[« Lectures de Miguel Hernández », Claude Le Bigot (dir.)] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr] LES AUTEURS Jocelyne Aubé-Bourligueux : Professeur de Littérature Espagnole Moderne et Contemporaine au Département d’Études Hispaniques de l’université de Nantes, membre du laboratoire du CRINI (Centre de Recherches sur les Identités Nationales et l’Interculturalité). Travaille sur la poésie, le théâtre, le roman aux xixe et xxe et xxie siècles, à partir de trois axes principaux d’étude et de recherche : Le Mythe ; la « Mélancolie créatrice », sur la base des Relations établies dans l’Antiquité Gréco-latine entre Littérature, Médecine, Société. Et les relations établies entre Littérature et « initiation ». Auteur d’une thèse en quatre volumes sur Federico García Lorca et de nombreux articles sur les écrivains espagnols contemporains, a publié un livre intitulé : Lorca ou La Sublime Mélancolie. Morts et Vies de Federico García Lorca, biographie, tableaux de José Ortiz, Éditions Aden, Janvier 2009, 2088 pages. Juan Carlos Baeza Soto (Viña del Mar, Chili) : Maître de Conférences à l’université de Reims-Champagne-Ardenne, membre du CIRLEP (Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Langues et la Pensée) et du PIAL (Poésies Ibériques et d’Amérique Latine, CRIMIC, Paris IV). Thèse de doctorat soutenue en 2006 sur « Les images du paradoxe dans les Œuvres Complètes d’Emilio Prados », travaille sur la poésie espagnole de l’époque moderne et contemporaine, les rapports entre la poésie et la peinture, le syncrétisme dans les arts visuels et la philosophie. A publié une dizaine d’articles sur ce domaine et une étude sur la poésie de l’exil d’Emilio Prados (Emilio Prados. L’absolu solitaire, Harmattan, 2008). Luis Bagué Quílez (1978) est docteur en philologie hispanique de l’université d’Alicante, où il exerce actuellement en tant qu’attaché de recherche « Juan de la Cierva ». Il est auteur de deux essais : La poesía de Víctor Botas (2004) et Poesía en pie de paz. Modos del compromiso hacia el tercer milenio (2006, prix international de Recherche littéraire « Gerardo Diego »). Il est également l’auteur des recueils de poésie : Telón de sombras (2002), El rencor 245 Lectures de Miguel Hernández de la luz (2006) et Un jardín olvidado (2007), pour lesquels il a obtenu entre autres, le prix « Ojo Crítico » de RNE et le prix « Hiperión ». Il a préparé les éditions et les anthologies de Ricardo E. Molinari (2003), Julio Herrera y Reissig (2005), Humberto Díaz-Casanueva (2006, en collaboration avec Joaquín Juan Penalva), Víctor Botas (2009) et Carlos Marzal (2009). José María Balcells est titulaire de la chaire de Littérature espagnole à l’université de León. Il est auteur de diverses études, éditions et monographies sur des écrivains du Siècle d’Or. En ce qui concerne la poésie espagnole du xxe, il a publié entre autre les ouvrages : Miguel Hernández (1990) ; De Jorge Guillén a Antonio Gamoneda (1998), Voces del margen (2009) y Sujetado rayo. Estudios sobre Miguel Hernández (2009). Il a aussi préparé les éditions de De un momento a otro (Poesía e historia) de Rafael Alberti (1993) ; Poesía (1970-1994) de José Corredor-Matheos (2000) ; El rayo que no cesa de Miguel Hernández (2002) ; y Poesía IV de Rafael Alberti (2004). [« Lectures de Miguel Hernández », Claude Le Bigot (dir.)] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr] Antonio Jiménez Millán (1954, Grenade, Espagne) est titulaire de la chaire de Littératures romanes de l’université de Malaga. Auteur de plusieurs essais (Los poemas de Picasso (1983) ; La poesía de Rafael Alberti 1930-1939 (1984) ; Vanguardia e ideología (1984) ; Entre dos siglos. Estudios de literatura comparada (1995) ; Promesa y desolación. El compromiso en los escritores de la Generación del 27 (2001) ; Poesía hispánica peninsular (2006), il est aussi l’éditeur scientifique des écrits de Picasso, Louis Aragon, Luis Cernuda, Manuel Altolaguirre, Joan Margarit y Caballero Bonald. En 2009, il est commissaire de l’exposition et auteur du catalogue Antonio Machado. Laberinto de espejos (Centro Andaluz de las Letras). Plusieurs fois distingués (Prix « Rey Juan Carlos I » en 1986 et « Ciudad de Melilla » en 2002), citons parmi ses recueils : La mirada infiel. Antología poética 1975-1998 (Diputación Provincial de Granada, 2000), Casa invadida (Madrid, Hiperión, 1995) et Inventario del desorden (Madrid, Visor, 2003). Claude Le Bigot est professeur émérite de l’université Rennes 2. Il a consacré l’essentiel de ses travaux à la poétique du texte et à l’histoire de la poésie espagnole du xxe siècle. Il a créé et dirigé la collection « Didact Espagnol » aux Presses universitaires de Rennes. Derniers ouvrages parus : Comprendre le texte poétique contemporain (domaine hispanique), Presses universitaires de Rennes, 2006 ; Trois poètes de l’expérience : Carlos Marzal, Isabel Pérez Montalbán, José-Luis Piquero, anthologie bilingue, présentation et traduction, Dijon, Éditions du Murmure, 2007, Littératures hispaniques : 76 œuvres incontournables, Paris, Ellipses, mars 2009, en collaboration avec Marie Madeleine Gladieu. Il a récemment publié un essai sur « Libro del frío de Gamoneda, Une poétique de la discontinuité », Paris, PUF/CNED, 2009. 