DE BOTANIQUE. y des plantes. En effet, il arrive iouvent que le même caractère, qui aura fervi à lier un certain nombre de plantes comprifes dans une grande divifion, peut être employé encore pour lier d'autres plantes qui formeroient ailleurs une fous-divifion très-circonfcrite, ou même pour féparer une efpèce d'avec une autre. Pourquoi donc négliger les reflburces multipliées que la Nature nous offre pour nous aider à ia connoître , & vouloir qu'un caractère ne puiffe fervir que dans telle ou telle circonftance prife exclufivement l II me femble que, quand il s'agit d'employer un caractère quelconque, toute la queftion doit fe réduire à favoir s'il eft. tranchant & folide par rapport au cas préfent, & alors on doit ï'adopter indépendamment de toute confidération particulière. En un mot, il y a autant d'efpèces de caractères qu'il exifte de différences fenfibles entre les plantes confidérées relativement à la forme, au nombre, a ïa proportion, à la iituation, &c. de leurs parties; & s'il y a pour certains caractères des raifons de préférence ou d'exclufion, elles doivent être tirées uniquement de la facilité plus, ou A iv