Subido por Béla Szabó

Padoue

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PUBLTC A TTONES I INIVLRSTTAWC
IF[1515
SECTIO JURIDICA ET POLITICA
TON,{USXV.
(SEPARATUNI)
MISKoLCI EGYETEMI KIADó
1998
É'ruoraNTs
DUDRoITnoNGRoIsA,t' uNrvEnsrrÉ
DIiPADoUE
Aux xvl-xvltf smclEs'
SZRBT, BÉLA..
Depuis la premiéremoitiédu }íIIf siécleles universitésitaliennesont transmit
l' ,,aÍs boai et aequl'' aux centaines des juristes hongrois. L'influence du droit de
l'Italie sur le droit de la Hongrie du lt{oyen áge fut l'objet des recbercbesaboutissant
aux résultats précis et riches. En ba-sedes recueilles concernant les fréquentations
d'université dés érudiantshongroisl, des éminentshistoriens de droit se clrargörent de
représenterl'activité, le cours de la vie des pérégrinsrentiésen Hongrie, ei aussi les
formes de l'utilisation de leurs érudes-.
''
SZABó BÉt.A
Cbargé de Cours
Université de Miskolc, Depar1ruentdu Droit Rotuain
Miskolc, la llongríe
.
Tcxte protlottcéaux JourttéesItttcntationalesd' Hisl'oire du Droit . Societéd' Histoire du Dl.oit
..Re|atiotis
italo-européet)l)es'
Paviq l 992. tuájus 23.?.6.
.Lrs
docurrrentatiotts
les plus irupoflantesrelatives spécíaletuerrt
i ]a Holtgrie: Veress, E.: A
paduai egyetctu lnagyarorszjgi tarruióiria}iaiiyakön1've ésiratai (|2ó4-ls64) [[r lir're.rriatricule
et les papiers tles étudiu]tsbollgrois rle l'Utlivcrsitéde Padoue (12u-lsfi)] Budapest, l9l5;
Veress, E.: Olasz egyetelr)ekenjí:r lrixgyarcrszági tallulók arryakörtyve és iratai (I2zl-l864)
II.r livre-ruatricule et les papiers des étudiaIttsbottgrclis qui fréqueIltaiel]tdes universités
itrlienttes(|22|-18ó{)]' Budapest'l9.{l;. Torrk,S.: Erdélyiekegyetelrijárase
a középkorbarr[La
fréquerltaliotluttiversitairesdes Tnlrsylvariiens au luoyell áge], Budapest, |9?9; Pór, A.:
Rdatok a bologrtaiéspádovai jogegyeterrrert
a XIV. sáHdbait ta]lultlltegyarokról lDontléessur
les Hortgrois qui fréqueutaierrt
les Utiiversitésde Droit de Bologrre et rie Padoue au XIV. siüc!e],
(Szízrdok l 897) p. 7 69-795,
.
Bóttis' Gy: A jogtudó ér1elrdséga }r{clbícselőtti Magyarorsz:i.ecn.Budapest [La c]asse
it:tc]lectuellesccbattt ]e droit ert Horrgrie d'ar,at]tN,lobács]'Budapest, l97l; l]órris, tly':
Einflüsse dcs rötlrischetl Recbts itt LTttgarrt,(IRN1"A'E'v, l0.) }r'l!larro,l96{; Bórlis, Gy.:
Középkori jogurik eIetueiI[.rs éléruenude IloL-cdroit rrré<iiéval],
Budap.'c51,
l972; N{estet.,St.:
De irritiis catottici juris culturaein Huttgar.ia,(Studia Glatinta u. l95.1.1:.657.6i6.):Várady,
I.: Docerrti e scr:lariungbcresinell'autico studio trolo-9nese
(Reridicontodeli'Acc.adcuriadelle
S c i e u z ed i B o l o g r r a C
. l a s s et i i S c i e r r z eM o r a l i , S e r i eZ . v o l . I V . 1 - 9 5 1p.. 5 2 - 1 0 9 . )
23r
Avant tout c'est GyÖncy BTNls dont les recberches prosopographiques
étenduesont découvertles rőles variés,mais toujours exraordinaires des éruditurtsqui
. aprés avoir terminé leurs études aux universitésitaliennes - ont rempli dans
I'administrationcentrale,dans la jurisdiction centraleet dans la vie diplornatiquede la
Hongrie.
Ce sont sur1outdeux unir,ersitésqui sont les plus irnpor.tar:tes
au point de r'ue
hongrois:c'est celle de Bologne et celle de Padoue.
Le but de notre rapPolt est de publier quelques résultatscle nos recherches i
des
érudiantsbongrois de droit aprést526 a |'rrniversitéde Padoue, i celle qui
Propos
devenait la Plus imporrante parmi les universités i l'époque prémoderne. Ces
renseignernents constituent part d'un progra$lme de recbercbes entrepris dans nos
grands instituts d'histoire de droit en Hongrie. Le but prirnaire de ce programme est de
ressemblerla documentationsur la vie et l'activité des étudiarrtshongrois et aussi de
ceux qui viennent de la Transylvanie, et qui ont fait leurs études ault universités
étrangéresaux temps moderraes.Ensuite, nous voudrions les confronter á l'influence
discutée du ,,.t.&scomtnutc' européen en Hongrie avec l'aide des résu|tats
Prosopographiques.L"époqueexaminéedure i par1irde l'arr l526 jusqu'i l'zur l700.
