Dírecteur : Antoine TURMO Adresse : VI* Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint - Sernin TO U LO U SE (H.-G.) ★ HEBDOMADAIRE ABONNEMENT A n n u e l............... 20,oO F Semestriei .. .. 10,40 F ♦ ORGANE N' 114 DE LA VI* UNION REGIONALE DE LA C. N. T. F. 8 MARS 1964 Prix : 0,40 F L 'A F F A I R E LE I 14 II D’ASILE ELON la Convention de Genève, tous les pays signa taires du compromis accordant le droit d’asile aux réfugfés polítiques, sont obligés de garder et de proteger les ciioyens ètrangers qui, fuyant leur pays d’origine. pour des raisons polítiques, demandent la protection d’une natfon déterminée. S Le cas Abarca pose aujourd’hui, en plus d’un problème d’humanité, le problème général du droit d’asile, remis en question par les persécutions franquistes qui, chaqué, jour,. essayent de s’etendre hors des frontières de l’Espagne. Nos lecteurs sont largement infortnés de toutes les donnees de l ’affaire Abarca. Au moment oü nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas encore ce qu’à décidé, pour ce jeune libertaire espagnol, la Cour de Cassation de Bruxelies. Mais nous tenons à déclarer tout de suite, que l’issue de cette demande d’extradition, malgré l’importance qu’elle peut avoir pour le sort du jeune détenu, dépasse déjà le simple cadre d’une affaire. individuellc, pour poser, et dans des termes particulièrement aigus, tout le problème du droit d'asile. dans le monde actuel. Si la procédure entamée par le franquisme, par le truchement du gouvernement suisse, était couronnée de succés, Franco et son regime connaítraient le. nombre de chances disponibles pour faire emprisonner, persécuter, les honunes de l’opposition. Se servir de la Section politique de l’Interpol, utiliser la « bonne arnitié » qui règne nutre les pólices de tous les pays, voilà les leviers qu’il suflirait d’abaisser pour que le franquisme parvienne à ses fins, de maniére anonyme et élégante. II pourrait faire arrèter, extrader, condamner impunément des émigrés politiques, réfugiés en France, en Belgique, en Angleterre, en Allemagne, mème dans les pays d’Amérique. II suflirait, par exemple, que le gouvernement argentin exige du Brèsil, ou du Chili, l’extradition d’un réfugié espagnol accusé, par les Ser­ vices franquistes, d’avoir tenté de poser un explosif au Consulat espagnol de. Buenos Aires. La Pólice espagnoie signalerait le nom de ia personne visée au gouvernement argentin — comme elle l’a signalé au gouvernement suisse — et la demande d’extradition suivrait son cours. Si l’Espagne demandat cette extradition directement, elle serait refusée. Mais si elle la fa it demander par pays ínterposé, elle aura toutes les chances de réussir. Eh bien, c’est ce très dangereux precedent qu’il faut éviter par tous les moyens. C’est à cela qu’il fau t que tous les amis de l'Espagne Libre s’emploient de toutes leurs forces. Car i’enjeu est grave. Plus que la liberté d’un jeune camarade, donné en pàture par la méchanceté franquiste à la justice suisse, tout le problème général du droit d’asile se trouve posé. Ce droit pourtant fut de tout temps sacre. C’est un droit qui ne peut étre bafoué, foulé aux pieds par les stratagèmes et les habilités des Services franquistes. Abarca ne peut étre extradé. Cela le Comité contre le néocolonialisme et le fascisme, à Bruxelies, l’a très hien compris et ,tous les partís et organisations de gauche de' la France, de la Belgique, de la Suisse, du monde entier, doivent le comprendre. Tous les hommes qui sentent jusqu’à quel point on ne peut refuser un havre aux victimes de la réaction, des dietatures, soit des pays de l’Est, soit des deux pays de l’Ouest — le Portugal et l’Espagne — oü la liberté est chaqué jour reniée, oü les droits de Thomme sont méprisés, doivent le comprendre. n faut qu’Abarca ne soit pas extradé et il faut que le droit d’asile soit respecté et garanti, quel que soit le pays qui puísse servir de truchement aux persécutions politiques des dietatures. Au­ jourd’hui c’est le cas Abarca; demain ce pourra étre le. cas Humberto Delgado ou le cas d’un homme ou d’une femme qui, fuyant B erlinEst, ou la Bulgarie, ou la Hongrie, demanderont le droit d’asile à la France. à ITtalie, à la Belgique ou un autre pays.. Le droit d’asile est un droit sacré, doit étre un droit sacré. Le réfugié politique qui fa it appel au droit d’asile d’un pays, ne peüt étre extradé, mèmesi son extradition est demandée par un autre pays que son pays d’origine. Le cas Abarca est le cas de H om m e, victime de ses opinions et de ses activités politiques, et qui DOIT avoir, qu’il A LE D RO IT D ’ET R E SAUVE et PROTEGE. Dans cet affaire, le prestige et l’essence mémes de notre civilisation, sont en jeu. Abarca fait la grève de la faim. Les jeunes camarades qui restent encore en prison en France, attendant une lihération chaqué jour promise et chaqué jour retardée, la font aussi. Pour eux, le mème problème est posé. Le droit d’asile doit leur garantir la liberté, sans résidences assignées, sans retrait des pièces d’identité, sans mesures administratives lim itant leurs mouvements. II faut que toutes ces brimades cessent. II faut que les victimes du franquisme, ne soient aussi victimes de la làcheté mondiale. Elle aura été appelée devant la Cour de cassation le 17 févríer. Ou bien la Cour aura cassé la decisión portant 4ur l'exéquatur et tout sera à recoramencer, ou bien la Cour n’aura rien cassé. Alors l ’avis pourra étre acquis dans un délai très court et le Mi­ nistre prendrà sa decisión. Si elle est mauvaiae, 1,'exécution suivra rapidement. % A BA RCA Un dénouement proche est done souhaitons voir appliquer dans possible. tous les cas, qu’ils visent l ’extréme Aussi faut-il absolument faire droite ou la gauche. un effort considérable pour conL interdiction d’extrader en mavaincre l’opinion en général et tière politique ne souffrait aucune l’opinion de gauche en particulier exception jusqu’en 1856. En 1856, d’un certain .nombre de faits sur une loi exclut du bénéfice de la lesquels on n’insistera jamais assez. protection les auteurs d’attentats Ce que nous demandons pour contre les chefs d 'E tat et les Abarca, c'est le respect pur et membres de leur famille. Nous simple d’un principe que nous l’avons dit, c ’était sous la pression du gouvernement írançais mécontent du refus d’extrader opposé à sa demande concernant les auteurs d’attentats contre Napoléon III. W W 1 11 est piquant de rappeler ici que cette mème pression nous valut la loi de 1852, celle qui fut appliquée dans l'affaire du « Pourquoi-Pas ? ». Elle fut réclamée pour réduíre au silence un illustre proscrit ; Víctor Hugo. Or, une certaine jurisprudente développée dans des avis juridiétait vrai pour Kennedy et le de- ciaires concernant des demandes meure pour Johnson. d’extradition formulé s contre des Ainsi, dans le domaine des Af- Algériens, ten d 'à exclure du béné­ faires étrangères, les innovations fice de la protection de*la loi, les que pourrait_ se permettre M. John­ auteurs de crimes de sang. C’est son sont minuscults. En politique évidemment contraire à l’esprit de intérieure, on a vu que le nouveau la loi puisqu’il en a fallu une spéprésident se doit de plaire aux élé- ciale pour en exclure les auteurs ments urbains, aux industriéis, aux d attentats contre les chefs d’E tat. (Sutte en pagg 2.1 (Suite en p ag e 2). de QDaShinglmi V W V W ^ W W W l^ / W W V W N I X O N ET B O B K E N N E D Y dans l’ arène en 1964 ? , Que va faire Johnson ? Quel est l'avenir politique de * la famille Kennedy t Qui sera l ’adversaire républicain de Johnson et celui-ci est-il imbattable ? Voilà autant de qüestions polítiques que 1 'on se pose à Washington. La tragédie n'est pas oubliée, mais dans une ville aussi totalement absorbée par la politique que Washington, le draine familial des Kennedy ne peut pas rester longtemps le suj t de conversation. La réponse à la première question n’est pas trop difficile dans le domaine des afïaires étrangères. Les armes nucléaires limitent en efiet la liberté d’action du presi­ dent américain ou du chef soviétique. L ’équilibre des forces est tel qu’on ne peut pas le boulcverser sans risquer la guerre mondiale et personne ne veut de cette guerre, STATU QUO Par conséquent, la politique russe et américaine en Allemagne ne peut pas changer soudainement dans les onze mois qui rcstent avant l’élection d’un nouveau président. , De rnéme, au Vietnam, les EtatsUnis ont pris certaines positions parce qu’ils veulent contenir la Chine communiste. L ’U. R. S, S. veut également contenir la Chine. En Afrique, les nouveaux Etats veulent rester neutres; ils veulent obtenir autant d'aide que possible des deux grands à la fois, mais les Africains ne veulent pas devenir des satellites. Les diflérends idéologiques russo-amériçairs ne veu­ lent rien dire dans le cadre des problèmes africains. E n Asie, c ’est à peu près la mème chose. En Amérique latine, la situation est beaucoup plus fluide parce que les sociétés ont atteint dans cette région le stade oh elles peuvent imaginer le communisme comme une alternative politique possible. Mais Khrouchtchev s;mble reconnaïtre que l’Amérique latine est dans la zone d influence des EtatsUnis. L ’aSaire des fusées à Cuba a donné aux Russes un? leçon qu’íls n’oublieront pas facilement. Ils ne veulent pas s’exposer à une nouvelle humiliation. Tout de mème, l'Amérique 'latine demeurera la région la plus difficile. Mais mème là, les réactiocs de Johnson subiront les mémes limites qui restreignaient l ’action de Kennedy. Quant à l’Europe, c ’est Teníant devenu adulte qui veut son indépendance. L ’O.T.A.N. ne fait plus l’affaire de la France. Les plus pe­ tits alliés restent fidèles à la conceptíon multinationale, mais l’hoité économique de l ’Europe mènera, inévitablement à une unité politi­ que croissante et cette nouvelle forcé européenne n’acceptera pas la tutelle de Washington. Cela G ra n d Meefing Organisé par le Comité pour l'Espagne Libre VENDREDI, 13 MARS, a 20 heures 30 PALAIS DE LA MUTUALITE à PAR IS Sous la présidenc de Louis LECOIN et avec la partieipation de : Maitre Henry TORRES Denis FORESTIER Maitre Yres DECHEZELLES André BRETON Ch. Aug. BONTEMPS Maitre Y*es JOUFFA Roger LOUET Ciaude BOURDET Laurent SCHWARTZ TOUS AU MEETING DE LA MUTUALITE, VENDREDI 13 MARS ! Pour le droit d'asile en France ! Contre J ’extradition du jeune libertaire François ABARCA en Belgique ! Pour la libération de l’ Espagne ! ...sur la balance Os font le mème poids. C OM M E N T A I R E S DIA TRAS DIA ¡Ojo a la maniobra! EL DRiMf) SílCCO Y VANZETTI Treinta y siete años después ACE unas semanas. « France-Soir » publicaba, en números su­ cesivos, un extracto del libro que un periodista americano, que iia hecho una encuesta personal, dedica al drama Sacco y Venzetti. Ahora el libro ha sido traducido al francés con el título « L’affaire Sacco-Venzetti ». En « La Dépéche », de Toulouse, leimos, hace dos dias, una interview celebrada por uno de sus redactores con la traductora del reportaje en cuestión, Magdeleine Pas. Y, lo menos que podemos decir, es que esa señora podia ahorrarse algunos comentarios in­ tempestivos, como es el lamentarse de que, hace treinta y siete años, hubiese sido una de las personas que manifestaron a favor de Sacco y Venzetti, porque creia ciegamente en la inocencia de los dos anar­ quistas italianos. Hoy está convencida de que por lo menos Sacco era culpable. Hemos leído el reportaje de Framcis Russell, que, recientemente, remontando a las fuentes. Interrogando al uno y al otro, llegó a la conclusión de que ninguna prueba existía de la culpabilidad de los dos hombres, ejecutados después de una agonia de siete años. Todo lo más, le queda la duda de la posible culpabilidad de Sacco. En cuanto a Vanzetti, su inocencia es más que evidente. Es decir, el periodista se. ha aplicado a buscar las pruebas de una culpabi­ lidad. Y ha encontrado las de una inocencia indudable; sólo que­ dan reservas en torno a si Sacco participó o no en el atraco por el cual fueron condenados * muerte y ejecutados. Como puede ver el lector, lo que ha sido la empresa del periodista americano, dista mucho de las conclusiones de una traductora que. hubiera sido mucho más justa y disccreta absteniéndose de exponer criterios personales. Además, tampoco el periodista americano concluye en el sentido de que el drama Sacco y Vanzetti hoy ya no seria posible en América, como afirma la locuaz traductora. Lo han sido el drama Rosemherg; el drama Chessman. Es posible hoy ese inenarrable .proceso Ruby. Ha sido posible el inim a­ ginable asesinato de Kennedy, que otro periodista está mostrando bajo aspectos que la Policía americana ha evitado cuidadosamente, con comportamiento tan extraño que todas las suposiciones están permitidas. Sacco y Vanzetti, treinta y siete años después de su sacrificio, del crimen legal que les arrebató la vida, pesan todavía sobre la conciencia americana. Hay hombres y mujeres en América <tue sienten aún en la frente la vergüenza de ese. asesinato fríamente perpetrado, consumado desafiando la opinión del mundo. Sólo cuando el caso Ferrer, en 1909, se produjo explosión internacional parecida. Y treinta y siete años después, aún la conciencia americana se siente inquieta y preocupada. Lo que no es admisible, lo que no puede tolerarse, es que hayi, quien aproveche la ocasión para arrojar dudas sobre los dos muertos. Porque idealizar a Vanzetti, pero dejar subsistir la duda sobre Sacco, no es servir la causa de los dos mártires. Nadie puede, dejar de inclinarse ante la figura angélica de Vanzetti. Pero la más humana de Sacco, con su entereza, su dignidad, su hombría, su drama de padre y de esposo, es algo que no podemos dejar deformar, manchar impunemente. Además, el crimen por el que fueron ejecutados, en ningún país del mundo hubiera supuesto la pena de * muerte. Fué un simple hold-up. La Policía no quiso confesar su fracaso; cogió a los dos obreros anarquistas y les cargó el delito. ITn juez xenófobo, un gobernador feroz, un país de sensi­ bilidad retardada, hicieron el resto. Y ' luego, la soberbia, el des­ plante, la violencia de una plutocracia que no admitía coacciones exteriores, consumaron el crimen en la aurora de ese día de agosto de 1927 en que las dos víctimas fueron llevadas a la silla eléctrica. Un error judicial más, dirán algunos. Pero no fué un simple error judicial. Como cuarenta años antes, América, la América de los millonarios, mataba a los que representaban ideas revolucio­ narias. Que fuesen culpables o inocentes era lo menos importante. Su muerte representaba un golpe dado a la emigración italiana, en la que había tantos hombres- de ideas, Como hizo el capita­ lismo americano en 1886 condenando a muerte y ahorcando a los mártires de Chicago, la mayoría inmigrantes idealistas de origen alemán. La sola satisfacción que nos cabe, a los compañeros de ideal de Sacco y Vanzetti, a los que vivimos la angustia y la cólera de aquellos días, ensombrecidos por su agonía, es ver cómo sus nom­ bres, sus figuras interesantes y atractivas, su martirio, perduran y surgen del pasado, como une acusación y como un símbolo. Federica MONTSENY H L ’ A F F A I RjE (Suite de la pago 1.) II va done de soi que si Abarca était soupçonné d’avoir voulu tuej, dans un but politxque, il ne serait pas légalement