sont done les causes de ces mceurs deplorables* ? Les institutions sociales sont basées sur l ’autorité, ainsi que les rapports humains. Dans leurs relations, certains commandent, d’au­ tres doiyent obéir et cela est admis et inculqué aux jeunes par l'éducation. E s ne cherchent guére à approfondir : pourquoi l’autorité ? Pourtant les uns et les autres désirent une certaine liber­ té, que cette derniére se développe aux dépens de celle des autres est pour certains tout à fait normal. lis ne peuvent compren­ dre qu’autorité et liberté sont incompatibles : d’oü des drames. En ce qui concerne les relations amoureuses et sexuelles, les mceurs qui ont cours tendent à ce que les partenaires se considérent, mutuettlement, propriétaires l’un de l'autxe; ils n ’admettent, humainement, pas l’autonomie individuelle et ne peuvent comprendre que « Ton corps est à toi ». E t voilá pourquoi des autoritaires violents commettent des actes stupides. Certes e t heureusement tous les humains ne sont pas de ce cali­ bre, mais beaucoup parmí eux souffrent parce qu’ils ne peuvent comprendre la liberté que d’autres désirent utiliser. J e ne puis allonger cette chro­ nique en dissertant plus longuement sur la liberté sexuelle; cela pourra étre en d’autres occasions, mais je désire que ces faits et commentaires fassent réfléchir et que l’on réalise la plus grande liberté sexuelle possible. Edouard BRUNET. p im m Mili HEBDOMADálRE • ORGANE OE U Un client entre dans un bureau de tabac et demande un i cigare. II paie et sort. Deux minutes plus tard, il est de retour et grogne : — Mais ce cigare est iníect ! — A qui le dites-vous ! répond le buraliste. E t encore, vous n’en avez qu’un seul. Moi, j ’en ai encore plus de cinq cents en stock. Les Etats-Unis, l’U.R.S.S., la Grande-Bretagne et la France : qua­ tre alliés qui s’empoisonnent cordialement l'existence parce que l’Allemagne, leur ennemie d ’hier, est devenue aujourd’hui la convoitise de tous : telle est la donnée de base, les grandes lignes du scénario de la tragi-comédie intemationale qu’analyse l’excellent commentateur du « Monde » Jean Schwoebel, dans un volume de plus de 300 pages qu’il consacre à la question (1 ). O S’appuyant sur une vaste documentation, Schw oebel rappelle d ’abord les circonstances històriques q u ’il im porte d e ne pas perdre d e vue. L ’URSS, souligne-t-il, tout au- à son fils s’il rapporte une bonne note de l’école. A la fin du mois, il se rend compte de son imprudence. Les bonnes notes pleuvent et Ies cent frahes s’eñvolent vite. Un jour, il dit à sa femme : — C'est pas possible ! 11 doit partager avec son instituteur... SENS PRATIQUE — Quelle différcnce y a-t-il en­ tre I’éclair et rélçctricité domes­ L'autobüis rural arrive bondó. tique ? demande 1’institUteur au L ’unique voyag'eur, un citadin qui cancre de la classe. attend à l’arrèt, crie au conduc-t — Heu... l’éclair est gratuit, teur en montrant les villageois ser­ in’sieur. rés dans le véhicule : — C’est complet, votre Arche PARADOXE de Noé ? — Non, il y aura encore bien Un journal coupé en morceaux une place pour un singe. Montçz ! disait Mark Twain, n’intéresse au­ cune femme, mais une femme couPARTAGE pée en morceaux intéresse énorCe Monsieur a promis cent francs mément les journaux. PAS SI B E T E S ... AU V IIX A G E Regain de feryeur pour les oeuvres du roí des ZUTISTES A quoi tient cette réapparitiou d’Alphonse Aliáis ? Pour ripondre correctement à cette question, il convient d’abord de rechercher pourquoi Aliáis, entre les deux guerres, a subí une éclipse quasi totale. J ’incline à penser que s'il n’en a plus été question de lui après la « der des der », e’est que ses plus anciens lecteurs étaient morts de vieillesse et que les au­ tres avaient été tués ou étaient re­ venus du front dans un état d’esprit qui les détournait des « au­ teurs gais » de la Belle Epoque, Parlant de Lemice-Terrieux, e’est-á-dire du mystificateur Paul Masson, qu’eLle avait connu au temps oü elle était encore Mme Willy, Colette, dans son livre de souvenirs : « Mes apprentissages », écrivait en, 1936 que le vingtiéme siècle, à ses débuts, avait eouvert la farce « d’üne faveur qui nous parait aujourd’hui inexplicable ». A la vérité, ce n’est pas