LA PÉNINSULE IBÉRIQUE AU MOYEN-AGE D’APRÉS LE KITÂB AR-RAWD AL-MPTÃR • • Fl HABAR AL-AKTÃR D’IBN CABD AL-MUNCIM AL-HIMYARl I TEXTE ARABE DES NOTICES RELATIVES À L’ESPAGNE, AU PORTUGAL ET AU SUD-OUEST DE LA FRANCE, PUBLIÉ AVEC UNE INTRODUCTION, UN RÉPERTOIRE ANALYTIQUE, UNE TRADUCTION ANNOTÈE, UN GLOSSAIRE ET UNE CARTE PAR E. LÉVI-PROVENÇAL PUBLICATIONS DE LA “EOND M. XII DE GOEJE" LEIDEN E. J. BRILL, s. A. 193S 1 vV TABLE DES M ATI È RES Pages Vil Avant-propos INTRODUCTION IX REPERTOIRE ANALYTIQUE . I. Ressonrees natnrelles , II. Agriculture et èlevage , III. Activité industriellc IV. Les villes V. Circonscriptions et fisc VI. Histórica .... TRADUCTION ANNOTéE Lettre A, I, U . B T. G. H. D. R Z. s à 5 T G F K K L M W Y . XXVIII XXVIJI xxix xxx XXXI XXXIII XXXII 1 . . . . . I 3 45 7S 82 9' 95 97 100 1 18 123 144 48 «63 167 1 168 '73 200 203 210 233 239 Appendices : I. Texte et traduction des passages du debut de la Description de l’Espagne, d’al-Bakri, non utilisés par le rédacteur d 'ar-Rawd al-mftãr I. Les anciens noins de la Pèninsnle ibèrique 245 II. Le *par tage de Constantin" 246 PRINTED IN THE NETHERLANDS III. Les regions de la Gallee IV. Les montagnes d’al-Andalns V. Le territoire de Cordone VI. Les iklhns de Seville VII. Les chateaux-jorts de la region de Mérida II. Sur la description de la grande-mosquée de Cordoue ... GLOSSAIRE Index bibliographique Index des toponymes hispaniques Index des toponymes non hispaniques Index des noms de personnes Index des ethniques 249 250 250 251 252 253 AVANT-PROPOS 255 285 289 3o1 303 309 Carte hors-texle: Al-Andalus au Moyen-áge d’aprés les Masãlik d’alface à la p. XXXIV Bakri et ar-Rawd al-mftãr J'cvoqtie avec reconnaissance, au senil de ce livre, la memoire du Professeur Chr. Snouck-Hurgronje, dont la morí fui nagucre si pro- fondemen t ressentie par tons les islamisants. Alors que le present travail n'était encore qn'à Petal de projet, f ¿Ilustre orienta liste des Pays-Bas avait bien voulu, en sa qua lité de president du comité de la * Fonda tion de Goeje", accepter le principe de sa publication dans celtc serie de volumes, qui perpetúe le souvenir d'un autre grand arabisant iicerlandais. Mon eminent collegue de V Universitc de Leyde, M. le A. J. Professeur TVensinck, que noire collaboration au comité de V “ Encyclopedic per met depuis longtcmps d'apprécier et d'estimer, in'a reservé le ¡neme accueil que son maitre aupr'es de la “ Fondation de Gocjc", de 1’Islam" me depuis qu il en dirige la gestión, 1'expression de via fe le prie de bien vouloir trouver ici cordiale gratitude. J'adresse cgalement mes renterdements, pour les suggestions et les ameliorations de texte dont je leur suis redevable, a M. M. William et Georges Marçais, G. S. Colin , E. Lambert et H. Peres. Saint-Briac, le 30 juillet TçyS. 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Albolodúy, 47. *Amiriya (al-), 68. Albuféra, 62, 67. Ampurdan, 248. Alcacer do Sal, 13 1, 193, içq, 241. Ampurias, 42, 248. Alcalá la Real, 76. Alcántara, 78, 197, 198. Atibiir¿I (= Ampurias), 248. Alcantarilla, 220. Andarax (Andaras), 40, 221. Alcaraz, 300 oí. Andújar, 17, 71, 134. Alcira, 41, 62, 63, 67, 126—37, 242- Aniga, 40, 61. Alcocero, 250. Anisa, 40, 56, 61. Alcolea, 47. Antequera, 46. Alemtejo, 239. Aragon (Aragón), 17,61, 150, 22S, 248. Alfamén, 172. Aragón (rio), 140. Alfamin, 162, 173. Arab (al-) (= Alarcos), 1 8. Aranda, 248. Alfara del Patriarca, 62. Algarve (Garb al-Andalus), 59, S3, 105, Archidona, 17, 215. 129, 130, 140, 156, 178, 192, 193. Arcos de la Frontera, 30, 195. Algeciras, 12, 13,48,91—94, 103, 108, Ardales, 46. Argana (— Arjona), 17. 148, 154, 249, 250. Abarñniya (église d’), Abisa ou Abl¿a, 40. Ablo, 49. Abtir, 16. Abwãb (al-), 240. --— 96. — . — — — FONDATION DE GOEJE XII ] 19 Ar/iã' al-hinna’, 226. Arjona, iy, 192. Arkablka (= Ercávica), Arkus (= Arcos), 20. 248. Arnedo, 3o. Amit (= Arnedo), 20. ArJ {al-), 252. cArllb (al-), 179. *Askar (al-) (= Alasquer), 179, 180. Asknbãris, 48. Asküni, 2S—29, 207. AStabjn (= San Esteban), 28, 218. Astiggi, 20. Astorga, 42, 51, 247. Asturka (= Astorga) 247. Astra (= rio Nalón), 249. Asians (— Asturies), 249. Atansiya (= Atienza [?J), 63. Aurariola, 43. Azufra (= Oca), 248. Azunaba {= Huelva), 44. Aznalcázar, 73 Badajoz, 6, 16, ui, 58, 103, 104, 107, 130, 139, 210, 213, 252. 43, Balyñris (Paliare), 248. Banbalflna (= Pampelune), 70. Baniskula (= Peñiscola), yo. Bating, 236. Barãiva {al-), 99. Barbastro (Barbastro), ¡o 53. Barbate (rio), 205. Barbitaniya (= Boltaña), 50, 236. — Barbitanie, 236. Barcelone, 42, S3—55, 150, 224, 228, 231, 247, 248. Barlililna (= Barcelone), 53. Basal (al-), 251. Basta (= Baza), 56. Batalyaws {— Badajoz), 58. Bataka, 247. Bãtika, 4, 245, Bayona ( Bayíl/ia), 77. Baza, 17, 42, 56—sy, 165, 191, [99, 24S. Bedija (rio), 36. Beja, 22, 42, ¿5—46, 105, 129, 130, 139. 193. 231. 239. 249Berja, 96. Berlengas (lies), 139. Beteke, 247. Betera, 62. Btgtt (— Priego de Córdoba), 76. Baena, y4— y5, 217. Baetica, 4, 245. Baetis, 245. Baeza, 15, 42, y 2 y4, 76, 88, 19S, 209, Bilbilis, 195. 248, 249. Bitrazvs (= Pedroche), 57. Baga (a* Beja), 45. Bitrlr (= Petrel), 123. Baggána (= Pechina), 47. Bisilyana (= Ventas de Bezmiliana), 56. Bairán (= Bairén), 75. Bobastro, 46—¿y, 204. Bairén, 75 y 6. Bolonia, 204. Baiyñna {=, Baena), 74. Boltaña, 50, 236. Baiyãra (= Montoro [?]), 71. Braga, 42, 83, 247, 249, Baiyasa (=* Baeza), 72. Brãkara (= Braga), 83, 247. Bãk.rta, 249. Britániya (= Britonia), 247. Baldlita (al-), 168. Britonia, 247. Balansiya (= Valence), 59. Bubastro (= Bobastro), 46. Balata, 59. Bu/iaira (al-), 62. Balãziyã (— Falencia [?]), 248. Bulknna (= Porcuna), 71. Baleares (lies), 95, 228, 231. Btillnn (= Guadalbullón), S8. Balmálla (= Falmella), 131. Bílnt {al-) (= Alpuente), 71. Saltana, 79. Burgalhimar, 238. Baltas (— Pleitas), 59. Burgos, 52, 55—56 ,248, 250. — — Burgas (= Burgos), 55. Castro Marim, 232. Castulona, 191, 248. Cazalla de la Sierra, 172. Caza!illa, 192. Cazlona, 42, 191, 248. Burlyãna (= Burriana), 56. Buriatia (= Purchena), 53. Burriana, 56, 217. Burt (al-) (ÿ= Pyrénées), 250. Bnrtukál (= Porto), 197, 247. Basa (wãdi), 147. Bata (wãdí), 195. Cazorla, Cabra, 42, 74, 178—79, 249. Caedla, 142, 192. Cáceres, 19, 79, 197, 198, 252. Cádiz, 5, 50, 125, 154, ¡y3—7S, 227. Cães (Ilha dos), 141. Calahorra, 42, 248. Calatayud, 96, 98, 118, 195 96. Calatrava, 18, 42, 132, 164, 165, 196. Calatrava la Vieja (Castillo de) 196. Calpc, 194, — Calscna, 29, 91, 125, 138, 190, Campillos, 46. Campiña (de Cordoue), 43. Campo de Calatrava, 18, 42. Cañete, 235. Capitor, 178. Captei, 17S. Caracuel, 42. Caravaca, 1S0. Carcuvium, 42. Carija, 195. 195. Carmona, 19, 22, 42, 45, ¡90—91, 218, 227, 249. Carolina (la), 164. Cartujana, 251. Carpió, 194. Carratraca, 198. Celtiana, 247. 46. Carrión (rio), 248. Carrión de Calatrava, 196. Carteia, 92, 94, 1S0. Carthagéne, 43, 48, 16 1, 179, 181—82. Castellón de Ampurias, 248. Castellón de la Plana, 39, 56, 70, 217. Castille, 18, 51, 133, 140, 143, 164, 193, 209, 238, 249. Castillo del Hierro, 171. Castillo de San Juan, 75. Cesaragosta, 1 18. Chelva, 71. Chinchilla de Monte Aragón, •33. '38, 241. Chiprana, 153. Chorrera (rio), 235. Cieza, 79. Cinca (rio), 31. Cintra, 6, 42, 59, 138, 249. 84 — 8y, Ciudad-Real, 18, 42, 196. Coi'mbrc, 42, 130, /97, 249. Colmenar Viejo, 155. Constantina, iyi, 172. Cordoue, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 24, 26, 36, 37, 42, 43, 44, 46, 48, Õ7, 69, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 82, 85, 94, 97, 99, 100, 101, 102, 104, 105, 107, 1 17, 127, 128, 57. 58, 59. • 3'. '44, 155. «S 7» 1<34. >67, 168, 169, 170, 171, 172, 176, 178, 182— 190, 191, 194, 196, 204, 208, 210, 220, 226, 227, 234, 245, 249, 250, 251. 253. 254. Coria, 19, 42, 197, 19S, 249. Coria del Rio, 198. Coripe, 194. Corogne (la), 14 1, 247. Créus (cap de), 5. Crevillente, ¡So. Cuenca, 35, 126, 233, 236, 241, Cullera, 126. Dalãya (= Dalias), Dalias, 96. 96. Daniya (= Denia), 95. Dãr al-imãra (à Seville), 26. Darazvka (= Daroca), 96. Daroca, 96, 196. Darro), rio 30. 248. . 229, 240, 207. Fi¡rna¿ñlus {= Hornachuelos), 171. 24S. Don Benito, 252. Duero frió), 120, 248. Gabal alearas, Ebre (fl.), 31, 118, 119, 179, 245. Ecija, 19, 20—22, 29, 42, 78, 190, 249. Eglise du Corbeau, 4. Elche, 3p, 42, 43, 180, 205, 24S. 1 83. Gabal al-fíarãnis (= Sierra de Aimadén), 170. Gabal al-kahf, 151. Gabal KñTtn (= Mongo), 95Gabal al-kurnd, •94Ellt>’ 79Gabal Lñham, 222. Elvira, 28, 29, 30, 31, 37—39, 42, 67. Gabal al-ma'az, W89, 161, 208, 218, 241. Gabal Tank (= Gibraltar), 148. Elvira (Sierra), 137, 250. Gabal al-uyiln (= Gibraléon), 44, 203. Emérita, 211. Gabal (al-) al-zvñsit, 123. Énguera, 248. óadlr az-zait, H3Epora, 71. Gador (Sierra de), 49. Ercávica, 248. (uifik, 167, 16S. Escombreras, 48. Gaiyiln (=Jaén), 8S. Espalmadar (tie del), 240. Galice, 5, 83, 141, 162, 247, 249, 250. Espeliiy, 192. Gíilita, 43. Estepa, 29. Gallego (rio), 119. Estoy, 129. Gal/ara', 82. Evora, 42, 45, 130, 239—40, 241, 249. Gauã/i (al-), 252. Gandía, 75. Fahmln (al-) (— Alfamin), 172. Ganniit al-musallã, Fa/is (al-), 251. ôarnnn (= Grañon), 250. Fahs al-ballñt (— los Pedroches), 168 Garanda (= Gérone), 248. 