Capítulo II: RUMBO A LA ISLA DE LOS VOLCANES Nuestro pequeño amigo el perenquén Majorero comenzó a buscar a Don Viento por Fuerteventura. Fuerteventura es una isla con enormes y maravillosas playas de arena dorada, aunque algo desértica. Majorero el perenquén se acercó a la playa de Jandía, donde pensó que seguramente podría encontrar a Don Viento. Y dicho y hecho, cuando miró a lo lejos, casualmente vio pequeño vendaval y se acercó hasta allí. - ¡Don Viento, Don Viento! - grito Majorero. - ¿Quién me llama? - preguntó Don Viento, que precisamente aquella mañana se había levantado con mucha fuerza. - Don Viento, ¿Ha visto usted mi cola? Resulta que antes, cuando estaba corriendo… - ¡Ahhh! Así que eras tú con quien tropecé - dijo Don Viento – Siento el accidente, es que tenía mucha prisa. Pero… no, no he visto tu cola, la verdad es que soplé con tanta fuerza que no me di cuenta de nada. Pero una cosa sí te puedo garantizar, seguro que está en las Islas Canarias. Voy a decirle a mi hijo pequeño, Alisio, que te ayude a buscarla por todo el archipiélago, seguro que no estará muy lejos. - Gracias Don Viento - dijo Majorero el perenquén. Entonces nuestro amiguito esperó a que Alisio soplara con fuerza para viajar por las Islas Canarias en busca de la cola perdida. A la mañana siguiente, cuando Majorero todavía descansaba se oyó a lo lejos: - Majorero, Majoreroooo, despierta, soy Alisio, despierta… Majorero abrió sus ojos y ¡Pufffff!, salió volando con Alisio. Sobrevolaron Costa Calma, Betancuria, Tindaya, Corralejo, el mar y… ¡Trocopaff, aterrizaje forzoso! Llegaron a una tierra desconocida. - ¿Dónde estamos? - preguntó Majorero. - Estamos en Lanzarote, tierra de volcanes y casas blancas. - Explicó Alisio. - ¿Y qué hacemos aquí? - Venimos a ver al Cangrejo Ciego, él podría darnos alguna pista de dónde está tu cola. El Cangrejo Ciego vivía en Lanzarote con su familia en un lugar llamado los Jameos del Agua, un sitio hermoso, algo oscuro pero lleno de paz y tranquilidad. Cuando los dos jóvenes viajeros se acercaron al lugar, el Cangrejo Ciego les saludó con alegría: - Bienvenidos, encantado de recibir amigos por aquí. Hacía mucho tiempo que no nos visitaba nadie. - Muchas gracias- dijeron los jóvenes. - ¿A qué se debe vuestra visita? - preguntó el Cangrejo Ciego. - Pues mire señor Cangrejo Ciego - explicó Majorero -es que he perdido mi cola y quizá usted podría decirme dónde puede estar. - ¡Ohh! Lo siento, no sé donde puede estar tu cola, aunque… - se paró a pensar el cangrejo- tengo un amigo en Gran Canaria que quizás pueda ayudarte. Se llama Presa, el perro canario, vayan y pregúntenle a él. - Eso haremos – dijo Alisio - ¡En marcha! - Muchas gracias - dijo Majorero. - De nada amiguitos, mucha suerte y espero volver a verlos pronto - dijo el Cangrejo Ciego. Entonces Alisio remontó el vuelo con el pequeño Majorero y tomaron rumbo a Gran Canaria en busca del perro Presa canario. Cruzaron otra vez el mar y ¡Trocopaff, otro aterrizaje forzoso! Pero allí estaban, en Gran Canaria. Chapitre II CAP SUR L’ILE DES VOLCANS Notre petit ami MAJORERO le gecko commença à rechercher Monsieur Vent sur l’île de Fuerteventura. Bien qu’un peu désertique, Fuerteventura est une île aux immenses et merveilleuses plages de sable doré. Majorero s’approchait de la plage de Jandía, où il pensait certainement retrouver Monsieur Vent. Si tôt dit, si tôt fait, quand il remarqua au loin, un vent violent, et se dirigea dans cette direction. - Monsieur Vent, Monsieur Vent ! - hurla Majorero. - Qui m’appelle ? demanda Monsieur Vent, qui, ce matin-là s’était levé avec force. - Monsieur Vent, avez-vous vu ma queue ? En fait, j’étais en train de courir quand … - ¡Ahhh! C’est donc contre toi que j’ai heurté - répondit Monsieur Vent – Je suis désolé de cet accident, j’étais très pressé. Mais hélas… non, je n’ai pas vu ta queue, en fait je soufflais avec tant de force que je ne m’en suis pas rendu compte. Mais il y a une chose que je peux te confirmer, c’est qu’elle est quelque part aux Iles Canaries. Je vais en informer mon petit garçon, Alisio, pour qu’il t’aide à la retrouver sur l’archipel. Je suis certain qu’elle ne doit pas être très loin. - Merci Monsieur Vent - répondit Majorero le gecko. Alors notre petit ami espéra qu’Alisio soufflerait avec vigueur pour partir à la recherche de la queue perdue à travers les Canaries. Le lendemain matin, alors que Majerero dormait encore, il entendit au loin : - Majorero, Majoreroooo, réveille-toi, je suis Alisio, réveille-toi… Majorero ouvrit les yeux et Pfffff!, il s’envola avec Alisio. Et badaboum , atterrirent sans délicatesse (BALABOUM, BALOUM, BALOUM ou BADABOUM )! Ils arrivaient en terre inconnue. - Où sommes-nous ? - questionna Majorero. - Nous sommes à Lanzarote, pays des volcans y d maisons blanches. lui répondit Alisio. - Et que faisons-nous ici ? - Nous venons voir le crabe aveugle, il se pourrait qu’il nous donne des informations pour retrouver ta queue. Le Crabe Aveugle vivait avec sa famille à Lanzarote dans un endroit appelé los Jameos del Agua. C’était un endroit agréable , très tranquille quoique sombre. Lorsque les deux jeunes voyageurs s’approchèrent de l’endroit, le Crabe Aveugle les salua joyeusement : - Bienvenus, enchantés de vous recevoir ici. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu de visite. - Merci beaucoup- répondirent en retour les jeunes. - Que me vaut votre visite? - questionna el Crabe Aveugle. - Et bien voilà Monsieur Crabe Aveugle - expliqua Majorero –J’ai perdu ma queue et peut-être pourriez-vous me dire où elle se trouve. . - ¡Ohh! je suis désolé, mais je ne sais pas où est ta queue, bien que… - Le crabe s’arrêta pour réfléchir – j’ai un ami à la Grande Canarie qui peutêtre pourrait t’aider. Il s’appelle Presa, le chien des Canaries, allez le voir pour le lui demander- . - Et bien c’est ce que nous allons faire – affirma Alisio - ¡ Décollage immédiat ! - Merci beaucoup ajouta Majorero. - De rien mes petits amis, bonne chance et j’espère que vous reviendrez bientôt - dit le Crabe Aveugle. Puis Alisio et le petit gecko Majorero s’envolèrent à destination de la Grande Canarie à la recherche du chien canarien Presa . Encore une fois, ils survolèrent l’océan et Badaboum, encore un atterrisage forcé ! Et maintenant ils étaient arrivés à la Grande Canarie.