seulement la farce qui s’est démodée après la premjére guerre, c'est presque tout i’esprit tel que le concevaient les gens d’esnrit, les amuseurs, les boulevardiers de 1900. On a alors négligé Aliáis qui n’était plus là pour se signater à l’attention, mais on n’a guére mieux traité les survivants du « Chat Noir » et Ies auteurs de comèdies et de vaüdevrlles. On a pourtant ri d’une guerre à l’autre, mais au cinéma surtout, devant des films qui avaient pour vedettes Charlie Chaplin, Ruster Keaton, Eddie Cantor, W.C. Fields et les Marx Brothers. Peut-étre est-ce en partie au succés de cer­ tains de ces còmiques qu’Alphonse Aliáis doit d’avoir retrouvé peu à peu un nouveau public. Les contes que I’on vient de réunir dans « Vive la vie ! » ont, en général, été bien choisis. Ils offrent à la fois le charme et Ies faiblesses de tout ce qu’a produit Aliáis, lequel ne se mettait au travail qu’au moment oii il aliait devoir foürnir aux journaux la co­ pie qu’ils attendaient de lui. Quand il se trouvait à court d'idées (« il y a des années oii on n’est pas en train », disait Raoul Ponchon, poete à jours fixes, lui aussi), il tirait hardiment à la ligne, multipliant les adjectifs, les parenthèses, et bétisant à plaisir. Mais la « pensée » et le ton ne constituaicnt qu’une des ressources d'Allais. Dans plusieurs de ses contes, c'est d’une astuefeuse utilisation du langage qu’il tire parti, mèlant à des propos vulgaires le latin des pages roses du Petit Larousse (« Un correspandant grincheux me demande quo usque táñ­ ete je le raserai avec mes historres à dormir debout » ), ou hasardant des néologismes à rendre j loux M. de Goncourt : indangereuse, inarrivable, déconeertante. etc. Les calembours les plus dérapants ne l’effraient point. Un de ses personnages de café (on va beaucoup au café dans l’oeuvre d’Allais), avant commandé un amçr-euraçao, s’as- sure que l’amer qu’on lui sert est bien de « l’amer Miehel » et le curaçao « du vrai curaçao de Reischoffen ». La compagne q u’a ramenée des Balkans le barón Lagourde, ancien pédicure de la reine de Roumanie, est une bulgare de Bulgarie oecidentale, « une Bul­ gare de I’Ouest, ou Bulgare SaintLazare, comme on dit pl.is communément à Paris ». Enfin, le style méme dçs contes d’AI'ais peut varier d’une histoire à l’alitre; il ne cesse pas d’étre parodique. II va sans dire que, dans la plupart des contes allaisiens, le sujet n’a guére d’importance. II en est méme qui ne comportent pas de sujet. II faut noter cependant que plusieurs font état d’inventions extraordinaires. Ancien étudiant en pharniaeie, Aliáis n’avait pas tout à fait perdu de vue la chimbe. Au demeurant, c’était un ami de Char­ les Cros. E t puis, parler d’inven­ tions, c’était pour lui, jour ralis, une maniére de sacrifier aisément à l’actualité en opposant aux nouveautés seientifiques de l’époque (téléphonc, cinéma, automobile), des découvertcs et des innovations plus scnsationnelles encore : carriéres naturelles de charcuterie, dissecation des eadavres q t’on( transforme ensuite en piéces de feu d’artifice, pbares odorants, et mé­ me phares en livarot que leurs gardiens pourraient manger si la tempéte empéchait qu’on les ravitaillát. Comme la découverte et la re­ cherche scientifique font eouler de l’encre, la façon dont Aliáis s’est C K I R £ "les deu» I , n el le ríe’ Le retour cPAlphonse ALLAIS Depuis une quinznhie d’années environ, Alphonse Aliáis connait un regain de faveur. Entre les deux guerres, l’oubli avait presque entiérement recouvert son nom et son oeuvre. UNION REGIONAIE DE U £ eá £.ii%zeá d * ' fr t im & M Z STOCK W amusé avec elles ne déconcertera personne, mais ce qui risque d’échapper à ses nouveaux lecteurs, ce sont Ies clins d’oeil qu’au cours de ses histoires il adresse ça et là à des cómplices. En revarche ce qüi est assez fréquent, c’est qu’Al­ iáis, pour en affubler des créatures exeentriques, déforme des noms propres familiers à ses contemporains et à peu prés ignorés aujour­ d’hui. Sans doute n’est-il pas difficife de lire : Henri Becque, quand Aliáis écrit : Han Rybeck, encore qliç ce dernier, jeune Is'andais du X lV e siècle. ne doive que ses nom et prénom à l'auteur de « La Parisienne » et des « Corbeaux », mais en ira-t-il