171, '7 2óazur (al-), 58. Falls al-¿adid, 18. ¿rastra (al-), 252. Falñm (nahr) (= Darro), 30. Gazira (al-) al-kadr,I3 (= Algeciras), 91. Fardes (rio), 233. Gazirat Sukr (= Alcira), 1 26. Faro, 45, 129, 140. Gazirat Tari/ (= Tarifa), 154. Fernancaballero, 196. Gazirat Umm Hakim, 91. 93Figueras, 24S. Genii (rio), 20, 21, 208. Filabres (Sierra de los), 53. Gérgal, 172. Fiflana, 47, 172. Gérone, 42, 248. Finisterre (cap de), 5. Gibraleón, 44, 203. Finyñna (= Fiñana), 172. Gibraltar, 13, 14, 03, JA8 JO, 180. Firñs (— Castillo de Hierro), 171-72. Gibrüna (= Chiprana), 153. Fontanella, 2.3. Gillikiya («= Galice), 5, 53, S3, 160, 202. Forme» tera, 240. qinãn al-musallã, 226. raga, 31 32, 202. Gin¿ala (= Chinchilla de Monte Arahuengirola (la), 217. gón), 84, 1 38. w Fuente de Cantos, 205. Gisr (al-), à Valence, 62, 66. — — Granatula, 42. Grañon, 250. Grazalema, 146, 195. Grenade, 17, 29—3?, 37. 76, 85, 97, 98, 144, 198, 206, 208, 74, 25. Hispanio, 38. 44. 5ÿ, 107, 136, 137, 209, 218, 224, 225, 226, 233, 240. Guadajoz (rio), 75. Guadalajara, 155, 157, 159, ,62> 234> 248. Guadalaviar (rio), 60. Guadalbullón, 88. Guadalentin, 207. Guadalete, 20, 98, 99, 146, 195, 204. Guadalevin, 98. Guadalhorce, 204. Guadalmedina, 214. Guadalquivir, 15, 25, 27, 71, 72, 73, 86, 1 o 1 , 106, 127, 172, 178, 179, 187, 226, 245, 251. 4, 25 245. Hornachuelos, 171, 172. Huecas, 162, 237—38. Huélamo, 235. Huelva, 44, 81, 135, 136, 203, 252. Huéneja, 47. Huércal de Almería, 248. Huerva (rio), 119. Huesca, 31, 42, 50, 80, 202 ,236-37, 248. Huesear, 47. Huete, 236. Hulla (al-) à Valence, 62. Ibüriya (= Iberia), 4, 245. Iberia, 4, 245. Ibiza, 95, 224, 228, 229, 240. Ifraga (= Fraga), 31. Igranñta (= Grenade), 29. zIkãb (al-) (= las Navas de Tolosa), 164. Ilbira (= Elvira), 37. Guadarrama (rio), 155160, Ilice, 39. no, de), (Sierra 109, Guadarrama Ilipla, 203. 193. lluro, 180. 207. Guadarranque, Guadiana, 58, 196, 210, 231, 232, 252. Iniesta, 84, 241—43Iria (Iriya), 42, 247. Guadiaro, 9S. 161, Iibãll, 25. Guadix, 17, 29, 42, 47, 56, 137, ñbñniya (= Hispania), Í93, 249. 172, 218, 233—34 > 248. ISbãriya (= Hesperia), 245. Guerrero (rio), 104. Isbiliya (= Seville), 24. Guijo, 167. Isla Mayor, 178. Gurf (al-), à Valence, 62. Isla Menor, 178, 179. Mazvivãz, S2. Gtirf Istabba (= Estepa), 39. Istiggn (= Écija), 20. Hadarro (= Darro), 30. Itálica, 8, 25, 26, 149—30, 162, 173,251. Hadra (al-) (= Algeciras), 91. Almería), de Ha/nnia (al-) (= Alliama Jabalón (rio), 42. 49Jaén, 15, 17, 19. 42. S3. 5ÿ, 57. 67. Hantrif (al-) (= Niebla), 203. 71. 72, 73. 7<5, 88—90, 99, 128, 143, Handak (al-) (= Alhandega), 121. 144, 164, 165, 189, 192, 194. 196. fiara (al-), à Valence, 62. 198, 199, 200, 201, 218, 235, 248, 249. Ilawd (al-) à Alméria, 222. Heliocroca, 207. Jalón (rio), 59, 98. 234, (rio), Jarama (rio), 155. Henares 248. 16, 42, 67, 84. 123, 165, 24S. Játiva, Hesperia, 245. la Frontera, 16, 123, 123 de Seville), j Jerez 67. finís (= 26, 168. 146. Hinojosa del Duque, — júcar 199. (rio), 126, 235. Kazvra (= Cora Jfñba (al-), 57. Kfídiya, del Río), 198. 22. ftabra (= Cabra), 17S. Kullat al-ihn, 162. Jyabill (al-), 179. Jfculumriya (= Coimbre), 197. Jyílnka (= Cuenca), 235. Jyab/al, 178. Jfabtãr, 17S. Rtidis (= Cádiz), 173. Rai¿ñta, RaiSãta (= Quesada), 198, 199. Kãlai (= rio Quedes), 80. Rafal Aiyflb (™ Calatayud), 195. Rafal Raba/i (= Calatrava), 196. Ralb, 194, 227. Kãlis, 173. Ralsãna, lyalsãna (— Calsena), 195. Kanlsa (al-), à Aleira, 126. KauJsa (al-), à Valence, 62. Kanlsat ad-dahab, 247. Kanlsat al-gitrab, 4. Ranisra, 16 1. Ranfarat Askãbo (— Alcantarilla), 220. TÇantarat as-saif (= Alcantara), 197. Ifarabiika (= Caravaca), 180. Karakai (= Caracuel), 42. Karas (al-) (= Alcaraz), 200. Rarbalyãn (= Cre vidente), 180. Karm (al-), 45. RarmUna (= Carmona), 190. Rarnãta, 191 92. Rar/ñ¿annal al-Gazira (= Carteia), 94, — 1S0. Rarlñ¿annat al-halfd ou al-ljulafã5 (= Carthagène), 18 1. Rart.sãna, 251. Rasr (al-) (= Alcacer do Sal), 193. Rasr (Hisn al-) (= Aznalcázar), 73. Rasr Abl Diluis (Alcacer do Sal), 194. Rasr al-fath (= Alcacer do Sal), 193. Rasrin (al-), 241. Rastilla, Rastilla, Kaltalla (= Castille), 193Rastalla (= Cazalílla), 192. Rastallat Darrñ¿ (= Caedla), 192. Rastnlñna (= Castulona, Cazlona), 191, 24S. Jynriya (= Coria), 198. Kurtnba (= Cordoue), 1S2. Jyttsair (al-) (= Alcocero), 250. Kustantina .(= Constantina), 172. Labia (= Calatayud), 195. Labia (= Niebla), 203. Lagos, 129. Lakant {= Alicante), 205. Lakko, 204, 223. Lamãya, 204 03. Larida (= Lérida), 202. Lawraka (= Lorca), 205. La-wsa (= Loja), 208. Léon, 51, 55, 176, 209, 247. Lérida, 31,ÿ42, 'S3. 202—03, 248. Levante (¿ark al-Andalus), 4, 39, 56, 95, 129, 143, 162, 180. Linares, 191, 248. Liria, 66. Lisbonne, 6, 22-24, 37. 42, S9> >3», 139, 140, 193, 194, 239, 249, 250. Liyiiu, (™ Léon), 209. Liyüsdñl, 35, Lobatejo, 178. Logroño, 24S, 250. Logrosán, 252. Loja, 76, 97, 162, 198, 208— 09. Lopera, 71. Lora del Río, 251. Lorca, 79, 181, 203—08, 219, 220, 258. Luch, 133. Luchena (rio), 207. Lu¿¿ (al-), 133, 164. Lugo, 35, 223, 247. Lüko (= Lugo), 247. L,nkrnsãn (= Logrosán), 252, — Maddin (al-), 27. Madallxn (= Medellin), 252. Masanasa, 66. Madina (al-), 251. Maskilãn, 202. Saragosse), (— (al-) Madina al-baidd Morón de la Frontera), (— Mawrür 118, 119. 22 Madina t DakyUs, 98. 194. 7. Madina t al-Fara¿ (= Guadalajara), 234. Mayürka (= Majorque), 228. Medellin, 252. Madinat al-Fath (= Gibraltar), 149. Medina Sidonia, 123, 195. Madinat al-Galandl, 92. Medinaceli, 195, 234. Madinat al-Mdida, 159, 216. Mentesa, 42, 248. Madinat Bani Rãsid, 99. Madinat Sãlim (= Medinaceli), 195, 234. Mérida, 8, 9, 19, 26, 42, 58, 83, 141, 197, 198, 205, 210—13, 249, 252. Madinat Ibn as-Sallm, 146, 195. Mertola, 58, 130, 210, 231—32. az-Zahrd, 105, 100, 104, 117. Madinat Villaverde (las), 46. de Mesas 216, 162, Madrid, 19, 155. 248. la), 92. de (rio Miel Magacela, 262. de), 217. (Sierra Mijas Magán ( Magain), 160. (rio), 35, Miño 247. Ma¿rtl (== Madrid), 216. Minorque, 5, 224, 228, 240. Majaceite (rio), 146, 195. Minurka (= Minorque), 224. Majorque, 5, 85, 224, 228—31, 240. Mirtillo (= Mertola), 231. Mâkida (= Maqueda [?]), 216. Malaga, 17, 42. 47. 5ÿ. 67, 73, 77, 85, Mislata, 66. , 99. 137. '46. 204, 213—13, 217, M.ntlta 249. 97. 250. Mãlaka {= Malaga), 213. Mails, 318. Manar (Hisn al-), 223. Mantisa (Mentesa), 248. Mans'll cAtd (= Mislata), 66. Manzil Ibn Badr, too. Mandil Nasr (= Masanasa), 66. Moguer, 203. Moneada, 62. Mondego (rio), 197. Mondoñedo, 247. Mondujar, 47, 224. Mongo, 95. Monóvar, 123. Montánchez, 19. Monte Rubio, 47. Montealegre, 79. Montemayor, 43. Maqueda, 19, 216. Maracena, 218. Marbella (Marballa), 217. Monterilla (Sierra de la), 49. Marbella (rio), 75. Marchena, 22, 42, 47, 218, 227, 249. Montes de Oca, 248. Montesa, 248. Mar¿ (al-), 171. Montilla, 43, 44. Mar¿ (al-), à Aleira, 126. Montoro, 7 1. Mar¿ al-amlr, 218. Morón de la Frontera, 42, 123, 194, al-hadul, 18. Mar¿ 227, 249. Mar¿ al-hinuir, 23S. la del Palancar, 241. Motil Marida (= Mérida), 210. Motril, 136, 225. Mariya (al-) (— Almería), 221. (al-), 161. M.r.d.ka Mariyat Ba¿¿ñna, 48. Almodovar del Rio), (al-)(— Mudazvivar Morsa Htlsim, 232. 71, «7«Marsñna (= Maracena, Marchena), 218. Muía (Mnla), 79, 180. Martos, 71. 2g6 LA PÉN1NSULE IBÉRIQUE D’A PRES AR.RAlVJp AL-MlÿAR Munakkab (al-) (= Almuñécar), 225. Mnnastlr («/-) (— Almonastcr la Real), 252. Mundngar (= Mondújar), 224. Munyat Nasr, 175, 226. Munyat an-nñ/tra, 226. Murbltro = Murviedro, 217. Murviedro, 217, Murcie, 43, 67, 78, 79, 84, 86, 1 16, 128, 129, 138, 142, 144, 145, 146, 163, 180, 181, 200, 206, 21S— 20,217. Mursiya (= Murcie), 218. Mürui, 252. Musallã (al-), à Almería, 221. Nájera, 248, 250. Nalón (rio), 249. Nambroca (Namruka), 281. Nao (cap de la), 95, Navarre, 70, 80, r4o, 248. Navas de Tolosa (las), 15, 133, 164 66, 23,> 238- Nevada (Sierra), 137, 233, 250. — Niebla, 25,42,44, 105, 125, 155,203, 249. Nules, 56. Oca, 42, 24S. Ocsonoba, 42, 129, 249. Odiel (rio), 81. Ojos, 79. Onda, 39. Ondara, 39. 248. Osuna, 21, 29, Ovejo, 15. Padrón, 247. Pax Iulia, 45. Pechina, 36, 42, 4.7—50, 59, 248, 249. Pedroche, 57, 167, 168. Pedroches (los), 167, 168. Peñiscola, 70. Petrel, 123. Rhniya, 99. Rocadillo (El), 180. Roda, 125. 248. 221, 222, Piedrabuena, 19. Pityuses (lies), 240. Plasencia, 19. Pleitas, 59. Pontevedra, 77. Porcuna, 17, 71, Porto, 42, 83, 197, 247, 249. Portugal, 22, 45, 129, 130, 138, 139, 140, 192, 193, 197, 210, 224, 239, 249. Posadas, 171. Pozoblanco, 57. Priego de Córdoba, 76—77, 166, 198, 209. Puig (el), 40. Purchena, 53. Pyrenees, 250. Quedes (rio), 80. Quesada, 76, 162, 19S, 199, 209. Onuba, 44. Orce, 47. Orcera, 128. Orense, 247. Oreto, 42, 196, 248. Orétanie, 42. Orihuela, 39, 42, 43, 79, 128, 180, 1 8 r , 182, 24S. Osma, 42, Palencia, 42, 248. Pallars, 42, 248. Palmella, 131. Paios (cap), 279. Panipelune, 14, 42, 70, 140, Pastoriza, 147. 42, 249. 