Réflexions nouvelles sur les femmes , par une dame de la Cour de France... [la Mise de Lambert] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lambert, Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles (1647-1733 ; marquise de). Réflexions nouvelles sur les femmes , par une dame de la Cour de France... [la Mise de Lambert]. 1727. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Le prix eft de quinze fols. ^TC PARIS, François Libraire le à la dcfcente Chez la proche rue à M. Avec D l'Aigle C Affirobation C. de B-r e ton, du-Ponr peee^ Neuf A Guenegaud d'or. XXVII. & Privilège i*- du Rojf* AU LECTEUR. ~q~~cieri d~~ it q~~ le:~ aUN Ancien que les di/hit nades detefprit. J'ai cru avoir le privilège de me promener de cette manière. Les idées fe font a j cfflèftës àjfex, naturellement f¡ moi, t$* de proche en proche elles ni ont menée plus loin que je ne Voici le chedûvois m nevoulois. min quelles mont fait faire. Tai été hlejjfee que les hommes connuf fent ji peu leur intérêt que de condmMér les Femmes qui fçà~ vent occuper leur efprit. Les in~* S I I conveniens d'une vie frivole ZT les dangers dun cœur difjîpée qui neji foutenui aucun principe Aij ` At7 AU ~'T'E~ LE LECTEUR. m'ont au jfî toujours frappée. Tôt examiné fi onnepomoit pas tirer un meilleur parti des Femmes jqï trouvé des j&mç$wsrefye^a* bles qui ont cru qu elles avoient enelles des qualite\qui lespouvoient conduire d de grandes chofes comme l'imagination ylajenfibïli-* té. 9 le goût prejens qu'elles ont la Nature. J'ay fait des reçus de réflexions fur chacune de ces qua* lite^. Comme la fenjtbilité les doles porte ngtu* mine, qu'elle tellement âf amour j f ai cherché ft on ne pouvoit point les fauver des inconveniens de cette pajjïon, en feparant le plqjjîr, de ce qu'on appelle^ vice. J'ai donc imaginé une iMétaphi^ue la d'qmour;; pratiquera qui pourra. REFLEXrpNS NOUVELLES SUR LES FEMMESLiyte de Dorn- a SHË| E félon un Iflnl Quichotte, a W^^ Aiïceur Efpagnol d'Efpaperdu la Monarchie le ridicule gne> parce que la valeur, répandu fur qu'il a Nation cetce pofledoit que dans un degré fi autrefois • •• A A uj nouvelles Réflexions « « r en a amolli & éneréminent l ve le courage. Molière en France a fait le même defordre par la Comedîe des femine|^avance! tems -là, j^jDepuis aubn a attàclié pfelque de honte tant au fçayoit vices des Femmes qu'aux qui leur font le plus défendus» fe ibnt vues atûot iqu'elles fur des amufemens taquées itinocens r elks t>nt cornons que honte pour honte > $| falloir choifir celte qtiï leur & elles rendoit davantage fe font livrées aux plaifirs., Le defordre s'eft accru par l'exe 1~mpl,e & a été autorife par les femmes en dignité^ F< f~r le;s 4 0 n caria licence 8ç l'impunité ibntles privilèges de la Gran xleur Alexandre nous l'a appris. On vint un jour lui dire un jeuije que (a iœuraïmoit homme > qae leur intrigue étoiç publique^ *& qu'elle fe II faut bien reîpeîlok>peu dk-fil, kd Idffir fa^art <de la JktycMe > > qui -^jl la tibenè • <^r ~r~pu~t~é: y La Société a-t'elle gagné dans cet échange du goût ides femclies ? Elles om mis la déBaoche à la place du içaqu* an leur elles l'ont yoir> le précieux a tant reproché changé en elles fe font font déchues Par-là indécence dégradées de f & leur 64& dignité ~tt~mt. **A* iiij ? l~eflexï~.g.s t~o~ car il n'y a que la vertu qui & leur conferve leur placer il n'y a que les bienféânces dans leurs qui les maintienent droits. Mais plus elles ont voulu reflemblf r aux hom<& plus mes de ce côté-là .1 a 1, <<~ 1~ ril~f'f1. elles fe Ibnt avilies. Les hommes par la force droit natu* par le plutôt que rautorité for i'el y ontufurpé elles ne rentrent les femmes; dans leur domination que par Si la beauté & par la vertu les elles joindre peuvent leur empire fera plus deux mais le règne de la abfolu On beauté eft peu durable. rappelle une courte tyrannie; elle leur donne le pouvoir de fur les Femmes. des malheureux, mats faire il ne faut pas qu'elles en abufent. de la vertu eft Le règne c'eft le, car la vie toute pour chofes eftimablés raétere^des de prix par leur de redoubler durée, & de plaire parle der~1 de r. rh n 1 h G!t 7 rl~1'1'St' qu'elles perfection quand elles ne plaifent de la Noule charme par plus Il faut penfer qu'il y veauté. à être belle, de tems a peu à ne l'être plus? & beaucoup les graces' abanque quand donnent les Femmes, elles ne fe foûtiennent que par les par& par les ties eflèncielles Il ne faut eftimables. qualitez allier une efperent pasqu elles gré ont, Réflexions nouvelles Jjeunefie voluptueufe & une ^ifeillefle honorable» Quand une fois la pudeur eft immolée, elle ne revient pas plus çreft «pe les belles années fërt leur Véritable < ??Ufe qui intérêt elle augmente leur( elle en eft la fleur:) ¡ beauté àja laideur elleigrt d'excufe elle eft le charme des yeux, l'attrait des cœurs > la caution des vertus runioii& lapaix des familles Mais fi elle eft une fureté elle eft auffi pour les mœurs làns des deïirs jraiguillon elle l'amour ieroit fans gloire, & fans goût* c'eft fur elle les plus flaque fe prennent teufes conquêtes j elle met le 4*jvr tint Fr0Wiwi&* T: aux i,prbç enfin efcfî la idan&Les (à perdre aoxiplsi- dfayct tems la pudeur Mc^eflkke qu'il jdKrs, La faveurs conferver clèftinez mêmes > eUe eft auii une g©^€tt^rie_iafinée pëce^enchere les mettent appas & en cachant. la la y prefent un V enjjgja à à Venusjt~a leur .,1'. de de On 0~ myfteres. rindecence ril'i-r ne cette entourer ombres eft de~ voilée;. voilée. S de qu'el- Temple dit-il Dée£èdetrof riteX charCe tt" L, libéralité avoir rcauroit leurs déli- auxyeux pair par qu^il à leurs dérobent j, j rendu rendu die 4îé les bel- manière daugmenter mes les une ef- les que perfannes cate une ,âohfcuà Mais eft au jaoint Réflexions nouvelles < de ne vouloir plus de jyoile à fcs fbiblefies* Les Femmes pourroient dire quelle eft la tyrannie Ils veulent que des hommes nous ne fafilons aucun ufage de notre efprit ni de nosfen- timens. Ne xioit-il pas leur fuffire de regler tout le mouvement de notre cœur, fans fe faifir encore de notre inque telligence ? Ils veulent foit aufli blefla bienféanee fée quand nous ornons no* tre efprit que quand notas C'eft notre cœur. livrons étendre trop loin leurs droits. Les hommes ont un grand les Femintérêt à rappeller mes à elles-mêmes & à leurs Jttr les Femmes!