extradable. Certes, son geste n'aurait pas notre sympathie, mais il faudrait malgré tout le défendre, le principe devant se placer au-dessus de nos senti­ ments personnels. Or, il résulte des faits que l ’auteer des attentats dont on charge Abarca n’a pas voulu tuei1. Dans aucun des~ trois cas d’attentats dont fait partie celui de Genéve, la valise incriminée n'a été montée à bord. Elle ne pouvait l’étre dn fait de la volonté de celui qui avait machiné l’action. J a . mais, — et il ne pouvait ne pas le savoir — un bagage accompagné n’est placé dans la soute, si son propriétaire ne se présente pas à l’embarquement. Nous nous répétons sans doute, mais cela est indispensable, car on répand insidieusement le bruit Tácticas de pseudo liberalización De un tiempo acá, la prensa es­ exorcismos dé rigor y de haberlas pañola parécenos pródiga en noti­ rociado de agua bendita, para ale­ cias relativas a disposiciones y ac­ jar de ellas al demonio luterano titudes de matiz moderador. Como o calvinista, se instalaron con­ si los aires de la intransigencia ventos monjiles. y el fanatismo que fueron caracte­ Las figuras más destacadas del rística permanente y motor de su protestantismo español tuvieron que feroz y criminal represión, vinie­ escoger el camino del exilio... sen a transformarse en espíritu de i¿ Serán capaces los protestantes tolerancia y clima de convivencia. españoles de haberlo olvidado ? Dan asi la razón a las manifes­ Si acaso lo recuerdan aún» bueno taciones con que R. Liarte refle­ será que pidan a sus colegas ca­ jaba en uno de los pasados núme­ tólicos. en perdón de las ofensas ros de « ESPOIR » la evolución pasadas, que se hagan decir las del franquismo, al decir que el misas de rigor por el alma de los « liberalismo franquista » se pre­ representantes de la Iglesia Refor­ paraba a suceder a la « democra­ mada que el catolicismo asesinó. cia orgánica franquista ». En parte lo comprendemos ya La farsa permanente que pre­ que el perdón y el olvido de las tende sentar plaza en el mundo ofensas son virtudes cristianas. Y de los países llamados libres, se en el normal ejercicio de ellas, hace en estos di as más descarada saben los hombres del protestan­ en la preparación del nuevo vi­ tismo que al colaborar con el fran­ raje, el que permita la persistencia de las instituciones del régimen, haciendo creer que se adaptan a las exigencias del ambiente inter­ nacional. Cual si ignorase nadie el des­ precio que el caudillo siente por esas exigencias, mientras con hipócritas (Suite d e la p ag e 1 ) manifestaciones de convivencia, dan mano de pintura fresca a los gens du Nord ct aux Noirs S'il se viejos decorados de la « bruto- fait élire en 1964, il ne pourra pas cracia franco-falangista ». * changer de politique parce qu’il / Se llama al perdón y al olvido voudra se faire réélire en 1968. de las culpas pasadas ? Mentira. Etant sudiste, il sera forcé de conLas engañosas disposiciones a que tinuer á faire la cour au Nord, aux nos referimos, solo son disfraz tem­ populations urbaines, etc... II est poral que cubre la verdadera y obligé de rester progressiste. parmanente intención y que man­ tiene vivo el ingente problema de un pueblo al que se niegan los de­ QUE FERA BOB KENNEDY í rechos más elementales. Par conséquent, les discussions Así leemos en uno de sus perió­ sur l’avenir á Washington port< nt dicos : « En una iglesia d e M adrid se sur des détails ou tout au m ins han celebrad o sucesivam ente ofi­ sur des qüestions qui seraient concios religiosos católicos, protestan­ ñdérées comme des détails par des étrangers. Par exemple, q u i ost tes y ortodoxos... ». En el comentario se afirma que l’avenir de Bobby Kennedy et de así se hacen eco de las palabras del de toute la famille Kennedy dans Papa sobre el acercamiento de las la politique ? Iglesias. Y eso no es verdad. Di­ Pouiquoi ne pas le désigner á la chas palabras no han hecho eco vice-présidence en 1964 ? John en España como no lo han hecho Kennedy était catholique et il se­ en ninguna parte en realidad, pu- rait imprudent de passer d’un prédiendo más los intereses y las sident catholique á une combinaiambiciones de todas las Iglesias son président - vice-président non del cristianismo que las hipócritas catholique. Bobby Kennedy, en intenciones de hegemonía del ca­ plus d’étre catholique, a à sa distolicismo. position une excellente machine Y al ver, un tanto maravillados, politique. II est excellent organinoticiones como éste, no caeremos sateur d’étection, Donner la viceen la infantil ilusión de creer résidence à Bobby permettrait á que „de golpe y porrazo, el cura Johnson de se gagner l’appui de trabucaire, matón y cerril en su la puissante organisation de Ken­ ceguera fanática, ha desaparecido nedy et de mater Bobby. De la de España. vice-présidence, celui-ci ne pouri Cuantos sacerdotes protestantes rait faire concurrence ou opposimurieron ante el pelotón de eje­ tion à Johnson. 'D'ailleurs, le róle cución franquista o ajusticiados en assez cérémonial de vice-président una cuneta, por grupos acaudilla­ permettrait á Bobby de se refaire dos por un representante de la un visage plus sympathique aux religión que hoy se quiere her­ yeux du públic. II a la réputation mana ? d’étre trop brusque et rancunier. « La Cruzada » triunfante que A la vice-présidence, il appremno reconocía ni reconoce más cruz drait 1 ’humiUté et ça le préparerait que la bendécida en Roma, cerró pour les électlons de 1972 . templos y escuelas protestantes. Mais on ne sait pas si Bobby En algunos de ellos después de los accepterait le róle eflacé de viceprésident. Pour lui, ce serait sans doute décboir et Johnson pourrait bien se demander si la candidatura de Bobby à la vice-présidence ne ferait pas perdre des votes aux déVoilá ce qu’écrit a La Libre Bel- mocrates dans le Sud. gique » du 3 1 janvier 1964. II y a lá une tentativa d'exploiHUMPHREY ter le sentiment humanitaire conA LA VICE-PRESIDENCE ? tre l’application de la loi et de se raccrocher à cette tardi ve jurisprudence qui veut exclure le crime • Alors qui sera le vice-président ? de sang du bénéfice de l ’interdic- La question est plus importante tion d’extrader en matière poli- que jamais, envisagée, comme elle tique. l ’est, à la suite de l’assassinat du président Kennedy. Le candidat á a La Libre Belgique » en déforla vice-présidence doit étre quelmant les faits s’avance fort. qu’un qui a l’envergure nécessaire a La Cité » et a La Libre Bel­ gique », pour déformer les argu­ pour pouvoir devenir président. Le ments utilisés au cours de la con­ sénateur Mansfield est bon catho- (Suite en page 0.) Nixon et Bob Kennedy... ABARCA qu'Abarca aurait placé une bombe i bord d’un avión en partance dans le but de le faire exploser en vol. C’est ce que fait « La Libre Be’.gique », absente à notre conférence de presse, mais qui s ’en fait l'écho d’après ce qu'en a dit « 1 a Cité » : « A Genéve, un avión de la Compagnie Iberia, ayant à son bord de nombreux voyageurs s'apprètait à décoller. Moment d’émotion, une bombe vient d étre découverte. Le danger, une fois écarté, l'avion reprend son vol. Mais l’alerte a été chaude. Or, il parait que « les amis d’Abarca » ont déclaré, dans une récente conférence de presse, que teut avait été préparé pour qu’il y ait plus de peur que de mal,, « pour que la chose reste limitée ° à l ’action psychologique... (C’est nous qui coupons, N .D .L .R .). a On voudrait savoir quel est, sur ce point, l ’avis des innocents voyageurs qui ont été victimes de cet ignoble procédé. » quismo hoy. presentan con santa resignación la mejilla izquierda después de haber sido abofeteada a conciencia la derecha. Y como la ocasión y las circunstancias se presten a ello, lo que es la se­ gunda bofetada, esa, no se la quita nadie. A nosotros, no nos puede caer de nuevo. Cuando el hombre cifra en las promesas de la religión su* esperanzas de hombre, lo consi­ deramos ganado quizá para el cielo... pero perdido para la humanidad, que es en fin de cuen­ tas lo que importa. Seguimos leyendo la prensa : « En el proceso d e los militantes socialistas recientem ente celebrad o en Madrid, Jim énez Fernández se perm itió h acer una exaltación d e figuras socialistas relativas al ré- férence de presse tenue par le Comité d’Action contre le Néocolonialisme et le Fascisme, laisse entendre que celle-ci a été organisée par les a amis d’Abarca ». Or, la défense du cas Abarca n’a ríen à voir avec une prise de position en favéur des doctrines anarchistes ou des méthodes utili-ées par ceux-ci, mais est la ligne générale du Comité qui défendra tout militant antifasciste dans la me- sure oü cela entre dans ses possi­ bilités pratiques. Mais en insinuant que les mem­ bres du Comité sont les amis de gens qui envisagent le meurtre massif d’innocents comme moyen d’action politique, « La Libre B el­ gique » lése au moins ceux de ses membres qui ont pris figure publique. P. L E G REVE. fique, mais comme leader de la majorité au Sénat il a acquis la. réputation d’étre Un faible. Pour le moment, le mcilleur can­ didat semble étre Hubert Humphrey, sénateur du Minnesota, l’homme qui, á mon avis, est le meilieur homme d’E tat en Amérique. Les libéraux du Nord voteraient pour lui avec enthousiasme. L a presse l’appuierait. E t comme un président vient de se faire assassiner, les électeurs vont désormais accorder plus d’attention aux can­ diríais á la vice-présidence. On présumera que le vice-prési­ dent démocrate pourrait bi n de­ venir le président. Johnson, après tout, a subi une sérieuse attaque cardiaque en 1956. Mais le sénateur llumphrey accepterait-il la nomination á la viceprésidence ? II est de notoriété publique qu’il veut devenir prési­ dent et il n est pas inconcevablo qu’il cherchera de nouveau à se faire élire. S ’il lance une campagne contre Johnson, les deux hommes pourront - ils 6'entendre avant l'élection et former une equipe ? LE CANDIDAT REPUBLICAIN Quel sera le candidat républicain ? Chose certaine, ce ne sera pas Goldwater. Si Rockefeller ne venait de divorcer et de se remarier, il aurait été le choix des répubficains, et il aurait peut-étre battu J ohnson. Quant à Romney, le gouvemeur du Michigan, et Scranton, le gouverneur de la Pensylvanie, ils ne sont pas assez connus et il leur sera difficile de se créer une répu­ tation á l ’échelle nationale assez puissante pour battre Johnson. C'est pourquói le nom de Nixon est de plus en plus souvent mentionné comme le meilieur candidat républicain. Un sondage d’opinions efiectué par Lou Harris, après la mort de Kennedy, montre que Goldwater a perdu la premiére place chez les candidats républicains. ' C’est maintenant Nixon qui dé- ' tient cette premiére place. E t ie sondage indique que Johnson obtiendrait 55 % des votes contre 45 % pour Nixon. Mais n’oublions pas que Nixon est un adversaire redoutable que Kennedy n ’a battu que par une faible marge aux dernières élections. II faut noter aussi que Nixon est un meilieur orateur que Johnson et que ce dernier ne pourrait pas refuser d’affronter son adversaire au cours d’un débat sans se faire accuser d’avoir peur. En résumé, on peut dire que la perspective poütique a subitement changé du tout au tout pour l’année prochaine. Mais soulignons en­ core une fois que la situation intemationale impose des reserves qui s’appliqueraient aussi bien au président Nixon qu’au président Johnson. M. P. DEAN. R E P O R T A G E S i-Òeéde ó éta d a à cllnidúA /¿ y .C in e ó t i J Se inicia el procesoiISRAEL : Sus estructuras c o n tr a R u by Poco se puede reportar todavía acerca del drama jurídico humano que se inicia. Lo único que se puede reportar es que han sido citados, jurídicamente, 900 ciuda­ danos v ciudadanas y esto, con el fin de que, entre todos ellos, se pueda seleccionar el jurado que ha de actuar en dicho juicio. Actualmente, se cree que esto será muy difícil conseguirlo. Al mismo tiempo, el abogado de .Ruby pidió ante la corte que éste fuera absuelto del crimen que se le acusa. El juez rehúsa la peti­ ción; subsecuenlemente, el drama jurídico se inicia; y el proceso, empieza Por el momento se destacan en él tres personalidades; son estas Ruby, su abogado y el 'fiscal que a Ruby acusará. Rubv, por supuesto, bien se sa­ be internacionalmente que asesinó a Lee Oswald. Por esto se le acusa y actualmente se le pro­ cesa. De la historia de su vida poco se sabe, aunque mucho se sospecha de ella; consecuentemente, en la actualidad poto se puede decir acerca de ésta. Nació el 24 de marzo de 1911; es el hijo cuarto de una familia de ocho; sus paores eran emi­ grantes poloneses, raza judía, in­ migraron a los Estados Unidos, y aquí fueron a residir a la gran Ciudad de Chicago. Allí nació Rubv. Y cuando aún era muy joven, sus padres se separaron. Esto fué motivo para que Ruby, a falta de hogar, tuviera que pasar de mano en mano, de un hogar ex­ traño a otro que lo era tanto o mást Así su drama comienza. Durante su vida fué arrestado tres veces; dos veces por llevar armas y la otra por pendenciero. Eviden­ temente, era y es de temperamento impulsivo. Por esa razón emocio­ nal, fácilmente se lanzaba a la pelea; y por eso mismo, recibió en una ocasión un tremendo culatazo en la cabeza y esto con la culata de revólver. Y golpes como ese, aunque no con el mismo tipo de arma, llevó muchos más a través de su vida evidentemente bas­ tante borrascosa y agresiva. t Le afectó todo esto el cere­ bro ? Parece que actualmente eso mismo quiere probar su abogado. O algo así parecido. Principal­ mente,, en eso se basará la defensa. Además, la historia de la vida de Ruby demuestr de por si que éste, en la lucha por la existencia, lo mismo servia para un barrido que para un fregado; lo mismo vendía baratijas de todas clases por. las calles que trataba de es­ tablecer relaciones con el gobierno de Castro. Confesó que con ese fin hizo una visita a Cuba. Don­ dequiera que se pudiera agenciar comercialmente un dólar, allí es­ taba presente Ruby.' Finalmente agenció y era proprietario de uno de esos estable­ cimientos cuya mercancía funda­ mental, además de la bebida, es la de que muchahas jóvenes-profesionales, claro está — bailen y, trapo trás trapo, se vayan desnu­ dando lentamente. Lo hacen hasta el punto de que sólo dejan cu­ bierto lo que dios manda y la ley local impone. : Y a las chicas, medio eróticas — y quien las observa mucho más — maldito si se les pone la cara roja. Ni a Ruby tampoco. Se tra­ taba de ganar el pan nuestro de cada dia, y si no se podía conse­ guir como dios manda, se hacia como manda el diablo. Esa era y fué la moral de Ruby a través de toda su sida. La de las muchachas, eso, yo no lo sé. Muchas de ellas lo harían porque, al fin de cuentas, hay que co­ mer, vestir decentamente y pagar la renta de la casa. ¿ Es esa mo­ ral de Ruby —■ y su estado emo­ cional pendenciero — lo que ac­ tualmente le lleva ante los tribu­ nales ? ; Y son parejamente los culatazos recibidos v toda suerte de golpes lo que en el futuro le salvarán la vida o le evitarán largo o corto presidio o simplemente le darán la libertad ? Este es el interrogante actual nacional. Temen que alguién cante como un lorito lo que no se desea se sepa. No especulemos sobre ello. Sin duda que el abogado de Ruby basará la defensa alrededor de todo esto. Este es uno de los más hábiles del