297 INDICES Rábida (la), 81. Racupel, 161. Raiyo, 42, 49, 67, 99, 137, 204, 249. Rakñbil (= Racupel), 16 1. Raklm (ar-), 97—98. Bakin (ar-), 226, 227. Rambla (La), 44. Rambla de Cordoue (ar-Ramla), 43, 44. 82. Ramla (ar-), à Valence, 62. Recopolis, 161. Riela (Rikta), 98. Ricote, 144. Ronda, 78, 98—99, 146. Rota, 125. Rueda de Jalón, 125. Rttmiyat Yñlis, 25. ¿an/Jro, 142—43. Sangonera, 207, 208. ¿ant Akru¿ (— Santa Cruz de la Sierra), 252. Sant Bi(ro {*ÿ= San Pedro), 173. ¿ant Yãkn, Sant Ysknb (= Santiago), 141, 247. Santa Cruz de la Sierra, 19, 252. Santa Fe de Mondújar, 224. Santa Maria (Navarre), 140. Santa Maria de Alarcos, 18. Santa Maria de Algarve, 140—41 Santa Maria de Bretona, 247. Santa Pola, 39. ¿antabariya (= Santaver), 35. Saddlna, 146 47. ¿antabñs (= Santiponce), 149. Sado (rio), 193. ¿aiita¿ñla (= Chinchilla), 1 38. ¿aduna (= Sidona) 123. ¿antautariya (= Santa Maria de Al¬ (= Sax), 123. garve), 140. Sagrajas (as-Zallñka), 103, 104, 154. ¿antamariyat as-Sark, ou Ibn Rasin Sagunto, 217. (Albarracín), 140. Sahl (as ), 251. 6, 42, 59, 12 1, 139 40, Santarém, (<«-), Sahla 43—44. 217, 249. Salda («r-), à Valence, 62. Santaver, 35, 160. Nassau, Sahrat Abl 252. Santarém), 139. (= tarín San Saiba (Gabaí), 178Compostela, 42, 141—42, de Santiago Saint-Jacques de Compostelle, 141, 247. 223, 247. Saklnb, 1 39. Santiponce, 149. ¿aknbiya (=Ségovie), 128, 24S. ¿ant\ii)f\i \ laño, 138 39. ¿abunda (= Secunda), 127. Sacra (as-), 251. Salamanquc, 42, 249. ¿albatarra (= Salvatierra), 132. Sara/ (<w-) (= Ajarafe), 124. Saragosse, 7, 42, 59, 70, 80, 96, 98, Salduba, 118. 118—20, 150, 153, 172, 236, 237, 248. Salmantika (= Salamanquc), 249. (= Saragosse), 118. Sarakusta Salobreña, 136 37. Saris (= Jerez de la Frontera), 125. ¿altñniya (= Celtiana), 247. ¿ark al-Andaltis (= Levante), 4. Saltes, 58, 135—36. Sarnlt, 206, 258. ¿alfls (— Saltés), 135. ¿ñrra (= Sarria), 247. Salnbíniya (= Salobreña), 136. ¿arrñt (as-) (= Sierra de Guadarrama), Salvatierra, ¡32—35> ,04160, 193. Sammüra, Sammilra (= Zamora), 120, Sarria, 247. 249. ¿att (as-), à Aleira, 126. San Antonio (cap de), 95. ¿atnbar (wãdl) (= Sado), 193. San Esteban, 28, 218. Sax, 123. San Martin, 128. Scalabis, 139. San Pedro, 173. Secunda, 127 28. Vincent), 4. San Vicente (cap St. «9» Runda (Ronda), 98. Rusaf a (;i Cordoue), 97. Ruzafa (ar-Rusãfa), à Valence, 62, 66, 97. Rü/a (= Roda, Rota, Rueda de Jalón), 125. . — — — — — Ségovie, 42, 128, 248. Segre (rio), 31, 202. Segura (rio), 79, 128, 144. Segura de la Sierra, 12S 29, 206. Serranía de Ronda, 78. — Setubal, 131, 193. Séville, 8, 18, 19, 20, 24—28, 42, 45, 58, 67, 72, 73, 77, 80, 86, 90, 105, IOS, 109, 113, 114, 115, 116, 124, 125, 129, 1 3 1, 136, 140, 144, 150, 154, 155, 156, 157, 162, 165, 166, 172, 173, 176, 1 77, 189, 190, 191, 194, 198, 203, 210, 215, 218, 238, 241, 249, Sidona, 29, 45, 94, 123—24, 125, 195, 204, 227. Sigiienza (Éigllnsa), 42, 24S. 149, 164, 178, 205, 251. 138, ¿ikar (wãdi) (= Segre), 202. Sdb (= Silves), 1 29. Silleiro (cap), 77. Silves, 129—32, 141, 193. ¿intara (= Cintra), 1 38. Solarius (Mons), 137. Soria, 248. Sort, 248. Sudar (=Jódar), 143. Stt/iail (= la Fuengirola), 217. Suhairñt (íW-), 144. Stthilr (<7.r-), 144—46. ¿ukr (= Júcar, Alcira), 62, 126 27. ¿ula'tr (= Sierra Nevada), 137. — Tabira (= Tavira), 150. Tablada, 155. Tage (fl.), 19, 22, 78, 139, 155, 157, 160, 197, 235. Tü¿o (— Tage), 78, 1 3 1. Tãkuriinnã, 42, 78, 249. Talablra (= Talavera de la Reina), 155. Talamanca ( Talamanka ), 155. Talasuna, 83. Talavera de la Reina, 19, 155, 196, 237. £a/¿ [Gabai <?/-)(=Sierra Nevada), 137. £al¿ (Hw aí-), 133. Tãlika (= Itálica), 149. Talnbara (Gabai), 98. Talyñta (“Tablada, Tejada), 155. Tarancón, 35. Tarasüna {= Tarazona), 150. Tarazona, 42, 81, 130, 248. Tarf JÇabtãl (= cap Palos), 179. Tar&Oo (= Trujillo), 79. Tarifa, 12, 131, 154, 204. Tarragone, 5, 42, 53,70, Ubbada (Ubeda), 15. Úbeda, 15—16, 42, 143, 198, 200, 249. Uclés, 35—36, 236. UkTá (= Uclés), 35. Vkíilina {= Osma), 248. Uksünuba (= Ocsonoba), 1 29. Uiia, 43. Uliya, 43. Uliyat as-Sahla, 43—44. Ulya, 251. 15 1 ,i33—5f. 161, 248. TarrakOna (= Tarragone), 153. Taryãna (=Tr¡ana), 154. Tavira, 130, 192, 224. Tawba {at-), Si. Tawda ou Tadñ (=* Túy), 77, 247. Tasa, 208. Teba, 46. Tejada, r35—57 > «63. 203. Teruel, 140. TtlCika (= Itálica), 162. Tinto (rio), 81. Tocina, 251. Toléde, 3, 8, 9, 10, li, 19, 26, 42, 71, 72, 77, 78, 79, 89, 1 15, 122, 128, >33. '55. 157—62, 164, 172, 176, 177, 196, 200, 21 1, 216, 234, 237, 248. Torrente, 66. Tortosa, 45, 54, 15?—53, «79- l8°, 184, 217, 248, 250. Trafalgar (cap de), 5. Trenip, 248. Triana, 105, 154. Trocadéro, 173. Trujillo, 19, 79—80, 252. Tudèle, 20, 42, So—81, 118, [50, 248. Tiidmlr, 28, 39, 43, 49, 67, 78—79, 138, iSr, 205, 209, 218. Turgalium, 79. Tulaitula (= Toléde), 157. Turia (rio), 60. Turón (rio), 204. Tur tasa (Tortosa), 15 1. Tusãna (= Tocina), 251. Tutlla (— Tudèle), 80. Túy, 42, 77, 247. Ubãl (= Ovejo), 15. Um m Ga*far (Him), 252. Umm Gasala (Him) (= Magacela), 252. ' Uñaba (= Huelva), 44. Unda (— Onda), 33. Undãra (= Ondara), 39. Urci, 24S. Uru (=Oreto), 42, 248. Uriya (Orense), 247. ÜriyUla (= Orihuela), 43. Urs (Urci), 47, 248. Urs Jyais, 47. Urs al-Yatnan, 47, 49. Urs al- Yamani, 47. Urs al-Yamaniya, 47. Urs al-Yamaniyln, 47. Ursudana (= Archidona), 17. Usbílna (= Lis bonne), 22. Uska (= Huesca), 248. Usuna (= Osuna), 29. Valence, 19, 39, 40, 42, 56, 59—69, 7L 75. 95. 96. 12Ô> '44. 1 57» l8o> 217, 220, 248. Valladolid, 248. Vejer de la Frontera, 124. Velez (rio de), 207. Velez-Málaga, 56. Ventas de Bezmiliana (las), 56. Vigo, 77. Villa Nova de Portimão, 129. Villanueva de la Serena, 252. Villena, 79, 123, 182. Vinaroz, 70. IVabda (~ Huete), 236. Wadl (al-), 251. J Vüdi ’l-abyad (al-), 60. Wãdi ’Ã3 (= Guadix), 233. Wãdi T-asal, 92, 93. IVãdi ’l-ba/tr (= Guadarranque), 180. Wãdi T-hi¿Sra (Guadalajara), 234. Wãdi ’l-/ii¿ñra (= rio Henares), 234. Wãdi Lakko (= Guadaletc), 233. Wãdi Lamãya, 204. Wãdi 'r-ramal {= rio Guadarrama), *55Wãdl ¿alan (= Jalón), 98. Wakkas (= Muecas), 237. Walba (= Huelva), 44. WalmU (= Huélamo), 235. WaSka, Waska (= Huesca), 236, 237. Yñbisa (— Ibiza), 240. Yabura, Yabñra (= Évora), 239, 241. Yarni, 1 90. Zallara, 124. Zãhira (as-), 44, 100—103, 117. ZaitRn (nahr as-), 31. Zallñka (as-) (= Sagrajas), 74, 103— fió, 154. Zamora, 42, 120 22, 249. Zorita, 161. — INDEX DES TOPONYMES NON HISPANIQUES Aden, 5. Afrique du Nord (al-fIdu/a), 48, 92, . 102, 137, 144. Afnaãz {«/•), 5. at-Tamr , 7. Alexandrie, 152, 212, 222, 242. Alger, 71, 224, 230. Alpes, 33, 250. c Antra, 230, 231. Anbãr, 7. Asfi (Safi), 22, 24. AStr, 230. Constantine, 230. Constantinople, 6, 51, 185, 227. Crete, 34. Damas, 27, 30, 37, 46, 68, 214. Égypte, 7, 36, 40, 45, 103, 139, 160, 213, 214, 219. Émèse, 27. Éphèse, 97. Europe, 34. Faiyüm, 30, Bii¿a d'Ifrikiya, 45. Bagdad, 98, 152, 233. Batar ns (= Béziers), 247. Bayonne, 77. Béja (Tunisie), 45, Béziers, 42. B.nbabJ, •jo. Bordeaux, 5, 52, 33. Bougie, 50, 228, 230, 242. Bretagne, 5, 36. B.rdãl, 52. Britãniya, 5. Burdll (= Bordeaux), 53. Biislr, 214. Bust, 57. Canaries (lies), 37. Carcassonne, 42, 247. Carthage, 92, 180. Ceuta, 11, 12, 16, 86, 93, 103, 107, 108, 158, 175, 177, 224, 241, 242, 243Chalon-sur-Saône, 104. Chàteau-Thierry, 34. Chine, 5. 137, 214. Fazsãtt, 234. Fès, 16, 19, 90, 176. Fortunées (lies), 36, 37. France, 4, 9, J3—3j, 70, 247, 248, 250. Gafsa, 230, 231. Galls (= Gaule), 50, 250. Garonne, 53, Gaule, 250. Gazcfir Bani Mazgannãi (= Alger), Gasirat al-ganam, 23. Genes, 228, 241. Gibraltar (Détroit de), 103, 107, 177, 228. Güta de Damas, 30. 11, 12, 92, 93, Haikal as-Zahrif (= Port-Vendres), 5, 53Horra (al-), 62. Hérault, 247. Hi¿az, 46. Hints, 27. Huzistãn, 5. 302 LA I’IÍNINSULE IBÉRIQUE D'AI’RÉS AR-RAWQ AL-ATI fJiR Ifranga (= France), 32. 4, 7, 8, 12, 14, 27, 34, 45, 127, 134, 233. Iliyã' (Jerusalem), 8, 26, Inde, 5, 33, 174, J77, 213. tírãk, 5, 46, 75, 160, 213. Ifrlkiya, 3, Jerusalem, 8, 9, 26, 54, 141, 149, 213. Jourdain, 99. IÇala (al-), 230. Jgalib (a/-), in. Tgarkasüna Carcassonne), 247. TÇasr Masmnda, 131. Knfa, 7. Palestine, 45, 123. Palmyrene, 97. Péronne, 34. Perse, 175. Pise, 228. Magrib, 3, 18, 24, 25, 85, 86, 103, 131, 139, 140, 156, 164, 166, 199, 230, 239. Maguelonne, 42, 247. Port-Vendres, 5, 54. Reims, 34. Ribiit al-fath, 131. Rome, 9, 25, 33, 55, 159, Mahdiya («/-), 165. as-suffar, 68. 211, 247. Safi, 22, 24. Sahara, 106, 230. Salé, 19, 175, 239, 246. Sardaigne, 95, 224, 226. Sicile, 34, 182. Sigilmãssa, 27. Soissons, 34. Sns, 175. Syrie, 5, 34, 36, 68, 103, Ténès, 47, 48. Thrace, 177. Tlemcen, 84. Toulouse, 42, 247. Tozeur, 230,. 231, Tunis, 41, 74, 224. Montpellier, 247. IVasal (al-), 227. Miliana, 230. — Narbonne (¿Varblina), 5, 16 17, 42, 54, 150, 228, 247. Nil, 31, 139, 219. Nimes, 42, 247. Nñmstl (= Nimes), 247. Tanger, 103, 85- 160, 213, 176. Yarmlik (al-), 68. Yemen, 5, 130, 242. Znkãk (nj-) (íSS Detroit de Gibraltar), 103, 154- cAbd Allãh, émir umaiyade, 33, 34, 48, 58, 226. 'Abd Allah b. Abi Bakrb. Yazid, 156. 