« *> devoirs. Le divorce pteiâiers que nous faifons avec nousmêmes eft la fource de tous nos égareoiens. Quand nous ne tenons pas à nous par des nous tenons à goûts folides tout. C'eft dans la folitude. que la verité donne fes le& où nous apprenons çons à rabattre du prix des choies, que notre imagination içait jQpus furfaire.Quand nous Iça[vons nous occuper par de il le fait en ibpnnes leétures, Inpissinfenfiblement une nourriture iblide Iles mœurs. IL y avoit maifons où it qui coule dans autrefois des il étoit permis de parler & de penler, «i où RefkxiwtêMméiès les Maies étoienc en ibciete avec les Grâces. On y allolt prendre des leçons de politefie & de délïGâiefle:tes plus Princefife$ s'y bon ograndes t3 d raientdc^edïïwîîefôe des gens cfeiprm #AnMadame HintieitJé gletetre, quiMatir^it fervi de donaux^ ©râ^es modèle Sous un Vinoic l'exemple. fbus un air die fage riant jeunefe qui ne fembloit proelle mettre que dès jeux cax:lix>ic un grand fens & utt trai^ on e^ricferiéux; toit ou qu'on diiputdit aved elle, elle oublioit fon rang, élevée que Se ne paroiflbit par fa railbn. Enfin l'on ne Quand Jm • crôioit les dans Se dans l'agré- la perfeélion avojt- qu'on qu'autant à plaire Un Madame. Rambouillet dans le de ces de étoit On à dépenfès & ruiné cence & fortune 5 la ne du d!une car n'ont Les dans dans que remploi la aux perfonne. couloient prefent dé- rien d'efprit jours ramuferneat fortifiée. coûtoient ni pour Tamè & ne jamais des jfpirituels mmins le^ ibrtoit dont Platon, plaifirs lieatsi lel comme nourrie Ces feroit nôtre. maifbns, repas honoré? paffé du fçâ H.ptel( fi fiecle ridicule à «« avancer ment de FenimeE Il « linno^- paix. faut-il Mais point tems, journée? pour Réflexions wmféks fe multitude de goûïs Quelle les uns aux autres fuccedent le Jeu > les SpecLa Table tacles. Qu^nd le luxe & l'arle vérien font crédit gent le perd table honneur fienu On ne cherche plus que un ces Maifons^ règne où Ce Maître de luxe honteux. la Maifon que vous honoen l'abordant rez fcngez que, fouvent c'eft rinjuftice & le larcirî que vous faluez. eft Sa Table, ditesvous, le goût règne chez délicate? tout eft lui. Tout eft poli l'ame du Maître. orné hors ce vous Il oublie ,dites ne Eh comment qu'il eft l'oubUerok-il pas ? VousToublkz fut les Fefnmesl C'cit vous vous qui tirez. le rideau de l'oubli tes & de l'orgueil C3 0 devant Voila les inconveniens eux. pour les deux lexes 0 1% conduit 1",élol*gniement des lettres car les Mufes & du tçavoir? ont toujours été Tazyle des bliez même. l11œurs.. LesFemmes ne peuvent-elles pas dire aux hommes:quel de nous dédroit avez-vous fendre l'étude d,es,fcieI1,~es & des beaux arts? Celles qui s'y ont-elles font alttacl-ees,.n,y pas réuffi & dans le fubli-, Si les ~n~e~ dans. -la-gréable de certaines Dames Poètes av 0 i lp_nz_- mérite de l'anti- les regardenes ;=~~a~ J .j' L'/ nouvelles Réflexions » A 1 • la même admiration avec <jue les Ouvrages desÀnciens à qui vous faites juflice. Un Auteur très-relpeélable donne au fexe tous les agrémens de Fimagination. de Ce qui efl degmt ejl /dit-il leur r effort <f elles font Juges de la perfeSlion de la langue» n'eft médiopas L'avantage cre. pas que ne doit-on aux agrémens 's de l'imaginales tion ? C'eft elle qui 'foi\ Poètes & les Orateurs > tien ne plaît tant que ces imagiremnations vives, délicates û vous plies d'idées riantes Or , joignez la force à ragrement, elles dominent ? elles forcent fur les Femme f. nous Famé & Fentraînént$car cédons plus certainement à L/il'gr~érnén~ ~rerité. Li«, qu a'1 vérité. l'àgremént I imagination eft la fburee & la Ce j gardienne denos plaifirs. ~11- -1 on doit d"ltl Ta-a ~?~r~?^ 'n'eft elle qu'à qu'on gréàble illufion des pafîïons. avec Toujours d'intelligence elle fçait lui fournit le cœur toutes les erreurs dont il a auflîïur befoin> elle adroit elle %ak rapgrélleir le tems JLt Ç les plaifirs laifirs apaflezf^ 8c liéùS lait jouir par avance de tous ceux que Favenk nous |>ro* nous donne x de cek tntt tlle f~ri~ fer~éufes 3 qui x~ë~ ~o ,e~ ierieufes ne foiît 'joyes Famé rire que l'elprit j toute eft en elle, &dès qu'elle 1# tous les charmes refroidit Bit' Réflexions nouvelles d.fn!'rn1H" de vie de, lala vie diiparoiiient. Parmi les avantages qu'on donne aux Femmes onpréont un goût fin » tencï qu'elles des chofes d'agréjuger pour ment. Beaucoup de peribnfces ont défini le goût. Une éruDame d'une profonde a prétendu que c'eB une harmonie x un accord de & la raîfon & de ïtelprit a plus ou moins » otf on en harmonie eft ielon que cette Une au* jufte» plus ou moins a prétendu tre perfonne que eft une union du fen.Ie-gô$t & que &. derefpm» fîmen^t l'un -& l'autre d'intelligence le Arment ce qu'on appelle dition V* Madame Dacier* fur tes Femmes^ Ce qui tait croire jugement. fèntient plus'au que le goût c'eft tiïïient Fefprit qu'à raifbn rendre ne peut qu'on de fes goûts, parce qu'on ne on fent: pourquoi JL fçait point mais ofr rend toujours raifort de fes opinions & defes con?Il n y aaucunrap^ noiffances. liaifon necefaucune port ce n'éft .faire, entre les goûts entre les pas lamêmechofe méritez. Je crois donc pou* voir amener toute perfonne ne intelligente à mon avis. Je ?fuis jamais fûre d'amener une fi~ erfonne feniible ~ènfible.