país. Así se le considera nacio­ nalmente, aún por los de la mis­ ma profesión del Foro. Tan hábil se le considera, que, en una ocasión. un cliente le pagó por defenderle mil dólares por minuto. Y la defensa, duró quince,. Abo­ gado célebre, sí, verdaderamente lo es. Lo que no se sabe es quien va a pagarle los servicios que a Ruby actualmente presta. También esto es de gran interés nacional. El fiscal que acusará a Ruby tiene asimismo su historia. Es un verdadero talento como asador de carne humana. Lleva ya mandados a la silla eléctrica 24 seres huma­ nos. Y al presidio, ¡ vete a sa­ ber... 1 Esto no se nos dice. Y, < para que ? ¿ No bastan para acreditarse las 24 víctimas en cuestión ? M ARCELINO. Tal fué el tema que magníficacamente desarrolló el Sr. AlbanVistel, « compagnon de la Libera­ tion », en el cuadro del ciclo de conferencias del Ateneo Cervantes, sito en la Maison de l’Europe de Lyon, que tuvo lugar el domingo, 16 de febrero. Con una sala repleta, el presi­ dente del Ateneo, después de la presentación del orador y de una breve introducción al tema, cedió la palabra al Sr. Vistel, Empieza poniendo de relieve la analogía de las realizaciones que se llevan a cabo en Israel y la revolución española del 36. Hace un breve resumen histórico del pueblo judio, que fué disuelto por la invasión de los romanos, produciéndose la mayor dispersión l conoc'^ ° e! rnun<*°' **a ¡ Diàspora». Hace resaltar que para los is­ raelitas la Biblia no sólo significa un libro religioso, es además un poema lírico, filosófico y ético, qu? les inspira la vida comunitaria y social Indica que fué Teodoro Herz. quien se relacionó con Fourier. Proudhon, Bakunin, Marx, Kropotkin, el que sentó las bases del nuevo Estado judío, bases de ori­ gen socialista integral. La primera emigración judia hacía la Palestina, que tuvo al­ guna importancia, se produce in­ mediatamente después de la pri­ mera guerra europea. En 1920, fué creada la organización sindical Echos... de Presse (Suite de la page 8) pays en guerre ont temí á conserver un pays, assez tranquille, pour continuer leurs trafica t t affaires. Que des pays, trés peu développés, des diverses autres parties du monde, conservent des armements qui ne sont que des íantaisies, et cela avec la eomplicité des pays sur-armés, n'est guère intéressant 1 Clòturons cet exemple de désarmement, avec cette derniére citation : Le professeur Thirring pense que ia detente intcrnationale qui Se dessine, çt surtout la conclusión du tçúté de Moscou sur l'interdiction des essais nueléaires, ont créé pour « I'Autriche neutre » la possibilité de renoncer compiétemervt á tout armament. La sitiation géographique du pays et l'ambiance favorable dont I’Autriche beneficie dans les affai­ res extérieures, lui offrent la pos­ sibilité de donner l’exemple à t us les pays et de rendre ainsi Service à l'humanité. E t ajoutons que des contempteurs de l’E ta t se permettent de décerner >n bon point à T E tat autrichien et proposent que le prix Nobel de la Paix 1964 lui soit attribué. Dans ie journal une autre nouvellé de nous sauter aux titre et son début du méme jour, ne manque pas yeux. Voici son : « UNION NATIONALE » DES VIENNOIS CONTRE OUATRE MILLIONS DE RATS « lis mangent méme les ch a ts! » Ce npest pas le titre d’une légende antique ou d’un conte d’Edgar Poe, mais eelui d’un trés sérieux quotidien vieiuiois, de tendance catholique, le « Volksblatt ». « lis », ce sont les rats qui infestent par millions (quatre millions au dernier « recenscment ») les égoúts et Ies caves de la eapitalc autrichieime. Ainsi, pour les Viennois qui sont des Autrichiens, voilá une lutte nécessaire à entreprendre. Comme quoi, une partie des économies qui seront réaliséss par le désarmement ont l'u r emploi utile tout trouvé et une fois débarrassés de ces intrus, que l’argent serve à de grandes installations hygiéni, ques en lieu et place des armes destructives. Ce 17 février. Edouard BRUN ET. (ISTA GLO), cuyos principios, doc­ trina y filosofía se inspiran en el anarcosindicalismo. Organización sindical que fué fundada por una minoria de hom­ bres de grandes cualidades morales e intelectuales. Dé esa misma fe­ cha data la creación de los pri­ meros « Kibboutz », los que, a pesar de la aridez del territorio, y las mil dificultades que debían vencer, obtienen magníficos resul­ tados, ya que en la realización de dicha experiencia pusieron una yoluntad tesonera y una probidad y honestidad a toda prueba. Ello les permitía obtener cosechas que doblaban o triplicaban a las que sobre las mismas tierras hacían los árabes. Hace una breve incursión, tra­ tando de la política británica en Palestina, la que, después de ha­ ber propiciado el retorno de los judíos a Israel, lo obstaculizó y hasta incluso fomentó la creación de un imperio árabe, trata ligera­ mente, por ser aun reciente, la resistencia judia a la opresión británica, creando un estado de desorden tal en Palestina, que fi­ nalmente la Gran Bretaña se vió obligada a abandonar la partida y permitir que se creara el nue­ vo Estado de Israel, en 1948. País nuevo, que, en su origen, sólo tiene unos cincuenta mil ha­ bitantes. Que se instala en un te­ rritorio árido y desierto, donde todo está por crear, pero que cuen­ ta con un núcleo inicial de hom­ bres de grandes conocimientos y capacidad, que forman parte de la organización sindical, cuyos cua­ dros, a pesar del rápido crecimien­ to, más de dos millones en unos pocos años, contribuyen a la crea­ ción de las estructuras del nuevo Estado que se puede calificar de socialista, ya que el mayor por­ centaje de las instituciones eco­ nómicas, sociales, políticas, cul­ turales, etc., están en sus manos en no menos de un 70 %. Para dar una idea de su capa­ cidad creadora y de iniciativa, se­ ñala la anécdota, a la inversa, de ia «Torre de Babel», donde, para confundir a los hombres, «dios» íes hizo hablar diferentes lenguas y por ello se dispersaron, mientras que el mismo fenómeno se observa en sentido contrario, ya que al acudir de varios países, venían hablando no menos de treinta len­ guas diferentes y era necesario que aprendieran una sola. Dicho problema fué resuelto por la or­ ganización 'sindical, organizando cursillos intensivos que, en tres meses, les daban la posibilidad de entenderse en hebreo. Igualmente la organización sin­ dical se encarga de la enseñanza, de la seguridad social; retiro obrero, de la educación de los adultos, de resolver el problema de la mujer,, que en Palestina es la igual del hambre, sin descuidar las artes, pinturas, escultura, mú­ sica, etc. Totites les récenles affaires (Tespicrrage_ _ (Suite d e la page S.) naturellement les Services occidentaux à modifier certaines de leurs entreprises ? On l’a appelé aussi bien Klinov que Dolnytsin, e t ces deux noms sont probablement faux. Comme c’est la coutume en pareil cas, il reparaitra avec une nouvelle personnalité toute nouvelle, peut-étre en Anglais s’exprimant avec l’accent d’Oxford, à jam ais impossible à identifier pour ses anciens collégues. La question de la véritable identité d’un espión est de tout temps peut-étre l’aspect le plus énigmatique de son travail. Qui sont Robert Balch, et sa femme, Joy, arrètés à Washington comme e*pions soviètiques ? Balch, ce n ’était pas leur nom, c ’était celui d’un prétre catholique vivant dans la ville d’Amsterdam, dans l’E tat de New York. Mais l,abbé B alch a déja vécu en Lithuanie : aussi choisit-on son identité pour déguiser un autre homme parlant avec l’accent lithuanien. C’est la typiquement affaire de routine en espionnage. Dans les années 1950, un enseigne soviétique du nom de Prokiev passa du cóté amérieain et foum it des informa tions de trés grande valeur sur le Service de renseignements militaire russe. Le vrai nom de Prokiev était Dave White, et il était amérieain. Comment devint-il Prokiev et put-il étre accepté comme tel par les Russes ? A la fin de la guerre, les troupes américaines recueillirent les pa- piers d’identité d’une unité sovié­ tique qui avait été anéantie prés du fleuve Oder. On découvrit que la photo d’un officier de cette unité présentait une ressemblance stupéfiante avec un agent secret amérieain du nom de Dave White. On l ’entraina et on l’envoya en Russie sous l'identé de Prokiev. En 1950, l’Union soviétique envoya á Washington une commission de navigation, dont un des membres était l’enseigne Prokiev. C ’élait un incroyable coup de chance. Mais, c ’était aussi un exemple du genre d’audacieuse « planiíication à long terme » en espionnage, dont les résultats surprennent parfois les planificateurs eux-mémes. (A suivre.) Han resuelto cíe m anera,, no sólo satisfactoria, sino completa, el problema de la vivienda, tan agudo aun en la mayor parte de las países capitalistas y de los llamados socialistas. Todas estas realizaciones han sido posible porque las estructuras del país están en su mayoría en manos de la organización sindical, que controla toda la población obrera o sea unos 800.000 traba­ jadores, sobre dos millones de ha­ bitantes, que son de inspiración comunitaria y cooperativista. LOS K IB B U TZ Pasa a tratar el problema agra­ rio, problema — dice — que en casi todos los países está sin re­ solver y que es una de las mayo­ res preocupaciones de todos los gobiernos. Mientras que los judíos de Palestina lo han resuelto to­ tal y satisfactoriamente. Ello ha sido posible gracias a los Kibbutz, colectividades agrícolas de inspi­ ración anarquista, en las que se ha llegado a la abolición del di­ nero y que, como divisa, tienen; «Cada cual consume lo que nece­ sita y cada cual produce según su capacidad». Pone de relieve las enormes di­ ficultades que tuvieron que vencer para poder satisfacer todas las necesidades alimenticias del nuevo país, sobre tedo teniendo en cuen­ ta las ingratas condiciones de la tierra árida, o pantanosa, y de­ biendo al propio tiempo resolver los problemas inherentes a los « K ibbutzins», o colectivistas, los que, en un principio vivían en demoras colectivas; actualmente cada fam ilia tiene su alojamiento propio, pero las comidas las ha­ cen en los refectorios colectivos: igualmente la educación de los ni­ ños es atendida por los Kibbutz, reintegrándose éstos a sus fam i­ lias después de las clases, encon­ trándose libres de todo trabajo los colectivistas, que desde las cinco de la tarde pueden dedicarse a sus detracciones y vida fam i­ liar. La enseñanza es asegurada hasta en la universidad a Ja que van los que para ello tienen fa ­ cultades. Los Kibbutz, en número de 225, cuentan actualmente con unos 120.000 adherentes. La tierra es propiedad comunal; la comuna alquila a los kib­ butz por una duración de 40 años. (Remarca, que en la Biblia figura como tiempo el mismo periodo, para que la tierra sea devuelta a Jehová). Va enumerando las creaciones de tipo colectivo y coo­ perativista, granjas avícolas, etc.; dice que gracias a su capacidad . creadora, el déficit cerealista es compensado por la exportación de productos de los agrios. Que para los ancianos, la vejez no es un problema, ya que tienen cubiertas sus necesidades de todo orden. Cuenta que en sus visitas por los diferentes Kibbutz pudo observar la existencia de bibliotecas; en una de ellas había 30.000 volú­ menes. Finaliza su peroración poniendo de relieve el gran espíritu demo­ crático existente en los Kibbutz, donde se celebran asambleas to­ das las semanas y en las que se estudian todos los problemas de interés para los mismos. Por nuestra parte, sacamos la conclusión de la brillante confe­ rencia del Sr. Vistel, que muchas de estas realizaciones, magníficas, aleccionadoras y ejemplares, sólo se deben a la voluntad tesonera, espíritu de sacrificio y capacidad constructiva de unos hombres ad­ mirables. Sería interesante que por nues­ tra parte se hiciera un viaje de estudios a un país y un pueblo que tiene muchas similitudes con el nuestro. Y a que muchas de sus experien­ cias podrían sernos sumamente provechosas. Manuel BERNABEU w / w v v y w w w w ^ ^ v s iv w v w w » y vw vw > v» C C L I A E C B A T I C N o4ctuaLiíLad í M p t t h fl ins pnM M tes? ■USTAM ENTE no pretenden nada. E stán muy bien instalados en esa condición de pretendientes. Fran co, que pasa a D, Ju an y fam ilia una ren ta sustanciosa y que de vez en cuando les concede suplementos para hacer frente a los gastos extraordinarios __ bodas, bautizos, reee.pciones — no les permite ninguna veleidad de impaciencia. Y , para m antener «1 «suspense» en torno a esa debatifia de la sucesión, entretiene diversos personajes con el titulo de «pretendiente». Los primeros son, sin ningún género de duda, D. Ju an y Don Ju an Carlos, su hijo. A estos les concede el honor de pretendientes oficia­ les, con el apadrinaaniento m ás o menos ostensible de El Pardo. Sin embargo, como Franco, a fuer de gallego, es malicioso, se divierte a rato s poniéndoles el miedo en el cuerpo. De ah í las bromas gastád as; una vez, son Pueblo o Arriba, los que hablan, con frases más o menos veladas, de los derechos que podria tener a la corona, D. Alfonso de Borbón Dampierre, hijo m ayor del hijo segundo de D. Alfonso x m , D. Jaim e, nadie sabe por qué razón ap artad o de la sucesión dinástica, por cuanto es m ayor que D. Ju an y su hijo Alfonso tiene tantos o m ás derechos al -trono - de España que D. Ju a n Carlos.. Recientem ente ha sido el caso de ese desdibujado personaje puesto de moda por las aventuras am orosas de Irene de Holanda: Carlos Hugo de Borbón - P arm a, descendiente de la ram a carlista, hijo de D. X avier, sobrino y heredero del último pretendiente carlista, muerto sin hijos. Nadie sabe por qué misteriosas razones, Fran co le ha llamado y le ha recibido en El Pardo. E inm ediatam ente, la Falange orquesta una cam paña, hablando de los derechos de. Carlos Hugo al tronó de España y describiendo las grandiosas concentraciones de requetés en M ontejurra, presididas por el pálido pretendiente carlista. 