'Abd Allah b. Fatoh b. ‘Abd al- Wahid al-Banti, 71. v ‘Abd Allah al-Gubiill al-Ansãrí, 7. ‘Abd Allah b. HabbUs b. Mãksan asSinhãgl, 107. ‘Abd Allah b. Ishãlj Ibn Ganiya, 228, 229. ‘Abd Allah b. ICulaib b. Ta‘laba, 213. ‘Abd Allah b.al-Mansnr.émiralmohade, ‘Abd Allah b. al-Mu‘tamid Ibn ‘Abbad, no, 1 1 3. ‘Abd Allah b. Muhammad, b. Maslama 214, 222. Maroc, 90, 123. Marrakech, 18, 85, 86, 87, 116, 129, *3*. '32, 143. 157, '64, >66, 223, 230, 240, 242. Mazouna, 230. Médine, 7, 62. Mekke (la), 75. Melilla, 137. INDEX DES NOMS DE PERSONNES eAbbas b. ‘Abd al-'AzIz al-Kura§I, 35. Rusiffa (hr-),. 97. Libye, 177. Lombardie, 33. Lfldfin (= Lyon), 34. Lyon, 34. Marg — Océan Atlantique, 4, 22, 23, jó 37, 7°> 83, 103. Oran, 48. Orient, 25, 34, 95, 174. Ibn al- Aftas, 58. ‘Abd Allah b. Muhammad b. ‘Umar b. ‘Abd al-Mu’min, dit al-Baiyasi, 72. 73. 76, 77. *44» 198, 209. ‘Abd al-cAziz b. Marwan, 7. ‘Abd al-Aziz b. Mnsa b. Nusair, 43, 78, 79, 181, 182. ‘Abd al-Malik Ibn Abi ‘Amir alMuzafTar, 152, 192. ‘Abd al-Malik Ibn Habib, 6. ‘Abd al-Malik b. Idris al-GazIri, 152. ‘Abd al-Malik b. Kulaib b. Ta'laba, 213. ‘Abd al-Malik al-Masmudi, 116. ‘Abd. al-Mÿmin b. ‘AH, souverain almohade, 97, 148, 176, 223. ‘Abd ar-Rahman Ier b. Mu'awiya, 35, 37. 38. 39, 45, 'SO, 214, 225. ‘Abd ar-Rahmãn II b. al-I.Iakam, 26, 75, 89, 218, 226. ‘Abd ar-Rahman III b. Muhammad an-Nãsir, 21, 26, 28, 35, 91, 117, 121, 122, 151, 168, 169, 180, 188, 191, 218, 221, 254. cAbd ar-Rahmãn b. cAbd al-Wãhid b. Abi Hafs, 87. cAbd ar-Rahmãn b. al-MansOr Ibn Abi ‘Amir, 142. ‘Abd ar-Rahmãn b. Marwan al-Gillil>i, 5S. ‘Abd ar-Razzük b. ‘Isã, 48. ‘Abd al-Wãhid Aba Muhammad, Sail} almohade, 134. al-‘Adil ‘Abd Allah b. al-Mansur, 72, 76, 77, 84, 85, 144, 156, 157. '98. 209. Aba ‘A’iSa, 48. Ahmad b. ‘Abd al-Malik Ibn Had, 176. Ahmad b. Ishiik al-Amawi, 121. Ahmad b. Maslama, 26. Ahmad b. Muhammad ar-Razl, 3. Ahmad b. Sulaiman b. Abi ’r-Rabl‘, 38. Ahmad b. Zuhair b. Harb, 75. Aiyob b. Habib al-Lahm!, 195. al-‘Ala’ b. Mugit al-Yahsubl, 45. al-‘Ala’ Abn HaSim b. al-Mu'tamid Ibn ‘Abbãd, 113. Alexandre, 9, 103, 211, 212. ‘All b. Abi ’1-Fadl, 146. ‘All b. Gãni al-Mayurti, 165. ‘AH b. Isbak Ibn Gãtliya, 230,231, 233. ‘All b. Muhammad b. àafi‘ al-Bastl, 57. ‘All b. Rabah al-Lahmt, 7, 119, 196. ‘AH b. Abi Talib, 7. ‘Albania b. ‘Amir, 7. Almodis ou Adalmuz, 54. Alphonse I« d’Aragon, le Batailleur, 31, 120. Alphonse III le Grand, 122. Alphonse VI, 104, 105, 106, 107, 109, no, til, 112, 113, 114, 11s, 154, 176. Alphonse VII, 176. Alphonse VIII, 1 8, 19, 133, 134, 164, 238. I 3°4 LA PÉNINSUI.E lllÉRIQL'E D’APItLS AR-A'A \VD Alphonse Henriques, 131. Alvitus, 51. Abu ’1-Aman, saiyid almohade, 145. 'Amr b. al-'Asi, 7. al-Asfar, surnom d’lbn Wagg.m, 84. al-'Ási b. 'Abd Allah b. Ta'laba, 213. Abu ’l-'Asi b. Umaiya, 7. Bãdís b. Habbüs as-Sinhãgi, 30. Badr b. Ahmad, hãgib, 21, 26, 191. al-BãÿI = Sulaiman b. Halaf. al-Baiyãsi = cAbd Allah b. Muhammad b. 'Umar b. '4bd al-Mu3min. Baki b. Maljlad, 75. Abü Bakr Abü Yahyã, saiyid almo¬ hade, 76. Abn Bakr b. cAbd Allah b. Abi Hafs, 165. al-Bakrí'Abd al-cAzizcIzz ad-dawla, 136. al-Bakri Abü 'Ubaid, 136. al-Balawi 'Abd ar-Rahim b. Yüsuf, 146. Berenguer Raymond lcr? 34. Blanche, femme de Raymond de Barcelone, 54. al-Busti Abu ’1-Fath, 57. César (Auguste), 118. Charles III, le Simple, 33, 34. Christophe Colomb, 81. Cid, 60, 75. Clotilde, 34. Clovis, 34. Constance, 104. Constantin, 42, 57, 60, 155, 172, 246, 247. DaJjSaã, 9. ad-Daní Abü 'Amr, 95. Abn Danis, 193. Dãwfld b. 'A’iSa, 113, 1 14 Diocletien, 232. pu’l-karnain (Alexandre), 9, 103, 212. Élie, 8, 9, 92. Eudes, 34. 211 AL-Af/lTJA' ai-Fath b. Masa Ibn DFn-Nün, 35. Ferdinand Icr, 51, 247. Ferdinand III, 28, 72, 89, 190, 200, Idris al-Ma:mün Abu;l-cUlã, almohade, 72, 73, 86, 87, 144, 145, 146, 229. Isabelle, femme de Raymond de Bar' celoncp-54. 'Isãm al-Hawlãm, 22S. ISbãn b. Titus, 25, 26, 149, 213, 245. 1'timãd ar-Rumaikiya, 113. Tyad b. 'Ul;ba al-Fihrí, 7. 201. Gãbir b. Mãlik b. Labid, 218, 219. al-Gaiyãní Abü cAlí, S9. al-Galandi, 92. Gãlib b. Rabãli al-Haggãm, 150. Gankit, 84. Garcia, roi dc Galice, 247. Garcia, fils de Lope, 35. Garcia, fils de Sancho, 17, 70. al-Gazzali, 153. Guillaume de Montreuil, 51. Habbüs as-Sinhãgi, 30. Habib b. 'Umar b. Sawada, 1 91 Hadrien, 26, 149. Abú Hafs 'Umar Inti, 84. . Hairãn al-'AmÍri, 221. al-Hakam I« b. Hisãm, 124, 203, 21S, 251, 252. al-Hakam II b. 'Abd ar-Rahmãn, 100, 188, 253, 254. Hakam b. Sa'id b. Hakam, 224. Hãlid b. al-Walid, 7* 68. HanaS as-San'anT, 6, 37, 65, 119. Harsüs (Horosusr), 211. Abu ’1-Hasan le Mérinide, 148. Hasljãâ b. Sa'id b. Aswad, 36. HâSim b. 'Abd al-'Aziz, 212, 213. Herbert de Vermandois, 34. Hercule (Héraklès), 5, 174, 177. al-Hidr, 8, 9, 92. Hilal b. Mukaddam, 86. Hiáâm Ier, 1 50. HiSãm II, 100, 102, 142, 188. Ibrahim b. IJalid al-llbiri, 37. Ibrahim b. Hallad al-Laijmi, 38. Ibrahim b. Mas'üd al-llbiri Abü Ishâk, I : I ! 33. Ibrahim b. Su'aib, 38. Ibrãhím b. Yahyã (Ya'küb) tüSi, 206. 3°$ INDICES at-Tüf" Ibn cAbbãd al-Muftadid, al-Mu'tamid. Ibn al-Abbãr al-Kuda'i, 41,61,66, 68. Ibn 'Abd Rabbihi, 21. Ibn 'Abdün 'Abd ah Magid al-Yaburi, 239Ibn cAdabbas 'Umar, 26. Ibn Adham 'Ubaid Allah, 107. Ibn al-Ahmar Muhammad b. Yüsuf, 17. Ibn 'AiyãS Abü 'Abd Allah, 19, 69. Ibn cAmíra al-Mahzümi, 41, 6t, 127. Ibn 'Asakir, 46. Ibn 'Asara 'Ah b. Muhammad, 239, 240. Ibn ASarkl Aba 'Ali, 163. Ibn al-'Assal 'Abd Allah b. Farag. 51. Ibn 'At Animad b. Hürün, 165. Ibn 'Ataba Abu THaggãg, 40. Ibn 'Awf Abu 3t-Tãhir, 152. Ibn BadrDn, 239. Ibn Bugair, 234. Ibn Darrãg al-Kastalli, 142, 192. Ibn al-Fahhãr, 143. Ibn Farag Abü Ga'far, 200, 201. Ibn a]-Farag Mãlik b. 'Abd ar-Rahman, 234Ibn Faisãn 'Abd al-Barr, 233, 234. Ibn al-Gadd, 241. Ibn Garni' Abü Sa'id, 84, 85, 143. Ibn "al-Gassâl, 51. Ibn IJafaga, 60, 63, 126. Ibn Hafsün, 47. Ibn Haggãg 'Abd ar-Rahman b. Ibra¬ him, 26. Ibn Abl Haitama, 75. Ibn Haiyãn, loo, 159, 216. Ibn Hakãn ai-Fath, 101. Ibn Halsa Muhammad b. 'Abd arRahmãn, 60. rONIMTION DE UOEJB XII ! Ibn Ibn Ibn Ibn Ibn Ibn Hamdin, 176. al-Pammãla, 227. HamuBko 'Alí b. Abl Ga'far, 129. Hamuãko Ibrãbím, 129. Haubal cAbd Allah b. Ahmad, 75. Hanba! Ahmad b. Muhammad, 75. Ibn Harik 'Alí b. Muhammad, 69. Ibn HassOn al- Husain b. al-Husain, 2 1 5. Ibn Hawt Allah, 215. Ibn Hods; Muhammad b. Yüsuf. Ibn Irgan, 84. Ibn Kãdis Yüsuf, 165, 196. Ibn Kasi Ismael b. Müsñ b. Lubb, 202. Ibn al-Kasira Muhammad b. Muham¬ mad, 112, 113. Ibn Katrãl, 16. Kutaiba, 75. al-Labbãna, 105. Maimün 'Ali b. 'ísã, 176, 177. MardantS, 68, 129. Ibn Mugbar Yahyã b. 'Abd al-Galíl, Ibn Ibn Ibn Ibn 129, 131, 132, 230. Ibn Ibn Ibn Ibn Ibn Mukânã Abü Ishülí, 107. al-Mu'tazz, 227. an-Nazzãm 'Abd ar-Rahmãn, 151. ar-Rink (Sancho Icq, 130, 140, 193. Rudmir (Alphonse le Batailleur), 31, 120. Ibn Abi Rukab, 90. Ibn Rumaila Ahmad b. Muhammad, 1 í 2, 116. Ibn ain-âahid Aba Zakariyã3, 86, 87. Ibn Sa'id, 234. Ibn as-èail) al-Balawi, 146, 215. Ibn as-Sairafi, 95. Ibn èalib, 105. Ibn as-Salim Mundir b. Ibrahim, 195. Ibn as-Salím Sa'id b. al-Mundir, 26. Ibn Sara 'Abd Allah b. Muhammad, >37- Ibn Suljais Muhammad, 227. Ibn Ôuljais Musã, 175. Ibn Sumãdih Muhammad b. Macn, 104. Ibn Tâ3rêãa Yahyã b. 'All, 176, 177. Ibn Talha Ahmad b. Muhammad, 242. Ibn at-Tallãc Muhammad b. Farag, 105. 30 306 Ibn Waddâh, 25. Ibn Waddãh Ahmad b. Maslama, 32. Ibn Waèé5n eAbd ar-Rahman b. Masa al-Hintãtí, 84, 85, 86, 87, 156. Ibn Wagéãn Abn Muhammad b. eAbd ar-Rahman, 87. Ibn Waíibnn cAbd al-Galil, 116, 135. Ibn Wahãiya, 173. Ibn al-Wakíl císa, 239, 240. Ibn Yahyã al-MayHrki, 225. Ibn Yu\vuêèan> 84. Ibn Zaidan, 153. Ibn Zaidan Aba Bakr, 107. Ibn Abl Zamanin Muhammad b. cAbd Allah, 95. al-MansOr Ya'knb b. Ynsuf 1’ Almohade, 18, 19, 84, 130, 131, 132, 140, 196, 210, 230, 231. Marida, 21 1, 212. Marwan II b. Muhammad, 214. Mawwãz, 82. Mazdall, 60. Moi'se, 92, 174, 175. Mu'áwiya, 7. Mu'áwiya b. Sálih al-Hímsí, 214. al- Mubãrak 'Abd al-Wãhid b. Yusuf l’Almohade, 8$. at-Mubarrad, 75. MubãSir Nãsir ad-dawla, 228. Mugãhid Abu ’1-GaiS, 95, 219. Muhammad b. 'Abd ar-Rahmãn II, 37, 48, 155, 161, 196, 208, 212, 216. Jacques 1'Apôtre, 141, 249. Muhammad b. 'Alí Ibn Ganiya, 228. Jaime I«r d’Aragon, 61, 68, 231. Muhammad b. Bilal, 92. Japhet, 3, 26, 34, 83, 174. Muhammad b. Muhammad b. Idris (alJean, fils de Zacharie, 25. Idrisl), 187. . Josua b. Levi, 92. b. Nasr b. Hâlid, 100. Muhammad César, 25, Jules 45. b. 'Umar b. Aswad, 46. Muhammad (le comte), 11, 12, 14, 13, 158. Julien Ynsuf Ibn Hnd, 80, b. Muhammad iSainte), Juste 51. 142, 143, 144, Ka'b al-Ahbar, 6. al-Ka!a'i Sulaiman b. Mnsã, 40, 41,61. Abu ’1-Kamkãm al-Asadi, 227. al-Karkanni, 48. Kãsim b. Asbag al-Baiyãni, 75, Kãsim b. Tãbit b. Hazm, 120. al-Kastalli = Ibn Darrag. al-Kastallí 'A li b. Muhammad, 145. al-Kulai'i Abn Ga'far, 107. al-Knmi . .. b. Mas'nd, 241. Léovigild, 71, 161. Louis XIII, 247. Lubiyãn, 161. Lukmãn, 66. Maisara al-Fatã, 89. Malik b. Anas, 46, 170. al- Mansar Ibn Abi 'Amir, 16, 27, 65, 68, 69, 100, iOi, 102, 142, 152, 188, 192, 247. 