à.r~~n gv.t~ Iperfonne àrpon goût: d'attrait pour 'je a ai point à moL Rien ne fç l'attirer lient dans les goûts? toqt Refîçxions nouvelles des orvient de la difpofition qui fer ganes & du rapport trouve entre eux & les objets. Il y a cependant une juftefle il une comme y a dégoût, lens.a La }tl,eue juftefle dee jufteiTe (lede lens. 1ultelle goût juge de ce qui s appelle bienfentiment, agrément) délicateflê ou fleur féance, ofe parler ainfi> d'efprityfion qui fait fentir dans chaque choie la mefure qu'ilfaut garon n'en der. Mais comme peut donner de règle aflûréey ceux on ne peut convaincre qui y font des fautes. Dès que ne les avertit leur fentiment les insvous ne pouvez pas truire :De plus le goût a pour objet des chofes ii délicates fur les Femmes. _·_L~ M imperceptibles,qu'il ?'t 1 échap- pe aux règles. C'eft qui le donner il Le pas. goût étendue il met l'efprit Coûte 1 coûte rien rien j qu'il y a à voir tefle »©fîde Dan des une attentive prend pre veut il dans Neri cece chaque ont donne délica£s7& du vive tout tout que Femmes flein-fautier. goût ap* qu'il quand les finefle fait dans ce Montagne le la à là raifbn à"la: rai[on, G'efl: prit de fans prompte que grande manière d'une ofe. s'acquiert & vous percevoir & ne eftd'une > dans nature la dire affure un s le ef- cœur lentimens le commerce certaine > qui pâlinous ap- àmenagçrramourpro^ de ceux avec qui nous v e t'te s n nouvelle* la le que B Réflexions efle,, vivons. Je<*oïs .dépend de trèsdélicat cœur & ? tefle connoiflent de leur aux paffent goût. Ceux les attaquent qui Femmes que ontprétendu de Taétion à fifte un moins les, Femmes, fentiment diftrait L'attention naître objet dans. parfaite parce qui & con- qui l'efprit confiderer étoitbien feit grandeur font ils quand Felprit les la qu'ils Dames, ne hommes pas. prefent donc faut lés que juf- grande l'éfpsitll avouer le dans d'une dans du d'un5 chqfes, deux fentiment goût les les le .qpe domine > entraîne.. eft necefiairejelle la. lumiere pour ainfi Jh fur les 1 Femmes. t » mm dire approche les idées &1 les met à la de Fefprit mais chez les Femportée mes les idées s'offrent d'elles-' mêmes A ,& s'arrangent plà-* f: #" J!:i #% ftôt ientimenc par que par reflexion la nature raifonne pour elles & leur en épargne tous les frais. Je ne crois donc pas que le fentimenc nuife à F entendement $ il fournit de nouveaux efprits de manière qui illuminent que les idées fe preientenc plus vives plus nettes & plusdémêlées j & pour preuve de ce que je dis ? toutes les paf-, fions font éloquentes nous allons auffi rké pat là force ;& la chaleur C Êrement à la ve-: Réflexions nauvelks & la ri jufleflfe ctas jours par dont il eux -y s'agit eft à notre la tions Se La conduite fes de autres. fité fentimeot ( ni fans de nos de trouver Vous ne ni ac- fèul difeft dans pouvez generoUn fenfibilité. un une qu'il humanité ? a mouvemens. Famé de avoir nature eft avantageux les & la que fenfibilité pofition dépend imagination cœur, remis celle fouvent en notre a les par de puifque conduite but perfuafion audefïus l'efpritr, c'eft ta- au que La cœur notre vite plus eannoifîances. de râifb > Se nousirrivonstuu- eroens du retenu par desientimens,qipe due I-t%p inouve- feul fur les Femmes, ment du cœur £ plus de crédit fur l'ame que toutes les fentences des Philofbphes la fenfibilité fecourt Teipri t Se fert la vertu. Onconvient que les fe agrérrtens trouvent les perlonnes de ce cara6lere>îes graces vives Se f dont parle Plutarfoudaines, ne font que pour elles. que chez Une Dame qui a été un mo- dele d'agrémensfert de preu. ves à ce que j'avance. On demandoit un jour à un homme d'efprit de fes amis, -ce faifoit & ce qu'elle qu'elle Elle penfoit dans fa retraite. n'a jamais penfé, répondit-iL elle ne fait que fentir. Tous ceux qui l'ont connue, conCij v JR~ 1 r c viennent, que e'etoit la plus féduifante perfonne du monde & que les goûts, ou plufe rendoient tôt les paffions & maîtres de ion imagination de manière que fes goûts étoient toujours jut tifiez par fa raifpn & refpecaucun de tez par fes amis ceux qui Font connue 7 n'a ofé la condamner qu'en cePiant de la voir parce que tort en jamais elle n'avoit Cela prouve prefence. que rien n'eft fi ablblu que la de Tefprit, fuperiorité qui vient de la fenfibilité & de la force de l'imagination parce que la perfuafion eft toujours de fa raifon à -là fuike, d fur1: les Bernmèry -1' d'ordinaire Les- Femmes ne doivent rien à Fart.' Pourquoi trouver mauvais qu'elles leur ne qui ayent un efprit coûte rien ? Nous gâtons .toutes leur a donné commençons leur que les^diipofiriorîs éducation la nature par nous nous négliger n'qeca- fode à rien leur efprit |>ons lide, & le cœur en profite: & jaous les deftinons à plaire elles ne nous plaifenc que par ou par leurs leurs grâces ne femble il qu'elles yices $ loient faites. que pour être un àmosyeux. fpeélacleagréable Elles ne fàngçnt donc qu'à cultiver. leurs agremens, & fe laiflent aifément entraîner (,~,11~; .~e~exions _na~~e~r 1 1 au penchant de la nature ? elles né fe refufent pas à des goûts qu'elles ne croyent pas avoir reçus de la nature, pour les combattre. Mais ce qu'il y a. de fîngùlier ? c'eft qu'en les forleur iloant pour ramôur?nous en défendons l'ulage. Il faufi nous droit prendre parti ne les deftinons qu'a plaire, ne leur défendons pas Tulage de leurs les voulez agrémens fi vous raifonnables & {pu ne les abandonnez rîtilellês, n'ont que pas, quand elles cette forte de mérite 5 mais nous leur demandons un méde lange & un ménagement ces qualitez, qu'il eft difficile Femmes. fur tes • et 1 f 1 de & d'attraper mefure réduire jufte. lons à leur Nous de vou~ mais l'arrêter cacheiv le pour refprit & l'empêde cher rien fçauroic ne une l'effbr prendre toit Il produire. qu'il auffi-tôt rappelle ce qu'on nomme gloire* par bienieance. eft La ne Tarné & qui de Ibutien toutes le les 1-%roduc-14 tions de leur Teiprit fulée. On ôce à eft ré^ leur efpric tout on toute objet efpçrance fervir fi & l'abaifle, des termes on de les lui bien Platon ailes. Il eft coupe en étonnant refte me fofe qu'il leur encore. Les ont Femmes elles pour une grande autorité c'eft S. 