Le date prenüérese rattacbeá un événernent
historique,á l'écrou|ementde la Hongrie
médiévale.En méme temps, on pourrait y faire aussi une césureculturelle, ir cause de
l'influence plus forte de la Réformation. La seconde date est une césure choisie par
Dorrs:notarnment,au débutdu XVIIf siécle se tennine l'époque quand l'université de
Padoue exergait une influence importante sur la culture jtrridique hongroise paÍ
l.activité des érudians qui fréquentaientcette univg1'1.6farneuse.
De plus, désla fin du xWr siécle les étudiaotsétrangersne sont plus présents
aux unir'ersitésitaliennes. A la premiére moitié du XVIff siécle, leur présencei
Padoue ne supöre Pas un quart de celle nonnale du XVT. siécle.
Pour voir les traditions imporrantes de l'école de droit de Padoue qui se
manifestent dans la culture juridique de la Hongrie, il faut jeter un coup d'oeil aux
périodesantérieures.
Les érudiants hongr.ois qui aspiraient exclusivement aux bautes offices
ecclésiastiques,favorisaient d'abords Bologne, mais au cours du )üV" siécle . en
rendant compte des proportions numériques- Padoue se rattache aux ,,venerandA
studiotun Boloaid,. Jusqu'aux temps quand la possibilité de faire les érudes de
théologieet de droit apparait aui universités,(en l363 a Padoue, en l364 á Bologne),
les annéesd'étucíes
ne servaientqu'approfondirles connaissancesde droit.
La concurrence des universitésde l'Europe centrale avtrit son influence sur |ar
transformation des universités italiennes qui ont abandonné leur exclusir'ité en
l'enseignementdu drcit, mais elles ont consen'éleur rőle de former"l.élitepour le baut
c|ergé.juristehongrois. D'autrefois, le X\É siécleétaitune-époqueglorieuse des rleux
universitésen regaÍdaux étudiantshongrois.Ce n'est seulementla jurisprudencequi
est attractir'epour les jeunes gens. mais . dés le milieu du siöcle . aussi les autres
sciences.En nrémetemps, le rőle de fot:ner l'élite est rnis en relief en effet. Ce sont
qui
Presqueexclusir,ementles ricbes. ceux qui deviendrontdes biens ecclésiastiques,
seraientélusaux fonctions imporrantes,Pour qui s'ouvre a|ors l' ,tter haÍicuttt.,.Ayrurt
passéquelquesannéesá Vienne ou á Crllcovie' les étudientssont obligés d'étudier
aussi le droit.
232
Au X\r siéclePadoue devient la plus importante des universitésitaliennes.
N'étantplus attractiveseulementpour les étudiantsde clroit,cette universitégague ,,la
lutte'' contre Bologne, qui r'oudrait aussi gagner la faveur des étudiantshongtois. A
proPos des érudiantsde la Transylyerrig, surtout ceux de la langue allemarrde,la
compétitionse Íelmige un siécle plus tard, en faveur de Padoue. En acceptant les
sciences bumanitaires, Padoue colLsefve ses positions vis á vis de l'université de
Ferrare qui est la plus ,,á la ruode''de l'époque,et eotre 1400 et |526 e||ea plus de 200
érudiant-sbongrois. L'université de Pacíouejoue un rőJe trés irnportarnt dans la
E.ansformationde la culture du haut clergé hongrois. Tandis que dans les siöcles
arrtérieures,
c"étaitla figure du baut clergéjuriste qui dominait le clergé hongrois.
Depuis la seconde moitiédu X\f siöcle, c'étaientdes .,grandsseigrreurs''.les gr.andes
personnalitésdu clergéde la hauteculture bunri.uritaire
et altistique qui devenaientpeu
á peu dominants,. A la lirnite du X\f et du XVI. siécte,il y avaient déja cluelques
étudirrntsd'origine bourgeoisequi pouvaient se peÍTnettrede fréquenterles cours de
droit á l'uni.lersitéde Padoue"La moitiéy venait coÍtuneprécepteur,,de la source ce la
science'', en accompagnantdes étudiantsnoblesa. Pour les étudiantshongrois, ce.tte
collculTence des universitésde plus que 300 ans fut fini définitivenrentpar le conrbat
de lvíohács.La moitiéde la génération
des grands humanistes de Bologne, les grands
prétresphilologues et ,juristes de force'', qui ont coÜlu des oeu\'res hurnanistes
pendant1eursarrnées
á l.université,ont perdu li vie au combat de Mohácss.
L'influence negative de l'extension de la Réformation que subit la
fréquentatioude l'universitédes lrongrois, n'était pas si ,,dangereuse''pour Padoue
L'exteasion du protestantismea produit une rupture entre la tradition allenriurdeet
italienne dans la r'ie culturel|ede la Flongrie. A l'époque baroque,les deux traditions,
les deux directicrnsculrurellesse séparaientet ce u'est qu'á l'époqued. ,Jllumination''
que les deux s'approchentde nouveau.Ce dualisme se rnontre aussi dans I'attitudedes
érudiants bongrois, surtollt dans celle des érudiants de droit, bien que dans leur
pérégrinationles universités allemandes et italiennes (protestantes et catholiques)
jouent égalenreutun rőle imporrant.