145. Mõ. Muhammad b. Ynsuf al-Masakdah, 74. al-Muktadii Ibn Hnd, 54. al-Mundir, émir umaiyadc, 48, 212. al-Mundir al-Ifrlki, 6. Mundir b. Sa'id al-Ballnti, 168, 169, 170, 1 7 1. Musa b. eImr3n al-Mãrtuli, 210. Mnsã b. Trrugãn, 84. Mnsã b. Nusair, 7, 8, 12, 13, 34, 35, 50, 64, 91, 93, 150, 235. Mus'ab b. Muhammad Aba parr, 90. al-Mushafí Abn Ahmad, 100. al-Mustansir, calife 'abbaside, 145. al-Mustansir Ynsuf b. Muhammad 1’almohade, 84, 85. al-Mu'tadid Ibn 'Abbãd, 51, 136, 2 1 5al-Muctamid Ibn cAbbãd, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, ui, 112, 1 1 3, 114, 115, 116, 135, 1 54- al-Mu'tasim Ibn Sumãdih, 30; INDICES I.A PIÍNINSULE IMBRIQUE D'APRÉS AR-RAWD AL-Ml'-fÿR 104, 221. al-Mutawakkil cUmar Ibn al-Aftas, 107, 1 1 i. al-Mutawakkil Ibn Hnd, 145. Nabil, prince de Tortosa, 54. Nabuchodonosor, 8, 26, 213. an-Nasir b. al-Mustadí, calife ‘abbaside, 233an-Nasir Muhammad b. Ya‘knb, almohade, 84, 132, 133, 134, 164, 165, 166, 228, 231. Nasr al-fatã, 226. Noé, 3, 26, 83. Nusair, 7. Octavien, 205. Ordoño, évêque, 51. ar-Rasid Ibn cAbbãd, 106. ar-RaSld cAbd al-Wãhid, almohade, 241, 242. ar-Ra§§ã3 Muhammad b. al-Farag, 266. Raymond Berenguer Icr, 54, 55. Raymond Berenguer III, 228. Raymond Borrell, 54. Raymond de Bourgogne, 176. Rekkared, 71. Robert ler, 33, 34. Roderic, 10, 11, 12, 14, 123, 128, 15S, 204, 21 1, 235. Rudmlr, 121, 122. ar-Rusafl Muhammad b. Gãlib, 97. Safadola, 176. Safwãn b. Idris at-Tugíbl, 237. Sa'id b. Ahmad at-Tulaituli, 3. Sa’íd b. Aswad, 36. Abn Sa'id b. Abí Hafs al-Hintãti, 142, 229. Sa'id b. Hakam al-Amawi, 224. Sa'id b. Hassan, 38. Sa'id b. al-Mundir Ibn as-Salím, 26. Sa'id b. an-Namir al-Gãfiki, 38. Abn Sa'id b. Ya'knb al- Mansur, al¬ mohade, 84. as-Sakkãr, 48. Salomon, 8, 159, 216. a£-éalnbin ‘Umar b. Muhammad, 136, >45Sanad b. cInSn al-Azdí, 153. Sancho ler de Portugal, 130. Sancho IV de Navarre, 248. Sancho VI de Navarre, 238. aS-Santamarl al-AMam Ynsuf b. Sulaimãn, 1 4 1. a§-èa§i Abn Bakr, 152. Sawwãr b. Hamdnn al-Muharibl, 36, 48. Scipion, 149. Silius Italicus, 149. Sisebert, 14. Sísebut, 14. Subaih, 7. Suhaib, 48. as-Suhaill Abu ’1-Kasim, 217. Sulindn b. Sa'id, 38, 170. Sulaimãn b. 'Abd al-Malik, 159. Sulaimãn b. Idalaf al-Bãgi Abu '1-Walid, 43- 45» 46. Sulaiman b. Nasr, 38. as-Sulaitin, 176, 177. as-Sumaisir, 221. Tabit b. Hazm al-‘Awfí, 120. Ta'lab, 75. at-Talamankí Ahtnad b. Muhammad, Talha b. a£-áarki, 242, 243. Tammam b. Galib Ibn at-Taiyãni, 219. Tarif b. Mallnk al-Ma'ãfiri Abo Zur'a, 12. Tãrik b. 'Abd Allah b. Wãnmn azZanati, 93. Tãrik b. Ziyâd, 8, 13, 14, 20, 65, 91, 148, 157, 159, 161, 162, 204, 216, 235TãSufín b. 'Ali D. Ynsuf, 176. Tudmir b. 'Abdus (Théodomir), 43, 78, 79, iSr, 182, 205. Théodose, 149. Titus, 53. Trajan, 149. Tubal, 3, 25. at-TurtuSi, 152, 153. at-Tutilí al-Arma Ahmad b. 'Abd Allah, 81. al-Walid b. LAbd al-Malik, 7, 12, 14, 75. al-WaSk'l Muhammad b. Ahmad, 237. Witiza, 'Ubaid Allah b. 'Utman, 150. 'Ubaid Allah b. YaliyS, 226. cUkba b. cAmir b. cAbs al-Guhaní, 7. Umaiya b. Ishãk al*AmawT, 121, 122. ‘Umar b. cAbd al-cAzíz. 7, [4, 187. ‘Qmar b. Aswad, 36, 46. 'Umar b. His5m, 213. 'Umar b. cTsâ b. Abi Hafs, 73, 74. 'Umar b. Musa al-Kinani, 38. ‘Umar b. Ükarlt, S6. Umm al-Asbag, 214. Umm Hakim, 91. Urraca, 176. 'Utman b. cAfFan, 6, 185. 'Utman b. Abi Hafs, 72. Vespasien, 26. al-Wakbasí HiSám b. Ahmad, 237, 238. VVaki' b. al-Garráh, 92. 10, 14. Yahyii b.'Ali Ibn Ganiya, 31, 32, 17C. Yahyü b. Islulk. Ibn Ganiya, 230, 233. Yaliya b. Yaliya al-Laití, 38. Yacl>nb (Jacques l’Apótre), 141. al-Yanastí Ahmad al-Muwaffak, 241, 242, 243. al-YanaSn Muhammad b. Ahmad, 242. YUsuf b. eAbd al-Mu3min, souverain almohade, 26, 139, 140, 230. Yusuf b. Ibrahim al-Baiyasi, 74. YUsuf b. Tasufln, 106, 107, io8, 109, no, m, 1 12, 1 13, 114, 115, 1 16, 22S. AbU Zaid, saiyid almohade, 76. Abo Zakariyã", sultan hafside, 68, 74, 126. Abo Zakariya’ b. Abi Hafs b. lAbd ai-MuJmin, 238. INDEX DES ETHNIQUES 'Abbüsides, 45, 145, 214. Abencérages, 47. Afãrika, S, 149. ‘Again, 25, 26, 43, 45, 46, 204, Goths, 9, 10, 71, 122, 211, 235, 253. 122, 127, 185, Grecs, 5, 174, 185, 253. Guzz, 229. 176, Hazar, 34. 247. Hasküra, 86, Alains, 9, 34. Almohades, 19, 140, 166, 215, Hiici (Banu), 229. 87. 98. Almorávides, 176, 177, 215, 222, 223, 22S. Voir: Sahariens. //«//, S6, 87. Amalécites, 153, 157. 'Amirides, 6S. al-Andalis, 4, 245. al-Andalas, S. Anglais, 33. Ansar, 1 3. Arabes, 10, 13, 37, 68, 93, 128, Ifrang 4, 54, 70. c/sñ (Banfí), 144. Isban, 4, 8, 9, 34, 245. — 193, 230, 158, 160, 162, Juifs, 30, 38, 54. 55. 1 5S, K»dãca, 47. 235. Lombards, 34. Bakrites, 7. Basques, 33. Berberes, 12, 13, 24, 37, 39, 48, 93, Ma¿ñs, 26, 33, 91, 1 78. mands. Mardanls ( Banñ ), 144. Marwanides, 65, 67, 93. Mudantes, 219. MuhãgirUn, 13. Mu’minides, S4, 1 29. 123. 1 37» 177. 215. Bur¿ñu, 34. Byzantins, 68, 253. Catalans, 54, 109, 120. Esclavons, 33, 34, 250. Paris (Bana), 144. Francs, 16, 33, 34, 121, 182. Galiciens, 34, 35, 53, 78, 83, 104, 109, 120, 121, 122, 249, 258. Galiyas (= Gaulois), 247. Ganiya (Banu), 165, 22S. Gaulois, 247. Mo'afir, 65. Magilg, 34. — Voir: Nor- Nafsa, 13. Normands, 26, 35, 50, 53, 91, 93, 135, 179, 180, 19 1 , 221. Portugais, 249. Romains, 25. RttdmãnTln {«/ÿ-), 50. Rñm, 34, S3, 55, 6o, 6l> 77» 8°, 83, 1 18, 120, 156, 1 57, 163, 172, 174, i75> *78> 193, 194, 253. Turcs> 34- Èabnnikãt (as-), 9, Vandales, 4, 9, 245. — 211 Umaiyades, 47, 48, 62. Sahariens, 106, 109, itr, 112, 113. Voir: Esclavons. Sauãdld (Banfl), 144. Sid/ (as-), 13. Sakñltba, 179. 1 I Vasir (Banii), 144. Ya3¿il¿, 34. Sí'ites, 68. Yamanites, 47, 219. Sirñ¿ (Bañil), 47. Suéves, 9. Zana/a, 84. 65. 120 LA PENINSULA IBÊR1QUE D’ APRÉS AR-RAWQ AL-MJ'TÿE est le sel gemine ('), dont on exploite des carriéres dans la région ; il est d’une qualité supérieure à celui qu'on peut trouver ailleurs. Les Chretiens enlevèrent Saragosse aux Musulmans dans l’année 121 larges douves pleines d’eau. muradles, il y a des avant-murs, des fossés et de TRADUCTION 'Abd ar-Raljmãn (III) b. Muhammad, le calife umaiyade d’al-Andalus, de larges pleines d’eau. des fossés a des avant-murs, il y expedition fortedouves armée d’une et de à la tête fit en l’année 327 (939) une d’al-Andalus, umaiyade Muhammad, (III)II b.vint des capitale hommes (J). assiéger lela calife plus de deux cent mille ar-Raljmãn une expédition à la Parmi téte d'une les armée forte de Galiciens, c’est-á-dire l’année Zamora,327 nous parlons. ville dont la (939) mille vint II hommes cent assiéger (a). deux nations avec lesquelles les habitants d’al-Andalus étaient en hostilités, la capitale des c’est-á-dire Zamora, Parmi les la les parlons. villeFrancs dont (nous ranga ) les Galiciens formaient la plus bien que puissante; If avecMusulmans, lesquelles les d’al-Andalus leurs étaient en hostilités, les Galiciens habitants constituaient fissent aussi la guerre aux les Galiciens formaient bien la que plus puissante; plus redoutables ennemis. cAbd ar-Rahmãn b. Muhammad, le prince d'al-Francs {Ifranga) aussi la guerre Musulmans, constituaient leurs les Galiciens et qui se famille Andalus, avait un vizir appartenant des Umaiyades à la aux Muhammad, b. redoutables 'Abd ar-Rahmãn nommait Ahmad b. Ishâk(a); suite d’un à laennemis. délit qui provoqua sa colére, le prince d’alun Ce famille des Umaiyades à la nommé vizirvizir appartenant [99] et qui se avait un frére, Umaiya, le souverain le fit mettre àavait mort. suite d’und’al-Andalus. délit qui provoqua sa colére, (*) : àdesla Marches Isfiãk qui résidait à Santarém, Alimad partie ville quib.fait Ce un frére, nommé Umaiya, [99] avait fit souverain le vizir mort. à mettre Ayant appris le sort de son frére, il se rebella contre Abd ar-Rahmãn Marches d’al-Andalus. desapporta fait partie à Santarém, résidait Galiciens ; il lui des qui et se rangea du parti le roiville de Rudmlr, il se rebella contre appris le etsort son frére, sur les‘Abd ar-Rahmãn des renseignements fournit lui de son aide contre les Musulmans des Galiciens le roi Rudmir, parti de Umaiya ; il lui apporta aprés, Quelque temps points faibles de leur rangea ligne dedudéfense. sur les des de renseignements et lui fournit ses vers l’un sortit de sa ville, pour secontre rendre,lesenMusulmans partie de chasse, Umaiya Quelque aprés, temps faibles défense. de ses leur officiers, ligne dependant son absence, se pavilions de plaisance. L’un de chasse, ville, sa partie de se pour ar- vers l’un de ses et écrivit à Abd 1’accès en rendit maltre de la ville, lui en interdit rendre, pendant de ses officiers, de au plaisance. du son absence, se Raljmãn 111 pour le mettre le frére b. Isfiãk, courant.L’un Umaiya et écrivit à 'Abd arla ville, interdit lui en qui maltre bon accueil, lui fit l’accés vizir mis à mort, se rendit alorsde de Rudmlr, auprés Umaiya b. Ishãk, le frére du au courant. III pour le mettre de sa suite. le nomma ministre et l’admit des gens au nombre Rudmlr, qui lui fit bon accueil, de une mort, se rendit alors auprés expédition fit done ‘Abd ar-Rahmãn III, souverain d’al-Andalus, desdegens l’admit au nombre à la téte Galiciens, contre la ville de Zamora,ministre plusdedesa suite. capitaleetdes done une expédition fit des et Rudmlr, roi cent mille hommes, et unear-Rahmãn lieusouverain bataille eutIII, entre luid’al-Andalus, la téte de plus de