Directeur : Anfoine TURMO Adresse : VI® Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail n a c e Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) Tél. : 62-64-94 ABONNEMENT ANNUEL France ................ 25 F E tran g er.............. 32 F Paiem ents: Celma Michel 4, rue Belfort, Toulouse C.C.P. No 952-38 HEBDOMADAIRE ♦ ORGANE N° 177 DE LA VI9 UNION N qui a autorité pour parler de l’affaire. Cette Commission — cela va de soi — devra travailler sur les données apportées par la Garde Civile espagnole, la Pólice portu­ gaise, al pólice espagnole et le juge d’Olivenza qui a dirigé l’instruction. Cette nouvelle Commission W arren en tirera les mémes conclu­ sions : Delgado a été victime d’un règlement de comptes entre résistants portugais; il génait quelqu’un — on a toujours les commu­ nistes soils la main, n’est-ce pas ? — : on l’a done liquidé. E t les cadavres seront rendus aux f amiIIes, enterrés définitivement. On n’en parlera plus. Salazar non plus n’en tendra plus parler du général Delgado. Demain, il rendra à Franco, si l’occasion se présente, le méme Service... C’est de mise entre amis ! Eh, bien ! Non ! Ce crime affreux ne peut ètre déguisé comme cela ! Nous dénonçons cette farce odieuse, cette machina ti on aussi machiavelique que celle qui aboutit à l’assassinat de Kennedy. Nous ne voulons pas tombor dans ce piége gTossier : accepter que le crime ait été cammis par les communistes ou par tout autre monvement d'opposition portugais, parce que cela ne tient pas debout; parce que, si on examine les faits des le début, la chose est on ne peut plus claire. Nous soulevons à nouveau le probléme du retentissement ínternational que doit avoir cette affaire. Les journalistes qui sont allés à Villanueva del Fresno DOIVENT parler de toutes les difficultés que l'on a opposées à leur mission informative. Les avocats qui ont suivi la trace de Delgado jusqu’á Badajoz, DOIVENT poursuivre leur enquéte. La mort de Délgado NE PEU T rester impunie, comme celle de Jesús de Galíndez, victime de méthodes semblables. IL FAUT, pour l’honneur de tous et pour la sécurité personnelle des opposants aux dictatures, que toute la lumiére soit faite, qu'aucune lache complicité ne vienne couvrir les véritables assassins; que personne ne tombe dans le piége tendu par les agents secrets de la P.LD.E. et de la pólice espagnole. Delgado a été attiré dans un guet-apens. On essaie de sauver les assassins, montant la plus odieuse des farces. II faut les démasquer ! II faut les livrer à la réprobation mondiale E t peut-ètre à cette justice inm anente qu’avant était une réalité et n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir. Prix : 0,50 F DU MONDE BULGARIE, TERRE DE MDRTYRS La B u lg a rie est á l ’ordre du jo u r. Son régim e d ic ta to ria l sera it ébranlé; l ’exemple de la Roum anie, de la Pologne, de la H ongrie est co m m u n ica tif. T o u t évolue de nos jo urs, méme les démocraties popu­ la re s ! Les dém entis intéressés n ’y peuvent ríen. La violence et l ’oppression ne OUS avons été des premiers à dénwncer l'assassinat du general d a te n t p a r d ’h ie r dans ce pays; Humberto Delgado. Quand on parlail encore de disparltion, l ’esclavage a été son lo t, nous d it faisant des suppositions plus ou moins fantaisistes, nous crai- Elísée Reclus qu i l ’a vu, en Macegnions déjà que Delgado n’ait été victime de la pólice politique por- doíne p a rtícu lié rem en t, « opprim é tugaise, épaulée par la pólice espagnole. Venait à renforcer cette par le T ure, exploité p a r le Grec ». impression, le voyage, que persoime n ’a expliqué, du général Muñoz Le savant géographe nous d it en­ core : « P ris dans le u r ensemble, Grandes à Lisbonnc, fin février, début mars. les Búlgares, su rto u t ceux des p la ines, sont un peuple pacifique, ne Malheureusement, ce que nous craignions est arrivé. Humberto rép on dan t n u lle m e n t à l ’idée qu ’on Delgado a été bel et bien assassiné. Par qui ? II ne faut pas ètre se f a it de leurs féroces ancétres ». sorcier pour le deviner, comme il ne fallait pas ètre sorcier pour de- A u cours des guerres balkaniques viner qui avait armé le bras qui avait tué Kennedy... Mals, comme ils fu re n t m oins dróles. les calmars, les liommes de la réaction mondiale et surtout les pólices Cette opinión. G r. B a lka n ski la politiques de tous les pays, sont passés maitres dans l’art de brouiller con firm e dans le liv re qu’i l vie n t les pistes. De plus, ils ont tous à portée de la main un slogan d’ex- d ’écrire sur le m ouvem ent lib e rploitation facile : la première versión de la mort de Kennedy men- ta ire bulgare que les Editions « N otionnait l’appartenance d’Oswald au P arti communiste. Mais après tre route » — auxquelles on d o it cu a rebroussé chemin et ON a conclu — la Comisión Warren est là déjà le liv re de Nicolás Sto'inov pour en témoigner — qu’Oswald avait agi seul et que Rubinstein, le do nt nous avons parlé à diverses meurtrier du sans doute trop bavard Oswald, avait aussi agi seul. reprises — o n t edité, e t dans le quel il d it que les populations Pour Delgado, nous suivons la méme voie. Après une confusión asservies tro u v a ie n t un a b ri dans savamment organisée _ nouvelles contradictoires, faisant état d’un les m ontagnes oü les Tures s’avenpossible enlèvement de Delgado par les communistes, qui le rete- tu ra ie n t le m oins possible. M ieux, naient soi-disant sequestré à Prague; communiqué sur une pretendue certains de ces villages, appelés présence de Delgado dans une clinique de M ilán; découverte des bizarrem e nt « villages m ilita ire s ¡>, cadavres d’une femme et de deux hommes à Villanueva del Fresno, é ta ie n t exonérés d ’im p óts et jo u is à quelques metres de la frontiére portugaise; cadavres qui pouvaient saient d ’une quasi-autonom ie. C ’est correspondre à ceux de Delgado, de sa secrétaire et de l’un de ses dans l'u n e de ces villes que n a accompagnants — on en arrive mente à l’envoi, par la pólice portu­ q u it G uéorgui Che'itanov. le ré gaise. du fils et de la femme légitime du général Delgado, restés au volté d o n t il conte la vie to u rm e n Portugal et séparés du pére et mari depuis de longues années. Au tée et le sort tragique. Son héros n ’a pas d ix - h u it ans préalable, bien sermonnés sans doute, ils ne reconnaissent pas les objets trouvés sur le cadavre. Une fois de plus, est avancée I’hypo- lorsqu’i l s’in tro d u it, un soir d’été, thése de ce qu’il ne s’agit pas de Delgado ni de ses accompagnants... dans les locaux du trib u n a l du d isOn reparle de règlement de comptes entre opposants portugais, qui au- t r ic t et m e t le feu aux archives policières. A rré té peu après, il raient fait disparaitre Delgado, nul ne sait oü. s’évade de prison e t commence alors p o ur lu i une longue existence Des notes des gouvernements portugais et espagnol affirment d ’illégal. qu’ils ignorent tout sur Delgado". Le Ministre de l’Information espa­ Constanza, Bucarest, Ista n b u l, gnol, plus loquace, finit par dire que c’est le juge, et seulement le Ja ffa , A lexandrie, Bethléen, Jéjuge qui dirige l’enquéte sur les cadavres de Villanueva del Fresno, rusalem, Le Caire, de nouveau Finalement, coup de théátre : les gouvernements portugais et espagnol reconnaissent que les restes trouvés sont bien ceux de Delgado,- de sa secrétaire et d’une autre personne du sexe masculin non identifiée et qu’ils sont prèts à accepter la désignation d’une Commission internationale, chargée d’éclaircir cette ténébreuse aflaire. DE LA C. N. T F 23 MAI 1965 PANORAMA Une ía r c e o d ie u se REGIONALE Echos. Alexandrie. M arseille, vo ilá la périp é tie du « révolté de la grande route » a va n t son arrivée à Parts qu ’il gagne, p a r petites étapes, le plus souvent à pied. I I n ’y séjournera que quelqup.s mots, con nu t « la Ruche ■» de Sébastien Faure et p r it contact avec les m ilie u x libertaires. 1914. La guarre menace et Choütanov. en ju ille t, décide de re jo in dre clandestinem ent son pays. I I y p a rv ie n t et commence aussitót à propager ses idées p a r la plum e et la parole. Le théme de ses discours : la lu tte con tre la guerre qui désole l ’Europe. U n jo u r de 1915 il tom be dans une embuscade de la pólice. B a ttu , to rtu ré , il résiste à la souffrance, est je té dans la prison de P lovdiv oü il séjo u rn e un an. T ransfé ré à Sofia il s’évade en 1917, après a vo ir organisé une reb ellio n m onstre à la quelle p a rtic ip e n t quinze cents p r isonniers. I I fo n n e alors avec des com pagnons retrouvés, des groupes de com bat d o n t l ’a g ita tio n est axée sur l ’a n tim ilita ris m e et accompagnée d ’actes ré vo lu tionn aires in té ressant l ’armée. Sans cesse sur le qu i-vive , ca r la pólice traque les h o rs -la -lo i. Che'itanov é vite les em ­ buches, se tire de m ille m auvais pas. L a chance et son énergie le servant, il a rrive à gagner la Roum aine, puis la Russie. A Moscou l ’existence est d ifficile; méme p o u r u n hom m e de sa trem pe. Peu de renseignem ents sur son séjour, m ais sa décision de re ­ v e n ir en B ulga rie oü des événem ents ré vo lu tio n n a ire s a va ie n t eu lieu. ne sont pas ob lig a to ire m e n t le f a it de son a m o ur p o u r les déplacements. Une déception l ’a tte n d à V a rn a ; les gendarmes du ro i B oris circ u le n t dans le p o rt, to u t comme a u tre fois ceux de l'e x -ts a r Ferdinand. R e ntré dans sa v ille n a ta le de Y am bol, Che'itanov f a it appel à de Presse IBIHMUICE EI IMSCIERCE H fa u t cro ire qeu la hié ra rch ie est à l ’ordre du jo u r, selon une in fo rm a tio n de « L a Dépéche du M id i » du 31 m ars 1965. D e cette in fo rm a tio n assez longue je ne relate et ne cite que quelques t itres e t une trés courte p a rtie du texte ; Comme les étudiants communis­ tes, les étudiants catholiques sont réprimandés par la hiérarchie. L a J.E.C. refuse de répondre à un questionnaire de la hiérarchie. L ’épiscopat adresse un bláme à l’hebdomadaire « Témnignage Chrétien » pour avoir publié un article de M. Garaudy. Le conseil, unánime, a decide d'adresser un blàme à la direction de cet hebdomadaire. — L’article visé par ce communiqué était un texte de M. Roger Garaudy, mem­ bre du comité central du parti communiste français, publié dans le numero du 18 mars de « Tére,oignage Chrétien », avec une réponse du R.P. Jolif, dominicain, m aitre en théologie. De ce q u i précéde, i l fa u t consta te r que ceux qu i se pré te nd en t supérieurs ne ve u le n t pas ab an donner leurs priviléges, m ais les ren fo rcer, alors que leurs victim e s re ch ig n e n t quelque peu. I I reste à le u r souhaiter, a in s i qu’a u x a/utres victim es, de pre nd re conscience p o ur se libérer. I I n ’y a pas qu’en F rance oü la l ’u n ité d’actio n a lla n t des socia­ listes aux anarchistes, en passant par les syndicalistes. La s itu a tio n est « fluide », on ne s a it tro p oü l ’on va, et Che'itanov se résout à reprendre son a g ita tio n en fave ur des groupes de combat. Pour cela il fa u t de l ’argent. Q u’á cela ne tienne : une v o itu re póstale est attaquée e t une somme im p o rta n te « expropriée ». Le lendem ain la p lu p a rt des conjurés sont capturés. E t c’est à nouveau la prison p o u r C heitanov, geóle do nt il s’évade une fots de plus avec h u it de ses amis. Le 16 a v ril 1925 eut lieu l ’a tte n ta t à la cathédrale de Sofia. Une répression eflroyable s’ensuivít après la p ro cla m a tion de la lo i m artia le. Les « clandestins » d o n t é ta it C h eita nov se v ire n t coupés de to u te aide efflcace. Epuisés p a r d ’incessantes luttes, ils décidérent de se séparer en plusieurs groupes et de se d irig e r vers les fro n tié re s yougoslave e t turqu e a fin de passer à l ’étranger. C h eita nov et sa compagne op téren t pour la T urquie. S u rp ris p a r une p a tro u ille , le couple pourchassé pense s’en tir e r une fois de plus, leurs papiers pouvant passer p o u r réguliers. La sottise d ’une fem m e q u i connaissait le vra i p ro p rié ta ire de certaines piéces d ’id e n tité f i t to u t échouer. Après quelques jo urs de détention, les a u to rité s locales con fiére nt quatorze de leurs prisonniers à la garde n a tion ale venue spécialement de Sofla. A la gare de Bélovo, les m ilita ire s re m ire n t les c a p tifs en­ tre les m ains de co m ita d jis macédoniens qui, les a ya n t íjugés som m airem ent, les m assacrérent le 2 ju in 1925. Selon la légende, la téte de C h eita nov f u t coupée et apportée au ro i B oris I I I . S om m airem ent rapportée, telle est lliis t o ir e de ce valeureux com b a tta n t buldgare, d o n t le liv re d it aussi quelles fu re n t sa pensée, ses diverses actions, ses écrits, l ’in fluence qu ’il e u t s u r le m ouve­ m en t social en B ulgarie. Complété p a r des notes biographiques sur les p rin c ip a u x m ilita n ts búlgares, ce liv re aidera puissam m ent le lecteur fra n ça is à com prendre tou te l ’abnégation qu’il a fa llu aux r u ­ des com b attants de B ulga rie p o ur secouer le jo u g de leurs tsars, les sacrifices qu ’ils o n t consenti à la cause de la lib e rté e t la douleur qui les é tre in t à la pensée de la d ic ta tu re com m uniste im p itoya ble qui désole de nos jo u rs le u r pays. (Suite en page 8). FRANCO L’AVAIT D EJA D IT PEER-LA VIRGULE : COMMENTAIRES c2>iu tcaá d ia sembradores te «lenes I DEARI O C AMP E S I NO E l corresponsal de la zona 26, en la Sección « A l habla Es­ paña », en « ESPO IR », número 161, nos cuenta que en Lérid a se ha celebrado una reunión pro vin­ cial de « M utualidades L a b o ­ rales » y agrega que son más de 40.000 mutualistas- — « ton­ tainas » como se les llama — los que cuenta la provincia. derablemente, principalm ente en las zonas de regadío : la producción olivarera. Ha sido a causa de los intensos frios invernales de estos Los Estades Uníaos, como si dones de libertad del pueblo do­ últim os años. Señalamos a títu lo de indica­ no tuviesen bastante con el escán­ minicano, a los sentimientos de­ dalo internacional desencadenado mocráticos de hombres como Bosch, ción, que el olivo resiste todas con motivo de su intervención ar­ que de comunistas «o tienen nada, las temperaturas, si el cambio de mada en el Viet-Nam, han au­ hay ya por lo menos cncuenta y estación es normal. Si, por ejem­ mentado este escándalo con la in­ tres mil, por la misma lógica sim­ plo, le sorprende el trio precoz tervención también armada en plista que ha hecho de Franco el en otoño, esta situación es fatal N o debería extrañarnos que el Santo Domingo, apoyando desca­ mayor creador de comunistas en campesino pique al anzuelo que se e igualmente si durante los gran­ radamente al gobierno del general España. Por oposición a los que le tiende, puesto que, falta do de- des frios su cortt za se encuentra Wesin, contra la voluntad de los apoyan a los dictadores y a los una preparación social para en­ mojada y la temperatura baja con­ dominicanos, sublevados a favor verdugos, el hombre simple reac­ tablar una lucha para llegar a su siderablemente durante la noche. del antiguo presidente depuesto, D. ciona sintiendo simpatia por hs E n pocos años el olivo ha su­ total emancipación, a lo que aspira Juan Bosch, hombre conocido por países y las ideas contra las cuales es a aligerarse de las cargas im ­ frid o varias veces los mordiscos sus ideas moderadas, amigo perso­ se actúa, pero cercenando liber­ del frió hasta tal punto que va­ puestos y deberes que sobre él nal del difunto Kennedy, demó­ tades, apoyando intereses, defen­ nos productores han decidido sus­ pesan; y, dócilmente, se presta diendo la permanencia de privilecrata y republicano. a la maniobra, agrupándose con titu irlo por otras plantaciones de El pretexto ha sido que en torno gios. su vecino para poder encontrar la árboles frutales, en particular pe­ Si en la presidencia de los a Juan Bosch y al