1 Lo chusco del asunto es que tan t^ a D. Alfonso, como a D. Ju an y Don Ju a n Carlos, como ah ora a Carlos Hugo, les Im porta un comino el trono de España. El primero es un «bussinessman» juerguista, con m ucho partido entre las m ujeres __ de ello sabe algo Irene de Holanda. U na especie de Bob Zagurl, el último en turno de la lista de los D. Ju an es ricos y ociosos.' Los segundos, el padre, vive ta n ricam ente en Estoril y el hijo, de inteligencia muy lim itada __ su memez h a sido reconocida cientifl• cam ente __ ni piensa en el trono ni es posible que tenga partidarios. E n cuanto al Carlos Hugo, ni en los instantes en que su razón ha desvariado, le pasó por la m ente la idea de ocupar el trono de España. De hecho, pues, estos cu atro pretendientes simbólicos lo que quieren es que les dejen vivir tranquilos; que de vez en cuando Ies suelten algunos millonee jos y que no les pongan en el apuro de ser reyes de España. Pero interesante es preguntarse: ¿Qué pretende F ran co con este «ballet» de pretendientes? Lo menos que se puede suponer, es que busca hábilmente desorientar a los p apanatas europeos e impedir que los ingleses o los am ericanos jueguen c a rta a favor de uno de estos futuros sucesores. En la duda de cual es el que tendrá los sufragios del régimen -—. para ingleses y am ericanos es impensable que la sucesión de Fran co la pueda decidir y elegir el pueblo — se abstienen. Y F ran co va tirando, ganando tiempo y retrasando lo miit posible esa «sucesión» que los otros andan buscando, em pe­ zando por el V aticano y acabando por algunas izquierdas. Por otra p arte, agrias polémicas afron tan hoy los hombres del Opus Del a los de Falan ge, que se ven poco a poco desplazados de los puestos clave. E n esto también nadie sabe a ciencia cierta cuál es el papel que juegan Fran co y sus hombres de confianza. Verosí­ milmente, el «dividir p ara gobernar» continúa dirigiendo las reglas de este juego. Lo m ás im portante es ver qué p arte tom a él pueblo en todos estos conflictos de tra s cortin a. Ninguna. No sólo porque, no está informado, sino porque le im porta tres pepinos todas las soluciones que pueden darle h echas. En esto, por instinto, e.l español medio, el hombre de la caite; es escéptico y desconfiado. ¿P o r abulia? ¿Porque sólo se interesa a los deportes y e n gan ar el mendrugo para él y sus hijos? Que no fien demasiado los que juegan esta carta. *En el fondo del alm a de este español medio, que trab aja en la fábrica, en el taller, en el tajo, en el cam po, en la mina o que no puede encontrar trab ajo en E spaña y debe em igrar al extranjero, hay una voluntad bien definid*: Inhibirse de toda combina que pueda significar p ara él que los m ism o s. perros con otros collares vayan a perpetuar su esclavitud y su miseria. Sólo cuando vea en acción, con eficacia y con eficiencia, fuerzas auténticam ente ota-eras y revolucionarias, preocupadas únicam ente de m ejorar su condición, de ayudarle a liberarse y de abrir cauce y cam ino para una verdadera España nueva, entonces se interesará, se com prom eterá, d irá : ¡P R ES E N T E! „ jCibzeá opinioneá Sin resentimiento ni favor Tácito, a l principio d e sus Anales (Id .) declara qu e h a d ecid id o escribir la Historia d e aconteci­ m ientos alejados d e é l y q u e lo hará « SIN E IRA E T STUDIO ». Los diversos artículos que, en­ caminados a hacemos admitir la « urgente necesidad » de recti­ ficar supuestos errores por la C. N.T. y el anarquismo español, co­ metidos en un pasado algo alejado. L a insistencia que algunos compa­ ñeros, impelidos poT vete a ver qué practicismo, ponen, no sola­ mente en reclamar cambios de tácticas más o menos estratégicos, sino en querer obligamos a reco­ nocer aquellos supuestos errores que. solo una visión interesada de la historia y un « desconocimiento voluntario » de lo que nuestras organizaciones fueron o hicieron en España, pretende hacemos ad­ mitir, me han proporcionado la ocasión de escribir algo que sirva a refrescar las memorias enmohe­ cidas de algunos compañeros que parecen haberse dado como único objetivo la consecución de unos fines bien determinados y hace lar­ go rato concebidos. Nosotros, los que creemos que nuestra razón de ser y de pen­ sar está justificada por esa Histo­ ria que los « modernistas » nos quieren hacer comprender de ma­ nera totalmente opuesta a la ver­ Las ideas y el hombre E s frecu en te en e l hom bre la contradicción entre su vivir y su pensar, lo qu e h ace decir algu­ nas v eces : « E ste h a ce com o los curas, predica lo qu e no cree », q m ucho d e v erd ad tiene este adagio popular, aplicado a los curas d e ttodas las religiones, porque la virtud d e todas ellas en propagar el engaño y m ante­ ner la ienorancia entre los más para qu e permita e l lucro y el bu en vivir d e unos pocos. El qu e Dios exista o no, para el cura im porta p o co ; lo qu e im porta es d e qu e exista su creencia, qu e fjustíficará su holganazp m anera d e vivir. L a id ea d e Dios ha desviado hacia el cielo, en tin quimérico, sueño d e paraíso celestial, todas las posibilidades humanas d e con­ cep ción real ¡y efectiv a d e un bienestar en la tierra. Solo a los m ercaderes d el cu lto h a b e n e ­ ficiado y les ha sido provechosa, la idea absurda d e desprecio y d e renuncia al pleno disfrute d e la vida terrenal. H e aq-ui divini­ zado un crimen d e lesa Huma­ nidad. D e este continuo batallar d el pensam iento, entre lo racional gt lo absurdo, han ido surgiendo con cepcion es d e convivencia so­ cial, basadas, estas, en los pro­ pios valores d el hom bre, y, es aqu í d on de encontram os el anar­ quism o com o elem ento de. ética social. Basado en el m ás am plio respeto a la persona humana, requiere su con cepción un cons­ tante esfuerzo d e superación in­ dividual. Y es en esta lucha ín­ tim a d e l Jiombre, por despren ­ d erse d e los prejuicios y pasio­ nes, m antenidas en las costum ­ bres por el obscurantismo d e los siglos, q u e le vem os sum ergido en ese com bate d e conciencia en­ tre los sentim ientos nobles y al­ truistas, qu e la nueva ética ra­ cional d e convivencia despierta en su corazón, y los resabios d e bajo instinto pasional y egoista qu e aún le aprisionan con sus feas garras ancestrales. No es extraño, pues, qu e vea­ m os seres d e con cepcion es hum a­ nas elevadas, cap aces incluso d e arriesgar su propia vida, en aras d e un ideal nutnumisor, com por­ tarse, en ciertos casos, en contra­ dicción consigo m ism o; este es el com plejo hom bre, y al q u e precisam ente el anarquism o, por ser Id ea l específicam en te hu­ mano y d e finalidad humana, con­ c e d e especial atención. Si, es preciso acostum brarse al estudio d e sí mism o y afrontarse instintamente con valentía, pues muchas veces lo qu e nos domina no es la fuerza, sino la d ebili­ dad. Predicar lo q u e no se cree, es el arte qu e h a ce posible sacar provecho d e tod o con cepto d em a­ gógico; ello, en el fon do, no re­ Noticias (confederales) qu e nos llegan d e Madrid, confirm an p le­ nam ente la baiuarrota moral y p o ­ lítica d e la dictadura franquista. Hay m uchos síntomas. Unos d e signo exterior; otros d e signo in­ terno. Todos muy reveladores. El régim en nacido d e la militarada fascista d el 18 d e julio está en­ trando, fatalm ente, irreversible­ m ente, en la via m uerta d e la his­ toria. Las clases conservadoras, la igle­ sia y el generalato, preparan con extraordinario sigilo, con pruden­ cia benedictina, la situación polí­ tica puente qu e permita un cam ­ bio d e estructuras sin grandes con­ vulsiones. Tienen m iedo al pu eblo; un pu eblo qu e si hoy no entra en liza social com o otras veces, se re­ serva el d erecho d e hacerlo en el m om ento qu e sus m edios morales y materiales se lo permitan. Cuando se habla d el pueblo es­ pañol, la C.N.T. y el anarquism o militante piden la palabra para in­ terpretarlo, quererlo y defen derlo m ejor qu e nadie. E so lo saben nuestros amigos y nuestros enem i­ gos. L a izquierda y la derecha. Huelga resaltarlo en artículos d e escándalo y en discursos tremendistas qu e no tienden a otra cosa qu e a provocar dudas y reacciones defensivas en m uchos q u e ya estan « resignados » a abandonar al « caudillo » porque no les sirve, en ced er a la avalancha d e exi­ gencias económ icas, políticas, so­ ciales, jurídicas qu e im pone la Eu­ ropa d e hoy y los agudos pro­ blem as internos d el país en los qu e la clase obrera (y a su cabeza los magnifico» mineros d e Asturias, Puertollano y León,, los luchadores vas­ cos, los metalúrgicos d e B arce­ lona, los intelectuales d e Madrid) ha tom ado ya conciencia d e su fuerza y d e Su destino. En la capital d e España, los m i­ litantes d e la C.N.T. siguen d e cerca los pasos vacilantes d e l mons­ truo estatal que, viejo, enferm o, decrépito, incoloro, y abandonado d e m uchos d e sus fieles, se dirige lentam ente hacia el ocaso. L os com pañeros d el exilio d ebem os mar­ char tam bién al ritmo d e los acon ­ tecim ientos. Nada d e torneos d ia ­ lécticos ni ilusionismo d e cam pa­ nario. Acción armónica y conse­ cuente, al lado d e los Organismos responsables q u e estén al dia en sus d eberes y en sys aportes e fe c ­ tivos a la Organización d el In­ terior. Se acerca la hora en q u e el militante d e l exilio (globalm ente considerado) tenga q u e dem ostrar con h echos la autenticidad y la fa ­ cundia d e sus palabras. Por 1o m e­ nos tenem os qu e ser capaces d e ir ocupando el terreno social y m o­ ral qu e el franquism o abandona. Y « a enem igo qu e huye, puente d e plata ». C. LIZCANO. Paris. Febrero 1964. dad, hemos de seguir el ejemplo de J.J., Rousseau, cuando hizo su­ ya la divisa de « Cónsagrar su Vida a la Verdad ». Porque se dá el caso doloroso y degradante de tenemos que « tragar » los sofismas de un « ba­ ratin » muy empleado para hacer­ nos aceptar inverosimilitudes abracadabrantes. Sin detenernos a examinar de donde proceden los escritores que en nuestra misma prensa nos quie­ ren hacer creer que la C.N.T. se equivocó siempre, salvo cuando co­ laboró en los gobiernos republi­ canos, creo que ha llegado el mo­ mento de que todos los que opi­ namos contrariamente, digamos nuestra palabra. Pues no se puede continuar ' admitiendo que nues­ tros paladines sirvan de exposición de ideas diametralmente opues­ tas a los fines que nuestras pu­ blicaciones se dieron desde su ori­ gen. Y, para ello, habrá que can­ tarle a « todo quisque » las ver­ dades del barquero, hasta conse­ guir llevar al ánimo de todos la idea de que, si' bien somos li­ bertarios, no por ello hemos de aceptar los propósitos que persi­ guen aquellos que solo exigen de­ mocracia y libertad de expresión a nuestros periódicos, que, de ser suyos, harían de la libertad de ex­ presión un coto cerrado en el cual no tendría cabida la menor pro­ testa de nuestra parte. Por eso, ahora mismo, antes que sea dema­ siado tarde, hemos de cerrar fitas con la firme resolución de no aceptar en nuestra prensa « pa­ peles » que, escritos por sedicen­ tes anarconsindicalistas, sirven de la mejor forma posible las preten­ siones de nuestros encarnizadlos enemigos. La C.N.T. y la prensa confede­ ra! de España, podían aceptár en sus filas afiliados o colaborado­ res que nos estaban obligados a ser o llamarse libertarios, pues la C.N.T. en España era una organi­ zación sindical en la que podían caber todos los explotados sin distinción de raza, de color o de religión. Lo cual no quiere decir que se hubieran aceptado los es­ critos de un Paco Madrid, pon­ gamos por ejemplo ¿ Qué argu­ mentos hubiéramos empleado en España, antes del 36, si en un perió­ dico nuestro, o en un mitin, se nos hubiera acusado de hacer o haber hecho el juego a la reacción ? Nuestra respuesta no habría sido, creo yo, muy literaria. ¿ Cómo se hace, pues,- que hoy, cuando ló ­ gicamente todos los afiliados a la C.N.T. somos o nos llamamos anar­ quistas y libertarios, es decir, militantes, podamos admitir, sin rechistar, que se nos digan un mon­ tón de barbaridades, y no por nuestros enemigos, sino por al­ gunos de * nuestros llamados com­ pañeros ? ¿ Hemos perdido hasta ese punto el sentido de la res­ ponsabilidad militante, y hemos cometido tan horribles errores que hayamos de avergonzamos de lo que fuimos e hicimos en nuestra tierra ? Ni lo creo, ni estoy dis­ puesto a aceptar tales ignominias. quiere gran esfuerzo, sino ca ­ recer d e cierto escrúpulo moral. Propagar un ideal, apoyarse en yt convicción en esa lucha deses­ perada d e superación individual y no salir ven cedor d el com ­ bate, podrá ser atribuido a ese com plejo d e debilidades humanas, pero n o a la falta d e creencia en el mismo. Sabem os q u e en el actual estado d e cosas, resulta difícil vivir d e acuerdo con sus piorpias convicciones; sin em bargo, nos esforzam os, d ebem os esforzarnos en ajustarnos a ellas lo más p o ­ sible, y esto em pieza a contar en e l largo cam ino em prendido hacia la m eta Ideal. C oncebir una idea, aceptarla y luchar por ella, es ya poseer cierta predisposi­ ción para vivirla. T am bién es frecuente el que m uchos com pañeros, quizás por un exceso d e m odestia, no se atreven a aplicarse con todas las com ecuencias el calificativo de anarquistas, prefiriendo el d e sim ­ ples aprendices d e anarquism o; vaya por las palabras, sin e n c a r ­ go, a mi juicio, ser anarquista es función d e sentim iento y d e íntima convicción. ¿ Por qué, pues, si se abraza es e ideal, andarse con rodeos o reparos ? Por ex­ ceso d e pudor o d e celo no haga­ mos d e Acracia una inm aculada fuera d el alcance d e las im per­ fecciones d el hom bre. No, la anar­ quía es un Id eal humano, esp e­ cíficam ente humano, y anarquista es todo aquel, que, al través a e ese sentir, busca su superación moral y su felicidad. C ad a ser d eb e ser libre d e ser feliz a Su m anera; la felicid a d no p u ed e uniform arse; ella, com o asi la propia vida, es inherente a cada individua­ lidad. Faustino PIQUER. VISILLO A ENEMIGO QUE H U Y E . . . No me dirijo esta vez a nadie particularmente, pues no se trata para mi de establecer persona­ lismos o discusiones con supuestos amigos o declarados enemigos. Voy a tratar, sin embargo, de refrescar ciertas memorias, como digo más arriba, para ver si es posible que los olvidadizos recuerden la ver­ dad histórica de nuestros movi­ mientos. Se -suele argüir que los anarquis­ tas somos tan enormemente faná­ ticos de nuestros principios, que no acertamos a salir de nuestra torre de marfil, por miedo a ser E S P Ü I K IN T E R N A T I C g A L E * * * * · * * * * * * * * * * * * * * * » » * * * · * * * * * * * » * » » * W l * > V l Y y V (Y (V (V l V l l * r i * * ,* A^ M A^ * f t * i^ * i* * (¿ o r n e n i a t i ú ¡Si dios no lo remedia! ASTA tener e.n cuenta los mil y un peligros emhoscados en el camino de la vida, que pueden, en menos de un decir amén, romper el hilo de nuestra existencia, sin compensación alguna, para darse idea de cuán excelente, fué la invención de las compañías aseguradoras. Pues si bien ellas no sanan la cabeza, a quien se la bizo añicos una de las tantas chimeneas caídas desde lo alto de un tejado, ni le. restituyen intacta la columna vertebral, hecha un cuatro por uno de esos flamantes ejemplares que marchan a más de 140 kilómetros por hora, a ningún pacífico transeúnte, victima de tal estropicio, etccétera, etcétera, en cambio ofrecen al que ha sido hecho polvo el dulce alivio de saber que su cónyugue cobrará sus buenos dinerillos, pues «los duelos con pan son menos duelos». De ahí la prudencia de los individuos a embutirse en el capanizón protector de los Seguros, para defenderse de la plaga de perlpwias que infestan nuestro mundo moderno, aunque, en verdad, lo más formidablemente asegurados resultan ser siempre los organizadores de esos tinglados. Lo cierto es, que como las po­ sibilidades de ser victima de un - ¿ T u n a c'^Ha ' Y no menos chocante es un setrastazo, de un despanzurramiento, de la afectación de un charlatán, guro (desde hace años viene siendo del incremento de la carestia de un gran negocio), al que denomila vida, del asalto al bolsillo por nareínos la « póliza del amor », los novios pueden parte del Fisco, etc,, etc., aumen­ mediante el cual » i • j tan dia a dia, en forma alar- asegurarse contra el nesgo de que , j , i i sus novias, en vacaciones,> les den acn mante. el sector del negocio de los un soberano casándose Seguros se ha «tendido tanto, y con un don luán de última hora. ofrece tales ventajas y facilidades El seguro del amor vale siete liante cualquier nesgo, que lo ase- jjras si la muchacha cuenta de dieci gura todo y contra todo. He aqui sjete