Galiciens, à ville des de Zamora, Galiciens, en sawwãl 327 (juillet aoút comme nous l’avons déjá 939),capitale et Rudmlr, roi des hommes, bataille eutMais, entre lui lieu aprés et unel’avantage. avoir dit; ce furent les Musulmans qui eurent en sawwãlde327 aoüt 939), (juillet Chrétiensnous l’avons deja les comme été investis et mis dans l’obligation battre en retraite, furent les Musulmans l’avantage. eurent qui revinrent à la charge et firent aux Musulmans, qui avaient traversé leMais, aprés avoir retraite, les Chrétiens dans ¡’obligation en dit-on, et mis cinquante de battre Ce fut, “Fossé” {al-handak investis mille tués. Alhandega), avaient traversé le à la charge aux Musulmans, qui de les survivants Rudmlretdefirent Umaiya b. Ishãk qui empécha poursuivre mille tués. Ce fut, dit-on, cinquante une embuscade l’armée musulmane : il le{al-handak en garde contre mit en effetAlhandega), Ishãk qui empécha Rudmlr de poursuivre les survivants de MAS'DDI une embuscade sans indication (1) Tout le dcvcloppemcnl musulmane qui suit a été :emprunté, il le mit en effet deenla source, gardeà contre Muiñ¿, éd. de Paris, III, p. il est égalcment reproduit par MAKKAKI, Ana /., I, p. 228; cf. aussi — [98] 512 ( 1 1 1 8 1 9) : aprés un siége de neuf mois, elle se rendit sans combat (3). Les Ifrang (Catalans) étaient partis attaquer la ville au nombre de cinquante mille cavaliers; Ibn Rudmlr, de son cóté, vint l’investir à la téte d’une autre armée. Qu’Allah, par Sa gráce, veuille la rendre de nouveau musulmane ! Cest de Saragosse qu’était Kãsim b. Tãbit (s), l’auteur du Kitiib ad-Dalliil, ouvrage à la composition duquel il mit tous ses soins et qu’il laissa inachevé à sa mort. Ce fut son pére Tabit(4) qui le termina. Ce Kãsim craignait Dieu et était un homme vertueux. On voulut le nommer cadi de Saragosse, mais il refusa. Comme son pére cherchait à le forcer à accepter, il lui demanda de le laisser seul trois jours pour réfléchir et solliciter une inspiration divine. Au cours de ce laps de temps, il mourut, et Ton rapporte qu’il fit une invocation afin de perdre la vie ; or, dit-on, ses invocations se réalisaient. II mourut à Saragosse en l’année 302 (914 15). — 87 SAMMÜRA 121 TRADUCTION = ZAMORA (*) C’est la capitale du royaume des Galiciens ( Galnlika). Elle est située sur le bord d’un trés grand fleuve (8) aux eaux grondantes, qui a un important débit, un cours rapide et un lit profond. Entre Zamora et la mer, il y a une distance de soixante milles. C’est une belle ville, Tune des capitales des Rüm (7). Elle est entourée d’une enceinte de sept murailles fconcentriques], d’une construction remarquable, et dont elle fut dotée par des souverains de l’antiquité. Entre les — — (1) Cf. MAKKAKI, Anal.y I, p. 95. (2) Sur la prise de Saragosse par Alplionse 1er d’ Aragón, surnommé le Bataillcur, le 18 décembre nt8 (=4 ramadiln 512 H-), cf. les références arabes groupées par M. BENCHENEH, Notes chronologiques, p. 74. (3) Abn Muhammad K 3 s i m b. T3bit b. Hazm b. ‘Abd ar-Rahmln al-‘Awfí, dont l’ouvrage n° 1060. signalé ici était un commentaire de had a fait l’objet d’unc notice d’IltN AL-FARADI, Cf. aussi pAltHt, Bugya, n° 1300; YAKüT, 7r33d, VI, p. 154. (4) Une notice biographique lui est consacrée par IHN AL-FARAD!, Ta'rlj, n°. 306; DABRI, Bugya, n° 603. (5) Sur Zamora à l’époque musulmane, cf. E. LéVI-PROVENçAL, dans Ene. 1si., IV, p. 1281 et la bibliographic citée. (6) Cest-a-dire le Duero. (j) Phrase empruntée à IDRISI, in SAAVEDRA, Gtogr. Esp., texte, p. 66; trad., p. 8o, — — 72; la reproduction d’un passage des Mtirttg, I, p. 228. C’est le teste arabe le plus précis que l’on possede Tout le dévcloppemcnt qui suit a ¿té sans indication de la source, à MAS'UDI de campagne d’Alliandega. sur la campagne malheureuse d’an-Nasir en 327 (939), connuc sous le notnemprunlé, de Paris, III, p. 72; il est égalcment reproduit par MAKKAKI, Ana /., I, p. 228; cf. aussi Sur celte campagne, cf. principalcment DOZY, ReeA.3, I, p. 156 suiv.; Hist. Mus. Esp. 2, II, p. 156 et reproduction d’un passage des MtnTi¿, I, p. 228. C’est le texte arabe le plus précis que l’on posséde les sources citces á la note 3. campagne malheureuse d’an-Násir en (939), connue sous le notn de campagne d’Alliandega. (2) Ce personnnge est sígnale à trois reprises par ItiN ‘IDãRI, 327 Bayans 11, texte, p. 210, 214,216; campagne, cf. principalcmcnt Dozv, Rtch. 3, I, p. 156 suiv.; Hist. Mus. Esp. 2, II, p. 156 et trad., p. 326, 331, 333. cilces à la note 3. personnnge est sígnale a trois reprises par lliN ‘lOÃRl, Boyan, II, texte, p. 210, 214,216; 331, 333. _ 1. 122 LA PÉNINSULE 1BIÍR1QUE D’APRÉS AR-RA tVp AL-tVPTAR 123 TRADUCTION possible, et il luí conseilla de s’emparer plutót des richesses, des armes et des tentes du camp musulmán ; sans son intervention, l’armée musulmane tout entière eut été mise en piéces. Par la suite, cet Umaiya demanda Yamãn à 'Abd ar-Ralimãn III et arriva à s’échapper du territoire de Rudmlr. Le souverain musulmán lui reserva le meilleur accueil. II avait, postérieurement à la défaite qu’on vient de signaler, préparé l’envoi de troupes, sous la conduite de nombreux généraux, vers la capitale des Galiciens. Des combats se déroulérent, au cours desquels les Galiciens essuyérent des pertes deux fois plus nombreuses que celles qu’ils avaient fait subir aux Musulmans, lors de la défaite de ces derniers; ceux-ci, cette fois, furent victorieux. La ville de Zamora est de fondation moderne : elle fut choisie comme capitale dans l’année 288 (goi)ÿ). — (l) IBN ‘InSltl, Boyan, II, texte, p. 127; trad., p. 204, donne la date de 280 (894 94) pour le choix de Zamora comme capitale par Alphonse III le Grand et sígnale à ce sujet que cette ville avait été fondée par les Goths {'Apata) de Tolède. LETTRE 5 [loo] 88 S\A\G[A]S = SAX (l) Bourgade d’al-Andalus, à proximité de Petrel (Bitrir) (2). C’est une bourgade importante et prospére. Elle est à peu de distance de Játiva. 89 SAD UNA = SiDONA (s) Dans al-Andalus. C’est un cercle qui touche à celui de Morón (Mazvrñr). Le territoire de Sidona a une superficie de cinquante milles carrés. 11 compte parmi les cercles militarises (al-kuwar al-mugannadci) et fut occupé par le gund des Arabes de Palestine. Le cercle de Sidona est d’une grande importance; Í1 tire profit à la fois des produits de son sol et de ceux de la partie de mer qui le baigne ; la terre y est productive et fertile; ses eaux y arrosent abondamment les arbres fruitiers, méme en temps de sécheresse, quand il n'y a pas de rosée. Des gens de la basse classe (ãmma) d’al-Andalus vinrent s’y réfugier en 136(753 54); le pays souffrait alors, depuis six ans, de la sécheresse (4). Au cercle de Sidona appartiennent Jerez et d’autres localités. C’est sur son territoire que se produisit la défaite de Roderic (Ludrlk), lors de la conquéte d’al-Andalus, en 96 (714—15). A proximité de Sidona (Medina Sidonia), se trouve un endroit nommé al-Gabal al-Wasit (“la Montagne Moyenne”) : c’est une montagne oü se trouvent des ruines antiques. Une fissure de rocher, à l’intérieur d’une grotte, maintient une pioche en fer qui se trouve comme suspendue; — íE«]í, donnéc comme proche de Pelrei, permet d'identificr cette localité (1) La situation de avec la bourgade actuelle de Sax, dépendant du partido de Villena, dans la province d'Alicante, et située aü Nord-Oucst de cette dernierc ville, à une cinquantaine de kilometres de distance, sur la route d’Albacete. (2) Bourgade de la province d'Alicante {partido de Monóvar), á dix kilometres au Sud-Est de Sax. Son nom arabe est atlesté par les ATanahig at-fikar (trad, FAONA.N, in Extraits inidits, p. 64 et note 3); DIMASKI, Cosm., p. 245. (3) Cf. mon article sur Modi na Sidom a dans Ene. 1st., III, p. 500, i. vB. (4) La sécheresse qui sévit en Espagne entre 131 et 136 (748—53) est signalée par IBN ‘InÍRl, Boyan, II, texte, p., 39; trad. p. 56 57 et note 1. Cette sécheresse nurait motivé un important exode de Berberes d’Andalousie vers le Maroc. Cf. mon Esp. mus. X' sítete, p. 14. — - La troisiéme zone avait pour centre Tarragone, et il y adjoignit les villes de Saragosse ; Huesca (Uska=- Osea) ; Lérida; Tortosa ; Tudéle; toutes les provinces du pays du fils de Sancho (Ibn Sãngli) (') ; le pays de Pallars (BalyUris) (2) ; Barcelone ; Gérone (Garuncia = Gerunda)(s) ; Ampurias (Aitbnr\ik |)(4); Pampelune; Oca (Awka = Auca)(6); Calahorra(6); Tarazona; Amaya (A maya) (7). La quatriéme zone se composait de vingt (sic) villes, avec, pour chef-lieu, Tolède, à laquelle ¡1 adjoignit Oreto (Urlt)ÿ)\ Ségovie (Sakubiya)\ Ercávica (Arkablka) (9) ; Guadalajara ( JVãdl [l-hi¿ara\) ; Sigüenza (Sigftnsa) (10) ; Osma (UksTana Oxuma) (n) ; Valence; Palencia {Ba lã ziyã [?] (ls) ; Orihuela; Elche ; Játiva ; Denia ; Baeza; Cazlona ( Kastulnna Castulona)ÿ8); Mentesa (MantI$a)Ç*)\ Guadix; Baza; Urci ( Urs ), c'est-à-dire Pechina (u). = La cinquième zone avait pour chef-lieu Merida, avec douze (sic) villes adjointes : Beja; Ocsonoba ; Évora; Cintra; Santarém; Lisbonne ; Coinibre; Coria; Salamanque (¿h/;;/íi«//¿a Salmantica) ; Zamora (Sammüra), ville de fondation moderne dédiée à saint Jacquesÿ). La sixième zone avait pour chef-lieu Séville, avec, en plus, les villes de Niebla; Cordoue ; Carmona; Morón; Marchena; Algeciras ; Tákurunnã ; Raiyo ; Osuna ; Écija ; Cabra et son territoire jusqu’á Pechina ; Elvira ; Jaén ; M.ntlta Í?J ; Bãk.rta [?] (a) ; Úbeda ; Baeza. = - — (1) It s’agit évidcmment ic¡ du ro¡ de Navarre Sancho IV, qui succéda i son pérc García en 1054 ct régna jusqu’en 1076. (2) Ancien nom de la région pyrénécnnc située enlre le premier territoire du royaume d’Aragon ct la principauté d’Urgcl. Les principales localités du Fallars au Moyen-áge étaicnt Sort ct Tretnp, qui comptent aujourd’hui l’une et 1's.utrc dans la province de Lérida. (3) Le chef-lieu de la province catalane du mine nom, limitrophe de la France, est sígnale sous le mérne nom par certains chroniqueurs. (4) La principale ville de l’Ampurdan, aujourd'hui Castellón de Ampurias, dans la province de Gérone, pres de Figueras. (5) Ancienne ville forte qui élait située daus Ies Monies de Oca, à environ 25 kilometres á l'Est de Burgos, en direction de Nájera. Sur le role d’Oca au Moycn-âge, cf. R. M ENíNUEZ PIDAI., Esp. del Cid, à l’indcx. (6) Calahorra, aujourd'hui chef-lieu d’un partido de la province de Logroño, est située à peu pres á mi-chemin entre cette dernicrc ville et Tudéle. (7) Amaya est aujourd’hui un village de la province de Burgos, à une cinquantaine de kilometres au Nord-Ouest de cette derniére ville. Ce toponyme figure, sous la forme A muya, dans Ies Afrbür ma¡mü'a, p. 28; cf. l'index géographique, p. 247, s.v°. (8) Cf. supra , n°. 31, p. 42. {9} Celle localité, qui était située dans Facluellc province de Cuenca (cf. SIMONKT, Hist, de les Alalárabes, p. 120), n’cxiste plus. (10) Sigüenza, sur le Henares, entre Madrid ct Saragosse, est aujourd’hui le chef-lieu d'un partido de la province de Guadalajara. (11) Osma, dans la province de Soria, est située un peu au Nord du Duero, entre Aranda et Almazán. (12) Aujourd’hui chef-lieu de province, sur la rive gauche du Carrión, au Nord de Valladolid. (*3) C’est un despoblado proche de 1’nctuclle ville de Linares, dans la province de Jaén. Elle est i citée á plusleurs reprises par des chroniqueurs nralies. CODERA, dans Bol. Atad. Hist., t. XXXV11I, p. 458, l’a identifice avec la ruine dite Castro de la Magdalena, à une lieue au Sud de Linares. Cf. aussi LAKUENTE Y AI,CÁNTARA, index géographique de son édition des A¡¡har ma¿mtfa, p. 250. (14) Cette localité, aujourd’hui disparue, est signalée par YXKDT, Mti¿ant al-btsldün, IV, p. 658, commc faisant partie du cerele de Jaén. C’était, suivant AI.EMANV, Geogr. Pen. Ibtr., p. 94, la Mentesa des itinéraires romains. II y avait en Espagne musulmana une autre localité du mérne nom, l’actuclle Montesa, dans la province de Valence ( partido de Enguera), à une vingtaine de kilométres à l’OuestSud-Ouest de Játiva. (15) Cf. supra, p. 47, note 3. II ya lieu de signaler en plus l’ind¡catión, fournie entre autres par 11 AP.DEKEK, Espagne et Portugal, p. 327, d'aprés laquelle le port ihérique, país romain, d’Alméria était situé au voisinage de l'actuelle bourgade de Huércal de Almería ct s’appclait Urci. 111 LES RÉGIONS DE LA GALICE (a) [J;] cS-ill y> Jj'A ilVã JC. J\L lili Ai 4_J çf? '-AA 0ÿ"1* 1 OyÀ .ã * 1 yJ-jyÀX úü S (®) \j jl\ Cr* À-iÁo- U.ajr> í t-*).... õ j\y Oü :fLi' i _J* vjt> iLiisj tàLiii ¡¿LilJj j Les Anciens ont divise la Galice en quatre parties. La première est celle qui va en direction de l’Ouest, en s’infléchissant vers le Nord: ses habitants sont les Galiciens (tGalãlika ), et leur territoire s’appelle la Galice proprement dite (Gilllktya) ; ils se trouvaient au voisinage [septen¬ La seconde partie est celle qu’on trional] de la ville de Braga appelle la région des Asturies (Astaris), qui tire son nom d’un fleuve qui y coule et s’appelle Astrü(7): c’est son eau que boivent les habitants de tout le pays. La troisiéme est constituée par la partie de la Galice qui s’étend au Sud-Ouest; ses habitants sont appelés les Portugais (1zl-BiirtukcClis )(8). La quatriéme partie, située au Sud-Est, s’appelle Castille (KaStlla ), Castille ultérieure et Castille citérieure : ses cháteaux- .....— — — (1) C’est ainsi, en vocalisant birrau, que je crois devoir traduire ce passage assez obscur. En lisant barran, on pourrait entendre: “sur la route de Ierre vers Santiago (?)”. (2) Je ne vois pas à quoi peuvent corresponds ces deux toponymes, d’orthographe d’ailleurs fort incertaine. (3) Ms. de Kar., p. 243. (4) Répélition de supra, p. 66 83. (5) Ms.: Y_il. (6) Ms.: ¿yjí. (7) Le principal cours d’eau des Asturies est le Nalón. (8) II est à peine utile de rappeler que le territoire primitif du Portugal ne formait qu’une petite enclave entre Porto et Braga. = R-RAWn AL-M¡'T¿R E. LéVI-PROVENçAL, La 5d [214—15]. VI [162]. s [103—116, 154]. moravides [60]. ontre Majorque [228]. se Ier d’Aragon [120]. 13 i 32]. itre Cordoue [176]. par Ibn Maimün [176 77]. bd al-Mu’min [14S 49]. uf contre Silves et mort de ce — P¿niasule Ibérique f1 m&ijü/SÉ ASTÜRÍS •íwT rifua [/ tilm1 IKÍYA Vryí G I L/C — — \ 4 • aunA/í* 1 *J\jUntif* á&tjr¿n* — r au Portugal [13O 32]. [18]. iQr dans la moyenne vallée du •Bniksr* I i **ÿ I GABAL AS ajorque [229]. sir [I32-34]as de Tolosa [164—65]. s [15 16]. 1-himñr [238]. 166]. lo Sal [194]. o par Ibn Hod [143]. par Ferdinand III [200—01]. 156-57, 163]. ]• .aiyasí [72— 74, 76—77, 198, 209]. ™s [733de KabtUr [178]. u])ür [144]. akech [87]. .’Aragón [231]. iens [80]. ita [241]. tiens [190]. Kutvmrly* k — d’Aragon [61]. III [28]. e de Barcelone [224]. ' Hynf, k. ) ' - ~7 RUVrt I k. — i I r ;* £ AM* r , .i60", Y 7 s J#4" ’ ¡/«a»* /MA' léwr**4 TlJDrffí -— wftsjrA •fi*y ?ÿÿÿ <b 4! HA I Y fXMáv 1 ií A 'iDtyq *«- ' B A HP • 1 1 1 p> I i -41 l 4' B AL- AWSAT M- AUMOYEN-AGE D’APRFS LES MASÃLIK o’AL-BAKRl ET AR-RAWD AL-M1‘TÁR *B=£=i M IDO v L i* * AL-ANQALUS 1 .4-1- .A •?-£ÿ íülMU¡¡4fAr i >ÿA 1ÿ ~ m/u’AA ¿«íy¿; çSflAYÕRKAi ,S* «AftOfcw I ¿*nfrr+{?) JU&u AS-SARAF -v- 1er /fafrrjaf, Jxvr&j.'i-* fe. -£wBOt ,n>í If// T \ -GSk> Hr '8, 9â i I I 'á, 1. jÿlh V 1 I *toktr wr*ut, é/-ÕCf>t «HP»W / ;«{*«(>.ÿr .«i 1 'll l •£*') ¿r ,HU*ü Jf&U 4> q- -1 RjTfrrürifln* •vO¿/ V ,n1 • W£«»ãvv< _ Xrti.lr *ÿ' •l/fr/!S IJVO i' *» r SiLÕNA áfáñiñé !j 1 tirrito .TjbT.í.l NÍ i €ç*y+lAifOh %HAB¿MAT 5ÂLM * «rf** \ IFHANG tv*# ' ,tf* í*~ tutíl *1 * * I avijy> •AUnsTjp $ . Üi [BAXUSTA U3¿: __ \ • •ÿ'•A' \sí* •t \ (i/h JmJjté * [130]. ’A itut&utm Áiiurfj* âttotitàr fM+ésütv L AL- BASKÜNAS <\ tkmvSé AkGA I FR f — _J7 quatre ans ; puis il mourut, sans avoir recouvré la liberte. A partir de ce moment, le royaume des Francs se démembra et fut I’objet de partages (>). Les Francs {Ifranga) descendent de Japhet, de méme que Ies Galiciens {Galalika), les Esclavons {Sakaliba) (s), les Lombards (.Luwãkubard ), les Iêbãn, les Tures, Ies Hazar (3), les Burgãn, les Alains [Alan) (*), les Ya güg et les Ma güg (5). Ils professent la religion chrétienne, et de celle-ci, le rite catholique {ra'y al-Malaklya) (B). Leur capitale est actuellement Lyon {Lildíln) (7), qui est une grande cité. Leur pays compte environ cent cinquante vüles. Leur pouvoir setendait avant l’apparition de 1’Islãm sur l’Ifrikiya, l'ile de Sicile et Tile de Créte. Les Francs forment parmi les nations [de 1'EuropeJ le peuple le plus important par le nombre, le plus sounds à ses rois et celui qui dispose du plus de ressources. Le premier de leurs souverains fut Clovis {Klüduyo) : ¡l fut le premier à embrasser le christianisme, car, auparavant, les Francs étaient pa'fens {magTls). Ce fut sa femme, qui s’appelait Clotilde (.Klntild ), qui le convertit. On raconte que lorsque Musa b. Nusair fit la conquéte d’al-Andalus, il voulut traverser la partie du pays d’Ifranga qu’il n'avait pas atteinte et conquérir l’Europe (la “Grande Terre” al-ard al-kablra), pour poursuivre ainsi sa marche jusqu’en Syrie : il espérait qu’en franchissant ces territoires, il pourrait ouvrir une voie praticable que les gens d’alAndalus emprunteraient pour aller en Orient ou en revenir, ce qui leur éviterait le trajet maritime. II senfonça done dans le pays d’lfranga et finit par arriver dans une vaste region de plaine, remplie de vestiges antiques. II y trouva un grand temple qui se dressait à la manière d’une colonne et qui portait, gravée en arabe, une inscription, dont le texte, qu on lut, disait : “Vous void, ô fils d’Ismael, parvenus au terme de votre avance ! Retournez-vous en !” Cet avertissement troubla Musã b. = (i) Le récit assez ¡mprécis qui précéde semble s’nppliquer au roi carolingicn Charles III le Simple (879—929), qui fut sacré en 893 et cut à lutter contre le prétemlant Robert I«, fils d’Eudes, CDUronné à Reims en 922. A une rencontre près de Soissons, l’année suivante, les troupes de Charles III battirent Ies rebelles, et Robert fut tué (15 juín 923). Mais, peu après, Charles III fut attiré dans un guebapens à Château-Thierry par le comte Herbert de Vermandois, capturé et emprisonné dans la tour de Péronnç, — jusqu’i sa mort, le 7 octobre 929Ccs événements sont toulefois signalés ici comme ayant eu lieu sous le rigne de l’émir umaiyade 'Abd AllHh, e’est-a-dire entre 888 et 912. (2) Cf. W. BARTHOLD, dans Enc. 1st., IV, p. 487 89, s. v° SLAVES. 