'irA .Q:X;rny~~ ~L ~i~j 1 .1~ Èvremont. Quandfla youfeî de perfe* donner un modèle il ne l'a pas placé chez étion Je crois "dit-il > les hommçs. moins impojfible de prouver dans les Femmes lafaine rai/on des hommes que dans les hommes les agremens des Femmes. Je aux hommes de la demande Qu© part de tout le fexe de nous ? vous voulez-vous tous de vous unir Souhaitez à des perfonnes eftimablesV d'un efprit aimable & d'uft cœur droit. Permettez-leur âonc des chofes qui la raifon. Ne perfectionnent voulez-vous que des graces qui favorifèntles plaifirs ? Ne vous plaignez donc pas. fi. ks l'ufege 1 `~~lY~~Lj ~E'S'`~y~~"iI'j~+,tJ. 1 •f^ffrmes étendent deleurs làge donner pour le choies qu'elles quâlkez Les & font qualitez î§ douces ni nation. même eftime. Lés ebran- qui de ne de Gela objet eft ne os font à Tob- propres à la doivent i de n puiffince na- quiflonneot fe 5 elles pofilîte îa droit: impreflions, réelles jet l'. & loix les un notre Pmim font par agréables point & les intrinfeques ont juftice far • let|t diftinguons & turel prix eftimables ao^'cbdfts, ta le eftimables agréables. de aux & rang méritent, réelles peaTu* châimçsv Mai$ les un? Se organes notre iniagi- il vrai fait dit- pas qu'un les mê; à nom elles Refîexi&ns ~v. .<r' mes imprelîïons fur tous les hommes, & que fouvent nos lèntimens fans changent ait flene rien die changé qu'il "Y qUI y aIt cange dans l'objet. Les ne cjuaiitez extérieures être aimables peuvent elles-mêmes y ©Iles ne le par ïont qhe par les difp6fîtions nous. qu'elles •tjrouve'nt'.eri L'amour ne fe mérite point il échappe ^ualit€z; fible aux plus grandes ^SeipitUkdonc pof- îe ne pût de la dps loix juftiée, & qu'il ne fût fournis qu'à celles du plaifir^ Quand les hommes voudront ils que dépéndrev réuniront & 1 ils toutes trouveront ces qualitez des Fem- fur les't Femmes < mes auffi aimables que p eélables.^ Ils prennent ref* fur leur bonheur & fur leur plaifir,- quand ils les dégradent. Mais de la manière donc elles le cônduîient les mœurs y & ont infinirfrent perdu les plaifirs n'y ont pas gagné. Tout le monde convient > que les qu'il eft riecèflake Femmes fè faflent eflimer mais n'avons-nous beloin quç d>eftime> & ne nous manque" ra-fil plus rien ? Notre raifôn nous dira que cela doit fuffire. Mais nous abandonnons âifement les droits de la raiIl fbn pour ceux du cœur. faut prendre la nature comme elle eft les qualitez ef- 8. n Réfîexiôm rc. ~` ~s'~V 0 nèmïéllef V G 4G J *timables nep1~,i{~f)t.'q~' aut~Vlt' nous devequ'elles peuvent nir utiles: mais les aimables font aufii neceffaires nous noire eœur. occuper .pour -Car nous avons autant dé befoin d'aimer que d'eftimer T on fe laffe même d'admirer ,fi ce qu'on admire neJî: auffi fait p(!>ur plaire. Ce neft pas noua mêmeafTez quecefexe il ièmble qu'il fok plaife k .obligé de nous toucher mérite n'eft pas brouillé avec lui feul a droit de les grâces fans lui elles font les fixer Déplus légères & fugitives. la vertu n'a jamais enlaidi & cela eft fi vrai perfonne que la beauté fans mérite 3& Jkri"'1I. les îans efprit le eft Femmesl 1ft < iniipîde* mérite fait & que la; pardonner laideur. V ne Je mets dans Jfentiment extérieures? Les la que rétends on s'y des mœurs, & les ce fible., cœur & A font que nos Examinons pures. doit s'en jufte & prendre. fen« beaucez nou^ toujours nos plailîrs délicats mœurs Mak efprit des prefent moins peu plus. droit font de accoutume lent raviflantes villes.' eft un un fin les comme l'effet durée ne plus difent eft dont &on qualitez Espagnols beauté odeurs de les je loin. l'aimable' pas parce font moins à qui on Réflexions On tems la mes;on jamais nom? ma elles 4T attaque conduite depuis long- des Femqu'elles n'ont prétend été fi déréglées qu'à qu'elles ont banni prefent & de leur cœur la pureté dé leur conles bienféances duite je ne fçai fi on n'a pas je pourrois quelque raifbn. a dire /qu'il y cependant long-tems qu'on fè plaint des mêmes chofes qu'un fiecle peut-être juftifié par un autre, & pour làuyer le prefent je au n'ai qu'à vous renvoyer paffé. Les mœurs fe reffemblent dans tous les tems fous mais elles le montrent des formes différentes > comme Fufage n'a droit que fur /,P ~'e~~v c 7~ F~ rles choies extérieures, &qu'il ne' s étend point fur les ientimens il ne redrelîe pas la nature > il n'oie.point les befoins du cœur>•&les paffions font toujours les mêmes. Les hommes fe (ont-ils acleurs de la pureté quis par mœurs le droit dattaquer celles des Femmes?En vérité les deux fexès n'ont rien à le reprocher. Ils contribuent de à la corruption également leur fiéçle. Il faut pourtant convenir que les manières ont changé. La galanterie eft bannie & perfonne n'y a fe font les hommes gagné lëparez des Femmes, &ont doula la politeffe, perdu fi"i Y nouvelles Réflexions Se cette fine xleîicateiie que dam qui ne s'acquiert les Femmes leur commerce deur auffi ayant moins de com- hommes ont l'envie de plaire par perdu douces &niodes manières la de&es Se c'étoit pourtant véritable lburce de leurs agré* v mens. la Nation Fran^ Quoique çoife (bit déchue de Tancien^ il faut pourne galanterie, merce avec les par. r tant convenir qu'aucuneautre ne l'avoit ni plus Nation Les pouffée ni plus épurée. hommes en ont fait un art de & ceux qui s'y font plaire, exercez & qui y ont acquis une grande habitude ont des lés~ Femmes. les ~'em~~s.: ~ur fur pes règles certaines ? quand Us fçavent s'adrelïèr à des ca~ raéleres foibles. Les Femmes des règles donné i© tib|ït refifter cômmç pour rieur elles jouiiTent d'une grande liberté en France, & qu'elfes ne {put gardées que pae leur pudeur Se par les bienonc îçu ont Il ~:éa~nces elles ieanees^ ~c~u ogpo^ cappo~m fer leur devoir aux imprefCeft des* fîotiS: de Famour. defirs& des defleins deshom^ mes) de la pudeur & delà retenue des Femmes., que fa^ forme le. commerce délicat r & qui épure epi polit refpdt îa^ cœur Garrampur perfectionne 11- faut les- âmes convenir néesv- bien qu'il t. Di n'y Réflexions aaque>faN,ation Nation qûeia tait qui Te foie de l'amour. Les liens les y enfermées,, leur Vatbcre les furriiontez- piquant. ce fait 8c non comme Ita- prefque ne hommes qu'à exté- perfonne àîmêt.