colonel Caarales y melocotoneros, fru ta de sa­ prom etida alijeración al peso que mano, jefe de las fuerzas armadas Esuados Unidos hubiera habido un lida y bien apreciada al comercio. está obligado a arrastrar. y populares que han provocado la hombre inteligente; si la política (Ya dije en otra ocasión que en Estos organismos —■ jamás hubo insurrección, había elementos co­ americana, en su Senado y en su Lérida se proyectaba la construc­ tantos en España — creados por munistas. Forzados a presentar Congreso, hubiera estado regida ción de una fábrica de grande ca­ franquismo, presentándoseles pruebas, por la actitud de dife­ por hombres inteligentes —• des­ el pacidad de producción para la como defensores de sus intereses, rentes gobiernos y parlamentos la- graciadamente este no es el caso — elaboraión conservera de la fruta tino-art:ericanos, han declarado que la actUíud de los Estados Unidos no son otra cosa que lazos para no apta para el mercado). tenerle más amarrado a la escánen Santo Domingo existían C IN ­ hubiera sido ; OCUPAR LA ISLA, Es bien seguro que el mutuaoficial, PERO PARA APOYAR EL liES­ dalosa política del tim o CUEN TA Y TRES COMUNISTAS. lism o vertiealizado difiere mucho para estar en absoluta posición Cabe reconocer que, para hacer TA BLECIM IENTO DEL GO­ del sindicalismo San Isidrista, in ­ frente a cincuenta y tres comu­ BIERNO DE BOSCH, por medio del control de la producción del flu jo de la segunda década del agro. Ubres, dando al nistas, el despliegue de fuerzas de de elecciones siglo actual. Pero estos y aquellos E l bando publicado en la prensa « marines », de barcos de guerra pueblo dominicano la oportunidad persiguen idéntico fin interesar y de aviación, es más que inusi­ de practicar la democracia, de la a mediados del mes de agosto pa­ al productor del agro para que, sado dice más de lo que noso­ voluntariamente, ofuscado por una que los Estados Unidos se procla­ tado. tros podemos decir. Helo aqui : Veamos de examinar las cosas man defensores y campeones. Y, propaganda de engaño, se preste con calmea La mejor jornia de com­ si queréis, — juzguemos las cosas a ser juguete de la administración « M in isterio de Comercio prender los problemas, es colo­ bajo el punto de vista americano del momento e interesarle en so­ carse en el ángulo de visión de — mantener la ocupación iodo el lucionar sus problemas dentro del « Venta de aceites de oliva para todas las partes y esforzarse en tiempo necesario para que toda in­ marco que le ofrece la política de explicar las cosas tal como las filtración y maniobra castrista hu­ la Comisaria Ceneral de Abaste­ turno. cimientos y Transportes. bieran sitio desbaratadas. ven unos y otros. Si los sindicatos agrícolas de la « Se hace público para general Desde el punto de vista domi­ Pero esto no se ha hecho, por­ época camboniana tenían la lib e r­ conocimiento que esta Comisaria nicano, la situación es la siguiente: que, de lo que se trata, no es ya se derriba al dictador Trujillo y, solamente de oponerse a la insta­ General in icia la venta de aceites por vía más o menos legal y le­ lación de otra base comunista en de oliva de su propiedad, deposi­ gítima, la República Dominicana se las Antillas, sino de defender y tados en las distintas almazaras de da un gobierno y un presidente apayar a la plutocracia domini­ las provincias y por las cantida­ des que a continuación se in d i­ democráticos. Este — gobierno y cana, toda más o menos confun­ can ». presidente — cuentan con el apoyo dida con los intereses americanos Son 19 las provincias indicadas y el reconocimiento inmediato de en la isla. De lo que se trata, es de más de Norteamérica. En aquellos dias, los de imponer por el fuego y el hierro con una cantidad Las dictaduras, bolchevique, m i­ 120.000.000 de kg. destinos de los U.S.A. están regi­ las dictaduras en Latino-América Sólo en las almazaras de la lita r o falangista, son peores que dos por Kennedy y su equipo. y de apoyarlas en Europa, en Asia, Pero — lo dice Jean Fresnois en el Africa, allí donde ya existen. provincia de Jaén se señalan las democracias, taño por sus t i ­ en « TExpress » — Juan Bosch, Porque de lo que se trata, real­ 61.575.200 kg- L e sigue Córdoba ranías como po r sus actos de vio­ lencia; aunque el Gobierno fuera 13.453.778; Sevilla con que se encuentra con las cajas del mente, no es de oponerse al co­ con tesoro público exhaustas, pues la munismo, sino, con el pretexto de 9.185.138;; Toledo con 6.554.483; el mismo, la dictadura, quita la expresión de todos los sentimientos familia Trujillo se lo ha llevado oponerse al comunismo, evitar Cáceres con 4.599.362 y asi suce­ y las ideas, estableciendo m or­ va dando cuenta todo — decide proceder a la incau­ frenar, imposibilitar la toma de sivamente dazas con pena de muerte. tación de los beneficios de todos conciencia y la accesión al dere­ el bando del aceite « propiedad Las democracias, con su número los bienes considerados ilícitos, por cho de millones de hombres y mu­ de la Comisaria » que está depo­ haber sido acumulados durante jeres que viven en condiciones in- sitado en cada una de las provin­ de empleados, su patriotism o y sus propagandas parlamentarias, es­ el periodo del trwjillismo. De he­ fra-humanas en todos los países cias. N o es naturalmente con el aceite tablecen beneficios para ellos so­ cho, toda la plutocracia dominicana que los americanos explotan y pre­ — y de las americanos que be­ tenden seguir explotando. De lo que el franquism o emplea esta lamente, en perjuicio de los pro neficiaron ampliamente del régi­ que se trata, en última instancia, política; igual ocurre con los ce­ ductores. Los presidentes ejecutores de men trujUlista —< se siente lesio­ es de oponerse a todo progreso y reales, con su « Consorcio del nada. Conciliábulos, conjuras y avance de los pueblos. El casa de T rig o », con las frutas secas — estas leyes, asf -como los senadores golpe de Estado del general Wesin, España y del apoyo al franquismo, almendra y avellana principalm ente y diputados, cuando son candi­ antiguo trujUlista, que derriba al gracias al cual Franco se salvó — y toda cuanta producción está des­ datos, hablan de reformarlas con­ virtiendo el país en un paraíso, gobierno de Bosch y al régimen en 1945 y sigue salvándose, es el tinada a la exportación. democrático por él instalado CON ejemplo más flagrante de la rea­ L a provincia de Lérida, de tie­ y esos discursos, oidos p o r los elec­ tores, despiertan en ellos un fa­ E L BENEPLACITO DE LOS ES­ lidad de la desastrosa política ame­ rras fértiles por su composición natismo, que en muchos casos lle ­ TADOS UNIDOS. ricana. químico-naturales, es eminente­ El descontento crece en el pue­ Lo triste es que, ni para eso, mente agrícola — una buena parte gan al extremo de atacarse vio­ blo dominicano y todos los que para la defensa de intereses y el de la superficie provincial es re­ lentamente en las calles u otros lu ­ no habían derribado a \Trujillo para afianzamiento del poderío econó­ gada por diferentes conducciones gares, siempre en defensa de las que un hombre, hechura suya y mico, esos hombres primitivos, solo de agua (solo el canal de U rgel ofertas hechas por los que pre­ de las fuerzas económicas que le sensibles al culto de la fuerza, riega 70.000 has) y es de una tenden gobernarlos. sostuvieron, se apoderase de la son capaces. Y lo que están ha­ producción, tanto en cereales, foCuando se term ina la propa­ dirección de la cosa pública, se ciendo — una vez más lo repe­ nages, productos otoñales como ganda y es elegido uno de ellos, lanzan a la insurrección que hay timos — es hacer la cama inter­ otras producciones hortícolas, ar­ las cosas no cambian, y la situa­ los EE. UV. están intentando aho­ nacional del comunismo; es darle borícelas y vinícolas que respon­ ción, en vez de mejorar, por lo gar en sangre, ni más ni menos que el trabajo hecho. Es realizar una den a la fe rtilid a d solar y al es­ regular empeora; el malestar del como en sangre ahogaron los ru­ tal siembra de vientos, que nadie fuerzo para ello empleado por el pueblo ■productor es el mismo, y lo sos la insurrección de Hungría en podrá salvarnos de la tempestad productor leridense. más que se obtiene de ellos, son 1956. que se avecina. mayores impuestos a los comer­ Una de las producciones más ¿ Por qué han obrado asi los importantes ha menguado consi­ Federica M O N TSEN Y. ciantes, a los que ellos califican tad de vender sus artículos direc­ tamente al comerciante, después de haberlos almacenado o conver­ tid o en materia comerciable, no es menos cierto que tenían que re­ correr al mercado y el comprador no pagaba a mayor precio los ar­ tículos sindicados o cooperativizados que pagaba los del produc­ tor individual. H qy esta libertad no existe y el campesino está obligado a en­ tregar al organismo vertical la totalidad de su producción. Si de los productos sometidos a control, intentaba vender una parte, sería castigado con una m ulta por venta fraudulenta o por atentado economía del Estado. Siempre se ha querido presentar al campesino como ávido de po­ seer el pedazo de terreno que cu l­ tiva, cosa que, fundamentalmente, es falso. No, su egoísmo no es el de sentirse en posición de un títu lo de propiedad que le asegure la continuidad de su explotación. Su egoísmo, si egoísmo existe, es de sentirse libre e independiente de la explotación del rapaz propie­ tario, sea si es bracero, arrenda­ tario a contrata o cultivador pa­ gando en partes el im porte del permiso de cultivar la tierra. Denle al productor del agro la posibilidad de d isfru ta r de lo que considera suyo, el producto de su esfuerzo, y la seguridad que esta libertad nadie puede arrebatársela y nos dirá que la tierra, como el sol y el aire, son partes que com­ plementan la naturaleza y nadie tiene derecho a decir que le per­ tenece. ORIOL. Los políticos, sus ofertas y sus leyes Estados Unidos ? Porque tienen al lado de Santo Domingo el bas­ tión « comunista » de Cuba, — que es comunista porque hs Es­ tados Unidos han querido. Se com­ prende — aplicando al hecho la misma lógica de los rusos con respecto a Hungría — que np les interese, que sea incluso vital para ellos el que no se instale otro régimen parecido al castrista en otra de las Antillas¿ Pero es que el procemiento empleado revela inteligencia y es el más adecuado para impedir que este caso se produzca ? El presi­ dente Bosch, con frase lapidaria, ha defiindo la situación Hace quince diai, ha dicho, había en Santo Domingo cincuenta y tres comunistas, según pudieron pro­ bar los americanos — Caamano, Bosch y otros hombres de iz­ quierda hasta la presencia de los cincuenta y tres ponen en duda — . Hoy, después del golpe asestado por los americanas a las aspira- , Sobre las resenas de actos públicos Para conocimiento y tranquilidad de hs compañeros que nos han enviado reseñas de los actos pú­ blicos celebrados en el curso del mes de abril y en el dia Primero de Alayo, les hacemos saber que no nos será posible llenar el pe­ riódico con largas exposiciones de lo que fué la intervención de los oradoresEl original que existe en nues­ tro poder sobre asuntos de can­ dente actualidad no puede verse retrasada para ceder el paso a las reseñas de adiós públicos, impor­ tantes, desde luego, pero que nunca reflejan todo cuanto dijeron los oradores y, aunque lo reflejaran, responden a la realidad del mo­ mento en que esos actos fueron celebrados. Y van tan aprisa Ios acontecimientos, que cada semana unos hechos arrinconan a los otros. Así pues, en el número próximo publicaremos un resúmen de los actos celebrados y de los cuales hemos recibido información esrita. Ellos son : Mitin de Alianza Sindical de Villeurbanne — Mitin confederal de Perpignan —< Conferencia cobre el PÍaning familial en Lyon — Conferencia de la compañera Fe­ derica Montseny en Strasbourg — Mitin del I o de Mayo en Bur­ deos. Confer. de Padrós en Roanne. Solo publicaremos in-extenso, dada su caraterística — y si los textos nos llegan en francés — los discursos pronunciados en el mitin por la España Libre en Montpellier. Si se nos envia reseña en es­ pañol no tendremos más remedio que extractarlos, como haremos con los otros actos. Esperamos que nuestros amigos y lectores comprenderán que ello es aún mejor que dejar se acu­ mulen textos de las reseñas, sin poder darles salida o invadiendo con ellos el periódico. Advertimos que alguna que aparece en este número, es porque estaba com­ puesta desde hace tres semanas e iba quedando para ceder el sitio a otros textos comentando temas candentes. Si nos contentáramos con llenar el periódico, sin preocuparnos de su contenido y de la misión que se le ha encomendado, nos limi­ taríamos a publicar cuanto se nos envía, sin calentarnos los sesos. Pero como esto nosotros somos in­ capaces de hacerlo, preciso nost es obrar como lo hacemos. de explotadores ambiciosos, y es­ tos, a su vez, suben el precio de los artículos que venden, de ma­ nera que el consumidor es quien paga el aumento de impuestas. Una vez en e l Poder el elegido, hasta sus partidarios dicen por lo bajo : « Fuimos engañados », y pasados cinco o seis años, el en­ gaño se repite. Esto es lo que se llama demo­ cracia, de cuyo sistema hajy m u­ chos enamorados; pues, debido a las enseñanzas de las escuelas, la alaban. E l orden es la condición de la democracia, donde todos en los de­ beres son iguales, aunque no así en los derechos. Hay democracias en las que un diputado gana tanto como catorce o quince obreros al mes; y debido a estos derechas económicos, las turbas de m ili­ tares. marinos de guerra con ga­ lones, empleados de Estado, etc., viven arriba en cuyo ambiente su­ peran a los de abajo en economía y en todos los demás derechos. Los sistemas democráticos dicen estar al lado de los pueblos, y en realidad, en el orden económico no lo están. Para ellos la llamada libertad está en todas partes; pero esa libertad es lim itada. E l ham­ briento si roba va a dar a la cár­ cel con sus huesos, y el Pueblo que produce los alimentos y de­ más necesidades de la vida, está privado! de todo lo necesario para vivir, pero, a cada momento oye la palabra libertad, ¡y algunas re­ públicas, como ocurre en la fra n ­ cesa, a la libertad se le agregan las palabras igualdád y fra te rn i­ dad. E l bolcheviquismo y las d icta­ duras de otra naturaleza, a los enemigos del régimen los fusilan o po r lo menos los condenan a campos de concentración para toda la vida. Estos son los actuales gobiernos que rigen ahora en el m undo : Unos dictadores que emplean la fuerza bru ta l de los salvajes y los otros demócratas que emplean la fuerza con astucias y con en­ gaños. E l hombre que dice la verdad contra estos sistemas, es consi­ derado como un enemigo del Pue­ blo que los sufre. Solano PALACIO. ala R E P O R T A G E S Imágenes del Canadà La Revolución latino-americana lilra i, epidemia ïiriilera S A N T O -D O M IN G O entre les uníalos Por segunda vez, en menos de un siglo, la amenaza de extinción se cierne sobre una de las más hermosas especies animales que pueblan la TierraAhora es la mortífera epidemia del Antrax, la que está diezmando los 12.000 habitantes de la resentí animal, « Wood Buffalo Park •>, alrededor del Gran Lago de los Esclavos, que se encuentra en el Norte de Alberta. Estos últimos años, dicha enfer­ medad luí cernido causando un prtnnedio de 250 a 300 victimas, y se teme que la epidemia tome proporciones explosivas y se pro­ pague a los derruís grupos de búfalos esparcidos a través del Cttruulá. Según la Enciclopedia Británica, « Antrax » tiene muy larga, inno­ ble y terrorífica historia. Es des­ crita como fiebre atrabiliosa, que llena el cuerpo de malignas e in­ fecciosas pústulas y ataca y el la­ mina, iruliserhninatoriamente, en breve plazo, a hombres y animales. En los anales de la humanidad, esta peste es la más vieja de que el hombre haya