a veinticuatros primaveras, y algunos de los pintorescos clientes cinco libras cuansdo tiene de vein­ de las compañías de seguros bri­ ticinco a treinta años. Por tanto, tánicas : una empresa está ase­ si la novia rompe el noviazgo, el gurada contra la eventualidad de desconsolado novio recibe upa que algunos de sus empleados prima dp quinientas libras y el acierte en las carreras de caballos consejo de que busque otra más V mande el empleo a la porra; seriecita. un paracaidista está asegurado con­ Claro que con lo de los seguros tra el riesgo de que falle el para- ha de irse con mucho tiento, si caídas al saltar; cuatro londinenses se desea salir favorecido de ellos, que decidieron darse unas vuelte- ya que se dan casos como el de citas por el Este europeo, sacaron un modesto comerciante irlandés, una póliza para cubrirse del pe- que, teniendo sus seguros de vida, ligro de ser detenidos por los co- contra incendios, el robo y los munistas. accidentes de la circulación, deci­ dió tomar unas copas con los ami­ Hay otros seguros curiosísimos, gos y, por ser Carnaval, adquirió como el de una señora de Bir- un disfraz de diablo. Asi disfra­ minghan que ha cubierto una pó­ zado y bien bebido, se encaminó a liza contra la posibilidad de que su hogar, pero al entrar en él, su su esposo regrese al nido conyu­ esposa, tomándole por el mismí­ gal, pues éste ha sido aceptado simo Lucifer, le propinó tan tre­ para ser uno de los que se en­ menda paliza, que ha tenido que cierren en la nave espacial que ser hospitalizado. Y como tamaña haga el primer viaje a la luna, y peripecia no reza en su póliza de <1 de un escocés que ha asegu­ seguros, el pobre hombre ha de rado su pierna artificial en 10.000 quedarse con el palizón y sin co­ libras, y anda de un lado a otro, brar prima alguna de la compañía por las arterias de mayor circulación aseguradora. de Londres, a ver si tiene la suerPor eso, cuando surge algún tecilla de que se la destroce al_ gún ligero o pesado vehículo, a mortal poseyendo el fino tacto de fin de cobrar esa hermosa prima v saber asegurarse, es normal que todo le salga a pedir de boca; tal viene sucediéndole al Caudillo, que supo acomodarse bajo la protección de ciertas entidades de mayor se­ guridad, créditos y beneficios que ninguna de esas compañías asegu­ radoras. Pero como nada es eterno y, al parecer, a don Paco le abu­ rre ya que las cosas le salgan tan bien, se rumorea que circula B arrollados. Nada es más falso que tal aserción. La C.N.T. siempre supo distinguir entre el « cáncer -y la gripe ». La C.N.T. discutió ideas hasta con el Padre Laburu. Y nuestras organizaciones dieron siempre la pauta a seguir para •cortar la ruta a _la reacción. ¿ Có­ mo se puede pretender hoy lo con­ trario ? Desde sus primeros orígenes y ■en honor a la verdad diremos que, sobre todo en periodos de con­ trarevolución, la Organización con­ federal buscó y propuso alianzas que, desgraciadamente, pocas ve­ ces fueron aceptadas « sans arriér e pensée » o cumplidas por sus -aliados circunstanciales. Sin querer hacer un articulo em­ pleando el sistema de que ha­ blaba un compañero en -< ESPOIR » hace unas semanas, es de­ cir, « escribiendo tres cuartillas, copiando lo dicho por tal o cual pensador y añadiendo media do­ cena de líneas de mi propia cose­ cha » y puesto que mis propósitos consisten en hablar de una Historia que no se puede fabricar, he de recurrir a autores que tienen su importancia en este asunto, por haber desempeñado un pape! de actores de primera fila, ya que no vamos a recurrir a quienes es­ criben a sueldo o por simpatía al fascismo español. « Paralelamente a la lucha con­ federa! v anarquista, empeñada desde sus orígenes por estos movi­ mientos, sin otra colaboración que la de sus militantes, los libertarios españoles están en todas las cons­ piraciones llevadas a cabo por los hombres y partidos de ideas libe­ rales contra la monarquía y la dic­ tadura de Primo de Rivera. Por solidaridad con los huelguistas de los Altos Hornos de Bilbao, la C. N.T. iniciaba su vida revoluciona­ ria luchando contra el capitalismo español. « — Con motivo del ma­ lestar económico de la época, las dos sindicales U.G.T. y C-N.T. concertaron un pacto agresivo. Ex­ presión del mismo fueron la huelga general de veinticuatro horas, con­ sumada con pleno éxito el 8 de diciembre de 1916, y esa otra de carácter indefinido y revolucio­ nario de 17 de Agosto de 1917 » (Peirats). « En el Congreso de la Comedia de 1919, se toma el acuerdo sobre Declaración de Principios, que de­ clara como finalidad de la Orga­ nización e! Comunismo Libertario por Madrid un anuncio de la ageneia prisa que dice i Se traspasa, con todos sus enseres y seres, ex­ relente dictadura. Veinticinco años crédito internacional y trapieheo sin tasa. Negocio asegurado, para mas detalles, diríjanse a El Pardo, se informará ampliamente. \-0 se admiten intrusos, I)e ahi que haya « armao » tal revuelo y pugilato por ver quien de entre los aspirantes puja más para hacerse con el traspaso, lo cual, ¡ si dios no lo remedia !, quedará como está. Y, mientras tanto, el pueblo español y el exilio siguen chupándose el pulgar. Un padre, de esos que abundan h°V’ detidido a dar buena c ' f a, sus dos hijos se viste de CO" h' bros V|®s d'ce , ~ . Voy a , ,r ™n vosotíos al £ ,e* '° para den’üstrar ‘Juet ,os n'ños de anora son más tontos aue ^ dp antes de _ „ i\ m Salvador IN1ESTA. INSISTIENDO En cosas que nos tocan tan de cerca, ha llegado quizás la hora de que abramos los ojos. Al alcanee de la mano, viviendo prácticamente con nosotros, tenemos al pueblo espñol en la persona de las decenas de miles de compatriotas, de refugiados económicos que se trasladaron a Francia, Bélgica, Suiza o Alemania, en busca de las posibilidades de existencia que el franquismo es incapaz de ofrecerles. Estos hombres y mujeres, estos obreros que son reflejo en el exterior, de la clase trabajadora espafiola, deberíamos cultivarlos con la máxima atención, acercarnos a ellos, darles a conocer lo que fué y lo que persigue la C. N.T., v esforzamos para que com­ prendan lo bien fundado de nuestras luchas pasadas y el justo contenido de nuestras aspiraciones presentes. Es indispensable que Ies contacteinos por todos los medios a nuestro ajcance, ofreciéndoles material escrito que les permita conocemos y juzgarnos. asimilar nuestras ideas y ver en nuestras ¡Porque le tenían miedo! Por eso le asesinaron ¡ P orque le tenían m iedo ! Era m édico d e ald ea era m édico d e pu eblo uno d e mis hijos lleva su nom bre com o recuerdo el qu e honrará, estoy seguro porque, com o él, es bueno A tos p obres visitaba y d ejaba su dinero en los hogares humildes q u e acogían su consuelo p orqu e para m edicinas no les alcanzaba el sueldo, E se era su p roced er; m ejor no podía haberlo. M itigaba desventuras entre los varias d el pueblo, por eso las simpatías todas hacia él se volvieron, Con su conducta ejem plar se había ganado al PUEBLO la reacción le tem ia y m iraba con recelo. Por eso le asesinaron ; ¡ Porque le tenían m iedo ! Era noble en el senitr, ecléctico en el pensar el id eal q u e abrazó no lo abrazó al azar: Anárquicas las ideas las q u e tanto supo amar. T eórico libertario puso su brazo y cerebro al servicio d e la causa q u e d efen d ía al obrero. Sirvió lo la C.Ñ.T. p orqu e nacía d el PUEBLO. Por ella estuvo en presidio, fu é tratado en atropello « Los políticos no pueden ya lla­ marse a engaño. . « Terminado el Congreso se re­ crudece el martirio del proleta­ riado catalán. E l pistolerismo a sueldo de la burguesía dispara con­ tra las cabezas visibles del movi­ miento obrero. La réplica valiente y heroica aumenta la ofensiva pa­ tronal y policiaca, hasta el extre­ mo del asesinato co’ectivo. La C. N.T. catalana se debilita enorme­ mente en esta lucha francamente desventajosa para ella. Pero en provincias el movimiento confe­ deral gana posiciones. Y en estas condiciones de tragedia, de san­ gría permanente, Salvador Segui negocia en Madrid un pacto con la U.G.T. La C.N.T. propone a la U.G.T. afrontar en común la huelga minera de Riotinto, me­ diante una huelga general de so­ lidaridad. Los mineros y ferrovia­ rios de toda España, dirigidos por el socialismo, deben iniciar la batalla. Los socialistas hacen marcha atrás, proponiendo a su vez soluciones moderadas. Como consecuencia, los mineros de Riotinto tienen que capitular a los cuatro meses de lucha » (Peirats). Sigue el asesinato de militantes de la C.N.T., cayendo bajo las ba­ p o r querer forzar la m archa d el despertar d e los pueblos. Por eso le asesinaron ¡ Porque le tenían m iedo I Para abolir la injusticia, la prop iedad y el G obierno puso afan e inteligencia, y lo hizo con tanto em peño qu e Espartacus a su lado ya resultaba pequeño. En su Vitoria em brujada, allí fu é q u e le prendieron los chacales reqnetés toda su sangre bebieron ; p o rqu e ayudaba a los pobres, por ser un galeno bueno. P or eso le asesinaron ¡ Porque le tenían m iedo ! Su ejecución clandestina im punem ente la hicieron los perjuros requetés q u e d e su sangre bebieron. Por esa acción criminal en el silencio im pusieron pero no lo lian conseguido ¡ E so si qu e no supieron ! terminar con las ideas qu e d e antorcha le sirvieron. Se llam aba Isaac Puente, « m édico d e p u eblo », uno d e mis hijos lleva su nom bre com o recuerdo el q u e honrará estoy seguro, p orqu e com o él, es bueno. Por eso le asesinaron : ¡ Porqué le tenían m iedo ! finalidades sindicalistas una garantía que les asegure la defensa de sus derechos y les abra las perspectivas de orden económico social, encaminadas a mejorar sus condiciones de vida. No podemos ni debemos olvidar por más tiem­ po, que el porvenir de nuestra Organización reposa principalmente en la actitud que mañana adoptarán las masas laboriosas, y en su convencimiento de que somos quienes más nos compenetramos 0011 las aspiraciones obreras, es decir, con las justificadas esperanzas de colectividad a que pertenecemos. Estos compatriotas van y vie­ nen a España, mantienen cons­ tante relación con sus familiares y amigos y les comentan, con toda df detalles^ su desenvolvimiento de vida en el exterior. Si conseguimos deshacer los equí­ vocos que quizás les ^apartan de nosotros, si somos capaces de hablarles un lenguaje comprensible q Ue les convenza de la razón de nuestra lucha, abriremos una byecha que canalizará, el máximo de posibilidades en la labor de reorgaI nización que será preciso llevar a cabo. Todos los esfuerzas de la Or­ ganización deberían destinarse, en lo inmediato, a establecer estre­ cha y constante relación con el pueblo español, trátese de la mi­ noría que vive en el exterior, como de las masas obreras que penan v trabajan en nuestro país. Es de este contacto inteligente y eficaz que ha de surgir Ta C.N.T. que en otros tiempos conocimos, siendo preciso admitir, por ser realidad que no puede escapamos, que el tiempo que nosotros desperdicie­ mos, es y será debidamente apro­ vechado por quienes persiguen in­ tereses que guardan escasa rela­ ción con los de la colectividad hispana. Insistir en la necesidad de dar a conocer al pueblo español lo que es y persigue la C.N.T., me parece una obligación ineludible, muy especialemnte si contemplamos las reacciones positivas que de un tiempo a esta parte se manifiestan en las filas obreras. Seguir desco­ nociendo la prioridad que debemos a esta labor de acercamiento y de compenetración, seria tanto como condenamos a una posible y deses­ perante esterilidad para el futuro. A. TARRAGO. Paris. Febrero de 1964. Ramón SERON. "Gentilly. Febrero 1964. las del capitalismo y de la reac­ dasoa, intentona que costó la vida ción el militante José Canela. Si­ a varios conjurados anarquistas. gue la muerte del abogado de la El trabajo educativo y cultural C.N.T. Francisco Layret. E l 31 de adquiere gran auge durante los noviembre, 36 militantes son de­ años de dictadura, publicándose portados a la Mola (Mahon) entre varios periódicos y revistas que no ellos Salvador Seguí. En Barce'ona es del caso enumerar. Pero al se declara la huelga general. La mismo tiempo se inicia el sindi­ U.G.T. rehúsa sumarse a la huelga. calismo positivista de Angel Pes­ Es, como siempre, en estos mo­ taña, del cual parecen estar aún mentos críticos por que atraviesa impregnados algunos de nuestros la Organización, cuando los oportu­ compañeros,y, sobre todo, algunos nistas de siempre se lanzan a la de los que hoy tienen « la me­ conquista del baluarte revolucio­ moria corta ». Mi intención, decia al comen­ nario, amañando acuerdos para po­ der situarse en los cargos confe­ zar estas líneas, no es otra que la derales (Pleno de abril 1922, An­ de demostrar a quien lo ignora, drés Nin, Joaquín Maurin) lo cual o hace como si lo ignorase, que no impide que la C.N.T. sostenga la C.N.T. estuvo siempre presente conflictos sociales de gran enver­ v dispuesta a colaborar con todos gadura antes y después de la dic­ los organismos dispuestos a luchar tadura, la cual, como todos sa­ contra las diferentes tiranías que padeciendo nuestro país bemos, había de traer consigo una viene de las más duras represiones que desde hace un siglo. Por eso no el anarcosindicalismo haya sufrido. quiero detenerme a analizar los Un importante contingente de mi­ problemas intemos que la C.N.T. litantes se ven obligados a pasar hubo de solucionar en distintas la frontera pirenaica para escapar épocas. Por otro lado, no es eso a las balas homicidas, pero, tanto lo que han olvidado aquellos que los que puedan en el interior, co­ hoy no hacen otra cosa que se­ mo los que a Francia vienen, no guir las únicas enseñanzas que su­ cesan ni un solo momento el com­ pieron sacar. M. OCAÑA. bate por la libertad, v así vemos llegar los sucesos de Vera de B i­ (Terminará en el próximo número). O DE TOUT I ITI^ l ID E A ET Estado actual de los otros casos confianza podemos tener en tantas promesas incumplidas. En cuanto al caso Abarca, hoy, Oía 26 de febrero, nada sabemos todavía de cuáles han sido las decisiones de la Cour de Cassation de Bruselas. Continúa haciendo la huelga del hambre, y su estado físico es más que alarmante. Los ahogados aconsejan que cese, pero nuestro joven compañero, desespe­ rado, se niega a atenderles, exi­ giendo una solución a su problema. Urge, pues, que se multiplique el envío de telegramas al ministro de la Ju sticia belga. Las señas son las siguientes: P. Vermeylen, Ministére de la Justice, 4, Place Poelart, Bruxelles, I (Belgique). Tendremos al corriente a nues­ tros lectores de todas las peripe­ cias de estos dos asuntos, que de­ ben ser resueltos a plazo breve. Plazo que será tanto más corto, cuanto mayor sea la actividad y la presión que se ejerzan sobre los que tienen la suerte de nuestros jóvenes compañeros en sus manos. ¡0 |o a la maniobra! (Puüe de la pane 2.) gimen, y se vió Uamar al orden por ei Tribunal... ». Muchos procesos hemos visto en las salas de los tribunales del fran­ quismo durante esta época de la vida política española. Procesos, simulacros de procesos, comedias tragigrotescas con ropaje de jus­ ticia, sesiones a puertas cerradas sin testigos indiscretos... etc. Y en los abogados de la de­ fensa hubo... unas veces la rápida y obligada intervención del abo­ gado de oficio... otras la valentía del