% n'èft qui s'ofFre Il fembleque l'ouvrage En pas France, un meilleur partie > application obflacles plusdansla îiiais Tamour guère les ils les ont quand ils n'en trouvent & rieurs^ & font les* mettent s FrançoiieJ Fr o le un art délicat Efpagnols Font ignoré Femmes Comme nouvelles le 5 que_ celui Ton de- la nature de l'amant* fçait du ufage eft cœur fouvent faire tems. de mt- la fur me chez fonnes on Femmes* 1 A honnêtes perde commerce il eft regardé lui la fource de tous les c'eft auffi aux fenti- qu'avec comme plaifirs mens les 1 les n'a à qui nos Romans nous devons tous fi pleins d'eiprie & qui font Se fi épurez des Nations dont je ignorez en liparle. Un EÏpagnol, îant lesConveriàtions de Clelie, difoit > voilà bien de l'efprit mal employé. Dès qu'on ne fçait faire qu'un ufage de Fa* le Roman eft court: mour, la galanterie ? en retranchant vous paflez fur la délicatefle de l'efprit Se des fentimens. font vives Se Les Elpagnoles ,# 11elles font font àà l'ufarufa~ emportées D î| nomdles Réflexions 1 y n gç des fens.> & ne ipnc point c'eft dans à celui du cœur: la refiftance que les fentimens de &acquièrent fe fortifient de délicar nouveaux dégrez des ^effe. La palTion s'éteint eft fatisfaite i &l'a^ qu'elle jnour fans crainte &fans de^ firs eft fans,ame., eft le premier L'amour la & la douce plus plaifir, illur les flateute de toutes plus ce fentimeot: fions. Puifqpe au bonheur ûft il neceflaire 4es bumains y il ne le faut pas il faut Bannir de lafodetéi à le feulement apprendre &àle conduire perfections Ber. Il y a tant d'écoles étatJllks refprit^ PQur cultiiei far «7le* F®Hmm{ •• pourquoi n'en pas ayotir pou~ euldverlecœur:' C'ettun are te l~' 19~. L,es,pau¡qns p,a~ion~ qui a eeteneg :~ul'a des~~c~fjde~ l'otit i~Mji qui ont befoin d~ 'un grand ~ii~ii"`~ p0yr ;étre- ,'C Echappe~t'Qn,apJ?,~sç QQ: à qui ~çait remuer tes. re0o~ de rameparcc de qu~l touç,ees. couchées. o" vif plus & L'amour plus &rc?' n et()ltpas dec!:i@ chez les Anciens comme ijL 1, fi: prejtent. Pourquoi 1 1, JL 1-' lHrons.nous~q~e ne luilai1Ton s-o Platon nous toute -fa dignité a un grand re~pe(3: pour. ce ~ëntia~ent quand il en parle .~on imagination s'échauSe y & Ion [on, efprit, s'illumine Ëile s embellit quand il parle 1 Ir 7M~ l~ë~eacio~ns t 1 homme toudhé un amant dont îaferfonne les Il appelle dit-il, <&c. efl facrk àtïïàîis des amis iïrf|>ir et parles Les ^ntiens ^pas qiie Dieux. ne croy dut de voit tien. Nous en avons fbdrce La plupart la en être vertu & la probité, de tousles des oient être le Famour* de ^rêMer ébjet Ils étcSielit perluàdez la & divins, If plaifir fïrôeùrs cet j que le foubanni les & c'eft malheurs* hommes d'à ferque les a diélez* >1 toens que l'amour morale& n'obligent à rien.La ne défenla reconnoiiFance prelènt croyent contre lesfens point de la nouveauté, amorces dent les La fur• les aiment plupart changent Ce fbuffiir que Ibuvent paffer> dans n'apprend Voyons ce fàirÇè II en eft y a dès qui les plaifirs., des y Se l'amour caractères» différents cherchent les plaifirs tres il pouvons la conduite Femmes leurs fait n'apprend le déplorer. nous en que Examinons ïl « par capriee,& tempérament l'amour par pas à s'en qu'a Femmes. de bien des Fmimes fortes. qui & ne veulent deTamour. joignent né que D'au- l'amour & & quelques-unes qui ne reçoivent queTamouî: Se qui rejettent tous lés plaifirs. Je paflrerailegerementfur le premier caractère. GeUe&T .a. i Refiexions GJ "1 9 G A I~ V ~'t) nffuveiles f LV l~i' V 1 G-l~I!s ,7 h- là, ne cherchent dans TaHiotif que les plaifirs des fens, que fortement occucelui d'être pées Se, entraînées? 5 & que fcelui d'être .,n n' aimçesEnfin x. elles & non Xamour aiment ces perfcpnes pas Fainant ^livrent a toutes les paillons les plus ardentes.. Vous; -Ipsvoyez occupées la Table tout du Jeu de ce qui porte ï$. Hvrée du giaifki efl: bien • ' ' XeÇU* r -S"V J'ai toujours été étonnée d'autres aflbcier pût qu'on à l'amour r qu'on gaffions iaifîat dpyuide danslbncœur, avoir tout donné & qu'après oc* on ne fût pas uniquement Qi> €ugé de, ce qu on aime. dinairemenc- $wr les.es Femmu. de dînairementlesperfonnes ce caraâere toutes perdent les vertus en perdant l'innow cence > & quand leur gloire eft une fois immolée elles ne nîenagentplusrien.On failbiç des reproches àMadame* gui violoit toutes les Loix de Ja bienféance. Je veux jouir 4i(biç-çlle 7 de la perte de maréputation. Celles qui fuivent de maximes pareilles rejettent les vertus de leur fexe. Elles les regardent comme un ufagè de politique auquel elles, veulent échaper, Quelquesunes croyent fuffic de croyent qu'il lufHc donner quelques dehors pour fatisfaire à leurs obligations & dérober leurs foibleffes. E Réflexion* noîWfMes il Mais il eft dangereux de crojU toit te que ce qui eftignofé les Elles rejettent innocent. les pour éluder principes dn remords > & appellent décret de tous les honimes, Toute leur vie elles paffenç Sç defoibleffe en fcibleÔe, ne fèntent jamais. Dès qu une Femme a ban» ni de ion cœur cet honneur tendre & délicat qui doit être la règle de fa vie, trem^ ble^ pour }es autres vertus. elles Quel privilège auront Leur être refpe&ées ? pour doit-on plus qu'à fon propre honneur ? Ces cara<Sleres là ne font jamais des caractères Vous ne trouver aimables. fut les Femmes. en elles ni pudeur ni délîcatefle ? elles fe font une habitude de galanterie) elles ne a · fçavent point joindre la qua^ à celle d'amani|té d'amie elles cherte. Comme ne que les plaifirsj&noiî pas l'union des cœurs ? elles à tous les devoirs échapent de l'amitié* Voila l'amour .