dejado relatos escritos. Homero, Ovidio, el na­ turalista Plinio y el mismo médico griego Hipócrates lutblan de ella en repetidas ocasiones. Su causa es debida al bacilo antracis, es­ pecifico micro-organismo descu­ bierto en 1863 por el doctor C.S. Davaine, y aislado en pura cul­ tura por Roberto Koch en 1576. También fué la primera enfer­ medad infecciosa, contra la cual Luis Pasteur, desarrolló y com­ probó efectiva la vacuna bactereológica en el año 1881. En los siglos 18 y 19, se exten­ dió varias veces por el Sur de Europa, eliminando pueblos en­ teros. En aquellos tiempos cuando la superstición de las gentes ra­ yaba en lo absurdo, esta enfer­ medad era considerada « maldidición bíblica » ; pues según la mitología de las « sagradas escri­ turas » (Biblia), por boca de Moisés — en el cap. 9. Exodo — el Eterno mandó se produjera en todos los habitantes de Egipto — inclu­ yendo los animales — una enfer­ medad que les llenó de úlceras, formadas por la erupción de pús­ tulas. Esta terrible maldición ter­ minó con casi todos los egipcios y sus rebaños. Mientras tanto ni un solo cordero o perspna murió del pueblo escogido de Israel. ¡ Ver­ daderamente que los cristianos tie­ nen un dios muy justo y muy bueno ! Prácticamente todos los animales de sangre caliente son suscepti­ bles de contraer el antrax, y si este es de tipo virulento, la muerte se produce en el término de uno o dos días. En el hombre, puede presentarse en forma cutánea, pulmonar o in­ testinal. La mayoría de las veces se localiza en la piel, produciendo una infección general en todo el cuerpo. La pulmonar (enfermedad de las cardadoras de lana) ataca princi­ palmente los pulmones y la pleura. De ella suelen ser frecuentes víc­ timas las obreras empleadas en el oficio de cardadoras; hé aquí la razón del nombre que los ingleses han dado a esta enfermedad (Woolsorter's desease). También fatal y rápida su carrera mortífera. La epidemia humana más re­ ciente de antrax, ocurrió durante ¡a primera guerra mundial, cuando muchos militares y civiles, en In­ glaterra y Estados Unidos, fueron contagiados por el usó de brochas de afeitar, infectadas, importadas del Japón. La situación actual de los bú­ falos — si bien no es lo suficiente alarmante, para destruir los ani­ males sistemáticamente y a tiro limpio, como se hace de costumbre, cuando las bestias, domésticas o salvajes sin distinción, contraen el cólera — reviste, sin embargo, la El títu lo de este reportaje — que enviamos apuradamente para am pliarlo e inform ar con más calma )o.‘:terionnente — es un eslabón de a cadena que con ese slogan desa­ rrollamos durante meses. Nuevos materiales impuestos siempre con nuevas víctimas por EE. UU ., alargan esta ingrata y sangrienta Revolución Latinoam e­ ricana. E l eslabón de ahora vuelve a llamarse República Dominicana- La sola mención de este pais trae al recuerdo la prolongada y trágica era T ru jillista , impuesta y soste­ nida por EE. U U . suficiente gravedad, para que el Servicio de Vida Salvaje y Con- j servación haya empezado la ar­ dua tarea de vacunar, durante cinco j años consecutivos (dosis necesaria • para que la inoculación sea cfec- i tiva) la docena de miles de búfalos que habitan las estepas del Norte. ! Cuando nos detenemos a pensar sobre la existencia y supervivencia de las especies, en lugares tan inhospitalarios, nos parece men­ tira que el instinto de conserva­ ción y la capacidad física puedan vencer los grandes obstáculos que el clima y la naturaleza en ge­ Lo de Panamá v después lo de neral, oponen a los seres irracio­ Vietnam queda pálido ante esto de nales durante la mayor parte riel ahora en R. Dominicana. E l atro­ año. pello que en estos momentos se Si consideramos que este in­ está llevando a cabo no tiene ca­ vierno, por ejemplo (todos los in- . lificativo. No tiene nombre. Se ciernas son parecidos) en el Sur perdió la vergüenza, se perdió el de las provincias Saskatphewan y decoro y las buenas formas. Se Alberto, la muerte del ganado va- ¡ perdió todo lo que restaba digno cuno, estrechamente vigilado y j y bueno. protegido por sus propietarios, se Más de m il muertos y unos tres ha convertido en catástrofe pura m il heridos es el prim er balance los campesinos, quienes se han visto de la prepotencia y el crim en cal­ obligados a eliminar, ademas, un ' culado y premeditado. número elevado de animales muti­ Estamos seguros que para jus­ lados por el frío — . podremos ha­ tificar esta nueva intervención ar­ cernos una idea de lo dramáticas mada, los norteamericanos recurri­ y crudas características, que el rán a su estrategia de siempre, violento e irrefrenable combate ya han recurrido. Dicen : son co­ por la vida, presenta día tras dia, munistas. intervenimos para im ­ a estas criaturas que no disponen pedir la extensión del comunismo. de más abrigo, para defenderse ¡ M entira ! ¡ Infam e m entira ! del frió, que el que les propor­ Pueden estar seguros los com­ ciona sui misma piel. pañeros de Europa que esa es una A presar de todo, la vida triunfa y las generaciones se suceden y asquerosa calumnia, como lo fué igual contra los antifranquistas en se multiplican de manera asom­ nuestra guerra civil. En esta oca­ brosa. Esto ha sucedido con los búfalos; los cuales — después de sión el comunismo tiene menos im ­ portancia que lo tuvo en España sufrir la carnicería más atroz de todos los tiempos —- quedaron re­ al comenzar la sublevación elencomilitar-fascista. ducidos, en 1877 — a una docena N o sabemos, nadie puede sa­ de individuos, y hoy sobrepasan berlo, qué derivaciones y caminos los 40.000. está obligada a tomar la revolu­ Sí, la caza al búfalo fué un ne­ ción Dominicana- Fíjense que de­ gocio muy lucrativo mientras duró). cimos estará obligada a tomar. Hubo firma que expedía 40.000 E l hecho es que la revolución, pieles por año y dos mil tone­ ladas de carne, a cinco céntimos iba únicamente contra la dicla libra. Solamente en Kansas, se taduia de un triu n vira to m ilita r del llegaron a empilar 31 millones de agrado de EE. UU. y fué derrocado esqueletos, por un valor de dos en buena Ley, en lucha lim pia y millones y medio de dolares, para heroica, como fué vencido en Es­ la favricación de fertilizantes y paña en los primeros dias. E l hecho es igualmente que el otros menesteres; como mangos de cuchillos, etc. m ovim iento n i fué comunista en El caso es, que unos 60 millones, su origen n i lo es en la actualidad, aproximadamente, de animales fue­ n i sus jefes tienen nada de comu­ ron exterminados, de manera ver­ nistas. Que el pueblo y los tra­ gonzosa, por el maldito egoísmo bajadores recibieron las armas y que corroe la conciencia del tan en unión de una gran parte de las voluble ser humano. Añadiendo otra fuerzas de policía — que podemos canallada más a la interminable ver todos los dias por televisión lista, que la más cruel de todas en las barricadas de Santo D o ­ las bestias, el hombre, tiene en m ingo — vencieron a la junta m ilita r que contaba y cuenta con su haber. la aviación y la marina de guerra, Habrá quien piense, al leernos, 1 mandados por el general Elias que estos abusos pertenecen al pa- I Wessin. sado, y que en nuestros dias los j bárbaros ya no existen. ¡ Cuán i equivocados ! Precisamente en es- \ tas últimasl semanas nos hemos in- I formado de la crueldad que em- | plean los cazadores de focas en I la práctica de su oficio. La mayo­ (Suite de la page 8) ría de veces, las crias pequeñas e indefensas (las focas jóvenes no p o ur entreprendre ce d é lica t tra saben nadar y por consiguiente no v a il q u i con sistait à disséquer cet puede escapar ni defenderse) son e s p rit m ú ltip le e t universel a fin de desolladas sin haberles dado pre­ perpétuer sa m ém oire et de le m ie u x fa ire com prendre. M . F ra n viamente muerte. El periodista montrealés, que cis V. F eraud ne f u t - il pas l ’u n volvió disgustado de lo presenciado des derniers confidents d ’A lb e rt durante su expedición al Norte, en B ayet ? Sa plum e incisive et a le r­ compañía de los matarifes sin en­ te é ta it d ’au tre p a rt, toute in d itrañas, ha presentado sus quejas quée p o u r cerner la m o b ilité d ’une a Ottawa con los gritos desgarra­ personnalité aussi rich e et to u dores de las focas registrados en jo u rs en éveil. cintas magnetofónicas. El gobierno ha prometido ocuparse del asunto En este caso, también, las pro­ y mandar agentes de la policia montada a recorrer los lugares testas ya empiezan a hacerse sentir. A ver si la opinión pública logra de cacería. Per otra parte, en el Oeste se el mismo éxito, que tuvo salvando náufragos, de las están matando a mansalva los ca­ los caballos, ballos salvajes — descendientes de Islas Arenas, cuando el gobierno les que trajeron los conquistado­ del Canadá quiso destruirlos por­ res españoles — ; cuyas carnes son que le costaban mucho en man­ consumidas en los criaderos de ani­ tención. males a pieles preciosas. Agracio O R R A N T IA .. f Juan Bosch, cerebro principal de, la lu c h a . contra los m ilitares, ¡y su brazo derecho, el coronel Fran­ cisco Caamano, jefe de las fuer­ zas populares, son únicamente re­ publicanos demácratas, no más iz­ quierdistas que el Frei de Chile, que Illia o que el derrocado Coulart brasileño. Bosch dice en nota entregarla a los gobiernos latinoamericanos : « Los sectores derechistas pre­ tenden forzar la intervención m i­ lita r norteamericana... ». Y Caamano afirma : « Negamos ser ad­ miradores de Fidel Castro, solo lu ­ chamos para devolver la libertad al pueblo y no para quitársela ■>. o ta é d e m ie l (/ a je n jo El carnaval es parranda, ruido, licencia que se toman para la farsa y la grosería muchos seres huma­ nos. Ni siquiera es recreación, descanso, ocio bien empleado. Se­ mana de carnaval en Uruguay. Faltan los empleados y las tareas se resienten. Principalmente en co­ rreos. Uruguay ha caído tanto en lo inerte, el no hacer, y en el atrapar dineros con violencia y con en­ gaño. de, toda manera, que se vive aquí con disgusto. En todas partes es la gran desgracia to político, lo gubernamental, pero en el Uru­ guay se ha dado el caso de lo ex­ cesivo en el desorden, la desigual­ dad 11 el robo parasitario y buro­ crático. No puede haber dudas sobre la sucia actitud ncrteamericana, que ya había invadido ese pais en 1915, permaneciendo en él, a pre­ potencia, durante varios años y que después, en 1930, le abrieron el camino a T ru jillo para su ne­ gra y larga dictadura. La prueba más clara que los revolucionarios jugaron lim p ia ­ mente, está en que ttxlo los go­ biernos y pueblos latinoamerica­ nos condenan la intervención norte­ americana — que envió hasta crie momento enorme cantidad de ar­ mamentos y nueve m il quinientos hombres, entre paracaidistas y m a­ rinos — y protestan enérgica­ mente contra lo que no es otra cosa que un asalto, no menos c ri­ m inal que el cometido en su dia por Rusia en Hungria. Entre los gobiernos y pueblos que en estos momentos protestan airadamente en las calles ¡v en los organismos mundiales están Venezuela, México, Uruguay, Chile. Perú, etcEs posible que esta nueva acti­ tud yanqui — políticamente miope —■ liaga que vuelva a repetirse el caso de Fidel Castro y de Cuba. Si esto llega a producirse, desde ya deben saber los compa­ ñeros y el mundo lib re quienes son los culpables. En el ú ltim o momento se sabe que continúan llegando a todo vapor nuevas tropas yanquis a Santo D om ingo y que 16 barcos de guerra rondan amenazantes las cos­ tas de la Isla. PARDO ARIAS, Corresponsal de « ESPOIR -> en el Uruguay. Montevideo. Mayo de 1965. I r turista agradecido (Suitt de la page 5) equivocaron, que son sus represen­ tantes los responsables de la es­ clavitud y miseria endémica del pueblo, que fué ametrallado por ellos, desde sus propias ventanas. Reconociendo lo d ifíc il que es la expansión y adaptación de la agricultura en el m undo entero, el señor Baratier realza no obs­ tante, los resultados obtenidos en España en el dom inio de la co­ lonización interior, de la irrig a ­ ción y repoblación de monte. De aqui que diga, que la región de Extramadura, la más pobre de Es­ paña, ha cambiado de aspecto. En ella se pueden ver varios pueblos nuevos, con pequeñas casas blan­ cas, con iglesia, escuela y Alcaldia (y el cuartel de la guardia civil, « La vraie légende d'AIbert Bayet» Q u a n t au second volet, beaucoup plus détendu puisque é m a na nt de la vie privée d ’A lb e rt Bayet, i l est l ’ceuvre de sa filie C h ristia n e et de sa p e tite -fille M onique. C’est done un Bayet au coin du feu, un Bayet en pantoufies q u i y est évoqué á bàtons rom pus certes, m ais avec beaucoup de sim p licité . Nous trouvons la, to u t u n éventa il de souvenirs personnels qu i com plétent et aehévent en quelque sorte le p o rtra it de l ’u n de nos grands ra tio n n a liste s d u v in g tié me siécle. « L a vraie légende d’A lb e rt B ayet » peut done étre considérée à la fois comme un ouvrage d ’é tu de et un liv re d istra ya n t. L ’a n a lyse litté ra ire et philosophique d ’une p a rt, la p e tite h isto ire de l ’autre, s’y cótoient pour la plus grande satisfa ction de tous.1 1) Nouvelles P rix : 15 F. E d itio n s añadimos nosotros) donde cada agricultor dispone de un lote de tierra y entregan a una coopera­ tiva lo producido de Su recolec­ ción. Dos cientos de estos nuevos pueblos están poblados por 75 m il familias, asentadas, según el plan en curso de ejecución, alcan­ zando las tierras colonizadas 433.230 hectáreas. A dm itiendo sea asi ¿ significa ello un notable adelante en una nación esencialmente agrícola, que posee de superficie 547.244 kilómetros cuadrados y donde exis­ ten cuatro millones de asalariados del campo que no disponen da tierra n i para sembrar unas le ­ chugas ? Sí, significa un medio de propaganda, porque tal inno­ vación la exhibe el franquismo a los turistas como algo grandioso y como si no hubiera nación que haya ido tan lejos en reiorm a agra­ ria. Andalucía, dice el señor Bara­ tier, es un inmenso jardín florido, donde no hay una casa que no tenga un patio sombrado de flores y una fuente visible por la que corren sus aguas continuamente. Si el señor Baratier lia visto todas las casas de Andalucía y sus patios, también habrá visto el de M onipodio, ¡y es extraño, y hasta sospechoso, que de él no hable. Con todas las maravillas de Es­ paña, con todo el progreso so­ cial y económico de su régimen, ponderado por algunos turistas, sin estos, y sin los trabajadores es­ pañoles de la industria y el campo que emigran al extranjero para ganar el pan de su hijos, el tin ­ glado artificial que tiene montado el franquismo, se habría ya venido abajo. Pero, resiste, apoyado en esas dos fuentes de ingreso con­ vertidas en divisas. Esta es la ver­ dad, que no tienen en cuenta los turistas de la categoría del señor Latines. Baratier. Manuel TEMBLADOR. COLLAEORATICN /¿ihteà opiniúneó <y4d u a l i d a d LA PIEL DE TORO O, no ha terminado de dar sorpresas al mundo la vieja, la inmortal España. Cada vez que el mundo — el mundo del capital, el mundo de la reacción, el mundo de la Iglesia, el mundo de lós Ejércitos — ha esperado verla definitivamente domeñada, definitiva­ mente vencida, levanta la cabeza y m arca un hito en la historia. Ahora, en estos momentos de agitación, de confusión, en que las propias antiguas fuerzas de la Cru zada se debaten y se baten entre si; en que todos los estamentos interesados en producir un cambio político que garantice la intangibilidad de las estructuras, ensayan tímidos conatos de protesta bien dirigida, que no desborde los marcos fijados de antemano, es de nuevo el pueblo; son de nuevo las masas trab aja­ doras, las que han marcado la hora. Las manifestaciones del Primero de Mayo en diferentes lugares de España, alentadas e Inspiradas por la Alianza Sindical, han conse­ guido la adhesión de miles de trabajadores, salidos a la calle con mu­ cha más espontaneidad, sin los preparativos de las manifestaciones falangistas de Madrid, organizadas por los famosos círculos « José Antonio ». Y. detalle digno de ser tenido en cuenta, por lo que representa como símbolo : en las manifestaciones de Bilbao, en que se reunieron en la Gran Vía bilbaína más de setenta mil manifestantes, se notó la presencia de CINCO CUBAS. Ello quiere decir que, aún cuando la Iglesia vasca ha estado tradicionalmente opuesta al franquismo, su presencia entre el pueblo je» esa : de CINCO a SETENTA MIL. Esto no quiere decir que no hubiese católicos y cristianos entre los m anifes­ tantes. Pero O BRERO S. Esto es, formando parte del caudal inesti­ mable que ha constituido siempre la riqueza física y moral de España : eso que el maestro Anselmo Lorenzo amaba calificar de PUEBLO TRABAJADOR . El pueblo trabajador ha estado presente en esa manifestación de fuerza proletaria, de oposición obrera al franquismo que han sido las manifestaciones del Primero de Mayo... Como está ahora presente en las Comisarias y en las cárceles a donde se ha llevado a los m ani­ festantes detenidos y a los obreros que, como consecuencia de las huel­ gas desencadenadas en protesta por las detenciones, han tenido lugar en diferentes ciudades — pero sobre todo en el País vasco — el 3 de mayo. La piel de toro no cesa de agitarse. La piel de toro sigue siendo la tierra indomable que no pudo someter Napoleón; que no han podido someter los sicarios y testaferros de Mussolini y de Hitler y que no podrán someter los lacayos del capitalismo internacional, afincado en esa colonia en que Franco ha convertido a lo que Morvan Lebesque llama la nohle, la altiva España. Cuando la partida parece ganada, he aquí que el león se agita; que la conciencia aparentemente dormida tiene un nuevo sobresalto, un nuevo erguimiento... ; Cuánto le temen a esta conciencia española, indómita, irreductible, con incalculables tesoros en reserva, todos los que sueñan en tener pueblos esclavos ! Franco ha jugado, durante largos años, coq este temor al alma inmortal de España. Hoy, viejo, enfermo, vencido por los años y las dolencias, aún siguen jugando, él y los que, a su sombra y a su so­ caire, buscan garantizar los mismos intereses y los mismos privilegios que aseguró y garantizó la Cruzada. La Cruzada contra la libertad, contra el Derecho; contra la independencia y la soberanía de un pueblo. Pero es hoy ya algo irreversible : el régimen franquista está ter­ minando. Se afirma que el propio Ejército actua, buscando salida a la situación, devanándose los sesos diversos generales para ver como puede quedar garantizada la supervivencia de los privilegios reser­ vados a la Armada en el régimen que se prevé habrá de sustituir al franquista en plazo más o menos breve. Los conciliábulos, las reuniones más o menos secretas, más o menos clandestinas no cesan. Homfbres y prohombres se reúnen, cambian impresiones, establecen contactos... Entre tanto, el PUEBLO TRABAJADOR, como decía Lorenzo, sale a la calle señalando su presencia pacífica; sabe lanzarse a huel­ gas solidarias, surgidas diríase que por generción espontánea, sino existiese, en la clase obrera, la filiación entrañable que la une a cuanto significa un pasado de sindicalismo libre, de sindicalismo auténtico, que está renaciendo con increíble pujanza en España. ¡ Animo, compañeros ! La lucha será dura; los mañanas que se avecinan serán difíciles y preñados de peligros, pero la victoria será de ese pueblo nuestro, que jam ás mereció la injusta suerte que le fué inflingida. N Ante el próximo Congreso Decía en m i anterior artículo, publicado en el Boletín Interno, que cuatro puntos atraerían la atención de la m ilitancia en el próxim o Congreso. Habiendo em i­ tid o m i modesta opinión sobre el que consideraba el primero, voy a perm itirm e darla sobre el segundo, el que, po r un juego intencionado de palabras, ha venido a denominarse <- Caso Provenza ». Es ¡negable que el tiem po per­ did o en este tira y afloja es irre ­ cuperable, pero seria injusto culpar de ello a un Núcleo que, por fide­ lidad a la C .N .T. y a su pasado, mantiene una posición de interpre­ tación sobre un dictamen, cuya propia redacción es interpretativa. A esta perdida de tiem po han con­ trib u id o bastante, algunas plumas que van perdiendo lectores porque, entre sus escritos y. los hechos, media un trecho. Pretender demostrar que Pro­ venza lia querido im poner al resto de la Organización su criterio e interpretación, no es justo,; este Núcleo se ha lim itado a defenderse y con ello a la propia C.N.T. con­ tra acuerdos metamorfeseados en los laboratorios de las convenien­ cias y cuyos resultados están su­ friendo aquellas Locales hoy frac­ cionadas por la labor de grupos an­ tagónicos. Provenza quiso evitar, con su actitud, que este virus se introdujeran en la Región y se cons­ tituyeran FF. L L . como criterios se manifestaban. E llo representa­ ria la guerra permanente, con el consiguiente perjuicio y de bilita­ ción, frente a problemas do orden general. N o pretendo enjuiciar el des­ graciado Dictam en del 62, cuyas consecuencias son de todos cono­ cidas, pero sí remarcar, que si en nombre de ese federalismo tan ex­ plotado en conferencias y escritos, se hubiese recomendado a las m inorias el reintegrarse a la volun­ tad mayoritaria, la situación no hu­ biese adqu irid o este volúmen. Se impuso una nueva form a de es­ tructuración regional para justificar algunos hechos consumados en menoscabo de la autonomia que en orden adm inistrativo siempre habían gozado los Núcleos, restán­ dole todo el valor a la voluntad mayoritaria, reiteradas veces puesta de manifiesto en Plenos y refe­ rendums. Desde entonces, se han rebuscado cientos de argumentos, todos vale­ deros cuando la sinceridad no existe, para demostrar que la con­ vivencia entre los compañeros de ambas F F . L L ., era nada menos que imposible. Esto es falso, inten­ cionadamente falso, por que si la convivencia entre hombres que d i­ cen amar un mismo ideal y sentir una misma inquietud, no es posi­ ble bajo un mismo techo ¿ cómo podría serlo bajo un m ismo pa­ bellón ? sobre las limpias espaldas de Proveirza, hubiesen presentado a l­ gunas sugerencias valederas para solucionar el caso, ¡riamos al Con­ greso con algunas esperanzas, pero basta repasar algunos escritos para convencernos de que solo se ha buscado el enfrentar a hombres contra hombres, y a la organiza­ ción contra un Núcleo. En realidad, este litig io no está presidido por diferencias ideoló­ gicas ni morales, sino de fidelidad, por ambas partes, a los respec­ tivos acuerdos de sus Comicios, El próxim o Congreso habrá antes de que la unidad se efec­ de nuevo de alrordar este problema; tuara. ¿ encontrará el camino de la con­ Los compañeros que form aron la cordia ? No soy m uy optim ista otra fracción, se acogían a sus en ello, a la vista de la orquestarla acuerdos de CJermont-Ferrand, su­ campaña llovada a cabo contra el N ú ­ giriendo la necesidad de una reu­ cleo de Provenaz, sellada por la nión de fusión; de haberse acep­ más cerrada intransigencia que tado esta sugerencia, la unidad se quieren cargar sobre los otros. Los hubiese podido llevar a efecto sin compañeros estudiarán el problema, otro contratiempo. Los compañeros cuando se les presente en el O r­ de la F .L . de Marsella, no recono­ den del D ia, y si escudriñan im cían otros acuerdos que los de parcialmentc podrán apreciar Limoges, considerando que des­ que nada enfrenta al Núcleo con­ pués de lo discutido y acordado en tra la Organización en su conjunto, este Congreso no cabia sino la n i a esta contra el Núcleo, como reincorporación simple y llana. pretenden demostrar los que a li­ ¿ Qué tenían que discutir dos FF. mentan esta situación confusa, L L ., cuando ya todo estaba apro­ creyendo encontrar en ello el viento bado por un Congreso ? Si ellos favorable para hacerse a la mar hubiesen aceptado esta reincorpo­ sin nada que se les oponga a sus ración, la unidad también se golpes de tim ón de izquierda a hubiera efectuado, y desde ese mo­ derecha. mento el trabajo hubiese sido en común, la fraternidad hubiese Si el Congreso no se deja in ­ vuelto a reinar y a esta hora nadie fluenciar por una u otra parte, hablarla del « caso Provenza ». La podria encontrar un remedio efi­ una no aceptó la reunión de conjunto; caz, socavando en los cimientos la otra la reincorporación. ¿ E n­ del conflicto. Tomando la deter­ tonces, qué es lo que ha hecho minación de desentenderse del im posible la unidad ? Dos pala­ « caso Provenza », recomendando bras, dos simples palabras con un a las Locales -del Núcleo que ha­ mismo resultado, puesto que si se gan otro tanto, considerando que hubiesen reincorporado, la fusión un caso que no tiene nada más hubiese quedado hecha. que un carácter puramente local Si- el Congreso del 62 hubiese no debe distraer por más tiempo tenido el acierto de en vez de la atención de la Organización re ­ juzgar unos hechos que en aquellos gional o intercontinental, restán­ momentos desconocía en parte, se dole el tiem po y el esfuerzo que hubiese erigido en árb itro, ha­ necesita para otras labores más apremiantes. Que sean dos F F .L L . ciendo algunas recomendaciones, quizás se hubiese hallado la pa­ en litigio las que se esfuercen, si tienen voluntad en ello, en supe­ labra mágica que se necesitaba y si no, por lo menos, se hubiese rar la situación, rom piendo el re ­ localizado un problema que no hu­ trovisor para m ira r solamente a las necesidades que se le presen­ biese tenido transcendencia regional y menos aún intercontinental. De tan enfrente a la C .N .T. Si no en­ este desacierto no puede culparse cuentran el verdadero camino, en a quienen han hecho esfuerzos a su dia la Organización juzgará de parte de quien o quienes estaba través de Plenos y referendums, por encontrar una solución, sino a la razón y la buena voluntad. aquellos que han caldeado el am­ T ratar de buscar otras soluciones biente, hasta llegar a sugerir que en el próxim o Congreso, creo que en el próxim o Com icio se les exija no conduciría nada más que a a las delegaciones de Provenza, pasar sesiones y sesiones de nega­ que antes de entrar en el Congreso tivas polémicas, sin otra ventaja « Juren Bandera », y si no lo ha­ que el lucim iento de oradores, emcen, se les encierre en el eala- peoración de la situacicin ¡y ale­ booz hasta que se constituya jando cada dia a más m ilitante el Consejo de Guerra que les ha de sus labores. de juzgar ,v condenar. Si estas p lu ­ mas, en vez de descargar sus tintas Luis G ALLEGO . Concepto libertario de la libertad Las interpretaciones dadas al vocablo Libertad, son, de ello es­ tamos percatados, tan m últiples como variadas; la mayor parte de estas interpretaciones, son erró­ neas, malintencionadas, la mayoría de las veces a gusto y capricho de no im porta qué llamado ideal, de aquel o este grupo, de este o aquella secta irreverente con visos internacionales, producto, eso sí, de mentalidades sentimentalmente atrofiados por fanáticos anhelos ten­ dientes a encumbrarse en el po­ der, o apoderarse de él en repre­ sentación del dogma, abrigando, eso si también, premeditados y ocultos propósitos eliminativos en uso y beneficio propio, al tiempo, y sobre todo, que unos y otros se presentan como los más fu ri­ bundos portaestandartes y defensore$ de la libertad para todos. Encerrada en el constreñido car­ tabón de intereses particulares o de partidos políticos; grupos más c menos numerosos, sectas irreve­ rentes, agrupaciones obreras o se­ dicentes sociedades recreativas, ma­ nipuladas por el curato, se hallan, tanto la denominada Libe rta d In ­ dividu al, de origen y propulsión en la gran Revolución francesa v engendro de la burguesía liberal, como la llamada Libertad colec­ tiva, tan en boga ayer como hoy, tan ensalzada antaño como hogaño por el propio Estado, ¡ negación absoluta de todo sintoma de L i­ bertad ' bajo la salvaguardia fe­ lin a del propio Estado, que tiene por ciegos defensores a los marxistas y políticos de todo tinte o pelaje. D igo que lo menos que aduciré sobre el particular, es que una y otra interpretacióln de la L ib e r­ tad son evidentemente falaces, pues, mediante diversos procedi­ mientos a cual más im positivo e irracional, en uno y otro caso tién­ dese no sólo a restringirla y a l i ­ m itarla lo más posible, sino tam­ bién a encauazrla y encudrarla por via de leyes preconcebidas en uso y servicio exclusivo de quien o quienes las decretan, agrupados en tom o al Estado, o representando al Estado mismo, como institución extríctamente opresiva, centralista y dirigista. Por m i parte, considero que el ejercicio completo de la Libertad in d ivid u a l y colectiva, es del todo imposible ser ejercida en no im ­ porta que sistema despótico, d ic ­ tatorial, absolutista, pues conven­ cido estoy necesita de un clim a ético y social en e l que las con­ ciencias de los hombres estén al margen de egoísmos mezquinos, asi como desligados de todo sentir o tendencia autoritaria. Considero también, que es ne­ cesario que el in d ivid u o sepa con­ quistar la Libertad, al tiem po de saber, en todo momento y circuns­ tancia, hacer uso de su propia L i­ bertad, convencido, además, que en el respeto de la Libe rta d del semejanjte, está la garantia de que su in dividu al Libertad no va a ser violada. Sigo considerando, que ahi, y en esa garantia originaria en el mútuo acuerdo y respeto, toma firm e asiento la L ibe rta d colectiva o in ­ dividu al, acrisolada, en la com­ prensión y en la tolerancia de cada uno y de todos a la vez, radicando en ello, según m i personal c ri­ terio, el concepto libertario de la Libertad. Y continuo considerando plena­ mente convencido, que como garantie individu al y colectiva para el más am plio y pleno ejercicio de la Libertad, consiste y está en esa aplicación conjunta de procederes inspirados en la propia interpreta­ ción libertaria de la Libertad. Lo que quiere decir el in dividu o situado ante su propia conciencia y libre albedrío, lo que significa, al mismo tiempo, estar predispues­ tos y dispuestos, por propia con­ vicción individual, a no sobrepasar en su personal ejercicio de la L i­ bertad, los límites en donde co­ mienzan los mismos ejercicios de la Libertad del conjunto de sus afines o semejantes, y que sitúan a todos, colectivamente o in d iv i­ dualm ente considerados, en paridad de condiciones personales, econó­ micas, sociales, morales. Siempre, según el que estas lí ­ neas escribe, en este concepto l i ­ bertario de la Libertad individual, ejercida por entero dentro de la comunidad, consiste y está, la in ­ dispensable condición para el lo ­ gro de la Libertad integral de todos y de cada uno. La única Libertad viable, auténtica, la que todo libertario, sobre todo, joven o adulto de uno u otro sexo, de­ bemos cultivar, debemos hacer de ella raudal, eficientemente inconmesurable de energías, de a ctivi­ dades, de acciones y de ejemplos, siempre con miras igualmente y por ende, a orientar e instar a la h u ­ manidad a despojarse de todo pre­ ju ic io fetichista, egoista, racista, nacionalista, m ilitarista y dogmá­ tico. Convencido idealista liberta rio e intemacionalista, he aqui como conceptúo el concepto libertario de la Libertuad, el que expongo, mal pergeñado, es cierto, en con­ tribu ció n firme y sentida a todo cuanto nos es común, defendemos y preconizamos según nuestro con­ cepto y sentir libertario. INTERNATIONALE Libres opiniones ' Lyonesa: La C. N. T. en eJ exilio Prehistoria del Movimiento Obrero español ” ylasran ías en su camino! " Sin esperar soluciones a ciertos problemas que nos preocupan, los compañeros que deseamos que la C .N .T . perdure en España por jrarte de las nuevas generaciones, debemos fija r nuestra atención a un sin fin de situaciones y tomas de posición de ciertas organiza­ ciones de cariz religioso, y polí­ ticas y sindicales, otras, que en el interior de España y en el ex. tranjero trabajan para que des­ pués del periodo franquista que es nuestro deber co n trib u ir a de­ rribar, la C.N’.T- quede reducida a cero. Y seguramente que se or­ ganizan y operan sin pensar ni sirguera en la C.N.T. Pero el ca­ m ino que siguen conduce à su e li­ minación en el terreno de la lu ­ cha directa de clases. E l Poder es, en muchas, el favorecedor de su proliferación « clandestina » preparando para un tiem po im ­ previsto una situación de libertad de asociación normal, que las halle en plena colaboración de clases. O tras cuya demagogia es conocida, con un lenguaje apropiado, cuya finalidad es la toma del poder, se emplean, y se emplearán, a llenar teóricamente el vacio revoluciona­ rio entre los humildes trabajado­ res. Son los dos partidos comunis­ tas, el pro Moscou — colaborador con el franquismo, de la recon­ cilia ció n —■ y el pro C hino que quiere hacer la revolución en Es­ paña, cqya sede está en Argel p u ­ blicando « Segunda República > que hace propaganda para orga­ nizar el ejército de la misma y recaudando fondos en los medios, incluso, de la emigración exilada en Francia. Son los unos y los otros los que, no pudiendo servirse de los anagramas de la C .N .T., quieren u tiliz a r los de la U.G.T. en Es­ paña o el « noyautage » del sin­ dica to vertical, ya que los com­ pañeros de la C.N.T. son im per­ meables a los manejos comunis­ tas. Entre estos, obedeciendo a con­ signas de los « revolucionarios pro­ fesionales » tanto de Moscou como de Pekín, hace tiem po han pro­ cedido a atacarse mutuamente con epítetos clásicos en ellos y que nos avergonzaría ver establecidos en el M .L ., sin contar los insultos groseros. Ahí está, por ejemplo, una circu la r venida de Bruselas, entre otras de otros sitios, que confirma lo dicho. E l lenguage revolucio­ nario empleado y la demagogia que u tiliza n solo tiene parecido el que e l P.O.U.M. emplea en recientes manifestaciones escritas, sin. los insultos. No, no hay que enga­ ñarse, n i la juventud inquieta y capaz del sacrificio de sus vidas — las nuestras lo han demostrado a la saciedad — debe engañarse. Si el frente revolucionario a n ti­ fascista — como lo propusimos hace pocos años — no se lleva a la práctica ho(y, y no se apro­ vecha una coyuntura favorable ma­ ñana, la dictadura en España se prolongará, aún que será con nue­ vas formas, donde el pueblo hu­ m ild e quede entre las redes de las leyes coercitivas sin probabilidades de liberación. Aunque — lo he dicho en otro lugar — si más libertad política, social y econó­ mica no interviene en su favoi las clases trabajadoras seguirán el camino, con violencia, de su eman­ cipación. Es previsible a más o menos corto plazo. Pero he aquí en el tablero po­ lítico-social de la península ibérica, las otras organizaciones dirigidas por la Iglesia, no controladas por la Falange, pero si por aquella que llevan también su juego. En vistas al futuro. E l arzobispo de Málaga, Herrera — el antiguo d i­ rector del « Debate » de M adrid v confesor del político estraper­ lista Alejandro Lerroux, conserva­ dores los dos — es el supremo director del sindicalismo católico. llamado cristiano. Si envía cum­ plidos a Franco, sus razones po­ líticas tiene. Pero e.s curioso com­ probar la variedad de asociaciones católicas o cristianas en el plañe político o social Acción Cafó lica, Catòlics Catalans, Democracia Social Cristiana, Hermandades Obreras de Acción Católica, Iz ­ quierda Democrática Cristiana, Juventud Obrera Católica, Solida­ rita t d ’Obrers Cristians de Cata­ lunya. A fuera y dentro de Cata­ luña (pues estos datos son toma­ dos de Cataluña) existen otras asociaciones como las de Labra­ dores y de las Industrias Pecua­ rias Católicas, etc., etc. En este cuadro no se hace men­ ción más que de los organismos con ribete social y profesional. Existen contra el régimen la Social Democracia Cristiana, de reciente creación, y los partidos o « grupos de presión » que siendo « por » son « centra » y vice versa; los que quieren una monarquía sin que estén de acuerdo con qué m o­ narca y los que — nuevos socia­ listas —- se acomodarían en no im porta qué situación política. Todos, todos aspiran al Poder. No todos — los obreros cristianos — creen que con el Poder en manos de promociones de su seno sur­ gidas, este les procurará la jus­ ticia social. Seria como esperarla del cielo. Pero nosotros, los tra­ bajadores bregados en las luchas, debemos, sin prejuicios derivados de nuestro sindicalismo clásico, re­ volucionario, ver este panorama, del cual solo fa lta apuntar el que D ifícil tarea la de resumir la se halla en frente de los que a n r ¡ cuarta conferencia que ha cele­ bicionan que sus organizaciones brado el Ateneo Cervantes de Lyon sean preponderantes para llevarlos el dom ingo 28 de febrero en la al Poder; nuestros compañeros Ge­ sala VVitovski en el Palais du netistas y ugetistas, parece que no Conservatoire. se duermen y su acción sindical se El conocido escritor y periodista lia hecho sentir en estos últimos de la C .N.T., José Peirats, hizo tiempos en las principales villas una exposición documentadísima, agrícolas e industriales, sobrepu­ do la que no sabemos que poner jando la acción, obrera en Asturias de relieve; si las citaciones histó­ y Euskadi y que parece no llevaba ricas de las que fué tan pródigo, coordinación con las manifesta­ o el fondo social a las que las ciones y huelgas de los estudiantes, primeras sirvieron de mareo. elementos burgueses poco simpá­ Durante hora y media nos tuvo ticos al m ovim iento obrero pero pendientes del hilo de su diserta­ que es deseable conquistar. ción que fué una verdadera lecSi en este, m i escrito, debo ción de historia de España, as­ poner una conclusión como final, pecto sobre el que insistimos, ya esta es de qué : miremos la rea­ que lamentablemente, lo (pie co­ lidad con los ojos bien abiertos. nocemos generalmente, de la his­ De una parte lo que en el exilio toria de nuestro país, no es ni el somos, contamos y valemos. De la reflejo de la auténtica, en la otra, m irando a España, estudiar que tantas acciones positivas se en función de lo expuesto y del cuentan en el haber del pueblo fracaso de l gobierno del Opusespañol, siendo estos aspectos des­ D ei en lo económico y social —■ conocidos los que Peirats" se entre­ de lo que no lie hablado por tuvo en mostrarnos documentán­ haber sido tratado po r otros — donos sobre el periodo grem ial arsi el concurso de los compañeros tisanal, que fué una de las prim e­ del exilio a los que allí luchan ras formas de organización que se (con las dificultades que todos sa­ diera el mundo del trabajo, pero bemos) seria de un valor capaz si bien el artesanado defendía sus de llevar nuevas energías en fa­ intereses, tenia bajo su férula a vor de las libertades y por con­ los oficiales y aprendices; en par­ secuencia contra el franquismo. ticu la r estos últimos eran los sier­ Porqué cuando se es revoluciona­ vos del maestro que usaba y abu­ rio, se desdeñan comodidades y saba de todas las prerrogativas que los intereses materiales de años le concedían las leyes entonces v i­ de disfrute de standard de vida gentes. más elevado que el de España. Y nos habló de la rebelión de Espartare y los esclavos y de las PADROS. Jaequeries en la época de los sier­ Lyon. Mayo 1965. vos, y de los M unicipios libres con sus fueros comunales, los que fue­ ron concedidos en la llamada gue­ rra de reconquista a los árabes, ya que, para consolidar los avances de los ejércitos, era necesario p o ­ blar las avanzadas de los frentes, por lo que se prodigaban las tie ­ rras, produciéndose una emulación España hay muchas familias que habitan en chozas, en cuevas, cha­ entre los m unicipios para ver quien volas y casas hechas de latas. Pero, alcanzaba más derechos y liber­ tades. Pero se vuelven las tomas, claro está, estos lugares no los cuando, hecha ya la reconquista, visitan n i conocen los turistas, por vencidos los árabes y expulsados supuesto. Sobre todo, los turistas del país, cuando la monarquia se agradecidos, que vénse obligados a ponderar el progreso que realiza siente fuerte, comienza a cerce­ España. Como, por ejemplo, el se­ nar derechos y libertades, dando ñor Baratier, que hablando de las lugar a que se produzcan las p ri­ prisiones, dice, que en España le meras guerras de liberación, mos­ cabe el p rivile gio de ser el se­ trando la rebeldía del pueblo. Asi llegamos, entre otras rebeliones gundo país en el mundo, que menos gente tiene detenida. más o menos importantes, a la de ¡ Triste privilegio, de haber elim i­ los Comuneros de Castilla con Pa­ nado en pocos años la gran po­ dilla , Bravo y Maldonado; también blación penal por el hambre y los la de las Germanias Valencianas fusilamientos ! Y de que España es que son una especie de república el segundo país que menos pre­ revolucianaria que se extiende por toda la región levantina y cru­ sos tiene, seria necesario compro­ el Mediterráneo alcanza barlo, sin tener en cuenta las es­ zando tadísticas que las autoridades fran- i hasta las Baleares. quistas presentan, para su propa- ! Nos va mostrando Peirats, que ganda, a los representantes de la | nuestro país ha vivid o en une prensa extranjera, interesada en j guerra constante y permanente, de­ que continúe el régimen de terror ¡ rrochando siempre sus mejores e im punidad que padecen los es- | hombres y todas sus riquezas na­ pañoles. turales. A los ocho siglos de guerra L a enseñanza, es otra de las i con el Islam, se sucede la con­ grandes innovaciones franquistas. quista de América, yendo al Nuevo Según el señor Baratier, por todo Mundo, todos cuantos tenían un se construyen escuelas, habiendo espíritu emprendedor y cuantos,, solamente en la actualidad un 10 por su acción y dinamismo, ha­ por ciento de españoles que no brían contribuido a organizar la sepan leer n i escribir, y que d i­ econcmia del país, siendo este el cha cifra dism inuirá todavía, por­ mal endémico que mantiene Es­ que,' hoy, todos los niños de Es­ paña en la ruina, ya que mientras paña son escolares y cada año se los demás países \'an adoptando y m u ltiplican los centro docentes. Si transformando sus sistemas de pro­ dijera las iglesias, estaría más en ducción y económicos, el nuestro lo cierto. A propósito de las igle- ; no tiene un momento de reposo sias. Es la prim era vez que hemos ¡ para poder reflexionar y planificar leido escrito por un periodista ex­ una transformación que se iba ope­ tranjero, que estas siempre fueron rando en el resto de Europa y del respetadas por el pueblo, en sus mundo. revoluciones. Así lo afirma el se­ Nos hizo desfilar toda la baraja ñor Baratier, queriendo justificar de los numerosos reyes que tuvo el alma religiosa de los españoles que su frir España, tan despóticos y la herética de los franceses, en e incapaces los unos como los otros, su revolución- N o pueden decir .riendo la excepción Carlos tercero, los « rojos » que esto no es gen­ que, si no hizo nada, po r lo metileza, cuando la verdad es que os dejó hacer, poniendo al frente en su revolución del 19 de ju lio de sus gobiernos hombres de gran­ del 36, quemaron conventos e des conocimientos, que trataron de iglesias, porque creían, y no se realizar ciertas acciones de tipo (Suite en page 3.) positivo, como lo fueron Florida- Vi turista agradecido E l señor F. Baratier, RedactorJefe del periódico mensual « Le Pays Dauphinois », ha recorrido, du ­ rante sus vacaciones, diez m il k i­ lómetros a través de España. Pisto le ha dado materia para poder escribir un largo reportaje, que ha publicado en tres números sucesi­ vos, el mensual mencionado. Con el títu lo : «Notas de vacaciones». N o hemos leido la prim era n i la segunda parte, pero, bástanos con haber leido la últim a, para dar­ nos perfecta cuenta de que el se­ ñor Baratier ha sido bastante aga­ sajado por hoteleros y autoridades de nuestro pobre país, y de que sus vacaciones le han resultado la mar de baratas... Y, esto, es de agradecer, y lo agradece en de ­ masía el señor Baratier. Por eso le aconseja a sus lectores, m qv sa­ tisfecho, que vayan ellos a su vez a pasar las suyas a España, donde, a poco precio, los españoles les proporcionarán, in fin ito placer es­ p iritu a l y material, como a el se lo han proporcionado. Ahora, que los espléndidos no son los espa­ ñoles que no tiene casa donde cobijarse ni pan que llevarse a la boca, sino los españoles p a rti­ darios de Franco, que, siendo minoria, se lo roban a la mayoría, pudiendo con ello, darse buena vida y proporcionársela a los que le ayudan a hacerles la propaganda en el extranjero. Sobre todo, si son turistas que no quieren que les apliquen el proverbio espa­ ñol qué dice : « No es bien na­ cido quien no es agradecido ». E l señor Baratier, es de los bien nacidos, porque es agradecido. La prueba, que elogia y realza el considerable progreso económico y social que lleva a cabo el gobierno franquista. Entre sus más espec­ taculares innovaciones, realiza­ ciones, se cuenta la del urbanismo. Según el señor Baratier, no hay un pueblo en España que no tenga sus barrio nuevos, trazados conforme a los métodos modernos urbanos. Sin embargo, la realidad es que en todos los pueblos de j blanca y Campomanes, pero este periodo de paz y de orden cons­ tructivo fué sumamente corto; pronto se volvió a perder lo poco que se avanzara. Esta breve época tuvo su eclo­ sión en 1746, en la que se crean las primeras fábricas e industrias, dando tam bién nacim iento a las primeras escuelas de artes y o fi­ cios. Nos relata lo que fueron los primeros y tím idos esbozos de una reform a agraria, que al correr del tiem po da origen, por una legis­ lación especial, al latifundism o o grandes concentraciones de tierras en manos de señoritos. Igualmente nos muestra como, por la incapacidad de los gober­ nantes, en España todos los p ro ­ gresos que se realizan en Europa solo llegan a establecerse treinta o cuarenta y hasta cincuenta años después, lo que con el tiempo hace que nuestro país deje de ser uno de los primeros de Europa y del mundo, como podria haberlo sido, ya que por su posición geo­ gráfica y por su historia e in flu e n ­ cia habría podido mantenerse a su cabeza. Nos hizo un breve resumen his­ tórico de la industrialización del país, lo que da origen a que se creen los- primeros núcleos nume­ rosos de trabajadores, los que em­ piezan a organizarse en sociedades de resistencia, las que son com­ batidas por patronos y gobernantes, po r lo que estas sóciedades. que ya no desaparecerán, deben camuflarse bajo el nombre de sociedades m u t u a l i s t a s y coopera­ tivas; nos ilustra con numerosas ci­ taciones, sobre los primeros grandes conflictos en los que se llega hasta quemar las máquinas; asi nos hace re v iv ir aquella época tan dura para el proletariado en gestación, en. la que se van tem plando las primeras armas de las organizaciones obre­ ras que más tarde debían realizar gestas tan brillantes que han cau­ sado Ja adm iración del mundo. Pone de relieve que los más grandes conflictos generalmente han tenido su origen en motivos de tipo solidario, poniendo en evi­ dencia el alto valor m oral de las organizaciones obreras desde su más remoto origen; igualmente re­ marca que en sus procedimientos represivos, la reacción, para desa­ creditar a los trabajadores, recu­ rrió a la calumnia, tratando a los hombres que estaban al frente de las organizaciones obreras de atra­ cadores, como el caso de José Barcelo, presidente de la sociedad de tejedores, condenado a m uerte in ­ justamente; después ha podido comprobarse su inocencia en los hechos que se le imputaban. Pone de relieve el espíritu re­ volucionario de los trabajadores, los que, a pesar de las amenazas y represiones de los Espartero, O ’D cn ell y Serrano, no cejan hasta conseguir el derecho de asociación, que