En corrnaissantie r6le de l'universitéde Padoue qu'elle jouait dans l.histoire
culturelle désle xVf siöcle, on Peut faire le résumésuivanto:
3
Bórtis, Gy.: Gli scolari ungberesidi Padova alla coíe d:gii lageiloni, fv.'eneziae Ling.herianei
funascfunento,
Firenze, 1973.242.sk.); Klanicz:ry,T.: Contributi alle relazioni padovanedeg)i
urnanistid'Llngheria:Nicasio Ellebociioe la su.rattivitafilologica, (lbid., pp.315-333.)
o
Ces oeuvres
servent des docutlettts significariÍ.s au regard des ccnnajssances
ant,érjeures des étudiantsbongrois du tournant du X\f ct du XVf siücles: ]víarre)ozzoForin,
E.: Note d'archivio sul soggiorno paclovanodi studcnti ungheresi (1491-i563) fVenezia e
Ungheria nel Rinasci:nen'.o,Firenze, i973. pp' 215.260.) Cf: Varga, I.: Mag1'arorsúgi tanulók a
padovai egyetelnena XV.XV. szÁzldfordulón [[,cs étucliantsbong,roisá l'Universiré rle Padoue
au tournantdu XV* et drrXVf siöcles] (Irodalorrrtörtérieti
2i 1-2l8.)
Közlerrrények"..pp.
'
Cr' G.,ézdi, R.: Boiogna és a rriag1,arbutnaniattus [Bologne et l'huinanisrrre bcrngrois]
fuodalorutönénet l9a0. pp. l 46- l 58.)
" A cause de l'inlluence considérerble
de l'Unir,ersitéde Pcdoue sur la vic intellectueJjede ]a
Hongrie, la périodeest traitéerrös á fonti par l'histoire de culture bongroise,ttiátnc en rJép;rssant
les our'ragescitéssuir'ants.
233
Au débutdu XVf siéclese montrent aussi á l'universitéde Padoue les signes
du déclin,mais autour de l540 elle regagne sa g|oire ancienne. Ce sont les cours de
médicineet de philosophie mais surtoutceux de droit qui sont le plus fréquentés.
Aux temps de la Réformation. piu l'autoritéde Venise - . Padoue der'ie,ntptrus
indépendantede Rome que les autres universités.Ici, les étudiants protestíults
allemands et hongrois étaientégalementbienvenus, ils pouvaient atteindre rnéme Ie
titre de doctorat.Au débutdes annéesl560 l'universitéregevait des nour'eeux staruts
répondentsaux exigencesmodetnes,ce qui a bien contribuéau prestigescientifique de
1'rrniversité.
L'enseignement est concentré tout d'abords á la forrnatiorr des intellecfuels
laQues. Les centres des érudesecclésiastiguessont toujours Rcnre et Bologne, aussi
pour les étudiantsbongrois. Au XVf et au Xytr siöcles, c.est Padoue qui est le
représentant
des tendencesspiriruelles rnodernesde l'Italie, et en est l'intermédiairele
plüs importaDt vers les régionsuansalpines 7.
Nous connaissons l'histoire de |a faculté de droit au XVf siécle par les
oeuvres de Bncto BRUGI8,dont les résultatssont résuméspar Cou.|c qui a fait leur
publication étendueaux XVIf et xVIIr siécles9.
L'examination de la répartition des professorats nous renseigne que
l'enseignement a conservé|e ,Jnos ltalicu{, du Moyen áge. C'est une conrmission des
étudiantsqui sun,eille la conservation des méthodesanciennes, |e traitement complexe
de |a matiérejuridique ar,ec |es glosses et des titres du Corpus. En conséquence,le
traitement des opinions controverséesoccupe la grande partie des conférences.Elles
sont destinéesi faciliter l'analyse complexe du texte et de la g|osse,c'est-á-dire des
doctrines de Bartolus. L'introduction d'un cours particulier du droit pénal en l540, et
d'un couts ,,De actionibui, en 1544 étaient confoÍrnes á l'évolution généralede
l'Europe. En 1578,pour favoriser les étudiantsallemands,on a introduitune course des
Pandectes ,,Inole gallico,,, au cours de laquelle on ne séguait plus l'enseignement
traditionel détachéde .,l'ordre légale'' des Digestestu. Les matiöres ordinaires et
spécialesqui étaienttraitées,et le grancl nombre des rnaitres rendaient possible de
satisfaireles exigencesde I'audiencenornbreuse".
Au débutdu XWI. siécle,2l professeursont pris soin de 12 nratiéres.C'est
unique, surtout quand on fait la cornparaison avec les possibilitésdes universités
Transalpines. Les étudiantsétrangersappréciaientces circonstances trés spéciriles,
conrrne leur grand effet nous témoigne.Cette méthoded'enseignementet la richesse
'
Po* ce qui précöde, voir: Wa]dapfel. J.: Padova, Krakkó és a rnagyar irocla.lornlPadoue,
Cracovie et la littératurehongroise] (W.J.: Irodalrni tanulrnányok. Budapest, 1957.9.skk.);
Veress, E.: olasz egyeterreken ...(pp. XCvtr.Cu);
á la base de Favaro, A: L'Unir'erista rl.i
Padova" Venezia, 1922.
8
Brugi, B.: I-a scuola padovanadi diritro Rornano ne! secolo XVI (Studi etliti rlalia universira cii
Paciiva a conuuelltorareI'ottavo centenario della origine della universita tli Bologna. voi. Iil.
Paciova, i888. pp. 1-77.); Brugi, B.: L'universita dei giuristi in Padova nel Cinquec.ento
(Arcbivio veneto-tridentino
|,1927. pp. 1.92.);lrs auteursdes oeuvressuivantes,s'occupíintdc
guelques peregrinusplus célébresbongrois suivent aussi sa c,onférence'
'
Coing, H.: Die Juristischc Fakuüit und ihr lrbrprograrrurr (Handbuch [/i. pp. 3.í'9. passirri);
Coing, H.: Das jurisüscbe VorlesungsPrograrrurrder Universiuit Padua irrr XVII. und XV[I.