&. oà d'ufage & d'à prefent les conduit une vie frivole & chent diffipée. Il efi: une autre forte de Femmes galantes qui fe liau plaifir d'aioieç vrent » Igs qui ont fçu conferver de l'honneur, principes qui n'ont jamais rien pris iijr les t>ienfeançes qui fe refoecf E E ij tj Réflexions nom) elfes mais que la violence tënt, en dé la paffion entraîne. H eft qui ne f ë prêtent pas à leurs foiblefiTes, qui y refiften t> l'amour eft le plus rhais enfin fort, j'ai connu une Femme à qui de beaucoup d'efprît de peje faîfbis quelquefois tits reproches, par 'l'intérêt, N'avez^que j'y prenois. me divous jamais ïentî, ,i;1f6îf- elle, la force delV Je me fensliée, ga,mour. y, rottée entraînée ce font ce ne les fautes de Tamour u font plus les miennes. nouspeintfesdiCMbntàgne touil étoit quand pofitions, ché. C'eft un Philof bphe qui dit-il > parle .Je mefeniois Femmes* for les Wm^M^^mM m. j' AM*MU & mlevetotit Je voyois vivante tout ma raifon voyant. isrmaconf- ciencefe retirer \fe mettre a part} tST le feu de mon imagination me hors de moi-mme. tranfportoit J'ai al toujours t9uJours v cru crû qu qu 1 il n n'y y <i peribnne point d'honnête craindre. ne de doive qui dans cet état. fe trouver ont Femmes a des qui Il y pne autre forte d'atachement. On ne peut les dire galantes ? à elles tiennent cependant fentïmens Les ramour par elles font fenfibles & tendres, & elles reçoivent rirppreffion des pafllons. Mais comme de vertus les elles refpe&ent l'es leur fex«. ? elles rejettent engageniens confiderabïes^ E iij. RMx^^tmvÉes La nature les a faites pour aimer. Les principes arrêtent les mouvenieiis de la nature. Mais comme Tufage n'a des droits que fur la conduite 9 Se ^•tril ne peut rïen {ut le cœur, |>ïus leurs Fentimens font retenus r plus ils font fous. Ceux des Femmes galantes ne font ni vifs 3 ni durables, ils s'usent comme ceux des îïôïïimes en les exerçant. On trouve bientôt la fin d'un des qu'on feperJfentiment, ïmt tout. L'habitude aux plaifit $ les fait dilparoître. Les jplaifîrs des fëns prennent toû^ des jours fur la lenfibiJité cœurs & ce que vous en re« retourne aux plaitranchez firs de la tendrefle. fur les Femrwk.1 Mais fi vous voulez trouardente, ver une imagination ocune- âme profondément un cœur ienfible 3c cupée, le cherchez bierr touché chez les Ferr.mes d'un caracSi vous ne tere raifontiable. & de de, bonheur trouvez des l'union dans que repos cœurs fi vous êtes fenfible au aiardemment plaifir d'être vouliez vous mé, & que délicatefles joüir de toutes les de fes impade ramouc> tiences & de (es mouvemens bien fi doux foyez fi purs & ne fe trouvent perfûadé qu'ils retechez les perfonnes que nues "qul.ae re.pel;;Lent. & qui fe refpeâent. nues De plus, ne fentez-vous ~j-, E lllj ReflexioHf a. mwoMes pas le befoin d'eftïnier ce que Vous aimez ? Quelle paiicefâ ne met-il p^s dans un commerce ? Dès qu'on a fçû vous qu'on v^ifë aimé v persuader Se que vous voy ezlrn'eix pas douter, que c'efi: à la vertu feule qu'on facrifïe lés defirs cte fon cœur > cela ri?étâblit^-H dé tout te pas la confiance rëfte ? Les refus de eha/ietr* dit Montagne m dêpkàjem ts- -•-' jamais* Les frorritnes né tûrnnoif8 "ferit pas leurs intérêts, qùahct ils cbercfien t à c~ gagner Felprït & le coeur des përfbnnës qu'ils aîmérit. 1! y a urr plaifi r plus touchant que la Bàifonr des fens r e'efl: & plus durabte 11, y 1 °l~e~r~MD~T ur. .J' tCJ JL "ï. limon des coèurs^copendtanî: vers ièicret qui vous porte ce que vous aimez.; cet épaocette cerxhementderame, titude qi/ily a une pérfônne Uti îîlonde qui ne vit que poiif 17OUSV& qui ferait tout poti* Ifous lauver un cliagrin. dit Platon > eft de grandes choeïitrepreneur dans le ies 5 il vous conduit chemin de la ve^ta & n© attcuné'ioibte-fvous fouffrira fc. Voilà là marque du véritable anioiïr. A Lacedernond quand un homme avoit mance rfétoit pas lui qu'on qué mars la perlonne puniflbit, On la croy oit qui rairrïôk. 5 !L7amour coupable des^fautesde la per- Rç0exhn£ nofméîks Ils fçavQÎetft Jbnne aimée. dope je parle eft gjtie ramour l'appui le plus fur delà vertu. le confirTous les exemples ment. Combien d'amans ont devant demande à combattre leurs makreffes, & ont fait des chofes incroyables. Voilà le motif par lequel les, honv nêtes perf bnnes lepermettent d'aimer. Elles fçavent que fè liant à un homme de mérite, elles feront ibutenuës & conduites dans le chemin de la & vertu, par des principes Les Fempar des préceptes. mes entr'elles ne peuvent joiiir du doux plaifir de Tamitié, de font les befoins qui les unifient & non point les lr"~Y ~es ~Ÿl~in~ & w r A 'fentime~s ~onnoiSeM la plûpart ne 1~ n'en funl pàs ~a~`âi~r~es~ la a un dans pat.. go6~ Il y ou ne peuvent ~ite aïbïtie? les cafà<3:eres rne~: atteindte Les Femmes ?6 pea- 'vent pas ne point fentir leur coeur, QQ.e t1-ire de'ce fonds ce bdoin de ientimenc&de ai1 on à d'aimer & d'être ~<ee ? LershorhmeS enpro6- "'tènt"Œfais rien 0' eftfi précieux m fi duràbleque cette forte d'amour quand vous y avez anocié la vertu. Il met de la décence dans les pentees & dans les dans la conduice e nous nous don- ientimens.LeTaSe ai ne un modele de délicateffe ^Réflexions nouvelles la a "en la perfonne d'Qlyndcr; amant cet il dit dejtre que beaucoup, ejpere peu x €? ne demande rien. Cet amour peut fe fùfîîre à lui-même il eftlà propre recoinpenfe. La plupart des hommes n'aiment que d'une manière Ils n'ont qu'un obvulgaire. terme jet. Us fe propofentun où ils efperent dans famour d^rrivér après bien des mifils ne le repolènt teres que dans les plaïfirs. Je luis toum veiiiUe jours furprïlequron fur le 'plus délipas rainer cieux ayons. fentiment Ce qui Brama chiede. Cant. ajfai il. que nous le s'appelle y ftfco .fpemt nutU> terme de les Femmes. U l'amour, fur1 de «choie. Élevée ter cœur de nier degré les rendre de les les eft & jours meurt &difparoit, a plus y a qu'il