arrancan después de una p ri­ mera huelga general que duró nueve dias; cita, entre otras, la prim era publicación obrera, « El E co d el Obrero ». Igualmente muestra como ya co­ mienzan los primeros vestigios de lo que más tarde debían ser los Sindicatos Unicos o de Ramo, co­ menzando tam bién a perfilarse los primeros apuntes de federalismo que finalmente tom ó cuerpo real en 1868 con la creación de la sección española de la prim era In ­ ternacional, a la que se incorpora­ ron todas estas sociedades m utualistas y de resistencia que ya lle ­ vaban en si sus principios y mé­ todos de combate, como "lo mues­ tra su historial. Y, aunque nos hemos un tanto extendido en esta reseña, por lo que pedimos perdón a la dirección y al lector, nos sentimos insatis­ fechos; son numerosos los datos, hechos y relatos, que ha habido que dejar. Manuel BERXABEU. España AL Se nos confirma que la poli­ cia redobla de vigilancia. En va­ rias regiones han procedido a re­ gistros y a cacheos en las casas de los más o menos fichados como opositores al régimen. Han procedido a varias deten­ ciones sin tener noticias de al­ gunos de los detenidos• Los hay que se han fugado de la jefa­ tura de policía sin que por dihora conozcamos el paradero. Después del asesinato del general Delgado una cosa es cierta : que la poli­ cia fascista de Iberia tiene órdenes y está dispuesta a sembrar el te­ rror y a asesinar sin formación de causa a quien desde las alturas sat. señalado. / Vigilancia ! ¿ Será ello los últimos zarpazos de la bestia ? ¿ Estará, por fin, el fran­ quismo en la agonia ? Grandes sorpresas puede traer­ nos este año por lo que al fas­ cismo español se refiere. Tales son las noticias que nos llegan de España, donde, por otra parte, la oposición obrera e intelectual no cesa de manifestarse más o menos descaradamente. En Euzkadi principalmente, con ocasión del Primero de, Mayo, la propaganda distribuida hd entu­ siasmado a lo población de tal manera que puede decirse habqr sido unánime la repulsa pública al régimen nazi que sufre Vaconia y toda España. VA SCO NG AD AS Zona 47. TODO ES BUENO CONTRA EL REGIMEN Han circulado octavillas a gra­ nel de franca hostilidad al régimen D e las mismas entresacamos las frases más sobresalientes : 1“ D E M AYO Fecha gloriosa merced al em­ puje de las organizaciones obre­ ras esta recobrártelo en nuestro país su auténtico espíritu REVO­ LUCIONARIO. La clase trabajadora de Euzkadi, en su característico dia REIVIND IC A TIV O no tiene ni elementales condiciones de vida. El_ I o de Mayo 1965 marcará un paso~ decisivo para la desaparición de la tiranía. Como veis, de una form a o de otra el pueblo se manifiesta, las octavillas contienen afirmaciones que corroboran el más lim p io his­ toria l de la clase trabajadora y del origen del I o de Mayo. Los tra­ bajadores- han acudido dentro de lo que cabe, pues el despliegue de fuerzas ha sido de gran ostentación, y el régimen así como la burguesía ya saben que se acabará con ellos a plazo más o menos corto. Esperanza tenemos de que sea este año el fin del franquismo y de Franco. B I L B A O E n Bilbao, por ejemplo, por la G ran Vía la m u ltitu d fu é grandeL o mismo por la calle de Colón y de la de Rodríguez de Arias. F i­ nalmente donde más grupos se concentraron comentando la situa­ ción fué, no cabe duda, en el Par­ que de la las Tres Naciones. Bilbao está marcando una página más en su historia revolucionaria. Los tra­ bajadores de Bilbao están en la avanzada del combate por la l i ­ bertad. L a policía se mantenia acuartelada, asi como el ejército y la guardia civil. A las doce menos diez todo era se HABLA norm al po r las calles; ya pare­ cía que nada había de pasar pero cinco minutos después, por todas las bocacalles de la Gran Vía afluían m u ltitu d de grupos com­ pactos de jóvenes, mujeres y adul­ tos. También había — en posición m uy destacada —* cinco sacerdotes; claro que cinco al lado de tantos obreros, su participación en tanto que clero no deja de ser simbólica, sin mayores ocnsecuenciaç, pero en honor a Ja verdad lo consigna­ mos —*. En unos instantes la G ran Vía se llenó de personal y en un san- No tenemos la costumbre de leer el portavoz barcelonés, ó r­ gano de Falange con remoquete de « tradicionalista y de la J.O N.S. » que lleva el nombre usur­ pado desde 1939, de « Solidaridad Nacional »• Por una casualidad, de aquellas que se dan amenudo cuando se tiene necesidad, y con miras a la más elemental higiene, hecha mano uno a cualquier hoja de papel, llegó a las nuestras una hoja suelta del mencionado diario, con subtítulo « Organo de los Sin­ dicatos », la bastarda « Soli », cuya fecha ignoramos, pués en el papel impreso que mencionamos, no la habi'á, p o r haber sido arran­ cada por otro « usuario » en apre­ m iante necesidad de higieniazrse las posaderas. Y es que las hojas de la prensa del « sistema », a malas penas da para tales me­ nesteres. E n la aludida hoja, ¡y como nota de la redacción, se hace la presen­ tación de una « carta al lector », escrita por el director de la re­ vista « S.P. » (no sabemos exac­ tamente de qué tratará dicha pu ­ blicación, pero por la reseña que damos a continuación, el lector podrá realizar su propia compo­ sición de lugar), cuya carta lleva poi títu lo « Después de Franco qué? y firmada por un tal Rodrigo Royo. E n la presentación de dicha carta que efectua la redacción de la « Soli », se menciona que « mientras se preparan nuevas le­ yes institucionales anunciadas por el Jefe del Estado, elaboradas con el asesoramiento del Consejo N a­ cional y reclamadas por la opinión española », nos dá a continua­ ción el texto íntegro de la carta, d irig k lá a un hipotético lector. No tenemos la intención de darla completa, pués no está en la na­ turaleza de estas crónicas el hacer propaganda fascista, pero sí recojer los ladridos de su jauría, para que nuestros lectores tengan a mano el pulso exacto de las cosas del interior, que ningún pania­ guado corresponsal de la prensa extranjera dará, porque no está en la naturaleza de sus informaciones ocuparse de estas minucias,- pero, que para nosotros, y más que pro­ bable para Vdes, es m uy intere­ sante estar al corriente. Como les deciamos, el tal Royo, que no parece un im bécil pero que nos recuerda una frase de Alevandio U berth cuando dice que prefiere a los pillos porque estos pueden, a veces, tener la inteligen­ cia de ser buenos; según nuestro historiador inglés, el im bécil que no lo parece, no tiene nunca la bondad de ser inteligente, el tal Royo — repetimos —- plantea en la carta que comentamos, las co­ sas en los mismos términos que un pobre m arino de la flo ta h it­ leriana, que decía, con la más absoluta convicción, que los ale­ manes eran una raza superior, solo buena ipara « m andar » y los per­ tenecientes a las restantes, « bue­ nos » para trabajar... Después de cita r a Ortega y ESPAÑA tiainén hizo irrupción la fuerza pú­ blica con máscaras antigas dis­ puestos a todo, a todo de lo que bruto y anim al es capaz (isa « fuerza ». H izo uso de las po­ rras y procedió a la detención de unos cuantos. No se señala que entre los detenidos hubiese ningún cura. Entonces el grito del pue­ blo fué / Libertad ! ¡ Libertad sin­ dical ! y demás consignas del ma­ nifiesto de Alianza Sindical. En re­ sumen : hay varias detenciones. E l número de manifestantes es supe­ rio r al del año pasado y eso re­ conforta a los compañeros. CRONICA DESPUES DE FRANCO i QUE P mueve E N PORTUGALETE Aquí hubo también manifesta­ ciones ) se registraron incidentes entre los trabajadores y la policía. En casi todos los pueblos de la rivera del N ervión hubo demostra­ ción de fuerzas opositoras ?.l fra n ­ quismo. En Sestao y Baracaldo la concurrencia rebasó todas las es­ peranzas. DETENCIONES DE MIEMBROS DE ALIANZA SINDICAL M ucho más hubiese hecho la CATALANA Gasset (D. José), pasando por José A ntonio Prim o cíe Rivera, aquel tonto que se le hizo m ártir, pero « liquida do », de haber seguido viviendo, nos lo plantea con el signo de la interrogación; interregacióh que dá a comprender el estado de su subconsciente, que nos ha hecho sonreír por la dosis de tribulación que trasudan sus co­ mentarios. PARALELISMOS : PUÑOS Y PISTOLAS T ribulación, que para consuelo de la misma, se hecha mano du unos argumentos dignos de una antologia de cara al futuro. Lea­ mos bie» -y juzguemos : « Esa bús­ queda, ante un horizonte cerrado p o r la fuerza de las circunstancias, sintetiza en esta sola y rotunda frase, pronunciada mentalmente to ­ dos los dias por treinta millones de habitantes españoles preocupa­ dos ; después de Franco ; qué ? ». Luego entra en el meollo de la cuestión diciendo : « el M ovim iento Nacional debe ser en, Esepaña lo que la Corona en Inglaterra, o la Constitución es a los Estados U n i­ dos, o el Partido es a Rusia »..’. E l llamabo « M ovim iento Nacio­ nal », para el Royo de marras, es « tabú », una cosa que no se discute, que está por encima de todos los pequeños tabús, que, dice, existen en demasía en nues­ tro país y que han de abolirse. Y añade más ; « y si el M o vi­ m iento Nacional se entendiera así, los señores de la oposición podrían decir ,y hacer todo lo que! les v i­ niera en gana. Que echen por de­ lante su profesión de fe en el M o ­ vim iento Nacional, que digan ex­ plícitam ente que ellos tam bién es­ tán a este lado de la trinchera, y entonces podremos dialogar, dis­ crepar, d iscu tir y tiram os los trastos a la cabeza como buenos amigos. Pero que nieguen el punto fundamental, que se coloquen y se decaren en la trinchera de en­ frente, y entonces verán como re­ ponemos en escena la dialéctica de los puños y las pistolas, en la que les podemos dar muchísimas lecciones. Que no se equivoquen en esto los señores de la oposi­ ción »■ ¿ Que les pareoe a Vdes el recorte ? Este Royo de m ala me­ moria pretende volver al1 asesinato a mansalva si la « oposición » insiste en hacer que peligren los respectivos biberones de toda la banda de foragidos y criminales de derecho común que andan sueltos por todo el te rrito rio na­ cional desde 1936 hasta la fecha. Y lo m alo que detrás de ta l es­ perpento hay Jas pistolas y ios que figuramos de corazón y por acti­ vidad, en la oposición, carecemos de ellas, y sobre todo, de la ne­ cesaria coordinación de voluntades para que cuando llegue el fatal tránsito de que el « M ovim iento » no deba sucederse a si mismo, estos matones de oficio tengan la respuesta adecuada, ya con el des­ precio del pueblo español y la jus­ ticia expeditiva que hace más de 25 años que está aguardando el momento propicio para borrar de la faz de nuestro suelo la marca de la m ayor infam ia de la his- toria de nuestra tierra en sus ar­ chivos de tragedia, alegrías y ca­ tástrofes. VA LLEG AND O LA HORA «H » En nuestra tierra catalana tene­ mos un refrán adecuado para las circunstancias : « vésten Anton, que el que es queda ja es com­ pon ». « Camarada » Royo (y todos los Royos habidos y por ha­ ber : cuando Franco se haya ido, rro te quepa la menor duda que España se compondrá ». Los que no fueron fusilados, que viven, que ya tienen los cabellos canos pero que aún no los tienen que dar la miserable sopa de los an­ cianos, ju nto a nosotros, las ge­ neraciones nuevas, no hemos o lvi­ dado vuestros crímenes, que so­ mos muchos miles, centenares de miles, que dia a día, me.; a mes, año trás año hemos id o bebiendo la hiel de todos los desprecios, de todos los insultos, de todas las infamias de vuestros labios de invertidos, que hemos sido calum­ niados, que hemos sido relegados a la categoría de ciudadanos de qu in ta o sexta categoría, mientras vosotros habéis engordado, enrique­ cido, « forrado » como se dice en el bajo pueblo, que habéis posi­ b ilita d o todas las injusticias, que habéis dejado que los terribles males de una España para todos los españoles, para todos, solo lo fuese de ubre para alimentaros, nosotros estamos dispuestos, des­ pués de Franco, ju nto con el pue­ blo noble y honrado, el buen pue­ blo español, él que trabaja y su­ fre, sin derechos de ninguna clase, sino es la obligación de besar vues­ tras apestosas botas, a decir NO a que continúe esta monstruosa es­ tafa de la que te proclamas uno de los sumos sacerdotes. Tenlo en cuenta, tú y todo; los que os de­ dicáis a escribir cartas, ya sea a un príncipe o a un simple lector : después de Franco, la justicia, la libertad y un orden, pero no el orden al servicio de los parásitos, de los vividores, de los embuste­ ros, de los estafadores, sino un or­ den, una libertad y una justicia hecha por el pueblo español y para el pueblo español. N o olvidéis, in ­ signes sabandijas, que 196... no será 1936. Iros preparando a so­ lic ita r con tiem po la ayuda y la protección de vuestros amigos, los salteadores y bombardeadores de pebres pueblos presos entre la vo­ rágine de apetitos imperialistas de tedo cuño; ir a vuestros « made in U.S-A. », como cuando lo h i­ cisteis con el caníbal de H itle r y su palafranero, Mussolini, que os escolten y os amparen cuando la hora « H » suene. Desde luego, al « M ovim iento » sucederá otro M ovim iento; barruntamos que para vuestro interés será m ejor que os guardéis las pistolitas para pegaros un tiro si os quedan los suficientes bemoles, si os ponéis delante, para im p ed ir el paso al Otro Movimiento, recordar que contra una Revolu­ ción no valen diques n i mucho me­ nos pistolas, por excedentes que sean. Si nos llegáis a leer, apre­ ciar en su justa m edida la buena intención del consejo... Pedro Juan ALBRICH. Barcelona. Mayo de 1965. Alianza Sindical C-N .T.