246 Les auteurs Bénédicte Mathios (1969) est professeure à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (France). Elle travaille sur la poésie contemporaine hispanophone. Elle a écrit et publié une thèse sur le sonnet à l’époque franquiste axée sur trois thématiques : fixité et transgression, intertextualité et énonciation, métatextualité. Elle a récemment publié une monographie sur le poète contemporain espagnol Ángel González Corps et écriture poétique. Une lecture de l’œuvre d’Ángel González, Peter Lang SA, Éditions scientifiques internationales, Bern, 2009. En outre, ses publications portent sur le devenir des formes fixes (sonnet, épopée, élégie), la métapoésie, les pratiques transesthétiques en poésie, la poésie visuelle, dans l’œuvre de poètes contemporains hispanophones. [« Lectures de Miguel Hernández », Claude Le Bigot (dir.)] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr] Danièle Miglos est professeur à l’université Lille 3. Axes de recherche : la littérature et la création artistique espagnoles contemporaines, y compris actuelles, l’esthétique et la poétique. A travaillé sur l’œuvre de Rosa Chacel, dont la complexité est un défi, mais aussi un plaisir, pour les exégètes, sur les avant-gardes, historiques ou non, les arrière-gardes qui en sont le corollaire, la modernité, l’anti-modernité, les résistances aux idées de « nouveauté », la création des femmes, et l’écriture théorique (essais, manifestes) ou hybride. Christine Rivalan Guégo, agrégée d’espagnol et docteur d’État, est professeure à l’université Rennes 2 où elle enseigne la littérature de l’Espagne contemporaine. Membre du CELAM (EA 3206), son domaine de recherche est la littérature de grande diffusion en Espagne, au début du xxe siècle, sujet de sa thèse qui a fait l’objet d’une publication Frissons fictions. Romans et nouvelles en Espagne 1894-1936 (PUR, 1998). Elle a également publié en Espagne, Lecturas gratas o ¿ La fábrica de los lectores (Madrid, Calambur, 2007). Ses travaux portent à la fois sur l’écriture romanesque et sur l’histoire des formes du livre. Elle s’intéresse, en particulier, à l’étude des collections. José Carlos Rovira est titulaire de la chaire de Littérature latino-américaine de l’université d’Alicante. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur son domaine de spécialité parmi lesquelles : Ciudad y literatura en América Latina, 2005, Pablo Neruda, testigo de un siglo, 2007, et de la biographie contenue dans l’Álbum Neruda, 2007. Mais il est aussi l’éditeur des œuvres complètes de Miguel Hernández (1992) ainsi que d’autres auteurs tant espagnols que latinoaméricains : Fuentes de la constancia de Gil-Albert (1984), Veinte poemas de amor y una canción desesperada de Pablo Neruda (1997), Cantos de vida y esperanza de Rubén Darío (2004) et Residencia en la tierra de Pablo Neruda (2007). Ses travaux portent essentiellement sur la lyrique hispano-américaine et les questions d’identité culturelle. Il est directeur de la revue América sin nombre. Il préside actuellement l’Association Espagnole des Études Littéraires Hispanoaméricaines (AEELH) depuis 2006. Il a été nommé en 2010 Président de la Commission Exécutive de l’Année Hernandienne. 247 Lectures de Miguel Hernández [« Lectures de Miguel Hernández », Claude Le Bigot (dir.)] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr] Jorge Urrutia est titulaire d’une chaire de Littérature espagnole au département Arts et Histoire de l’université Carlos III de Madrid. Critique, essayiste et poète, il collabore dans de nombreuses revues littéraires et suppléments culturels. Il a édité de nombreux textes d’auteurs contemporains (Juan Ramón Jiménez, Valle-Inclán, Camilo José Cela), mais on lui doit surtout plusieurs éditions récentes de l’œuvre de Miguel Hernández chez Alianza editorial : Obra poética completa (2010), Poesía esencial (2010), El rayo que no cesa (2010). Il est aussi le traducteur de Paul Éluard. Son domaine de recherche s’étend aussi à la sémiotique, à la communication littéraire et aux rapports entre arts et littérature. Citons parmi ses ouvrages : Antonio Machado y Juan Ramón Jiménez, la superación del Modernismo (Madrid, 1980), El novecentismo y la renovación vanguardista (Madrid, 1980), Literatura y comunicación (Madrid, 1992), Las luces del crepúsculo : el origen simbolista de la poesía española moderna (Madrid, 2004), El teatro como sistema (2007). 248