Jahrhundert(Studi in onore di E<JoardoVoltcrra IV, Milano 1969,p.179-195)
'u
Coing, I{.: Das juristische Vorlesungsprogranxn...p. 185.
.'
connuspar Brugi, B.:[.ascuolapador,ane"..pp.48-ó1.
Il cite les notnsdes conférencicrs
234
des matiéresse maintient jusqu'au }CVnr siöcle. A cőté des conféreucesordinaires et
spéciales,c'étaient des legons privées qui jouaient un rőte importfuit. A cőlé des
céIebresprofesseurs,c'étaientdes étudiantplus agés(qui ont dáji passé4.6 annéesá
l'université)qui donnaient aussi des legcns privées.Conrrue l'LxJmple de quelques
étudiantsnobles horrgroisnous montr.e,ils utilisaientceÍlepossibilitétrÉssout,útl2..
En analysant les documents des étudia.rrls
hongrois ou de la Transylvariie, iI
faut observer les suivants: jusqu'ici, ce sont des docurnents en prernier lieu C' un
- quantitatif,qui sont á notre cisposition.
caractéreprosopograph'ique
I.es hisrorieos hongrois ont déjnanalyséla scolzuisationdes pe.rsorrnes,
ou cles
fzunillesrem;u.quables
dont les membressout parvenusdéji plusieursiois i l'université
de Padoue,,, rnais les expefts des teÍDps modemes n'ont
P.rs examiné les
cuacÍ.éristiques
cÍeIa .,peregrinatioiuridica''.
Les docurnentationsde Veress qui sont élaboréesau coÍIunencementdu )61X.
si)cle. et qui sont baséesá l'analyse quantitative,ont regu beaucoup de critiques au
ternps de leur publication" D'autrefois, ces re.cberchesn'étaient pas complies, en
noanquancedes mo}'ensfinanciers.En m€ , me temps, BTNts, qui peui étreIe p,o.ogon
pour les experts de I'histoire de droit, s'a-ssuyaitsur ces ouvrilges,en ar.,ait
"lono*..
C'étiüt ja situationjusqu' i' ce que tes recherchesde Vnnrss ne scient pas accomplies
par des recherchesplus profondes.
La docrrmentaticlnde VpRrss semble apte á esquissercertaines tendences'on
ne der,ait éla'borerautant de nrasses de détails en riombres ;ibsolusla, cotilne les
recueils de Kxoo (en AllemíIgne' Weicrc ou de Li;sctlN VoN EBENoREt|.ftt:5|e
faisaient possible). Les docurnentationsde \leR;ss n'étaient pas faites pour un
appréciationquantitative. En consécluence'on doit aussi inteqpréterles donnéesde
notre point de r'ue.Puisque l'oeuvte ne rend pes compte en tout cas des doruréesclu rJit
,,péregrin''(lieu d'origine, religion, p<ls!tionsociale etc.), il faut Ies déduire' en
conrbinantp|usieurs élérnents.
''
Cf. i-i'onk],V.:,{ Réq'ai Ferenc nádcri belytartó fiainak bazai éskülft'ldi isko)áztatiísa.1538.
l555 [tá scolarisettionbongroise et étrang3retJcs fils du lieutenanr palatinai Rérr,aiFerenc],
55-5.Budapest,I 873. passiru;
l.)38-l
.,
E,ntreauUes:Frankl, V.: RéwaiFerenc nádr.rri
bel1'1a'16íiainak.'.
i Veress,E.:Za!Ínkernényi
-Budapest'
Kakas István' cVíagyar Történeti Élcra3zok.47.
l905); Veress, E.: Berzeviciy
]r'íirron.( l 5 38- l 5 9ó) (lr;iagyar'IörrénetiÉletraj
zok. B udapest' l 9 1l )
,"
Selon certaines dcinnéescn 15ó4 ö Padouc il y avair 200 étuctiants
alletnanclsde clroit. Cí.:
Kdlrunel, H.: Die deutschen Besucber der Universitiit Padua irn Jriirbunden der Refoniutrion,
(}ieueJirhrbücberÍiirPbilologie und Pae.ciagogiii.
l873.) p,70.
'"
Weigle, F.: Dcurschen Studentenin lurlicn. I. Die DeutscheNarion in Perugia (Quellcn und
Forscbung.enaus italicniscbcn Arcbiven und Bibliotbeken. XXXtr. l9l2 ) Weigle, F.: Die
]\{;itrikelder deutschenNation in Siena (l573.l738) 2 köter' Tübingen, 1952: I-uschin von
Ebengreutb. A.: Ilericht an die AkirderuieCcr \\'issenschafren
in Wien (Zeitsch;ifrCcr SavignvS t i Í t u n .feü r R e c | r r s g e s c ' h i c t rRt oe t, n . A b t . \ i I I . l E 8 ó . ) p . i 6 ó . 1 7 l l L u s c h i n v o n E b c n g r e u t hA, . :
Quellen zur Geschicbte rjeutscherReciitsböhrerin Italien (Sitzungsbericbteder kais' Akadcrtlie
d e r W i s s e n s c h a ' f t ei n \ \ I i e n ,P h i l . - H i s t "C ] l x s e ,C X Ü . 1 s 8 6 ) p . 7 1 5 . 7 9 2 . ( C x \ r y I ' i 8 8 9 ) p . l 24. (Cnlv.