-1U.G .T.S.T.V. si no hubiese sufrido la de­ tención de alguno de sus miem­ bros algunos dias antes del I ” de Mayo. Se espera que haya más detenciones, pero la moral es buena. A m edida que podamos ire­ mos dando más detalles de la re­ presión. UN D E TALLE SIMPATICO Siempre fué costumbre en Bil­ bao lucir el Primero de Mayo un clavel rojo en la solapa o un pañuelito rojo también. Pues bien este uño lia vuelto a verse dicho color con intensidad no despre­ ciable. ¡ Adelante, compañeros, ade­ lante I LO OCURRIDO EN SAN SEBASTIAN (Corresponsal) M i prim era preocupación lué la (le siluanne frente al Gomisariado de Policía, para m ejor observar la disposición de fuerzas. L a m ani­ festación de Euzkadi ya se sabia suficientemente que la preparaba Ja Alianza Sindical. A las 12 me­ nos cuarto un sargento de la po­ licía armada dió orden de montai en los coches, hicieron patrulla compuesta de 6 « Jeeps ». Los policías eran jóvenes y parecían tranquilos. Poco después en la Plaza Calvo Sotelo, vi una can­ tidad enorme dé gente que circu­ laba en grupos de 5 a 6 per­ sonas- A laS 12 debía comenzar un concierto de música dada por la Banda de San Sebastián. A l misme tiem po que daba comienzo el con­ cierto, la policía irrum pe y m u­ chos manifestantes se marcharon corriendo. Los otros se escindieron en dos grupos. La plaza se quedé sin gente. Muchos se quedaron cerca del Casino. A l cabo de un cuarto de hora ya sólo había po­ licías en la Plaza de Guipuzcua. Ls manifestación de San Sebastián, a pesar de todo, ha sido un éxite para la A.S. Puede decirse que Cuipuzcol entona al diapasón de la irredenta Vizcaya. E ntre los guardias vi a un jo ven que parecía iba detenido. Su aspecto era de una serenidad que animaba a luchar. AG ITACIO N E N TODAS PARTES Como estaba previsto, la oleada de huelgas se ha iniciado. A « ta­ lleres T-O.R. (San Sebastián) le han seguido « Bandas de Basauri » (Vizcaya) y Contadores I.E.S.A. de San Sebastián. Y term ina nuestro corresponsal . El fascismo ruge pero la situación es el resultado de sus contradic­ ciones. El alza exagerado del coste de la vida, la represión. La falta de libertad, etc. Y los obreros estamos dispuestos a todo hasta acabar con el fas­ cismo. Si compañeros. Todos unidos es indispensable que el pueblo a¡ fin se levante y dé al traste con el fascismo, ese feto de la socie­ dad que terminaria corrompién­ dola- Y como decis vosotros : no hay que olvidar que ¡ la huelga es la única defensa de las masas laboriosas ! C-N.T. Inform ación. zssszActivités de nos camarades Espagnols zzz¡ " W .W W W * * * * * * * A * * * * * A * * A * A * * * ^ * * * * * ^ * * * * * * * * * * ^ * * * * * * * * * * * A * ^ ^ ^ * * * * * * * * * * <* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ^ ^ i V iV iV iV iV M W V M V ^V ^ y y ^ Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. He aquí por qué « ESPO IR a acogerá a todos los españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, d es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comnnicados o sus artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. C O N N U N I Q U E 17 • UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n° 60, LYON (5*). F.L. DE CARCASSONNE El dia 30 de mayo y a la hora de costumbre, en el local de F.O., se celebrará asamblea general. Por los asuntas a tratar, de gr. n inte­ rés para todos, se ruega la máxima asistencia y puntualidad. E l Secretaria. F.L. DE BALMA Esta Federación Local convoca asamblea general para el domingo, 23 de mayo, en el lugar de costum­ bre. Comenzará a lus 9 de la ma­ ñana en punto. Dada la importancia de los asuntos a tratar, se ruega la má­ xima asistencia y puntualidad. F.L. DE DIJON Esta Federación Local organiza un ciclo de charlas ¡y la primera de ellas será a cargo del compa­ ñero D- Perez, para el domingo 23 del corriente, en el local de Forcé Ouvriére, a las 9 de la mañana. ¡ Compañeros, hoy más que nunca debeis venir a discutir sobre los asuntos que tanto nos interesan. E l Secretario. REGIONAL CATALUÑA AGRUPACION LOCAL DE PERPIGNAN Se convoca a todos los afiliados a la asamblea general para el do­ mingo, dia 23, a las 2 y media de la tarde, en el lugar de cos­ tumbre. Se ruega puntual asistencia- Núcleo de Provenza GRAN JIR A DE CONFRATERNIDAD CONFEDERAL Y LIBERTA RIA Tendrá lugar el domingo, dia (i de junio, en el original y agra­ dable lugar de « Les Cédres », en C a brières-d Avígium , organizada por el Núcleo de Provenza con el con­ curso de la Zona « B » de Pro­ paganda. En tan curioso sitio, rodeado de arboleda y de agua, en un am­ biente agradable, en plena natu­ raleza y libertab, no es de dudar que la jomada confederal y ácrata será del agrado de todos. Habrá música variada, retrans­ mitida por los altavoces. Diversiones infantiles y en el escenario na­ tural de « Les Cédres », después de la comida, un capacitado com­ pañero pronunciará una charla so­ bre la actualidad española, con­ tinuando después con un simpá­ tico programa de variedades y el Radio-crochet. Desde este momento quedan in­ vitadas todas las F F . L L del Nú­ cleo, compañeros, familiares y sim­ patizantes, si nolvidar a nuestros hermanos de explotación, los emi­ grados económicos, tan numerosos en la Jira de Péhssane, al igual que la juventud de ambos sexos. La organización de viajes colec­ tivos debe transformarse en una realidad práctica, como de cos­ tumbre, superándola si cabe. ¡ Todos a la Jira de Cabriéresd’Avignon, organizada por la C.N.T. de España. E l Secretario. COMISION DE RELACIONES DEL NUCLEO DE ALTO-GARONA-GERS La Comisión de Relaciones del Núcleo del Tam , nos hace saber que el dia 20 de junio (domingo) tiene proyectado el efectuar una concentración en St-FerreolHa tenido a bien invitar a los afiiliados de la C.N.T. de nuestro Núcleo de la forma la más cor­ dial para que numerosos se dirijan al citado lugar, pasando conjun­ tamente un dia de auténtica fra­ ternidad libertaria. Por nuestra parte, deseamos que la invitación de los compañeros del Tam sea acogida favorablemente y que estas reuniones puedan ser­ vir para estrechar las relaciones cordiales de la militancia confede­ ral y libertaria de ambos núcleos y de todos aquellos otros compa­ ñeros que tengan a bien asistir, de no importa que área núclear. L a C om isión d e R elacion es. 25 de Julio de 1965 ; Compañeros antifascistas ! Recordad esta fecha. Reservadla para asistir al mitin que por la mañana la C.N.T.F. celebrará en Toulouse. Por la tarde del mismo dia. S.I.A. organiza un gran Festival de Variétés. Daremos más detalles UN LIVRE INTERESSANT « Le Vatican contre l’Europe », par E. P A R IS (Les documents accusent) P rix : 15 F. Demandez à ESPO IR . CONCENTRACION A SA IN T-FERREO L La C. de R. del Tam, organiza una concentración para el domingo, 20 de junio, al lago de St-Ferreo! Este núcleo ha invitado por con­ ducto orgánico a los departamentos limítrofes de Haute-Garonne, Tarnet-Garonne, P-O . y Hérault, y por medio de este comunicado se hace extensiva la invitación a otros com­ pañeros y familiares que encuen­ tren la posibilidad de desplazarse. Interpretando el deseo de mu­ chos compañeros de dedicarse por entero a la expansión, no hemos previsto charla ni festival alguno. L a C. d e R. d el T am . « CENIT » Preparando un número extraor­ dinario destinado a la Revolución Española, quedan invitados a co­ laborar todos aquellos que consi­ deren oportuna y útil su propia contribución, sean o no pertene­ cientes a la C.N.T. Preferiríamos, desde luego, que los artículos fuesen escritos en español; no obstante, si alguno llega en otra lengua, sería tradu­ cido. LA REDACCION ED ITORIA L «AIT» Nouvelle brochure : « Face au racisme et au neo-nazisme » par R. Villard Commandes a c ESPOIR ». PARADERO José Castell desearía saber no­ ticias de su hermana Leonor Cas­ tell Sabate. Dirigirse a : José Castell, Camelas (Pyr.-Orientales). De un compañero a otro compañero Le dedico este recordatorio a un compañero residente en Narbona (Aude). Compañero V. M. : no pienso revelarte nada nuevo. Simplemente te digo y tu también lo sabes que hoy más que nunca considero que el mundo es un manicomio suelto; es catastrófico lo que pasa; y sin embargo este siglo que vi­ vimos parece ser que es el siglo de la civilización, de la velocidad y también de un gran progreso, tanto progreso tenemos delante de nosotros que los hombres han per­ dido todo el espíritu racional que poseían en tiempos idos. Para nosotros, hombres de la C.N.T., que ya estamos curados de sustos, como vulgarmente detimos y acostumbrados a estar privados de todo, semanas sin catar un bocado de pan para que no faltara a los hombres de los frentes de nuestra guerra y después en el 39 y 40, en los campos de concentración de Francia y más tarde privados también para el sostenimiento de todos los que no practicamos el mercado negro. Pues bien, compañero, tú sabes como yo y como muchos millones de radio-escuchas que en este globo terráqueo, de cada tres hombres, dos sufren hambre. Sin embargo la producción de la actualidad es dos veces superior a la que podrían consumir los pue­ blos que sufren hambre. No es por que se carece de medios de locomoción. Tú sabes, compañero, que si hay dos millares de seres humanos que sufren hambre, no va paralelo a dicho progreso ¡y a la civilización de los gobiernos demócratas. Cuando las generaciones que nos sucederán se van a percatar de que en el siglo XX, siglo de la mecanización, nos encontramos con el problema del paro forzoso, se preguntarán si los proletarios éramos imbéciles, o unos autómatas. Esperamos ese amanecer en que los explotados digan basta ya de tanta ignominia los que lo producimos todo carecemos de todo; hay que conquistarlo se.! A TODOS LOS COMPAÑEROS DEL SINDICATO C.N.T. DE SURIA (Barcelona) Esta tiene por objeto mirar de hacer una relación de todos los compañeros que se encuentran en el Exilio en Francia y demás países extranjeros. Objeto de dicha relación di­ gámoslo, claramente, es que los mi­ litantes que en los grandes dias de luchas sociales supieron llevar a nuestra organización a las alturas dignas de la misma, no pueden dejar todas aquellas luchas en el olvido. Por ello es que en relación varios militantes hacemos esta lla­ mada para si es posible, a pesai de las distancias que a muchos nos separan, unir de nuevo una rela­ ción la cual sirva de honor recor­ datorio a los que nos dejaron para siempre, caídos en las luchas por la libertad que tan querida es para todos nosotros. Otro deber que no debemos ol­ vidar, es que hay jóvenes, hijos de la militancia de Surta, que buscan saber, y que tienen fé en nuestras ideas y esperan una biografía de todas aquellas luchas que el sin­ dicato C.N.T. de Suria supo llevar siempre adelante. Para informes y relación, dirigir la correspondencia a Manuel To­ rres. 12, rue Ninon, Villeneuve-surLot (iI,.-et-G.) — Francia. J.B Carcassonne. N ecro ló g icas BERNABE ALIACAR | Otro compañero más que la ¡ muerte nos arrebata en el exilio. i El compañero Aliácar,. quizás anónimo para algunos por su ca­ ! rácter individual, pero rebelde I como buen amante de las ideas anarquistas, para los que, como el | que estas líneas escribe, le hemos conocido desde su niñez, no po­ demos dejar pasar por alto sin hacer uña pequeña biografía de lo que fué su actuación dentro de nuestros medios confederales. Nativo del El Burgo de Ebro (Zaragoza) junto con sus cuatro hermanos, ,ya de muy joven, em­ i pezó a militar dentro de nuejstros sindicatos, ocupando cargos de res­ ponsabilidad, v durante el periodo de la República formó parte del i Ayuntamiento del pueblo, el cual I se incautó cuando la reforma agra­ I ria, de unas tierras, de las que dos I o tres caciques se aprovechaban j hacia ya muchos años, y las cuales ; pertenecían a la Comuna. I Al estallar el levantamiento fas- Servicio de librería « Los anarquistas en la crisis política española por J. Peirats. — De los orígenes de las pri­ meras grandes luchas. — Represión y martirologio. — Conspiraciones contra la dic­ tadura. — La ofensiva antidinástica. —• La República y su tisis ga­ lopante. — El ciclo de las insurrecciones. — España en llamas. — La marea revolucionaria. — La tragedia del campo es­ pañol. — La revolución en el campo. — Del ejército africanista al ejército popular. — Las grandes etapas del apo­ liticismo sindicalista. como sea. El camino a xecorrei será escabroso y exige la gran unión de todos los hombres de buena voluntad; si dicha unión se consigue el camino será largo « La anarquía no es el desor­ den ». « La anarquia es la más alta expresión del orden ». Fraternalmente tuyo v de la causa. — La colaboración ministerial de la C.N.T. — El desarrollo del Partido Co­ munista. — El prólogo del gran drama. — Los sucesos de mayo. — La nueva inquisición ibérica. — La Federación Anarquista Ibérica. — El Consejo de Aragón. — La Federación Ibérica de Juventudes Libertarias. — El pacto C.N.T.-U.G.T. — La crisis del Movimiento Libertario. — Comunistas y libertarios en la guerra. E l último baluarte. — Epílogo. . « Da una fisonomia especial al drama español contemporáneo ». Precio ; 21,00 F. 10 % de de 10,00 F. descuento a partir A Pedidos a « ESPO IR ». cista del 19 de julio, no le quedó otro recurso, que escapar del pue­ blo junto con sus tres hermanos menores (pues el mayor, ya lo habían asesinado los fascistas) atra­ vesando el Ebro a nado por la no­ che y abandonando casa y fami­ lia, hasta poder conseguir, después de mil peripecias y vicisitudes, to­ mar contacto con nuestras fuerzas en el frente de Aragón, donde se incorporarón todos, para seguir lu­ chando por la causa de la libertad, a la cual defendió con las armas en la mano hasta los momentos de la debacle. Internado en Francia, y ya cuando pudo salir a trabajar, su vida fué siempie en los bosques, donde el « hacha » para él, re­ presentaba un arma, ya que no le permitían de disponer de otra me­ jor, y esperando siempre con fé, en el dia de la revancha; por eso, cuando lo encontrábamos, las pocas veces que podíamos hablar con él, sus palabras eran pocas, pero concretas, y siempre directas al Objetivo, como sus golpes de hacha, y es quizás por esto, por no querer dejar de ser anarquista, que durante la ocupación, fué de­ nunciado como comunista a los Alemanes de los que pudo escapar por casualidad. Teniendo su familia en España, no quiso nunca ir a verlos, por no doblegarse a acatar un régimen que siempre ha detestado, y por fin, después de una ya larga enfer­ medad que le minaba la salud, tras­ tornándole sus facultades mentales, en un momento de crisis, quiso acabar con su vida. Postrado en la cama ha estado, durante más de diez meses, hasta que el dia 19 de febrero dejó de existir, a la edad de 60 años. E l entierro, que fué civil, se celebró el domingo 21 de febrero, en Sayerdun (Ariége), que es donde habitaba con sus hermanos. Un inmenso gentío de amigos y compañeros, tanto Españoles que Franceses, le acompañó al cemen­ terio, pues en todo el departamento, tanto él como sus hermanos, go­ zan de muchas simpatías. Descansa en paz, amigo Ber­ nabé y que la tierra te sea leve. Nuestro más sincero pésame a sus hermanos y demás familiares, asociándonos a su dolor. A. C A R T A G EN A . Mitin de afirmación anarco-sindicalista en Tours El día 23 de mayo se celebrará un gran mitin en Tours, en el que tomarán la palabra los siguientes oradores: Fernando F E R R E R v Alejandro LAMELA, por la C.N.T.E. Joseph SORIANO, por la C.N.T.F. Además, un joven confederal. El acto empezará a las 9 y media de la mañana y se celebrará en la Sala Balzac, de Tours, rue Léonard-de-Vinci. En el mismo local y a las 3 de la tarde, se celebrará un gran GALA FRANCO-ESPANOL, con la intervención de los siguientes artistas: Carlos M E N D IA , can tado r de fam a in te rn a cio n a l E L T R IO A LE G R E , canción po p u la r española Las herm anas M O R EN O , reinas del baile español L a u ra H IL D E N , de la R adio -T e le visió n Eelipe A V IL A , estrella d e l baile clásico y de la fa n ta sia Y O N D E M U R G U IA , g ra n te n o r de fa m a in te rn a c io n a l A l pian o Jacques T U R A V E R Todos estos artistas y algunos más se reunirán este día en Tours. Dada la brillantez que promete este espectáculo, estamos segu­ ros de que se congregará numeroso público, procedente de las diversas localidades de la Región. ; Todos a Tours, el día 23 de mayo! (Suite de la page i) Rk M o r s oms Ocriuiml J e viens de lire (avec émotion aussi) le poéme paru dans le numéro 168 de votre Journal « Espoir » du 21 mars 1965 et Intitulé : « Romance noctambulo », de Juan de Peña, trouvés, dites-vous, entre de vieux papiers. Le souci de vérité m’obllge à vous faire connaitre que : 1) Ce poéme fait partle du recueil bilingüe ARENA Y VIENTO ¿dité à Perpignan en janvier 1949 par les maítres imprimeurs Laban et Viers : Poémes de Juan de Pena traductlons i'rançaises de Henri Frére illustrations de Valiente Ce livre est d’autant plus cher au coeur des réfuglés espagnols que les poemes ont été eonçus et écriti entre 1939 et 1940 dans d i­ vers liópitaux et camps d'hébergement et que les hois gravés, illustrations, lettrines, ont été réallsés avec les moyens du b.ord, combien pauvres, h é la s! de ces lieux de mlsére. 2) La date est exacte (mars 1939), mals le Heu est le camp d’Argelès - sur - Mer, non SaintCyprien. 