ignoré. d'elperandeplustou? La tendreffe affbîblit&s'étein.t de a rien n'y l'amour bornées, ont tous l'amour. il n'y ordinaires Jl eflfe defirs, quand ce. Ce chant délicat & plus plus dont la manière occupans.De on le conduit, avec der 1 ,au vifs tendres, plus de porde & ceux aimée personne plus c eft inosfentimens la peu ten- ambition une y a à avoir il dre un Pour n eft pour que mais l'idée borné dan$ lésâmes peu d'hommes ces de engage- Rçfiexkmnû0o elles Se peu de Femmes eii (ont dignes. félon les L'amour agit ïi diifpoficions qu'il trouve. des perprend le cara&ere mens, 1 ,'vuu'~p ~rar~cic~~ ibnnes qu'il :l~u '.1' /wrtl~ ;1,1,upe. occupe. P" Pour ~o L1~ 1, les qui font fenfibles à la comgloire & aux plaifîrs gpç ce font deux fentimens cœurs qui fe combattent l'amour il les accorde > il prépare épure les plaifirs pour les faire recevoir aux âmes fieres, & il leur donne pour objet la délicatefle du cœur &des fentimens. Il a Fart de les élever & de les ennoblir. Il infpire dans rTefprit, une hauteur efprit, qui ~aute.urdans les lauve des abaiffemens de la volupté. Il les juftifie paç 1/ fur les Fewnwf* il les deïSe par la. re rnpl Poëfiej enfin il fait fi bien que mous les jugeons dignes d'ek jtime, ou tout au moins d'e^ cufè. Ces caractères fiers coû- tent plus à l'arpour. pour les Les perfonnes affujettir. qui 0t& de la gloire dans le cœur dans les engage* fpuffïent une lïiens il y a toujours r ~ier a(t%chéQe, image de iervitude IJ^amour. La tendrait pr§pçl Hirla gloire desF§mmes,Ppi|| celles qui ont été bien éle* Sç ï qui cm a infpir| yées Ifs préjuge? des principes^ -fe font profondément grave^ de Quand il faut déplacer .11 .'d e§ tlç& 11. p^| idées y Ç~ pareilles ReêêXÎons nmwtUes le travail d'un jour. Rarement Entraîfont-elles lieureufes. déchirées nées par le cœur de ces l'un leur gloire par ne fubfifte fentimens plus qu'aux dépens de l'autre. Ce- fur elles toujours la prend ordinairement. Se ce font les plus aimables conquêtes. Vms ièntez l'effort & la refîfiance que le devoir oppofe Un amant à leur tendreffe. de fen^ du plaifir fecret joiiit La contir tout fon pouvoir. & eft plus plus grande quête ont plus à perelles pleine? dre vous leur coûtez davantage. Il y a toujours de cruauté dans une forte l'amour. Les plaifirs fur f'II' les f~GJ Fefnmesl -.iLWll·'IIrWrs le prenplaifîrs de nent que fur les douleurs f amante. L'amour fe nourrit de larmes. Ce qui rend ces caractède res plus ne l'amant 1 aimables aimables r 3 cc'^ft.e ft '1qu'il- Quand une y a plus de fureté. fois elles fe fônt engagées moins que à la vie eeft pour ne les les mauvais procédez fe font u» Elles dégagent. devoir de leur amour y elles* fidèle refpedent >, elle^font les & délicates 5 elles ne mande Le fentiment rien. quent à tourne occupe qui. les. gloire au profit de l'amour, puiiFfont plus tendres^ qu'ellesen plus vives.&piusappliquées». -1 E aimable *-&.qji» Une amaote. 1-> Ji n 1 e 1 à 1 Il jR~M~u~~ la gtoire dans le cœur qu'à le taire eftimer fonge & rat'n~u~ la p~erfeé1:ionne" Il faut convenir que les Femmes fonr plus délicates que tes hommes en fait d'attache'ment. t ,n, appartlent qu a elles de faire ientir par un fèul de un ieui -reg mot ,par tout un ientiment. Les incondes cara~eres 6er~ veniens font d'être abfolus & aifez à {entent ble-ffer. Comme elles leur 1 plus~. fenfibles & des xn.161ancol-iq.ues trouvent charmes & des agremens inÊnis dans ramour & en font pro > Les cara~eres a &ntir. M part pour y des plaifirs- les âmes tendres à, & Ilr, 1 1" Femmsl jiirles déiijCatf s. Ceux qui ont vécu de la vie de l'amour, gavent leur vie étoit ani* combien mée> & quand il vient à 1 eur ils ne vivent manquer L'amour fait tous les plus. bïen$ & tous les maux ? il perfeélionne les âmes bien nées 5 car dont je parle eft un rampuf cenfeur fevere & délicat^qui Les carao y iont amou* Qui dit ^lus propres* rçux i dit trifte > mais il n'appartient qu'à ramouf de donper des trifteffes agréables. mélanGolt* Lesperlbnnes que q^çs n§ font occupées d'un fèntimcnt > eUes ne vif ne pardonne rien. teres mélancoliques ^ent que pour ce qu'elle Ii| nàwvelfcf f 1 Refiekkns r* aiment. de-tout*, Defoceupées de tout aimer eft remploi de tourleur loifîr.A-t'orrtrop tes lès, heures pour les donner à ce qiron aime ? ace caraéterey Oppofez le prixy connoître pour celui qui lui eft contraire. du monFemmes les Voyez en de, qui font livrées au jeu v aux plaifirs &aux fpcélacless faut-il pas pour leur ne que ? Si elles f emploi du tems la fia de j|a v en t bi en trouver aifla journée, qu'elles lans jorrent n'eft-ee pas autant de ?/" prîneipEl goût cris (ur le Nous n avons-qu'une^pbftioâ & de fentimèntr d'attention dès que notas nous lkrons ati& ~~s-l~ém~e~s: i, < extérieurs y le tenu« ~b~e~ ment dominants'aNbibli~ ~os deCrs ne. fbnt-Ms pas plus -vits) & plus fcwts, dans. h retraite H y a'des ne plattir~qui &nt faits que pour des gens I~amouf délicats & attentifs. eil un Die'ui jaloux qui ne, Lai jfbufïre aucune dvalité. des Femmes prer~plûpart nent ramour ~ment ? elles donnent ne s'y comme u~amu-' S(Y p:rêtent,&.1 ne pas.: elles connoiffent point ces fentitmens profonds qui occu~ d'une tendre l'âme pent amante.. dk Made,moifell'eScl1dery la »~e~r~ d~c m~rit.