l691) p. l-30'; Luscbin von Ebengreutb,A.: Vorláufige \,Íitreilungen
ÜLrerclic
CescbjchtedeutscherRcchtsbörer in Itaiien (Sitzungsberich..,e,
CXXVil. iE92.; p. í.t+t ;
235
En examinant |a documentation des érudiantshongrois, se pose le probléme
bien corrnu par les rechercbeurs de la pérégrination:notarrrmentque les sources ne
révélentpas toujours la facultéchoisie par l'étudiant.L'identification de l'étudianten
tant qu'érudiant de droit, € S t autnnt plus difÍicile, car un érudiant pourrait suivre
plusieurs cours á l'université, alors c'est difÍici|e á identifier cette Personne conulle
ieprésentanteexclusive d'un tel coursló. Dans le recueil de documeniatiorrson trouve
les noms des étudiants dont les donnéesse retÍouvaientdans la docurnentation de
l'université de droit de Padoue (matricule de droit' les procös verbaux de la ,'facu|té''
de droit, ainsi que des lettres et autres sources).on a registrécomrne érudiantsen droit
ceux qui appaÍassaient.|ans l'organisation nationale de l'université de droit' en tant
que conseillers de la ,"l..IationHongroise''. Cette décision scientifique peut étre
discutable, mais l'analyse de la littéraruresecondaire- c'est.i.dire la comparaison des
donnéesde VgREss - a permis cette déduction.
En ménre temPs, si quelqu'un apparait cornme érudiant en droit dans la
matricule, ce fait il faut traiter avec précaution.Ce ne signifique pas nécessairement
que l'étudiantne faisait aucun cours de droit.
La chose la plus importante, c'était la culture généraleque les jeunes gens
hongrois ont régupendant |eurs anrréespasséesi l'université, nrais naturellement on
peut supPoser qu'aussi |es connaissancesjuridiques obtenues en Italie pour:aient étre
utiliséespar les érudiantsplus tard.
A)'aot détaillé la problémetique métlrodique,maintenant nous te'otons de
justiÍier avec métbodesnumériques,pourquoi c'est Padoue qui est devenue le but
juridique'' des bongrois. En rendant compte de
prirnaire de Ia ,,pérégrination
l'ensemble des visiteurs hongrois á Padoue dös la seconde moitié du XVf siécle.
Padoue est la quatriémedes universitésfréquentées
Par les étudiantshongrois. Ce sont
Wittenberg, Vienne et Heidelberg qui la précédent.
Mais au point de vrre des étudiants
en droit, c'est toujours Padoue qui est ,,autocrate'',en cornparaison avec les universités
allemandeset avec ceiles de I'Italie.
Les diagrammes nous montrent qu'entre 1530 et 1600, en regard des juristes
bongrois, l'importarrce de Padoue surnoontaitles autresuniversitésde l'Itrlie .
De la groupe du premier diagramme apparait que Padoue regevait plus d'une
moitié des étudianÍsen droit hongrois régistrés
aux universitésitaliennes au cours du
Xw et xvtr siéc|es(ler supplément).C'est intéréssant
de mentiomer ici les rélations
avec Sienne. A partir du xvr siécle, mais surtout au xVIr siécle, l.université de
Sienne signifiait une concuÍTenceimpor.tantePour Bologne, en ce qui concerne la
présencedes érudiantshongrois"
l6
Ridder-s\,lnoens,H. de: Deutscbe Studenrenan italieniscben Rechtsíakulüiten.Ein lJericht
über unvcröffentlicbtes Quellen. und Arcbirruaterial (Ius Coirunune XI[. Frankfurt.IN{ain,
l984.
p. 290.) Cf. les oeu\'reslii-énuruérées
de L. v. E.
236
XVI.XVIÍe
El Perugia
ff Ferrara
XVII e
El Siena
E 3B o l o g n e
Et Padoue
XVIe
2(flo
4Wu
t- supplément
en droitpar université
Rópartitiondes étudiants
La proportiondes étudiantsen droit est toujourssignifiant parmi les visiteurs
bongrois i Padoue (entre l526 et l600' 79 juristes parmi l.t5 énrdiants.).L'intéréten
qui fut ciominanti la premiérernoitiédu XVI. siécle'
regiuc des étudeshunranitair'es,
est remplilcépar la tendencefavorisant les érucesjuridiques Vers la fin du siécle' Ce
par la proportionaudessusde 50o/odes étudiantsde droit entre 1580 et
qui est témoigné
L'h"égémonie
des juriste' '" 'aaintient au XvIf siécleparmi les
l62a (2e supplément).
hongrois (44 de 9.{),mais ce sont peu ö peu les érudiantsde médicinequi l'emportent
sur les juristes. C'est bien compréhensiblepar le fait que depuis le XVIf siéclece sont
déji les sciencesde la narurequi rendentPadoue célöbre en Europe"
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Juriste hongrois d Padouc
237
A cause de la division de la Hongrie en trois parrs i cette époque, il est
important de ce quel|e partie viennent les érudiarra.En premier lieu, c'étaient les jeuns
geffi venants des territoires occidentaux et méridionaux du Royaume Horrgrois qui
arrivaient en ltalie. En méme temPs, dös au début du XVf siécle, aussi ceux de la
Transylvanie y chercbaient la ,,sourcede la science".
Mais la Hongrie Royale préservesa suprématienurnériqueaussi dans le cas
d'inceftirude d'origine de quelques péregrins(3e supplément).