3) Les noms d’Emilio Palacios et Pefez Valiente, s’ils correspondent bien à la réalité des hcros du poème, ne sont pas cités dans 1c texte original (1). J e ne proteste pas contre le fa it d'avoir cité ces noms à la place des noms imaginaires du poème : Emilio Palacios et Perez Valiente étant des hommes d’une classe supérieure et d’une dignilé exemplaire, mals la vérité est la vérité, la vérité littéraire au méme titre que les autres vérités. Ceci ,dit, je vous felicite d’avoir publié « Romance noctambulo » malgré les légères retouches de détail; ce poème mérite d’ètre mieux connu ainsi, d’ailleurs, que les autre poèmes du livre « Arena y viento », ceuvre d’un poète authentique, digne de Garcia Lorca et méme de Machado. Ancien responsable syndical à Amélie - les - Bains (secrétaire d’Union lócale), j ’ai pu connaitre, FEUILLETON «ESPOIR» estimer et aimer des militants de votre C.N.T. C’est done en vous assurant de ma sympathie la plus cordiale que je vous envoie cette petite mise au point. Avec mes meilleurs sentiments, F. MONTAGUT. ' P erp ig nan (1) P eu t-étre ne le s o n t-ils dans le liv re édité, m als dans le texte é crít p a r l ’auteur, oui. N. de la R. jtíeá jCi&ceà “La vraie légende d’Albert Bayet” V oici e n fln le pre m ier ouvrage com plet p a ra sur A lb e rt B ayet depuis sa m o rt. Ses amis qui l ’a tten dalen t, ne p o u rro n t que s’en fé llc ite r. Q ua nt à ceux qui ne le connaissent. pas ou m al, ils tro u vero nt dans cette analyse scrupuleuse, tous les élém ents nécessaires à une étude appro fo nd ie de l ’oeuvre e t du personnage d ’A lb e rt Bayet. « La vraie légende d ’A lb e rt B ayet » (1) se compose, en effet. de deux p a rties distinctes : « L ’CBuvre face à la V ie » e t « A lb e rt B aye t au coin du feu ». Le p re ­ m ie r de ces volets, é c rit par M. F ra n cis V. Feraud, dépeint avec beaucoup de soin et de perspicacité, ce que f u t le philosophe, l ’h is to ­ rie n, l ’hom m e politíque, le jo u rn a liste et e n fln le laïque convaincu et sincére m ais ouvert à toutes les philosophies religieuses et respectue ux a va n t to u t des sentim ents d ’a u tru i, sensible comme i l le d is a it lui-m ém e . « à ce qu ’o n t de pro fo nd , de séduisant, d ’ém ouvant, les ceuvres des penseurs qui o n t vou lu e t qu i o n t cru pouvoir a lle r au -de là de la Science ». L ’a u teur é ta it des plus qualiflés • Suite en Numero 4*I Le député récit d e (P.-O .). mceurs polítiques p ar P .- V . B E R T H Í E R « Q uelle vo ix ! m ’é cria i-je . __ Dom m age que ses anciens m aïtres ne soient pas là , d it Chassenier. Us n ’o n t pas souvent de pareiis cha nteu rs p o ur le M a g n ific a t et le V e n i Creator. » I I y e u t de courtes bagarres q u i disloquèrent la foule e t l ’ob lig è re n t à re flu e r p a r p e tits paquets. L a m a n i­ festa tio n é ta it fin ie e t j ’avais perdu de vue m o n ancien compagnon. Le surlendem ain, m a m ère m ’envoya à C roquenvieille q u é rir des ceufs. E n apercevamt la bicyclette de l ’a rc h ip ré tre dans la cour de la ferm e je fus sur le p o in t de re to u rn e r; puis je m e tr a it a i de bète ; les curés ne nous m angent plus, c’est nous q u i « bouffons » du curé. Ceci p o u r rép éter une expression fa m iliè re à m o n père. J ’e n tra i. La m ère R étháurey, en 1armes, debout prés de l ’a rch ip ré tre , lu i fa is a it lire clans le P etit Phare le com pte ren du de la ré u n io n du ch e f-lle u , que l ’abfoé C h au vedo ux fe ig n a it de découvrir e t auquel i l sem blait accorder une grande a tte n tio n . P uré comedie. Le P etit Phare d a ta n t de la veille au soir, U y a v a it belle lu re tte que l ’a rc h ip ré tre a v a it lu e t re lu cet a rticle , d 'a u ta n t plus que oette fe u ille de ohou, im prim ée deux fo is p a r semaine sur les m achines du vie ux Jé n a u lt-C h á te la in , éfiaït d ’in s p ira tio n retrog rad e e t cléricale, e t co n stitu a it, avec le bréviaire, la le ctu re la plus h a b itu e lle du clergé de la p e tite vilie . L ’abbé Chauvecloux repoussa le jo u m a l sur la table. « M o i je vous dis, f i t - i l avec assurance, que vous ne devez pas désespérer, m ais au co n tra iré fa ire confiance au Seigneur. Ce p e tit nous reviendra. n est descendu a u x enfers p o u r s o u ffrir avec les damnés; i l a garde son ame angélique. Quiconque a été fo rm é p a r la sainte Eglise en conserve la m arque ineffaçable. » Plus que les la m e s de la mère, le silence e t l ’aspect efTondré du pére m ’ap itoya ien t. Elle, en ré a lité , p re n a it le dessus. M ais M . R é th au rey paraisáait touché au coeur. page 3. h ié ra rch ie est admise, m ais aussi dans les autres pays, avec plus ou m oins de décallage. A in si, le 5 m ars 1965, lors d ’une écoute à la télévision de « Cinq colorines à la une », j ’a i noté que « L’entreprise « General Mo­ tors », des Etats-Unis, était en pleine activité avec un chiffre d’affaires annuel de huit miliiards de dollars, et une répartition des revenus assez différente. J ’ai bien entendu que le salaire m íni­ mum d’un ouvrier ou employé est de deux dollars et demi à trois dollars par heure, tandis que la rémunération armuelle de directenr est d’un million de dollars. » Cela se passe dans un pays essentiellem ent capítaliste. Dans un pays q u i se p ré te nd à tendance communtste, cela d e v ra it étre d iffé re n t: il fa u t constater que ce n ’est pas le cas, car il y a des salaires mensuels, m in im u m , de cent cin qu antè roubles <quelque peu plus ou m oins) e t des tra ite m ents échelonnés de un m illie r à plusieurs m illie rs de roubles. ment sociale de celui-ci, prise à la méme époque. Le 26 février, M. Giscard a autorisé par décret les agents de change à relever leurs tarifs de courtage de 15 à 50 % Un rien. Hein ? Faut-il que ces pauvres gens soient de la cloche pour que le ministre des finances fasse en leur faveur une entorse de cette taille à la politique de blocage et leur permette de se sucrer entre sept fois et demi et vingt-cinq fois plus que Zéphyr. Du 3 mars 1965. — Edifiantes, ces deux petites annonces piquees dans « France-Soir » (19-2) : Pr Sté de cinema, dem figurantes « NUES » profess. ou début. F. 350 par jour. Se prés. à S.A.E., 8, av. de l’Etoile, à Joinville-le-Pont. et au-dessous : S.N.C.F., région Nord, recrute du personnel masculin, natiomalité française, pour emplois de début. (Salaire début 500 F nets)... par mois. Décidément, le train rapporte moins que l’arrière-train. A v a n t de c lo tu re r cette p a rtie II est vra i qu’en France, les du sujet, je m ’aperçols que si j ’ai pa rtisan s du régime com m uniste presenté la hié ra rch ie sous d iv e r­ sont lo in d ’ètre des détracteurs de ses formes, c ’est bien incom plètela h iéra rch ie , au contralre. m en t et m algré q u ’il me vienne à Je ne puis fa lre m ieux, avant de passer à une au tre p a rtie de la question e t pour m o n tre r le róle néfaste de la hiéra rch ie , de présenter deux courtes in fo rm a tio n s cueillies dans un Journal des plus sérieux de France, j ’a i nommé : « Le C anard enohainé ». La prem ière de ces in fo rm a tio n s est assez grave parce que no tre grand a rg e n tie r n a tio n a l y joue le gra nd ròle; q u a n t à la seconde, quoique sérieuse, elle est assez hum oristique. Jugez vous-mémes : Du 17 mars 1965. — Giscard et ses pauvres. — « Le Canard » est impardonnable. 11 a bien signalé le geste généreux de M. Giscard augmentant royalement de 2 % le S.M.I.G. de Zéphyr à partir du ler mars. Mais il a oublié de féliciter chaudement le grand argen­ tier d’une autre initiative, hauteloürnal Imprimí sur le* presses de li .OCIET E OENERA1.E D’ IMPRESSION ’Coopératlve Ouvrlère de Productlon) ttelter s 81, rtie des Amldonnleri réléphone : 22-89-73 — TOULOUSF Direeteur-Gérant i A. TURMO l ’e sp rit quelques courtes constatation s que je ne puis passer sous silencc, je restera i incom plet. A in s i le pú blic qu i tie n t à étre gouverné, trouve assez n o rm a l que les parlem entaires, m inistres, chefs d ’E ta t et ha uts fon ctio n n a ire s de l ’E ta t (de tous les pays et tous nuisibles p o ur la grande m a jo rité des gouvernés) perçoivent des ré m unérations mensuelles de p lu ­ sieurs m illie rs de francs e t des dizaines de m illie rs. Les victim es agissent comme p o u rra ie n t le fa ire des m outons qui am énageraient do u ille tte m e n t des loups qu i sera ie n t leurs gardiens a fln que ces d e rn ie rs . ne m an qu ent pas, à la longue, de les dévorer. A utres constatations sur la gent a rtiste — s u rto u t p a rm i les ve­ dettes _ qu i fo u rn it des d istra ctions. Je ne conteste pas que le tra v a il des artistes, sous de m ú lti­ ples form es, ne soit pas utile, m ais certaines de leurs rém u né rations me paraissent exagérées. V o ici u n de rn ie r cas que j ’ai appris, e t cela dans un m ilie u évolué : U n ehansonnier, non co n fo rm iste, à l ’appel de camarades p ro v in - Personne n ’a v a it f a it a tte n tio n à m oi; le pére me r(g a rd a sans m e voir, d ’un oeil é te in t. E n fln il soupira ; « J ’m é rltio n s quand méme pas ça, m ’sieur l ’abbé... Avouére un gas qu ’a m a l tourné... après l ’avouére élevé si prés du B on Dieu... — Ne broyez pas de n o ir, pére R éthaurey, d it l ’a rc h i­ prétre. Ce jeune garçon n ’est que fourvoyé. La brebis égarée, l ’e n fa n t prodigue... Relisez l ’E critu re , e t vous com prendrez ! I I fa u t que jeunesse se passe, c’est l ’àge in g ra t. Je conçois vo tre déception, que vous auriez pe u t-é tre pu é vite r en s u iv a n t mes conseils. M ais JeanS im on a été éduqué chrétiennem ent, i l en reste tou jou rs quelque chose. Ne vous désolez p o in t. Priez p lu tó t. » Là-dessus i l se leva, e t la m ère R éthaurey p r it conscience de m a présence. Je lu i dis pourquoi je venáis. E lle a lia me chercher des ceufs. A quelque tem ps de là, ce f u t elle q u i v in t me trouver, u n soir que nous étions en tr a in de d in e r à la maison. « M o n pauvre vie u x s’en v a p e tit à p e tit, nous d itelle en s’asseyant entre m a m ère e t m oi. H n ’ouvre plus la bouche e t n ’a p lu s g o ü t à rie n. Le c h a g rín le m ine. A u début, il réagissait; m ais quand i l a su que Sim ón a v a it p ris le tra in p o u r la Russie, i l n ’a pas pu eneaisser le coup. Pensez... N o tre gas, chez ces sauvages... » •% A ussitót, m on père sursauta. « Ces sauvages ? C ’est des idées que vous vous faites. Les Russes ne so n t pas plus sauvages que nous. — Q uand méme... T oute cette révolutàon... — E h ! sans doute, une ré vo lu tio n , ce n ’est pas dròle. I I y a to u jo u rs de fich u s excés. L ’idéal, ce se ra it de fa ire les révo lu tions en douceur, puisqu’on ne pe ut pas se passer d ’en a v o ir une de tem ps en temps. Ça viendra pe ut-étre. P ou r le m o m e n t... — P ourquoi qu’i l est a lié là -ba s ? — Probablem ent p o u r v o ir ce q u i s'y passait. M oi, je ne suis pas com m uniste, m ère R é th au rey; je ne sujs rien du to u t. M ais ça me p la ira it d 'a lle r en Russie, au lleu de p o u rrir ju squ’à la fin de mes jo u rs dans ce tro u à rats. O n ne f a it pas étudier les jeunes p o u r qu ’ils s’encroü te nt. » Le m om ent é ta it venu p o ur M m e R é th au rey de vid er son sac; ce f u t à m o i qu’elle s’adressa : « 71 ne nous a ja m ais ré crit. — A m o i n o n plus. — I) ne répond à aucune de nos lettres. L ’oncle C a rnache, qu i a une grande responsabilité e t qu i n ’est qu’un sale bolchevik, f a it lu i aussi la sourde oreille. Si tu lu i écrivais ? — A... l ’oncle ? — Non, à notre Sim ón. T u lu i raconterais com m ent tu as trouvé son père... T u lu i d ir ais que le m alheureux n ’en a plus p o u r longtemps. P eu t-étre que to i, il t ’écoute ra it... — -Que voudriez-vous au ju ste ? ciaux, organisant un fe stiva l, peut se déplacer p o ur un cachet m in i­ m um de cin q m ille nouveaux francs; ce q u i ne paraissait pas énorme aux camarades qui discuta ie n t cette question e t qui, p e rsonnellem ent, me su rp re n a it én ormém ent. C ar je pensáis, méme en a d m e tta n t que ce ehansonnier a it des fra ís enormes, il d o it lu i rester une somme assez rondelette pour sa soirée e t que, méme en exage­ ra n t les fra is , le m oindre bénéfice d o it étre de m ille francs. S o n t-ils nom breux les spectateurs éventuels q u i puissent se v a n te r de percevoir un salaire. non pas jo u rn a lie r m ais mensuel, de m ille fra n cs ? C e rta in em en t non, alors que le ehansonnier pe ut ren ou velle r plusieurs fois dans un mois son pécule jo u m a lie r. C ette dernière courte note qui précède, é ta it écrite lorsque le 6 a v ril 1965 j ’a i p ris connaissance d ’une in fo rm a tio n d o n t je juge u tile de c ite r le titr e et u n enurt e x tra it ; Un manifesté du Syndicat françaLs des acteurs pour des salaíres décents. — Au sujet des salaíres, le manifesté précise : Les acteurs et leur syndicat pensent que l’emploi dans un centre ou une troupe, doit s’inscrire dans le dcroulement normal d’irne carrière de comedien. Or, quelle est actuellement la situation d’un comedien employé dans un centre ? Pour un travail, très qualifié, de plus de quarantè heures en moyenne par semaine, un comédien touche le salaire d’un plantón à la Maison de la Radio. Pour un premier róle venant de Paris et qui vivra durant son séjour à l’hòtel et au restaurant : 1.000 F par mois. n existe couramment des salaires inférieurs; les salaires supérieurs à ce chiffre sont rares et ne concernent que des comédiens qui assument, en outre, des responsabilités adminis­ tratives. A insi, à cóté des vedettes qui perçoivent des cachets exo rbi­ tants, nom bre d ’a rtiste s ne sont pas m ie ux lo tis que beaucoup d’o u vriers. P o u rro n t-ils done m ieux ré flé c h ir avec les victim es, ceux qui agissent ou d e vra ie n t agir, pour ré m a n c ip a tio n hum aine, l ’a b o litio n de cette afïreuse hié ra rch ie et l ’aboutissement de l ’égalité économique ? Edouard BRUNET. (A suivre.) — O h!... qu’il vienne sim p lem e nt nous voir... Ça re d o n n e ra it la vie à ce pauvre cher homme, q u i est en tr a in de m o u rir de la peine qu ’il a. O n ne lu i fera aucun reproche, on ne lu i p a rle ra de rie n. » C ’é ta it un service que je ne pouvais pas refuser. J ’écrivis dès le lendem ain à Jean-S im on. L ’oncle C a rnache n ’a ya n t plus la confiance de ses parents, j ’adressai m a le ttre à L ’Humanité, non sans quelque a p p ré hension : ne se ra it-e lle pas interceptée p a r de v ig ila n ts censeurs soucieux de préserver l ’in té g rité idéologiqudes m ilita n ts ? M a le ttre a tte ig n it Jean-S im on sans avoir, se m b le -t-íl, ren con tré d ’obstacles. L a preuve, c’est que, tro is jo u rs plus ta rd , je reçus la réponse : « Ne me crois pas insensible, tu as failhl me faire faiblir aoetí des mots que visiblement t’a dictés ton cceur. Et, à leur lecture, mon premier mouvement fut un élan pom me prècrpiter vers le foyer paternel. » Je me suis ressaisi- Tu te souviens de la scène apprise au catéchisme, oú Jéstis en larrnes renonce à aller voir sa mère et ses frères, reste sourd à lew appel et refuse de les reconnaitre afín de poursuivre sa mission, une mission infiniment plus haute que ses devoirs domestiques et familiaux. Et il invite ses disciples à abandonner père et mère pour Vaccompagner. » De méme la révolution m’a ordonné de tout quitter pour la servir. ,Je n’ai plus d’autre famille que le pfolétpriat ni d’autre foyer que le partí». f R apportée e t colportée, cette réponse — q u i acheva de désespérer les m étayers de C roquenvieille — i-e te ntit en un lo n g frém issem ent d ’ém o tion jusque dans les pro fo ntíeu rs du peuple. Les ouvriers peaussiers, les m oins payés de tous avec ceux des pro du ïts chim iques. co m p rire n t que décidém ent ils ava ie nt un défenseur, un Champion, u n messie. Y .-s u r-T h . d e v in t Y -la-R ouge, Chassenier, à qui j ’avais le p re m ie r com m uniqué la réponse de Jean-Sim on, c o n v in t qu ’elle ne m a n q u a it pas d ’allure. « T outefois, o b se rva -t-il, je suis in q u ie t de constater que to n a m i continué de puiser ses références dans l ’Evangile, ce qu i donne à penser que la caque sent to u jo u rs le ha ren g ! » Je sus p a r la m ère R é th au rey la réa ction de l ’abbe Chauvecloux. L ’ancien <s curé v o la n t » a v a it accusé le choc comme si le dé sarro i l ’a lla it terrasses. P uis i l a v a it re p ris contenance. Plus ta rd , i l avoua : « U n in s ta n t je l ’a i c ru perdu à jam ais. M ais j ’étais u n hom m e de peu de fo i. P a r bonheur, la p riè re m ’a éclairé, e t je peux c e rtifie r que sa seule fa m ille , c’est l ’Eglise; plus il s’en éloigne, plus il désirera u n jo u r s'en rapprocher. » (A suivre.)