abogado que cumple su mi­ sión con riesgo propio, cuando se vive un régimen como el español... en otros no sabemos siquiera si de las puertas cerradas adentro, hubo apenas semblanza de de­ fensa. Pero de todos modos, no se nos tenía acostumbrados a las exhibi­ ciones que desde hace cierto tiempo bordan los abogados de la democracia cristiana que con el régimen conviven. De sus mani­ festaciones, se desprende una im­ presión de segura impunidad, que solo la aquiescencia o la compli­ cidad del régimen puede permitir. Si de un lado nos alegramos sinceramente en lo que se refiere a los militantes socialistas que han visto terminar así un largo periodo de situación extraña, por otro nos intriga la sospecha de que seme­ jantes consentimientos obedezcan a una línea trazada desde arriba. Y no creemos que nuestros ami­ gos socialistas se dejen engañar por el espejuelo y que, como hi­ cieron los protestantes, crean lle­ gada la hora de las convivencias. Porque si en la intervención del señor Jiménez Fernández se permi­ tió una exaltación a los socia­ listas europeos, no hubo ni una sola palabra para aquellos que,* como Julián Besteiro... y tantos otros, dejaron sus vidas en ma­ nos de esos mismos tribunales. Y si se le permitió al Sr. Ji­ ménez esa exaltación del socia­ lismo europeo e incluso esa ironia de « enemigo bueno » del régi­ men... no se permitirán segura­ mente semejantes libertades cuando se trate de juzgar a los huel­ guistas asturianos. Y otra : « S e ha disuelto el tribunal esp e­ cial contra la m asonería y el comu­ nismo... ». Sin comentarios casi ¿ Es una prueba más de esa liberalización del régimen ? ¿ Veremos mañana instalarse con la aquiescencia de Franco logias masónicas y células comunistas en la península ? .... No lo creemos. D e ese anuncio publicitario y efectista no se ha de pasar. Hasta ahi no llegarán los « cruzados » de ayer. Y no por lo que al comunismo en sí so refiere, pues de las veleidades del régimen ya sabemos bastante, par? ver sus tentativas de acercamiento con el mundo totalitario bolche­ vique y sus sucursales. Tampoco por lo que de conce­ sión a las exigencias americanas represente el aflojar las medidas represivas antimásonicas. Pero del decir al hacer, hay gran trecho. Más al ver, no obstante, esta lenta, pero segura transformación del régimen que despliega sus ve­ las a nuevos vientos, será preciso una llamada de sincera alarma, no dirigida a organizaciones, orga­ nismos ni comités del antifascismo español, sino a los hombres mis­ mos, a quienes se pretende Durlar en su dignidad y en su conciencia de seres libres. Adoptar la limosna es vejatorio y humillante. Aceptar el perdón y la presunta complacencia de quien no tiene ningún derecho a erigirse en ente perdonador y sabe que es reo de la justicia popular, es tanto como hacer negación de nosotros mis­ mos. Sin establecer culto alguno por los que cayeron, víctimas del terror franquista, les debemos por respeto a ellos y por vergüenza propia, la repulsa viril y enérgica a esa mano tendida del franquis­ mo que busca desesperadamente ganarse voluntades y llegar há­ bilmente al olvido de las respon­ sabilidades criminales en que in­ currieron. Ojo, pues, a la maniobra y no vacilemos en declarar públicamenete y bien alto que el ré­ gimen español sigue siendo el mis­ mo que en 1938 manifestó su identificación completa con el nazi fascismo. Jo sé MUÑOZ CONGOST. Hens TOUS Comentario a un libro : José Pascual y Bernabé Garcia Polanco libertados En París, Jo sé Pascual Palacios ha sido puesto en libertad, des­ pués de que tres médicos exper­ tos, designados por el juez Simón, han certificado que su estado' de salud era más que. inquietante y, desde luego, completamente in ­ compatible con la detención. En Montréal, tras una larga campaña de protestas y gracias a que México le ha otorgado el derecho de asilo, ha sido puesto en libertad Bernabé G arcia Po­ lanco, que se habrá ya trasladado a la República m ejicana en el momento en que verán la luz estas líneas. La situación de nuestros jóvenes camaradas, todavía detenidos en la cárcel la Santé de Paris .— Gurrucharri, Marti, Ros y Sán­ chez — continúa siendo !a mis­ ma. En vista de. que todas las promesas de libertad quedaban sin cumplir, desde el día 19 de febrero están haciendo la huelga del hambre. Una vez más, se ha prometido que serían liberados en fecha breve. Pero ya ninguna POUR 44Laberinto español — II — que van del año 1918 a la dic­ contrarevolución tendiente a im­ tadura de Primo de Rivera dá poner la dictadura staliniana con En la página 124, dice que en un unas referencias, apoyadas en do­ el cándido apoyo de gran parte Congreso de trabajadores celebra­ cumentos de aquellos dias? de republicanos y socialistas. Además, de traidores y merce­ do en Sevilla se fundó la C.N.T.. Sería interminable señalar los En el Apéndice, se dice que la narios no ha habido ningún mo­ errores que el libro contiene. Por Regional Catalana del Trabajo vimiento revolucionario que no último, anotaremos que Andrés fué, en Barcelona, el origen de haya sido penetrado. Pero escribir Nin y Joaquín Maurín, que esta­ la Confedlración Nacional, en que cuando Primo de Rivera di­ ban afectados por la revolución 1910, lo que es verdad; lo que no solvió la C.N.T., sus miembros se rusa, hasta el punto de aprove­ lo es es este Congreso de Sevilla inscribieron en el Sindicato Libre, char la ausencia de cuadros con­ proclamando la constitución de es burlarse de los trabajadores y federales para aceptar altos cargos la C.N.T., cuando en otra parte explicar mal la historia. de responsabilidad en la C.N.T., y se dice que lo fué en Barcelona. Primo de Rivera, al dar el gol­ pasar luego al servicio de Moscú, Y yo añado: en el Palacio de pe de Estado e l 13 de noviembre no fueron jam ás anarquistas, sino Bellas Artes, al que yo asistí. T am ­ 1923, en Madrid, hacia donde h a­ sindicalistas revolucionarios, como poco es verdad que en 1911 la bía salido el 12 de Barcelona, los presenta. C.N.T. hubiera celebrado un Con­ acompañado del obispo y de las Otro error: el de dar a creer greso en el Palacio de Bellas demás autoridades civiles y m i­ que Comorera fué el creador de Artes de Madrid. Como no es litares, así como de la represen­ grandes Cooperativas, cuando en verdad que los Sindicatos de In ­ tación del Fomento del Trabajo toda Cataluña, siguiendo el movi­ dustria, que se llamaron Sindicatos (patronal) quiso imponer el «or­ miento cooperatista de Inglaterra, Unicos, fuçran creados en el Con­ den» dijo, y la prosperidad im ­ hace más de un siglo que surgieron greso de Madrid, en 1919 (llamado pidiendo las huelgas. Los Sindica­ las primeras en Barcelona. del Teatro de la Comedia). Los tos no los clausuró. Los Sindicatos Para term inar: No todo lo que Sindicatos de Industria fueron los oerramos nosotros, si bien, creados por la Federación Obrera como el de la Construcción, que dice el señor Brenan es malo. En Catalana en su congreso cele­ sostenia la huelga del Metro, lo su ’.ibro, los que ignoran mucho de las luchas sociales y políticas brado en Barcelona en la barria­ cerraron. Desde la destitución de Anido de España, pueden aprender mu­ da de San s en el verano de 1918. Se discutió en el de la Comedia y Arlegui, por Sánchez Guerra, chas cosas, sobre todo los jóve­ y se aprobó, pero quedaron en pie ios Sindicatos se hablan recons­ nes. Pero del mismo modo que yo, otros que mejor conocen la las Federaciones Nacionales de tituido, aún frente a la organi­ Oficios, como en el seno de cada zación de los pistoleros, que se historia, la economia y la política Sindicato, lo que antes era S in ­ sintió impotente contra la repro­ de España, quizás hallen errores dicato de Oficio, pasaba a serlo bación del pueblo trabajador y de que tienen por resultado juzgar con el nombre de Sección T éc­ de las mujeres, que les llamaban como poco recomendable un libro nica, con autonomía y represen­ asesinos. Después, con un Gober­ que hubiéramos deseado que fuera, tación en la Ju n ta del Sindicato nador civil muy liberal en B a r­ más veraz. .A otro, pues, corres­ Unico. Al tratar de los Sindicatos celona, dió facilidades e hizo de­ ponde comentarlo según sus co­ Libre de Barcelona, el señor B re- terminadas declaraciones, destina­ nocimientos. Yo he comentado nan dice que cuando los sindica­ das a disipar los temores de los aquello que conozco y he vivido. tos se hallaban en b a ja por la sindicalistas. En reuniones c’anJaim e PADROS represión de Anido y Arlegui (ge­ destinas, se acordaba la apertura Lyon, febrero 1964. nerales solicitados al mando de en unos y la clandestinidad en Cataluña por la ' Patronal) los otros. Hasta el fin de la dictadura, anarquistas y la mayoría de los la C.N.T. fluctuó entre dificultades trabajadores se alistaron en ellos. que siempre superó. E n el congreso de Zaragoza ella Al decirlo, escribe una ofensa, no solamente a los abnegados mili­ necesitaba uno o dos años de tantes de la Confederación, que relativa paz. para formar cuadros no todos eran anarquistas como capaces de organizar, tanto en lo quiere h a c e r l o suponer, sino económico, como en lo social y a toda la clase trabajadora de cultural. Sin nerviosidades y sin iBuenos Aires, 14 d e febrero 1964. Cataluña, que fué victima, durante improvisaciones, como la demás muchos meses, de la violencia clase obrera, y, sobre todo, con Compañero, coactiva combinada entre los pa­ la que formaba en la U.G.T., en En varios números de nuestra tronos y el Gobierno civil y mili­ ese tiempo, la clase obrera espa­ La Protesta », se ta r que tenían sus bandas a suel­ ñola, se hubiera hecho una revo­ pulbicación do. Los m ilitantes teníamos que lución bienhechora, sin gran de­ han dado referencias sobre la for­ mación y trayectoria de la Comu­ defender caras nuestras vidas, es­ rramamiento de sangre. El señor Brenan h a querido es­ nidad del Sur de Montevideo, Uru­ condemos, cambiar de nombre y domicilio, marcharnos al extran- cribir la historia de la clase obre­ guay. En éstos momentos los com­ pero o esperar la muerte al volver ra en algunos capítulos de su libro, pañeros de la Comunidad están de una calle o a la salida de una sin conocerla suficientemente e atravesando por una situación cri­ cárcel. incurriendo en contradicciones. tica. La casa en que están vi­ Cuando en la página 140 dice viendo, además de resultar chica ¿Por qué el autor del «Laberinto Español» no consultó, por ejemplo, que los anarquistas hubieran im­ y no permitir la expansión comu­ un folleto de unas cincuenta pá­ puesto la dictadura si hubieran nitaria que ellos desean, debe ser ginas escrito en francés por el ganado la guerra, demuestra que desalojada a la brevedad. Para solucionar éste urgente pro­ profesor republicano exilado, Jo a ­ no conoce uno de los episodios quín Xuriguera, que de las ’uchas que m ejor caracterizan lo erróneo blema, han adquirido un terrena de ta l afirmación. Fué cuando, al de casi dos hectáreas, en el cual term inar los combates en B arce­ se construirá el barrio comunita­ lona, con el triunfo de la C.N.T. rio. Un grupo de profesionales COMITE de REDACTION y de la F.AI., una comisión de de la Facultad de Arquitectura de las dos organizaciones fué recibida Montevideo, interesados por el pro­ D e ESPOIR » por el presidente Companys, al blema, están trabajando en su pro­ frente de la cual iba Durruti. Era yecto. U irecteur : A. TURMO Para tomar posesión del terreno, ta n cierto que el triunfo pertene­ S ecrétalre de Rédaetlon : cía a los trabajadores de ambas la Comunidad debe contar con F . MONTSENY. organizaciones, que los taxis y 40.000 (cuarenta mil pesos oro), R é d a c te m : todos los autos de la ciudad, du­ equivalente a 2.400 dóJares, antes P. Y . B E R T H IE R , Edouard rante semanas, hacían claxonar los del 30 de marzo del corriente año. BR U N ET, E t. G U ILLEM AC. Creemos un deber solidarizamos sonidos que expresaban las dos Administrateur : J . BORRAS. 6iglas. Companys no lo ignoraba, con estos compañeros, ya que con­ y dijo a los Somisionados, poco sideramos su experiencia como la más o menos: «Sois vosotros los más representativa de nuestras as­ que habéis ganado la batalla con­ piraciones. En la seguridad de que tra e l fascismo; vosotros tenéis compartirás con nosotros esta idea, ¡ el derecho, como vencedores, de te solicitamos el aporte solidario ¡ gobernar, de organizar Cataluña que esté a tu alcance, como asi a 1 como queráis o lo entendáis». lo s todas las organizaciones y grupos la región : Estos proyectos sola­ comisionados rehusaron el Poder, libertarios del mundo. m ente representan una proporción diciendo que todos unidos debía­ Esperando una pronta respuesta* pequ eñ a d e nuestro dinero. Hay mos combatir a los facciosos hasta saludamos fraternalmente : dem asiado para manipularlo noso­ vencerlos en toda España. Candi­ Osvaldo ESCRIBANO, tros y hem os d ecid id o requerir dez o no, la historia se ha encar­ Com isión d e Solidaridad ayuda experta ». gado de probar que otros al ejer­ con la C om unidad d e l cer el Poder, facilitaron el des­ Sur. Santander 408. equilibrio de las fuerzas y la BUENOS-AYRES (R . Argentina). El com entario es muy fácil h a­ « R E F L E J O S » cerlo, si tenem os en cuenta qu e Nota im portante ; Los envíos •ALBUM DE D IBU JO S cuando se trata d e prestar solida­ individuales o colectivos pueden ridad se vuelcan con 10 libras, com o hacerse a ésta dirección, a nom­ DE MONROS hicieron cuando las huelgas d e los bre de Vicente Francomano, o mineros asturianos. Veinte dibujos a pluma, a gran bien directamente a : T raducción y com entario d e J. form ato: ÍO’OO F. Talleres Gráficos Comunidad del Pastor Sevilla. Pedidos : Servicio de Librería, Sur, Calle Canelones 1848, MON­ 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.) TEVID EO , R.O. del Uruguay. Perivale. F ebrero 1964. bh m k D e « T h e O bsercer », 23-2-64. « L o s 31.000 afiliados d e la Unión N acional d e O breros d e Minas (National Union o f Minew orkers) d e la zon a d e D erbyshire tienen tanto dinero en sus fon dos — más q u e 1 millón d e libras — q u e can a preguntar a los expertos com o invertirlo. E ste organización regional es propietaria d e Campos d e vaca­ ciones en Skegness y Ryhl y está considerando com prar un h otel d e lujo en Riccione, en el Adriático italiano. P ero e l señor B ert Wyn, S ecre­ tario d e la regional, dijo ayer, d es­ pués- d e un mitin d el C onsejo d e / / Lí) COMUNIDAD del SUR preicupalos w v w s^ W W VW SAAAAAA Activités de nos camarades Espagnols Fíele* a nuestro sentimiento solidario bada todos los explotados, •si como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. | Continuando el ciclo de confe­ He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se rencias organizado en esta ciudad, diríjan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, el compañero Fontuura sucedió *1 es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus a R. Oriol en la tirbuna. Como de artículo* en su lengua materna, ya que no conocen otra. costumbre presidió la compañerita Conchita Espigares, la cual, con palabras acertadas, presentó al conferenciante, auien, a su vez comenzó su peroración sobre el tema escogido : « Miseria y dig­ 17» UNION REGIONALE . UNION LOCALE DE LYON nidad de la España de hoy ». Permanence