It{émele relativement petit Dombre des érudiant.sétait trésimportant pour ia
Transylvanie á la seconde rnoitié du XVf siécle. Sous le rögne des Bátholy on
maintenait Ia régle tacite que l'accés arrx bautes offices dans la cour princiéren'est
permis qu'i ceux, qui s'étaienté|evés
á Padoue - corume c'était le cas du rnerrrbrele
plus célébredes Báthory, le prince Étienne,le futur rois de Pologne. S'en rendant
comPte, les familles de classes dominantes de la Trarrsylr'anie indépendante,
envoyaient leurs fiIs l'un aprésl'autre á cetteuniversité.
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3. supplément
Répartitiongéographique. étudiantsen droit á Piidoue
238
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au XV*
qui viennentde ta Croatie sont cl'abordsbien représentés
Les étudiants
ir
Bologne.
alr.ire
les
caüolique
réligion
leur
mais
époque,
de
nore
début
siécleet au
irrunetriculés,on Peut constater
En analysantla position sociale dgs étuciiarrts
que
5-6 pour cent de la poprrliition
que la nobilité1iap,opo'iion de laquellen'excédait
4).
(cf"
Suppiément
bc,ngroise)ici fait la nrajorité
le.s
La propcrrtionde la nobllité hongroise á Padoue est n3Íguante. Paurni
jeunes
des
pou"r
cent
imruaticrrlésá Vienne entre l5ób et 1620, il y a 5'9
é.rudiants
génárale
gens d,origine noble, c'est-i'-direlerrrpropor1ionest en accord ir la proportion
en
hongro!s
érr'rdiants
des
nobles
c1elanobilitéen }íongri.''. En móne ú.p', i'effectif
qu'
similaires
docuinentaticns
des
clroitir plrdcueest vers 54.2 pour cent.ir*cusn'avons
hongrois est 38.l pour cent...
)rlngolstadt,oü la représentitiondgs noble'sén'lqiiants
pour les jer.lnes
Alors que le x\T. siBcle est une périoclede r'arie ,,prospérité.'
ces
gens nobles en Allernagne pour faire iei érudesuniversitai.res,la ,,pereglinatio.,
ne
irifluence
.
que
leur
bien
érudiantsbongrois est rúatiuementbalancée c.est.a-dire'
continuellement
s'.rnt
ils
soit pas si giande conlme celle des étudiarrtsi''llemands,
pone pas
p,csent, i l.Únir,ersitéde Padoue. En conséquence,!a fin du XVI. si}-clene
groi
se.
bon
it",snumérossail lirnts dans l' irnrnatriculation
tt.ZuinStur1iuruderStu<ientenausdcnhabsburgiscben
der Neuz.eil 5.)
(15ó0-l620)
irn
Reicb
flfr'ienerBeitráge zur Gescbic}rte
l-Iocbscbulen
an
l,iindern
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4. supplérnenb
Répartition sociale . étudiant,sen droit hongrois i Padoue
Parmi les nobles, |a proportion des érudiantsdescendantd.ttne f.rnrille rle la
haute noblesseest aussi constante. en mEme tenrps' les tendanceshistoriquesdu début
du XVII" siécle(en premier lieu l'inÍ]uencepolitique de l'aristocr.atiequi dev;cnt plus
for"te)se manifestent aussi prrrmi les érudiants.u droit i Padouel9"Porri se fair.e ap1eá
parrticiperá la haute poiitique, les fils des dominantes familles zu.istocratiqUeS
oni le
désir de cievenir juristes ,,professionnels'' et d'obtenir des expé'l.iencesaussi n
l'étranger. Beaucoup de noms des étudiants regisrrés darrs les Iníltricules de
l.Universitéde Padoue sont bieu connus aussi dans l'hist<lirebongroise.
En c.onnaissantles conditions sociales de la Hongrie, il est i remruquer que
c'est la bourgecisie qui joue un rőie assez importarrt dirns |a ,,peregtit:iitio, des
étudiantshongro;s. Comrne |e diagra.nuT}e
nous démontre,aprös unc augmentation
l9
Benda. K.: A késö reneszőtlsz korína}i gazd'asági' tírsadalrrri és politikai összet,evöi
Magyarorságon [Les coiriposantséconotrriques,
sociaux et politiques de l'époquc rcneissance.
tar<iiveen }Iongriej (aoatuírXVII.sázadi sze)lerui niozgalrnaink tönénetéhez.Szenci ]r,1olnar
Albert és a tnag;,ar késó reneszánsz. IDocuruentation á l'histoire rJe nos luou\'elt]ents
intellectuels.Sz. M. A. et la renaissance-tardive
bongroise]Szeged, 1978.)p.9'1.
240
modeste au début du KVI" siécle, l'effet des érudiantsdescendant d'une famille
bourgeoises.augmentede nouveau i la fin du XVf siécleet au débutdu XVIfro.
Il est aussi trös interessantd'analyser la duréedu séjourdes érudiantshongrois
i Padoue. Au débutde l'époqueen question, les fréresRévay furent immetriculésü
l.université conme enfants, mais ils deveoaient capables de cornprendre les
discussionsjuridiques Ce haut niveau seulernentquelques ans plus tard. Au milieu du
x,\rf siicle, des étudiantsplus ágéset plus qualifiésse contentaientd'un séjourplus
court en lteiic. Comme la docurnentationsur l'activitédes érudiantshongrois n'est pas
toujours consen'ée complétement,en plusieurs cas nous Pouvons dédulre la duréecle
leur séjour ea utilisant les autres documents r'niversitaires. Par exemple, on peut
présumerun séjour assez long si |e ,,pregriauJ' fut élu fonctionnaire universitaire .
conrme les sources nous démontrent,plusieurs érudiantshongrois furent conseillers de
la,Natio Hungarti' (sic!), recteurs ou,,syndicul'.