de méme à propos du duc norvégien Polalek VI ? Dans ce potentat qu’Aliáis accuse de paillardise et d’ivrog-fcrie, reconnaitra-t-on encore l’ami de Zola, lç Paul Alexis du télégramme « Na­ turalisme pas mort ». qui passe effectivement pour avoir bu et paillardé sans retenue ? Fern Anxo, le bailli de Rcikyavik, ne piquera la curiosité que des spéciaiistes de l’histoire de la presse. E t pourtant, si Fernand Xau n’a jamais eu I’é» elat d’un Roch'efort ou d’un Drumont, ¡1 a suscité plus d’alarmes que ceux-ci n’en ont jama’s fait naitre. Mettre en ' danger, comme le fit Xau, deux quotidiens pari­ sién*, le « Gil Blas » et « I’Echo de P aris », ríen qu’en leur oppo­ sant, en 1892, un noüveau quotidien qui ne se recommandait que par la collaboration d’une vingt - ine d’écrivains, et notamment d’Al­ phonse AUais, titulaire de la « vie dróle », cela ne s’était jamais vu et ne s'est jamais revu. L ’ enjeu du probléme allemand tant q u e ses grands alliés, s’est im posé d e lourds sacrifices pour arriver à purgar l’E urope d e Vhystérie nazie. C ’est au prix d e souffran ees sans nom bre (et surtout conform em ent à une entente a v ec les Aliés) qu e l’A rm ée rouge a. réussi, en 1945, à effectu er son m ouoem ent d e pince sur Berlín, investissant, d'une part\, une bonne m oitié du territoire allenumd, et préparant, d ’autre part, les voies à Vétahlissement, à í’ouest du pays„ d e la R épublique fédérate allem and e (gouvernem ent d e Bonn), et á l'est, d e la R épublique dém ocratiq u e allem ande (gouvernem ent der Pankow) — deux régim es á st/stéme économ ique diam étralem ent opposé. Jean S chw oebel dém on tfe b ien pourquoi Bonn et VOuest rejetlent vigoureusement l’id ée d'une réunification d e VA llemagnc au jHofit du systém e socialiste, tandis q u e Pankow et l’URSS rejettent catégoriquem ent celle d ’une réim ification au profit du systém e capitaliste. L es quatre puissances d'occtqiation conservent d es vues très sub­ jectives et trás arrétées sur la ques­ tion. L.URSS tient à c e q u ’il y ait reconnaissance par VOuest d e la: frontiére O der-N eisse, reconnaissan­ ce d e la RDA, suivie d e son intégration à l’ONU, interdiction absotue d e fournir d es arm es nucléaires aux deux A üem agne et dégagem en t d e l’E u rope par suite d e la signature d u n traité d e non-agression entre les puissances d e VOTAN et celles du pacte d e Varsovie. L a France, ou plus précisém ent le président d e G aulle ad op te Vexac­ te contrepartie d e cette position et s’oppose à un dhangem ent d e statut à Berlín, á la reconnaissance par l’Ouest ele la RDA et a la neutralisation militaire du centre Europe. Sa thése se résum e en deux rnots : statu quo et ferm eté. D e son cóté, VAllemagne, ou plus précisém ent, l’ex-chatw elier A denauer (qui n a pas officiellem ent droit au chapitre) se p lace strictem ent sur le plan m oral ¡et revendiqu e son droit à Vautodétermiruition — attitude irréaliste, souligne fort à propos Schw oebel, qui n e fait en réalité qu e « retarder l'heure d e l’indépendance pour les populations dont (on prétend) d éfen d re les droits ». Restenti les Etats-Unis qui, a v ec la G rande-Bretagne, com m encent à adm ettre q u ’il faudra renoncer un jour à l’im possible espoir d e refou ler PURSS et songent sérieusement à négocier au plus haut prix, les « reconnaissances » inévitables. Tels sont, som m eraim ent esquissés, les principaux aspeets qu exa­ m ine Jean Schw oebel dans son li­ vre qui, soit dit en passant, est écrit d é la plus pu ré en ere journalistique. L es points d e vue d e chacun sont exposés av ec nettetc et franchise. et l’auteur fait preu i.e d ’un rare courage quand il s’en prend aux illuskms et à llrréalism e d e certaines théories en présence. Voici un livre qui s’im pose à Vattention d es spéciaiistes et d es pro­ fan es; un livre qui m et d es pro­ blem es com plexes à la portée d e tous. C ’est là du grand jou m alisme. Jean PELLER 1N (1) Jean Schwoebel, « Les deux K, Berlín et la Paix », René Jullnard, París, 1963 (FOMAC). Journal imprimé sur les presses de la SOC1ETE GENERALE D’ IMPRESSION (Coopérative Ouvriére de Production) Ateliers 61, rué des Amidsnniera féléphone : 22-89-73 — TOULOUSE Directeur-Gérant : A. TURMO