tous les samedis de 17 heure* à 19 heures, et tous les Digamos en primer lugar el dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue St-Jean, N° 60, LYON (5*). acierto del compañero Fontaura, al elegir el tema de su conferen­ cia; en nuestro local se reúnen F. L. DE LIMOGES ACTION CIVIQUE gran cantidad de españoles recien NON VIOLENTE venidos a Francia, a los cuales Convoca a sus afiliados, a la Réunion d’information, le lundi siempre interesa lo que concierne Asamblea General, dia 8 de marzo, 9 mars, à 20 h. 45, au Foyer a su tierra de origen. El orador a las nueve de la mañana, en el U .C .J.G ., 27, rue des Paradoux, puso de relieve la gran miseria local de F O ., 59, rue Montmailler. premier étage. que representa para España la sa­ Important sujet de discussion : lida de todos los brazos y cere­ F .L . D E ROANNE I-es problèmes posés par le ata» bros que el dia de mañana, una vez liberada España de su opre­ Comunica a sus afiliados que tut des objecteurs de conscience. sión, harán falta para reconstruir la próxima reunión tendrá lugar «1 día 8 -de marzo, a la cual ATENEO CERVANTES — LYON la economía, hoy arruinada por Maison d e l’Europe la camarilla falangista. Sin em­ debéis acudir como buenos mi­ 16, p lace Bellecour bargo, dijo el compañero Fon­ litantes. taura, no debeis perder la espe­ F .L . d e t o u l o u s e Poursuivant son labeur culturel ranza, de volver a España, defi­ nitivamente; el régimen de Franco II P GRANDE CONFERENCE Esta Federación Local, convoca no es más que provisional y para DU CYCLE 1964 asamblea general para el día 7 que su caída sea lo más rápida d e marzo de 1964, a las 21 horas. posible, debemos todos colaborar DIMANCHE 8 MARS, á 10 con las organizaciones antifranquis­ Esperamos puntual asistencia. heures, dans la Salle des Confé- tas, no las <jue nos El Secretariado. proponen rences de la Maison de l’Europe, el cambio de una dictadura por * Sr. Miguel SANCHEZ MAZAS otra, sino dar la confianza a aque­ résident en Suisse Licenciado en llos organismos que dejan de lado CONCENTRACION REGIONAL Ciencias Exactas y Matemáticas, las luchas parlamentarias y que D E LA C.N.T. E L 1» DE MAYO nous fera une importante confétienen como fin la verdadera eman­ EN CHAUFFAILLES rence en espagnol, sur le théme cipación de los trabajadores. El «El problem a agrario compañero orador da detalles de Nos place comunicar en nom­ en el desarrollo econ óm ico y social lo que representa la emancipación bre de la Organización, y en el d e España» pora España, enumerando la can­ d e la España oprimida, que no ‘La question agraire en Espagne, tidad de hombres especializados ha sido necesario esperar mucho est un probícme que tout Espagnol que han salido a enriquecer con tiempo para que un gran número doit avoir á cneur de connaitre, 6u trabajo, otros países europeos d e compañeros y afines respondie­ parte qu’il a été et est la cause o sud-americanos : si esta sangría ran presentes, para colaborar en de bien des malheurs dans la del potencial humano español con­ «1 acto del Primero de Mayo, en Péninsule Ibérique. tinua, a nuestra vuelta a Es­ «1 que una vez más se pondrá Traité par M. Sánchez Mazas, paña nos encontraremos con un de relieve la alta obra de soli­ son intérét est pour autant accru, verdadero problema a resolver. daridad que desde hace veinti­ vu sa competente et sa technique Sin embargo, continuó el orador, cinco años viene desarrollando la sur le sujet. C.N .T. en pro de los hombres que Nous comptons sur votre assis- toda esa miseria que nos hace abandonar nuestro país, empieza a luchan por la libertad, el bienestar tance. tener una contrapartida en la dig­ y la fraternidad del pueblo espa­ FIESTA D EL NIÑO nidad de que comienzan a dar ñol. EN TOULOUSE muestra los intelectuales e incluso En estos momentos podemos ya garantizar la participación si­ Nos comunica el Secretariado de algunos dignatarios de la iglesia, guiente: la Sección Local de S.I.A. de Tou­ como ha sido el caso del Abad de Montserrat. MITIN que tendrá lugar en la louse, que, para el día 8 de mar­ zo, a las 3 de la tarde, se cele­ Sala de Fiestas a las 9 h. 30. Lo que debe damos ánimos para A lejandro Lóm ela, por la C.N.T. brará la Fiesta del Niño, en la . nuestra lucha, es el hecho de que Sala de la Bolsa del Trabajo. estos hombres, que tienen resuelto <en exilio. Como cada año, los organizado­ Su problema económico, no vaci­ Franc, maestro (Francia). res prometen realizar un progra­ lan en arriesgarse a perderlo todo, Otro com pañero por la C.N.T.E. ma en el que encontrarán satis­ hasta su libertad, denunciando los e n exilio. facción lo mismo los grandes que atropellos de que han sido objeto los pequeños. FESTIV A L INTERNACIONAL los mineros durante las huelgas Daremos más detalles en el de Asturias, esto demuestra, dice D E VARIEDADES próximo número. el compañero Fontaura, que la dig­ organizado por S.I.A. Retened Iodos, grandes y pe­ nidad no está muerta en España Grupo «Tierra y Libertad» p re­ queños, esta fecha: 8 de marzo, y debe ser ejemplo para nosotros sentará un conjunto artístico va­ ¡Fiesta del Niño! en Toulouse. el que estos hombres que no te­ nían que luchar por mejorar su riad o y d e calidad. * G rupo Artístico «Iberia», de situación material, se han levantado R oanne, con selectos números de frente a los jerarcas del régimen. CONFERENCIAS dan zas folklóricas españolas. EN MONTPELLIER L os KaroUnkas, con su nuevo Siguiendo nuestro curso de con­ rep ertorio d e cantos y bailes del ferencias, comunicamos a todos los C en tro d e Europa. Grupo Artístico «Cervantes», d e compañeros v españoles en gene­ R oanne, y Su fam oso conjunto d e ral, que el dia 14 de marzo, a las 9 de la noche, dará una conferen­ EN PERPIÑAN variedades. C hauffailles estará representada cia en nuestro local de costumbre, Bontem ps estuvo muy bien. p o r Carmen d e Aragón, alm a d e el estudiante en matemáticas, Luis D icción clara, voz segura. Man­ Enedaguilla, con el tema « Pro­ la canción aragonesa. Y la lista no está cerrada; es­ grama teórico v práctico de la ac­ tuvo atento el auditoric* hasta más allá d e su peroración. No peramos en el próximo artículo ción democrática española ». contradicción aunque el Todos los españoles ansiosos de hu bo poder anunciar la participación de conocer, la lucha que en el inte­ presidente d e m esa, y Bontem ps otras colaboraciones. Recordamos a los que deseen rior se lleva para conseguir la li­ mismo, la buscaran repetidas v e­ asociarse a nuestro festival, que beración de España, no dejarán ces, y p or lo tanto había m ate­ tienen tiempo hasta el 29 de fe­ de venir asistir a esta conferencia. ria para ello y, en el auditorio vimos d os curas vestidos d e p ai­ brero. Para toda información, di­ Cordial invitación a todos. sano, tom ar notas con stan te­ rigir la correspondencia a Antonio m ente : uno d e ellos protestante, Abad, 3, allées Valí de Walle, Para el dia 21 de marzo, sá- ! y bastante con ocido por m uchos Chauffailles. bado, a las 9 en punto de la no- com pañeros d e la localidad. A Por la F.L. d e Chauffailles, che, tendrá lugar una conferencia ! este último le vim os salir con­ E L SECRETARIO. vim os tam bién sa­ en nuestro local de costumbre, a tento, coo cargo del vice-presidente del Pla- tisfechos a los tres m aestros d e ning Familia! de Montpellier, M. escuel d e l grupo escolar d e Elne Vlent de paraitre : Beltran Jaoques, con el siguiente qu e asistieron bajo m i invitación. ■« UN CENTENA IR E BULGARE tema : « E l Planing Familial y el — C uando sep a V. d e otras PARLE > conferencias d e ésta Índole, esp e­ control de los nacimientos ». Con proyecciones fotográficas. Ni ram os q u e nos avisará, m e d ije­ par Nicolás STO IN O rF que decir tiene, a esta conferencia ron. Prlx : 8 F 50 Recojan, pues, e l d eseo d e es­ asistirá la juventud, que es a la Demandez-le aux Services de que más interesa, asi como las tos m aestros d e escuela jóvenes, Librairie de la C.N.T., 4, rue Bel- compañeras, las mujeres. los com pañeros d e Perpiñan... Es ío rt, Toulouse, et 24, rue SainteEsperando la asistencia máxima, j necesario a la propia continuidad. M arthe, Paria (10*). M. se invita cordialmente a todos. I Conferencia de Fontaura en Roanne COiMIMtIftVICllllES La Conferencia de Bontemps Nosotros, pues, obreros a quienes nos afecta la miseria actual de España, debemos luchar con más ahinco aún que los intelectuales por tener doble motivo, en el or­ den moral y en el material. La Iglesia y principalmente por boca del Abad de Montserrat, tam­ bién se ha levantado contra las injusticias del régimen franquista y sin caer en la candidez de creer que la Iglesia ha cambiado de bando — pues todos conocemos su doblez — debemos de congratular­ nos de que sus hombres enpiecen a tomar parte públicamente en fa­ vor de los desheredados y contra lo que es la base del régimen que embrutece a España. Fontaura lee la declaración de los intelectuales, dirigida al mi­ nistro franquista Fraga Iribame, la contestación de este y la réplica última de los primeros. Lee tam­ bién lo dicho por el Abad de Montserrat que ha encontrado un gran eco .11 la prensa y opinión internacional. Debemos pues continuar sin vacilar, termina le orador, la lu­ cha contra el régimen que oprime a España, a nosotros, los hombres de la C.N.T. nos incumbe princi­ palmente. Por eso no dejemos de mostramos humanos, amando lo bello, la música y el deporte. Cuando se produzca la liberación de España del tirano que la opri­ me, allá, en nuestra tierra, ten­ dremos más ocasión y facilidad para poner en práctica nuestras concepciones de vida libertaria. En resúmen, una interesante con­ ferencia que agradó sumamente a los recien llegados de España y a los compañeros en general. A es­ perar la próxima, en la cual diser­ tará el compañero Borraz. UN ROANNAIS. L a F ie s ta d e l N iñ o e n M o n t a u b a n El dia 2 de febrero se celebró en Montauban, la tradicional y simpática «• Fiesta del Niño ». Catorce años han transcurrido desde que, por primera vez, se or­ ganizó esta fiesta. Los que la ini­ ciaron en aquella época lo hicieron en primer lugar para darle pres­ tigio a S.I.A. y para que, al mism<r tiempo, los niños y los ma­ yores, pasaran una tarde agradable. Se hizo, en aquel entonces, en una sala de café, se preparó una buena merienda con chocolate y pasteles, una niña recitó una poe­ sía hecha exprófeso y apropiada para este dia y asi terminó la fiesta. De esta sencillez pues, nació « La Fiesta del Niño » y desde entonces ningún año los compa­ ñeros han dejado de celebraria. Los niños de entonces son ya unos jóvenes, y los organizadores esta­ mos llenos de canas, sin contar que, desgraciadamente, algunos han muerto y que otros han marchado a vivir fuera de la ciudad, pero los que han quedado, pese a los .años, han continuado trabajando y superando a S.I.A. cada dia más. Hoy se celebra la fiesta, no en una sala de Café, sino en un teatro y SERVICE DE LIERflIRIE «Martin Fierro», de J. Hernández. «Epistolario de Fradique Mendes», de Eça de Queiroz. «El abanico de Ladv Windermere», de Oscar Wilde. «Cartas de mi molino», de Al­ fonso Daudet. «Doña Luz», de Juan Valera. «Guzmán de Alfarache», de Ma­ teo Alemán. «El embrujo de Sevilla», de Car­ los Rey les. «La guerra de Yugurta», de Cayo Saiustio Crispo. «Genoveva», de Lamartine. <Graziella», de Lamartine. «Humo» de Turguenev. Pedidos a J. Borraz, 4, rue de Belfort, Toulouse (H.-G.). Giros a M. Celma, C.C.P. n° 952-38, 4, rue de Belfort, Toulouse. PARADEROS Rogamos a todos los compañe­ ros que conozcan el paradero del compañero Félix Martínez que es­ taba controlado antiguamente por esta F . L. de Pau y en los años 1961-62 por la F. L. de Paris, lo comuniquen a esta F. L. de Pau, 30, rue Pasteur, para noti­ ficarle una cuestión, que le con­ cierne. Recomendamos a todos los com­ pañeros y amigos que residen en Toulouse y conozcan a José Do­ nosa Vidal, natural de Marbella, provincia de Málaga, le notifiquen que su hermano Luis Donoso Vi­ dal falleció el día 26, de diciem­ bre de 1963 en Nantes. Su compañera María Rodríguez pregunta por él. Reside en 4, rue de la lile Sein, Nantes (LoireAtlantique). en ella colaboran muchos jóvenes artistas y « viejos » — ¿ por qué no ?. La fiesta, pues, a la que tuve la satisfacción de asistir este año, fué presentada por el compañero Guillén, luego habló un repre­ sentante del « Maire » y final­ mente el compañero Celma habló en nombre del C. Nacional de S.I.A. El grupo juvenil de S.I.A. de Montauban representó varios sai­ netes muy bien interpretados to­ dos. Una simpática y graciosa « mañica » nos deleitó con su monólogo — bien de su tierra — y, para finalizar, el conjunto coral de Toulouse « Les Bretelles Rou­ ges » nos encantaron con sus can­ ciones y su conjunto vocal. Fran­ camente, no podemos menos que felicitar a Mme Galcerán por el interés, el gusto y el arte que tiene en enseñar a estos jóvenes artistas y a ellos también por su voluntad y el gusto con que mi­ man e interpretan sus canciones. Los niños, puesto que la fiesta es en su honor tuvieron derecho a una suculenta merienda. La única cosa que es de lamentar, es que la sala no reúne condiciones para la voz y que los espectadores no' oyen claramente. De todas formas, pasamos una tarde agradable y deseamos a los compañeros de Montauban que tengan siempre mucho éxito y que continuen trabajando en bien de las ideas y de S.I.A. ROSA. EXPOSICION PERMANENTE DE A RTE ARTISANAL EN SAITN-PONS (Hérault) E l compañero J . Bassons, crea­ dor de esta exposición invita a todos los Artistas y Artesanos, y excepcionalmente a los refugiados, a colaborar en el embellecimiento de aquella, aportando algunas de sus producciones, que servirán, además de una posible venta, a reconocer por el público el valor del Artista, del Trabajo, de la Idea. Ninguna preocupación para el « exposant », pues la plaza es gra­ tuita. Saint-Pons, es uno de los pue­ blos más importantes de Francia, no solo por su inmejorable situa­ ción geográfica, de historia, de cli­ ma... Enclavado en el corazón de la Montaña Negra, entre una cor­ dillera de montañas y paisajes her­ mosos, es uno de los pueblos de más gran circulación, de pasaje, y, sobre todo, gran centro turístico, por su historia, sus monumentos, su clima y agua excelentes... ¿ Quien no conoce la Source du Jaur ? No guia al compañero Bassons ningún interés de lucro, y si el deseo firme de defender el trabajo y obra artisanal, reivindicando el sitio que le corresponde como a tal. A todos cuantos les interese, que se pongan en relación con el compañero J . Bassons (Fileur de verre), Rampe du Marché, StPons (H érault). Toutes Ies recentes affaircs d'espionnage qui ont été découvertes gardent leur aureole de mystére E S réoentes aífaires d’espionnage, de changement de camp, etc. ont soulévé -plus de qnesiions qu’elles n’en ont résoln. E t méme la oü on a pn repondré aux qüestions, il reste autour de la plupart d’entre elles une auréole de mystére. Certalns des individus qui ont été convaincus d’espionnage, comme les AUemands Felíe, Clemens et Tiebel, avaient pu se livrer à leur métier pour le compte de trois maitres différents les nazis d’abord. puis, simultanément, le gouvernement de Bonn et les Soviets. Parellle conduite n’est pas étrangère à la grande tradition de