Ayant analyséles sources qui sont i notre disposition, on peut aussi constater
que la majorité des étudiantspoursuivit des érudesprofondes pendant son séjour
relativernentcourt en ltalie. Une périoded'étudestrés longue (qui était rypique au
IvÍoyenAge) est assez rare - l'érudiantplus patient fréquentaitles cours de droit pour
t l ans et il fut aussi élu représentantde la ,J,{atio Hwgant,, d Padoue. La durée
moyenne du séjourest environ 2.3 ans.
Comme nous avons déjnmentionné,l'Université de Padoue étaitfameuse Par
sa toléranceen atl.airesréligieuses,au premier lieu envers les érudiantsprotestants.Il
est bien connu que beaucoup des représentantshongrois du protestantisme raciical
furent étudiants padouens. La Hongrie de l'époque en question est un Pays tout
protestant; ce sont seulement quelgues familles aristocratiques de la cour royale qui
suivaient le catholicisme. En méme temps, de fagon trés interessant,c'est toujours
Padoue qui - i cőté de Vienne et Ingolstadt. fait le centre le plus important aussi pour
les érudientscatholiques.
Comme les recherchesde Korurn nous montrent,entre 1560 et 1620 quatrevingt pour cent des érudiantshongrois immatriculés aux universités de l'Empire
d'A-llemagneétaientprotestant'''. A-Podoue, au contÍaire,la propor1iondes érudiants
protestants ne surmoniait jarnais la proportion des érudiants catholiques (cf.
Supplément5). En m0me ternps, il y a des problémesen déFrniantl'appartenance
réligieusede quelques étudiants. un point d'appui peut Otrela tendarrcede l"rrrriversité
frequentéePiu l'étudiantaprésou avant ses érudesi Padoue.
'o
p.2|2.
Pou, ce dcrnier: Varga I.: Magyarországi tanulók a pa<lovaieg,yeteluen...
tt
Kohl.r, A.:Biklung unctKonfession,p. 109.
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5. Supplément
Répartition confessionelle . étudiants en droiü hongrois h Pa.Joue
Nous n'avons P:ts beaucoup de documentations sur i'áge des éru,Jiarrts
hongrois' Au débutde la périodeanalysée,iI y a quelqrrescas assez
iarticuliers quand
|e jeune hornme immatriculé est quasi enfant trparóxampie, les flüres Rér'ay déjn
mentionnés). En général,ces enfants fréqueniaient les tegous prir,ées ae l.u's
,,PraecePtorei.. A la fin du X\ry. siöcle on voit l'irnrrratrlculation des jeunes bonrntes
plus ágéset avec plus d'expériences.
L'usage de íaire un ',Ka\'alierstorrr''- ',tour de chevalier'.. avant de s.érabliret
de se marier, était assez fréquentparmi les jeunes gens nobles en l'Eurc.pe de írn rlu
xvf siöcle, mais eu généralceÍ usage n'était i,ai suivi par les étudiairtshongrois
padouens. En cette période c'est &ssez rare de trour,er un jeune lronrrne qui
s'irnmarricule á l'Uliiversité de Padoue. pa-ssequelques serrines en ville, puis ii p'.ia
la direction d'une auEe ville protrablement plus interessaote - ur des q,,.i,1u.,
exemplesassez ral'esest le,,tour de chevalier''du jeune buon Ferenc Náda-sd5;.oi'*
t612.
Cette tradirionne der'ientplus populaire qu' au débutdu X\iIi. siöc]e. qu:rnd
les jeunes rrobles honglois considdrentPadoue comJne point d''a.q.ét
au cours de leur
242
voyagede Rome vers Naples. En prenrierlieu, c'est ö l'int]uencedes traditionset de la
grande considération de Padoue, que ces jeurres gens Í.urent immatriculés n
l'Université. Comme le diagramrne (Supplérnent6) nous montle' c.est aussi assez
ttéquentparrni les étudians hongrois de s.irnmatriculer} une autre universitéaprésou
a.laüt leurs étudespadouennes.
Entre l53l et l560 le cinquéme,
entre 156l et 1590 le tiers,
e nüe l 59l e t l 6 2 0 l a m o i t i é
des étudianislrongrois sont irnmatriculésaussi aux autres universités.La combination
le plus fréqrrente
est le division des étudesperrni deux-troisuniversités.
Padoue
Bo!oE'ne
Siena
Ferrara
Perugia
Vienna
Wittenbere
Heidelbers
Strasbours
Jena
Leipzie
1 5 3 1 - 1 5 6 0 1561-15901591-16201 6 21 - 1 6 5 0
30
36
46
14
1
4
3
1
6
14
2
I
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6
1
2
1
4
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1
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4
1
1
Paris
Leiden
Cracovie
1
1
1
Total
L26
8
23
1
2
I
7
o
4
1
1
1
1
1
6. supplément
La ville la plus populaire aprBsPadoue . en faEon a.ssezsu{prenant. est Siöne.
Les éruciiants
hongrois fréquenteient
son universitéen premier lieu apris leurs érudesá
Padoue. La combination avec Bologne n.est pas significative . ce fait démontre
l.abaissementde l.importancede la,Mére de toutesles universités'..