~ j~ t~a~a ~7 jR~x~~ de l'étendue du cmr 4$* de la ca- pacité quon a .et aimer.» Aygcune des pareille règle le mérite d'à prefenc fera femmes léger. Enfin celles qui fqnt clef* tinées à vivre d'une vie de fentent que Tafentiment à la Sïiour eft plus heceïiïake vie de l'elprit^que les alimens ne le font à celle du corps. Mais notre amour ne içauroit être heureux quil ne ioit reglé. Quand' il ne nous coûte ni vertu, ni bienléance nous bonheur fans Nos fcntimens interruptioni y nos joyes ipnt profonds font pures nos elperabtes f©^nt flateuiès > l'imagination jouiflbns d'un fur les Femmes1i efl: agréablement remplie & Tefprit vivement occupé, Il y a dans le coeur touché. cette forte d'amour des plaifirs fèfts douleur & une et de bonheur pece dlmmenfité tous les malqui anéantit heurs Se les fait diiparoître» L'amour eft à rame ce que la lumière eft aux yeux. M écarte les peines comme les lumières écartent les tenebres. Madame de queles beaux jours que le fbleïl n'étoient que mais que la pour le peuple prefence de ce qu'on aimoit> îkifoit les beaux jocirs des honnêtes gens. Ceux qui font deftinez. aune vie fi heureufep, *lifbit lionne Reflexions nomeMes font dans la monde, .comme & ne s'ils m?y -étoi-ent pas in*s'y prêtent que pour des AansJ&ien neles intereffe^que Rien ne les ce qu'ils fenteat. ,,1'&111'44.1):"11.&'1. peutFeniplk1 que "'1 l'aoiour. &1..1 donne L'efprit que l'amour iL.ëfl la eft vif & lumineux iource des agremens. Rien ne qya'il n'ait |4'elprk cœurj>afie par le. de ràmour* La difièrenee aux autres pkîfir^ eft aifée à; faire à ceux qui en ont été touekez* La^ plupart de^plalfirs ont befoin> pour êtrelenr tis, de Ja prefence de l'objec labonne ehere, .La muftque peut plaire lesfpeilaelés f laifirs. lbient il faut que ces pour prefens faire 1 ~8,~ » .Zt~ /T* po~ic la f~i~,e)J"~H~i~PflÇmpft1~ a a eux t~1Jir T;¡ç~n~iNe;~ çn ~er~ ~L~ 'J'N Oll~)~y~n& ~9: ~i~poCc~n~l~s ~,a~i~s ~n~x~ d, ~°"a`i~ r '~ll;or~s~~ ~l ri e& d ri it '~our~s, eft une p mes ? il ne tient pas ieutemcne nous en jouirons l'objet, an~ Iui. (~tte~oye~derame que donne la certitude d'être aimée ? ces fentimens tendres cette émotion & proit~nd~; dé cœur vive & xoucl~ante 9 ridée & le donnent vous que que vo~~ J)~4e~la,pc.tfo~n~.e fo nt ai' ''touec i7,lrs f~n~ ~i~ ~Q~e~ce 'l'" P''a'l~Ir.s en ~a®s & dennent à notre G 'y" ^t m 1~ e~e.~io~r~s~~ nd~t ~~$~~s ~r~c: I~ r vo- propre prc~re&~ti~Q~à~ fèitiîÉëM^Qtiairf vo- tre dœur effbiiiftoàèfeêi: :êè fèr d'être aiêtes vous Y que .ê~ für!. } q mée > tous vos plus grands plaifirs fbntdans votre amour* vous pouvez donc être heué ~rarrrW ~n~ l reufe r parvotrefeulfcntiment> & aflbcier enlem feïe le bonJ heur Se l'innocence* r.t. n ·Y·I 1i 3 ~J n1, km ~k2, S* AT ~`", 1~ te ~~S~")'' ~-e,l.PI9~~Çl »: • il;,1 <. i~ j f i1' ~r~' ~'av~ ~5-`uv-~ri,N ,; rê >1 <•" lS ..i S. î S ro. j~~<T7~~ tu lu T/AY p~f par le J'AY gneur un ord~ ordre Garde Manufcrif nouvelles Dame trouvé les U empêcher x£ Femmes Je m'ait paru far n'y uns rien ai devoir Paris A ttmpreffioit. Novembre Sceaux Refiexïons Cour. jquî MonM" Monsei- âes^ intitulé fur de de de en ce 1727. "J' LANCEtO.T* ~f JP ~1  iYfl 0 '^W g^j pieu U ï S G& X> par la Roy de A nos Navarre Cpnfeiïlers Cours E les de Parlement V Grâce France amez Gens x RO 5c n Maîtres Ti de & de féaux no;$ de* ordinaires Oraln'alreS:ac Requêtes 'equeteS dç notre notrewoHô- IPie^ot de tel G fa^dbiJfâl/^ > leurs Paris 5 Baillifs Sénéchaux Lieucenans OiviJs & ^utf^s ws ,,1. .i j .;L,'¡¡. Jttfticiiers qu'il apffrt^ndla^ SaNotre btem w£ iut &%M» e^XON,iJLiïbrair^^ Pa^is, j vÎNxms ayant, fait fupîiei: de Jfui acxorder «os Let^rçs de iPermiifion pour a rimprçffion^Riï ^pyj^egui, t,, .w ~7 1 < k 1 a ,~mBFe,1~10~¡~H!:l; pour titre R(fi^h^$r^mJet(e5 par une Dame fur les Femmes Offrant dé la Com pour cet effet de le faire imprimer en bon papier &beaux çaraâieres fuivant la feuille imprimée & attachée ibus le eontrefcel des our modèle "pour o4elefol~s le,.c°1.1t,efcel d~~ Prefentes .m.' Nous lui avons permii & permettons par ces Prefentes de faire imt>rimer ledit Ouvrage ci-ddîus ^eçirlé conjointement qu {çp^rément 6c autant de fois fur papier que bon lui femblèra & càraûeres conformes à ladite e :îfeéïlfëMp^im^ :M vatèé&&. fous nbtiëdïfc f antfefceis & dé le vendre > fetfe vendre &: débiter par tout notre Royaume pendant le tems de trois années ionfecutives j à compter du jour de la date defdites Prefentes. Faifons défenfesà tous Libraires Imprimeurs & autres perfonnes de quelque qualité & condition qu'elles (oient d*en d'impreffîonétrân:J4' introduire ~Xiçr9du~re.4~t'tt1~'réffm11~tra~~ gere dans obéiflance aucun de 5 à la charge feront Prefèntes. lieu notre que ces tout enregiftrées au long fur le Regiftre de la Com*. munauté dès Libraires 8t Imprimeurs de Paris dans trois mois de la date d'icelles que Timpreffion dans de ce~t cet Ouv-rag~l'erà Ouvrage fera faite ,dans notre r^oyaurne^ ISt non ailleurs & <|u:è l*|mmranft 'te. (CdnfBrmera èiiiiQUÊ aûi Re^ïéfrieiis de h Librairie V & ïô Avril notamment 1715, à celui & qu'avant du de J'çxpofer ou en aura qui imprimé à Timprefîion ple ra dans remis d^ le fera Sr celle» un Exenv Bijbliathequc d^ns ^e|le (#npcre Ma $m trjes-<:rier nptr^d.; de eaux, deux &l4>wvrè;.éf e leal & qu'il rjç^r^ i^liâteau, donnée S'C' reniis dans j ou iuhauvfl|n> enfuïte jûï^ue Ouvrage état été dçs é^de JPrance ep- tres-chei-^ notre Cfaevaîfer «r de îervi %nt$ y èsrnains mânufc dùdît le même l'approbation en le, vepte &: f#al .i31ieya%r^rdev;de| .çontçpu^fqw^^s^ dons ôc enjoignons de fts rE^p^&ttou ibviffrkjqu'il Ions teSjjqui caufe^, (~ jfeurïbîc ou qu'à ay^ps jouir fepilîK jjlçin^menjt trouble laire la iera ffii en^rjlcEemen|. copié 4eMîtes impirii^p Mcn$ "'y^m* Preienr tout ip te long ait commencement otî à "kwteî ïby JBit ajoufcge commeil^iginaf.6oWn^rMohs .au Premier notre Huiffibr ou Serd'igent de faire pour l'exécution célles tous adcs requis & néceffaifîû dtidit res^ iay de|n^nc|er jiujre permit de clattneur Û6nf%^t ndnoblfent Charte Normande & LetHaro, tres à ce contraires Car tel eft à Paris le notre plaifîr. ponné du mois de jour vingt-fibriéme l'An de grâce mil Novembre & de notre fept cent vingt -fept le treizième» Par le Roy Regne en fon Confeil. v SignéjFOUBBRT. Regiftré fur le Regiftre VIL de la Chambre Royale des & Imprimeurs de Paris Libraires N9. 1 1. i .8 .J.L~-L~J~ fol, ~j~'it Reglemeps conformément confirmez,, février deux \aux 1,7^3. Décembre mil anciens par < celui âif :A taris le je jt cent. vingt-rfefK .RÎUjtfE.f", ï Syndic. "J' .T