la profession d’espion. Le maitre de l’espionnage de Napoléon, Fouché, ministre de la pólice, qui survécut à Robespierre et à l’Empire. avait prété serment de fidélité à sept régimes différents ! L Une afíaire qui rappele fort l’ére napoléonienne, d’une autre íaçon, c ’est celle du colonel Oleg Pen­ kowsky, récemment jugé et condamné à m ort en U.R.S.S. T an t que Napoléon fu t au pouvoir, soit comme Premier Cónsul, soit en qualité d’Empereur, 11 y eut contre sa víe une intermina­ ble sérle de complots. Des militaires français de tous grades y íurent impliqués, des simples sol­ dats aux généraux de l’entourage de Bonaparte. I PENKOW SKY Le colonel Penkowsky, milltalré e t scientiflque brillant, appartenatt aux milleux les plus haut places de la société soviétique. B eau-fils d’un général e t neveu d’un autre qui avait été candidat au Comité central du partí communiste, Penkowsky avait servi à divers titres à l’éfaranger. Les diploma tes occidentaux se souviennent qu’il n'a jam ais caché qu’il n ’aim ait pas les méthodes politico-policiéres du Kremlin. Ce qu’apparemment le Kremlin n ’ignorait pas. Mais, gràce à la protectlon de Serov, alors cheí du Ser­ vice secret (K .O .B .), Penkowsky fut temporairement sauvé. Naturellement, après l’arrestatlon de Penkowsky, Serov fu t destltué. On crolt qu’ll fu t plus tard arrété, luí aussl. Dans oes circonsinces, l ’aífalre Penkowsky pour- APPEL Depuis de longs jours, le camarade Prançois ABARCA, jeune llbertaire antifranquista arrété en Belgique, poursuit la gróve dé la faim. II est i I'extréme limite de l'épuisement physique. Cependant, son morale et son courage sont, comme toujours, admirables. II risque la mort... Le laisser mourir, c'est un crime. De ce crime, le franquisme est responsable, mais aussi le gouvernement belge, le gouvernement suisse. Ce sont de choses qu'on ne pourra jamais oublier. Personne ne peut esquiver sa responsabilité. La vie d'ABARCA doit étre sauvée. Ce serait une lácheté pour tous de laisser périr ainsi un homme, devant ce monde indifférent, devant l’insensibilité de ceux qui peuvent le libérer. Agissons tous, agissons vite pour sauver ABARCA ! SECRETARIAT INTERCONTINENTAL DE LA CONFEDERARON NATIONALE DU TRAVAIL DE L'ESPAGNE EN EXIL. FEUILLETON D’« E SPO IR » Numero 6 COLLECTIVISOTIONS ¡| ¡• L'oeuvre constructive de la Révolution Espagnole (Recueil de Documents) : L ........................ Frlitiom C.N.T. - F.A.I., 1937. A còté de celles-ci existent encore de petites boutiques de boul&ngers, qui travaillent comme auparavant. Le transport du lait des campagnes dans les villes est assuré aussi par les syndicats, qui s’occupent, en plus, du fonctionnement de la m ajorité des laiteries. Le syndicat de l’alimentation contróle les entreprises agrícoles et travaillé en collaboration avec les fermes coliectivisées. L a diminution de Tentrée en Espagne du lait condensé eut pour conséquence une pénurie de lait. Le syndicat de Talimentation acheta du lait condensé á l’étranger e t il n’y eut ainsi plus de pénurie de lait à Barcelone. E n Russie, durant les premiers temps de la révolution, les magasins étaient fermés. II n ’en fut pas ainsi en Espagne. Le grand commerce passa dans les mflim des syndicats. Le petit commerce reçut ses m archandüses du syndicat. Pour le petit commerce, les prix íurent flxés d’une íaçon générale. Le commerce intérieur organisé fu t controlé. A la tete * du monopole de ravitailiement se trouve la « Consejería de abastos », le conseil du ravitailiement. Le but fu t d’organiser et d’unifier l’ensemble du ravitailiement en Catalogue de íaçon à ce que chaqué localité soit servie suivari’t ses besoins. Un prix unique fu t établi par les communes collectivisées, les syndicats de pécheurs e t d’autres bran­ ches de 1’alimentation, en accord avec l ’offre du ravítaillement. Evito: une augmentation des prix des denrées alim entabas, tel était le but de cette polítique économique. Spéculateurs et accapareurs devaientl étre ainsi éliminés. Au milieu de décembre, cette politique fu t suspendue. Le 16 dééeinbre fu t formé un nouveau gouvernement catalan. Les communistes obtinrent l’exclusion du P.O. U.M. (parti ouvrier d’unification marxiste) du gouveme- rait bien étre considérée comme un symptóme d’une résistance qui se m anifesterait à l ’intérieur des sphéres dirigeantes de la Russie d’aujourd’hul. « L ’AFFAIRE WENNERSTROM ’ i Cependant, aucune des récentes affaires d’espionnage n ’a causé autant d’émoi que celle oü fu t im­ pliqué le colonel suédois Stig Wennerstrom qui, pendant quinze ans, revendit aux Russes les se­ crets de l’O.T.A.N. II semble cependant y avoir quelques aspecte curieux à l’affaire Wennerstrom. P ar exemple, on mentionna à peine, au temps de son arrestation e t de son proc.s, le fa it qu’ll avait aussi travaillé pour le Service de renseignements nazi au cours de la guerre, tout comme le groupe Pelfe-Clemens-Tiebel en Allemagne. II est curieux pour ne pas dire plus, que tandis que les activltés du temps de guerre du groupe Felíe, e t certainement celles d’autres anciens agents na­ zis, étalent connues, le passé d’es­ pion de Wennerstrom ait si complétement échappé au repérage. II se rendait fréquemment à Las Vegas, au Névada, du temps qu’il étalt attaché de l’air suédois à Washington. II était censé aimer Jouer, mais 11 est plausible qu’il soit alié lá pour rencontrer des 8cientiflques du laboratoire nucléalre et de la station d’essais de Los Alamos, qui n ’en sont pas loin. Mais le jeu peut certes avoir été le vrai mobile psychologique de sa trahison. La dislocation de cellules du réseau d'espionnage soviétique aussi éloignées les unes des autres que Wennerstrom, qui en étalt une, le groupe Felfe- Clemens-Tíebel, une autre, et les couples R o­ bert B alch e t Ivan Egorov aux Etats-U nis, une troisiéme, constitue une de ces catastrophes qui signifie une période prolongée de chómage pour bien des agents secrete en rapport avec elles, directement ou indirectement. LE RESPONSABLE Mais, a causé Services ques, et quel est done l’agent qui de tels ravages dans les de renseignements sovièti­ par ses révélations, amené (Suite en page 3.) w s í HEBDOMADA! R f p • e m s ORGANf O f LA V * UNION REGIONAL? OC LA C U T . f t c I chos... de Presse E X E S P L E A »UIVRE. — C’est une trés bonne nouvelle que Geneviève Tabouis nous fait connaitre dans « La Dépéche du Midi » du 16 février 1964. Comme remerciements de notre part, nous ne pouvons manquer d’adresser des félicitations à la rédaction du journal pour la présentation de cette nou­ velle, car sur une manchette, tenant toute la largeur de la page 2 , le titre se présente comme suit : L ’Autríche neutre, premier pay» à réaliser le désarmement total ? II y a bien longtemps que les pacifistes, que nous sommes, préconisons, en attendant, ou mieux pour accélérer, le désarmement générai, de commencer par des désarmements unilatéraux. E t voilá, que des gouvemantg d’un petít pays montrent leur intelligence et trouveront un grand intérèt à étre désarmés. D'ailleurs, quclle utilité et quelie défense pouvait assumer l'armée autrichienne en supposant qu’une armée puisse défendre quoi que ce soit et étre utile. Il y a environ huit ou dix ans que l’Autriche a reconquis son indépendance; ie gouvernement de ce temps-là, ne dérogeant pas à la tradition étatique, n avait (pae manqué d’organiser une armée de 35.000 horames, qui ne pouvait servir qu’á une simple parade. Voici une citation de la nouvelle de Geneviéve Tabouis : II s’agit cette fois de la proposition du savant autrichien, le professcui Hans Thirring, éminent physicien atomique et membre du Conseil federal de Vienne, proposition appuyée par le partí socialiste autrichien qui participe au gouvernement. Voiei l’esscntíel de ce p ía » ,: « Pour consolider la paix au centre de l’Europe, l’Autriche doit montrer l’exemple et désarmer. La République autrichienne doit de­ venir le premier E tat du monde à réalisçr le désarmement total. » En fait : les six Etats limitrophes de I’Autriche, la Suisse, ITtalie. la République fédérale allemande, la Tcliécnslovaquie, ja Hongrie et la Yougoslavie, décla- ment. Dans la formation de celui-ci, le m in isto c du ravitailiement fut accordé à Oomorera, membre du parti socialiste uniflé (affilié à la m * Internationale). Un autre ministère fut donné à Domenech, le représentant des syndicalistes de la C.N.T. Comorera abolit le mono­ pole du ravitailiement. La liberté du commerce fu t de nouveau introduite. On laissa la voie Ubre 8 l’augmentation des prix. Dans ce domaine, la collectivisation fut suspendue. Ce fut, en petít, une sorte de N E.P. En Catalogne le développement fut plus rapdde qu’en Russie. Là oü U avait fallu des années, ici quelques moís avaient suffi. Avec la nouvelle voie, avec la N.E.P. catalane, le développement n ’est cependant pas arrété. La population travailleuse ne veut pas faire Jes choses à moitié, ni reculer. Le coUectivisme ne peut étre extirpé d’Espagne. Le développement social va dans sa directkm. La guerre eUe-méme ne peut arréter ce développement. VI Dans ce livre, nous présentons d’une -façon systématique le cours de la collectivisation dans ses premiéres phases e t dans quelques industries. Documente à l’appui, nous allons montrer de quelle maniere les travailleurs prirent à leur charge le fonctionnement des entreprises et en assurérent Texploitation On va aussi essayer de montrer, à la lumiére des faits, les résultate de la col­ lectivisation. La collectivisation a-t-elle eu une influence heureuse ou préjudiciable sur la production ? La réponse à cette question n ’est plus aujourd’hui du domaine de la théorie. Nous avons les résultate de beaucoup d ’entreprises. L’opinion de nombreux ouvriers constitue également un témoignage. Les ouvriers sont-ils contente ? Dans ce cas, le rendement de leur travail augm entoa. Se sentent-ils réellement des collaborateurs responsables del’entreprise ? Us auront, dans ce cas, plus d’intérét à Taugmentatian de la production. Dans la branche des transporte, l’heureuse influence de la collectivisation sauté aux yeux. E n déprt d’une augmentation générale des prix, les tarifs des companies de transporte de Barcelone n ’ont pas augmenté. On apeíçoit dans les rúes de Barcelone de nouveaux tramways aux peintures toutes fraíches ainsi que de nouveaux autobús. De nombreuses voitures-taxis ont été remíses à neuf. La situation n ’est pas aussi bonne dans l’industrie textile. A cause du .manque de matiéres premieres, on ne travaillé plus que 2 à 3 jours par semaine dans beaucoup de fabriques, mais les salaires sont payés pour 4 jours. La prolongatíon de cette situation affaTblit ces entreprises. Le revenu des ouvriers ne touehant que le salaire de 4 jours de travail est insuffisant. Ce n’est pas lá la conséquence de la collectivisation, mais bien oelle de la guerre. L ’industrie textile de Catalogue a perdu ses principaux débouchés. Une partie de l’An- reront qu'its ne nourrissent à l’égard de la République au richi.'nne aucune prétention territoriale. et considèrent ses frontiéres comme inviolables. Les Etats-Un s, l’Angleterre et la Frailee, prendront l’éngagement qu’aucun des pays membres de l’O.T.A.N. ne déc enchera d’action dirígée contre I Autriche. » L ’Union soviétique pre»dra un engagement semblable en ce qui concerne les pays membres du traité de Varsovie. » Ayant reçu ces g a r a n t a s . T Autriehe informem 1/0. N. V . qu’elle renonce aux armes, comme moyen de défendre ses frontiéres et accepte le désarmement total, sous le contróle de l’O.N.U. » En attendant que les deux grands pays avec les quatre autres plus petits qui entourent l’Autriche, deviennent plus intelligents. ne serait-il pas de l’intérét des quatre de suivre l’exemple que l’Autriche leur donne ? Que l’on ne raconte pas que l’un quelconque de ces Etats puisse empécher une invasión armée, méme s’il est grand. A ce sujet des exemples foisonnent. Lors des précédemes guerres, les invasions armées ont sui vi leur cours, et, ce ne sont pas tes petits pays comme la Btlgique. la Hollande, le Danemark, d’une part; d’autre part : l’Autriche, la Tchécoslovaquie, l'actuelle Yougo­ slavie qu’était la Serbie et la Hon­ grie qui ont arrété le défetl: m n t des armées envahisseuses ?... E t, lorsqu’on entend les gouvernants du pays neutre qu’est la Suisse, pour affirmer que c’est gràce à leur armée que leur neutralité a été respectée, de quel éclat de rire ne peut-on partir ? Car les gouverifents et leurs commensaux des (Suite en page 3.) lournal Imprimé sur le» presses de la SOCIETE GENERALE D-IMPRESSIOIV (Coopératlve Ouvriére de Productlon> Ktellers 61, rué des Amidonnterr réléphone : 22-89-73 — TOUlO USE Directeur-Gérant : A. TURMO dalousie, lTExtremadoure, la Viei!le Castille et tout le nord de l’Espagne, .avec la région populeuse et indusfrielle des Astúries se trouvent entre les mains des fasclstes. II n ’y a pas moyen de trouver un nouveau débouché. C ’est ce qui explique la crise de l’industrie textile de Catalogne. Au cours du premier mois de 1937, la situa­ tion s ’est quelque peu améliorée. On travaillé pour l ’armée. A Sabadell, une ville du textile de 60.000 habi­ tants, tous les ouvriers sont occupés. A Barcelone. dans quelques filatures la durée du travail est toujours réduite. La collectivisation de la campagne e t de l’industrie ouvre de nouvelles voies de développement au chan­ gement structural de la société. Mais il serait prém aturé d’émettre un jugement définitif sur ce développe­ ment qui est un des événements sociaux les plus inte­ ressants de notre époque. La collectivisation ouvre de nouvelles perspectives, coiiduit à de nouvelles voies. En Russie, la Révolution. a pris le chemin de l’étatisation. En Italie e t en Alle­ magne, le fascisme a placé ses espoirs dans le systémecorporatif. Dans les E tats démocratiques aussi on pense trouver une solution à la crise économique actuelle dans de nouvelles formes des fondements économiques e t politiques de la société. En Amérique, Roosevelt s ’e st lancé dans une voie nouvelle;en Belgique, de Man a proposé un socialisme partiel. En France des théoriciens "’tiémocrates empruntent quelques-unes de ieurs idees au systéme corporatif. On propose l’introduction d’un systéme electoral collectif qui doit remplacer le systéme electoral individuel; on propose aussi l’introductaon d’un parlement économique fonctionnant à cóté du p arlement politique. Le bourgeois ne doit pas seulement étre representé comme consommateur; le travailleur doit aussi, comme producteur, avoir sa représentation dans les organisations nationales. Par ces nouveautés, on entrevoit une issue à la crise politique, économique et spirituelle, im assainissement de la vie économique.' En Espagne, on n’a pas mis sur pied de nouvelles théories, le peuple lui-méme, les paysans à la campagne, les ouvriers dans les villes ont. pris à leur charge Texploitation du sol et des moyens de production. Au milieu de grandes difficultés, à tàtons et à travers les erreurs, ils vont toujours de l’avant, s’efforçant d’édifier un systéme économique équitablé dans lequel les travailleurs eux-mémes soient les bénéflciaires des fruits de leur travail. Tel est le sens de la collectivisation en Espagne. C 'est ce qu’il ne faut pas oublier en lisant ce livre. A. S. ( A SU IVRE.)