Vienne se t.rouve parmi les universitéssecondaires jusqu'i l'an. i550, et
seulement cotnÍneinstitut oü les jeunes hongrois établirentleurs étudesultérieuresir
Padoue. Au ruilieu du XVf siécle,il y a aussi des universitésprotestantesqui gagnent
d.importance dans la formation des érudiuts éuaogers . paÍ e,xample,Wittenberg,
Strasbourg,et Heidelberg' A la t.inde leurs étudesfondamentalesde philosophie et . en
cas des érudiantsou ',gymnasiuru iIlusré, de Strasbourg . aussi d* droit, les érudiants
protestantshongrois étaientattiréspar |e haut niveau de l.enseignement i Pedoue.
prctestentshongrois (JohannesMelczerus Eperiesy et Daniel Fabini),
Deux érud'ia.rts
qui fréquentaient|e ,,gynnasiwtl. i Strasbourg,étaientles discipies fa'vorisdu savant
humanisteGothofredus--.
''
Johonn.s Nlelczerus Eperiesy et Daniel Fabini alentour du tournantde siücle figuraient pan:ri
les étudiantsl:s plus laborieux du juriste au tclrrps du professorat preirlier et deuxiérrrcde
Gothofredus.Les disputationsle tuonUcnt.
243
En fagon assez regrettirble,parmi les érudiantshonglois, c'étaii seulenrentune
minorité infirne qui pouvait conrpiéterses étudesavec |e tiue ,,doctor iwil,. Bien que
avant la bataille de Mohács (en l'an 1526) l'ir'npén"atlon
de ce Í-iüefut presqr.le
obligatoire Pour les mernbresjuristes du clergébongrois, en certepériocieles érudiants
(qui en majorité sont |aEue.s)ne considére,atpas te doctorat si impot1ant conune
quelques dizaines d'annéespius tőt; en n:éme ternps' beaucoup d.étudianLsétaient
contraints i renoucetrauy. étudesultádeures Par les dópenSt}ScoD.Sidérabies.
Un des
,,docteurs" les plus corurus est Cluistopborus L.ackner, mail'c sav;int de ia ville de
Sopron.C'est i lui qu'on doit que le ivear; de la cuirurejuridiquc (rn preruierlieu, le
,,it.tscotztttluaé')de Sopron est en élér'atlonen cette période...Nous connaissons aussi
le Íextede sa disser.tati,rii
écriteá Padoue.
Enfin, nous reste une seule question i répondre:qu'est.ce qui est devenu des
énrdiar:tsbongrois qui sonÍ retournésen l.{ongrieaprBs l'acconrplissementde leurs
étudesen ltalie? C'est assez difficile } trouver des réponsesexactes aussi en cls de.l
jeunes gens desc*nd:rntd.une fruuille noble et bien connue..Les gérréalogies
femiliales
ne tiennentregistre que des déscencantsles ;'lus cor.nus,et l'arcltontclogic,lr.c.ngroise
n'est pas suffisiunrnentdél'eloppéepour nous donner d'assistance efficace en reüalant
le cours de vie des ancierrs étudiantspadouens-. }r,Íalhereusement,
pouÍ le inornent
notre Institut n'est pas encore parvenu aux arnples recberches dirns les archives
hongrois et étrangerseil ce regard. Conséquemlnent,jusqu'ici le cours de vie de
beaucoup d'anciens étudiantspaciouensest presque inconnu" Au riébutde la pé.riode
analysée,nous nous rencontronsque|quesnoms des étudiaatsqui sont membres du
clergéhongrois,raais plus tard il y a seulementdes jeunes laQues qui s. inrrnatricuient
aux unit'ersitésitaliennes.
En mérnetemps' l.irnpcrr1aricecles étudesá Padoue est appuiéaussi p;rr le íait
que parnri les étudiantspaciouenson trou\'e des haut fonctionnairesde l.Etat et aussi
des protagonistesde Ia politique ho:rgroise. Par exemple, deux palatirrs.Paulus Pálff.''',
Stani5|3us Thurzó), un grand sénéchal(Franciscus Nádasdi), un cbancelier tle Poys
(Georgius Dra-skovich), un chancelier de Transylvanie, puis de Pologne (lr{artinus
Berzevicz}). on tÍouve des ex.érudiants padouens aussi aur difftirents niYeaux de
l.adrninistration publique et . moins fréquerunent . en l'organisme judiciaire. on
trouve les anciens étudiantspadouens parmi les magistÍatsmunicipaux, par exemple i
Sopron, á Eperjes, et aussi dans les vil|es saxonnesde Trans1'lr'anie.
Comme l'aoalyse des docurnentsdéji collectionnésnous montre, la r,ie et la
carriéredes érudians hongrois padouens constirue un chapitre interessantmais presciue
incorrnu en l'histoíre du droit hongrois.
Nous espéronsque les futures recbercbesjustiÍierontnotle interOtet rávé|erorrt
de nouveux détailsinconnus de l'histoire de la Hongrie et aussi de l.Europe]s.
3
Boros. L.: Esy kés6i huntanista rórnai jogasz: Lackner Kristóf [L)n rolDítniste rie
Tanuirnányok 3. Budapest 1978)
l'butuanistne.tardif: l-ackner Kristóíj (Jogtorténeti
.o
árrekintés)
Cf' Havassy. P.: A lue3yar világi arJbontológia (bistoriográfiai es biirliog:.áJ.iai
IL'arcontologie hongroisc tucrndaine (récap!tulation histograpbique et bibliograpbique)],
(LevéltáriSzerri]el 987. pp'27.ss.)
,o
L'auteur profire rJe l'occcasion pour exprimer sa gratitude ö orsolya Péter.á Dírra
du texte'
Pol1'át et á Tlbor Trücácspour la 5cstion grarrunatiul"le
244
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