13) Cf. W. BARTHOLD, dans Enc. Is/., II, p. 990—92, s.v° KIIAZAR. (4) Cf. W. BARTHOLD, dans Enc. Isl., I, p. 315, s. v° 'ALLIN. (5) Cf. A. J. WENSINCK, dans Enc. hl., IV, p. 1204—05, s. v°. YXiyDcj WA-MXI2JDEJ. Sur ces peuples des ROm, cf. aussi V. MINORSKY, Hudud al-Warn, dans Gild Memorial, New Series, XI, Londres, 1 937, i l’index géographique. (6) Les mêmes indications figurent dans MAS'CDI, Murilg, III, p. 66. (7) Lyon ( Lugdunum ) est mentionnée par 1’auteur de la Bahgat an-nafs et IBN HAIYXN, comme la capitale des Francs: elle fut, d’aprés eux, atteinte par MUsH b. Nusair dans l’é té 93 (712). Cf. IRN 'IEXRI, Bayãn, II, texte, p. 14, trad., p. 19 et note 15 MAKKARI, Anal., I, p. 173. — — dé Nusair, qui se dit qu’un tel écrit ne pouvait étre dépourvu de sens. HI consulta ses compagnons pour savoir si Ton devait passer outre à cet avis et continuer plus avant. Mais ils furent d’opinion contraire. II se rangea alors au jugement unanime des siens et fit demi-tour avec eux. Ils avaient pourtant été tout près de traverser le continent de bout en bout et de réaliser entièrement leur projet primitif j1). [28] 22 AIOSÇ) Ville qui fut la capitale des Galiciens {Gillikiyun). Elle est situee à trente milles de Liyüzdal[?]. Auparavant, elle portait le nom de Garcia, ('Garsiya ), fils de Lope {Lubb). Elle est bátie en grandes pierres rectangulaires et situee au bord d’un grand cours d’eau, que les Normands {Magfls) remontent dans leurs bateaux pour venir attaquer les habitants de la region. II y a dans la ville une source thermale dont I’eau est ahondante et forme une vaste nappe. Les habitants se baignent dans cette eau aux environs, mais assez loin de la source elle-même, l’eau étant trop chaude au point oil elle jaillit. 23 UKLIS = UCLéS (s) Ville pourvue d’un chàteau-fort, dans la Marche d’al-Andalus. C'est le chef-lieu du cercle de âantabaríya (Santaver). Sa construction, qui est moderne, fut l’oeuvre d’al-Fatlj b. Musa b. Di 3n-Nün : c’est là qu’il se révolta avec succès contre l’autorité céntrale en 160 (775 77) (4). — (1) Ce dernier passage est reproduit par MAKKARI, Ana /., I, p. 175. (2) D’aprés la description qui en est donnée ici, cette “capitale des Galiciens" semble correspondre assez bien à l'actuelle Lugo, chef-lieu de la province du mômc nom, 1'ancien Lucas Augusts (peut-être cette ville a encore une enceinte quadrnngulaire qui date faut-il lire *Luhili, au lieu de de l’épaque romaine; elle se trouve au bard du Miño; elle fut prise par les Normands en 969; enfin il s’y trouve une source thermale sulfureuse, qui jaillit à la température de 44° etÿqu'on ulilisa dès infra, n°, 176, Il convient toulefois de signaler que le nom est orthographié en arabe l’antiquité. p. 223 (notice sur Hifn al-Manãr). (3) Uclés compte actuellement dans la province de Cuenca ( partido de Tarancón). (4) Un personnage de ce nom, appartenant à la famille berbére des Band Qi ’n-NOn (= ZannQn), se révolta dans la région de Calatrava contre ‘Abd ar-Rahman III, en 300 (912), et fut forcé à se soumettre par le général ‘Abbfls b. 'Abd al-‘Az[z al-Kurall (InN 'InÃRl, Bayãn, II, texte, p. 164; trad., p. 264). Mais, vu la date fournie ici, 160 H., il semble plutôt qu’il s'agisse d’une rébellion qui eut pour théfttre la région de Santaver, sous le régne de [Abd ar-Rahmãn Ier (ibid., II, texte, p. 57; trad., p. 88). — 3 ÍBIBUOTECA 3 d’enfants leurs Combien de nourrissons ont-ils et pleuraient d’etre séparés d’elles! Combien de jeunes garçons ont-ils emmenés, dont les péres gisaient sur le sol, avec la terre nue pour seule couche! Combien de jeunes femmes jusque-là bien gardées au fond de leurs demeures, bien voilées, n’ont-ils 4pas découvertes au grand jour, sans ríen qui les cachát aux regards! Combien d’hommes nobles sont-ils tombés en leur pouvoir : aprés avoir [4i] joui de la gloire, ils ont connu rhumiliation ! Mais, n’étaient les péchés des Musulmans, n’étaient les crimes de lése-religion qu’ils ont commis au su de tous, Jamais le moindre cavalier chrétien ne les aurait vaincus! Mais leurs péchés ont été pour eux comme une maladie [qui rend impuissant]! Les mauvais parmi eux ne dissimulent méme pas leurs méfaits, et la vertu de ceux qui font affichage d’honnéteté n’est qu’hypocrisie (ÿ) ! 40 BURDÍL Dans le pays de Gilllklya. Le district de Bordeaux est l’un des plus favorisés de cette région : on y trouve un grand nombre de vignobles, d'arbres fruitiers et de cultures de céréales. Bordeaux est une grande ville, bátie [en mortier de plátre et de sable. Elle est située au bord d’un fleuve à tres fort debit, qui s’appelle la Garonne ( Garfiña ), et dans lequel il arrive que les bateaux des Normands (MagUs) fassent naufrage en cas de tempéte, tant ce fleuve est large et a un courant violent. Entre Bordeaux et l’embouchure de ce fleuve, il y a une distance de cinquante milles. Les habitants de Bordeaux ressemblent aux Galiciens [42] (Gillíklyiln) par leur aspect physique et leur façon de se vétir. Au Nord de Bordeaux se trouve un édifice que Pon voit de loin et qui repose sur de hautes et épaisses colonnes : c'était le palais de Titus (Tiius). Sur le rivage maritime proche de cette ville, on trouve de Tambre. *Les royaumes [musulmansj d’al-Andalus s’unirent en vue de reprendre Barbastro. Ahmad b. Sulaimãn Ibn Hüd, prince de Saragosse et des régions dépendantes, rassembla les contingents des Marches (at-TugJlr) et se mit en marche vers cette place, à la téte d’une importante armée composée de soldats résolus et énergiques. Avec l’aide d’Allah Ibn Hüd s’en empara de vive force: les qu’Il soit glorifié et exalté! garnisaires furent tués, les femmes et les enfants réduits en captivité. Parmi le butin ramené à Saragosse, on comptait à peu pres cinq mille captives de choix, environ mille chevaux, mille cottes de mailles, de l’argent en quantité, de belles étoffes, du matériel de guerre et des armes. La reprise de Barbastro par Ibn Hüd eut lieu le 8 gumãdã I de l’année 457 07 avr'l 1065). Pour commémorer sa victoire, ce prince prit des lors le titre honorifique d’al-Muktadir billãh. La durée de l’occupation de cette place par les Chrétiens avait été de neuf mois (s). — — = BORDEAUX 41 BURSANA — PURCHENA (*) Dans al-Andalus. C’est un chateau-fort situé au confluent de deux cours d’eau. Il est remarquable par sa situation stratégique qui le rend inexpugnable, par la solidité de sa construction et par le nombre de colons qu’il abrite. 39 42 BYRDAL (3) BARSíLUNA = BARCELONA, BARCELONF. (3) Ville du district de Burgos, belle et dotée de divers avantages, avec de nombreuses plantations d’arbres fruitiers. Elle est à douze milles de la mer. * Ville qui appartient aux Rum, à cinquante milles de Tarragone. Barcelone est située sur la mer ; son port présente des écueils, et les bateaux n’y peuvent entrer que si les capitaines en connaissent Ies passes. Elle posséde un faubourg et est entourée d’un solide rempart. , (i) Ce poéme est traduit d'aprcs le Razad par II. PÉKÉs, Potsie anJalomc p. 99. (2) Citation de HAKKI (ms. de Kar.), p. 255. (3) Bien que la ville de ce nom soit donnée" comme faisant partie du territoire de Burgos, il semble bien s’agir de Bordeaux, qui fait égalcmcnt l’objel de la notice suivante. (1) Purchena, sur le rio Almanzora. au Nord de la Sierra de los Filabres, est le chef-lieu d’un partido de la province d’Alméria. 11 y avait une autre locality de ce nom dans la province de Jaén au Takwim ai-hitdan, texte, p. 177; trad., p. 252. témoignage d'AlUJ (2) Sur Barcelone à l'cpoque mu mlmanc, cf. C. F. Se.YKOt D, daos Ene. Iil 1, p. 672, s. v°. ., . [62] LETTRE T 62 TAGO = TAJO, TACE (») Grand fleuve qui traverse Tolède, la citadelle (kasaba) d’al-Andalus aux temps les plus anciens. II sort du pays des Galãlika et se jette dans la Mer Romaine (al-bahr ar-rumí) (sic). C’est l’un des fleuves les plus célébres du monde. A une longue distance de Tolède, ce fleuve est franchi par un pont imposant (2), qui fut báti par d’anciens souverains ; * c’est une ceuvre d’architecture remarquable. 63 TAKURUNNA (a) Ville d’al-Andalus, à proximité d’Écija. C’est une ancienne cité, qui a donné son nom au cercle dont elle est le chef-lieu. On y trouve un portique (balnt) datant de l’antiquité, et qui n’a subí aucune atteinte. Le district de Tãkurunnã touche à celui d’Écija. L’une des viiles qui en font partie est Ronda ; elle est ancienne et conserve de nombreux vestiges antiques ; elle sera mentionnée à sa place (4), s'il plait à Allãh très-Haut. "Au nom d’Allãh, le Clément, le Miséricordieux ! Écrit adressé par cAbd al-cAzIz b. Musa b. Nusair à Tudmlr b. ‘Abdíis. Ce dernier obtient la paix et reçoit l’engagement, sous la garande [63] d’Allah et celle de son Prophéte, qu’il ne sera rien changé à sa situation ni à celle des siens; que son droit de souveraineté ne lui sera pas contesté; que ses sujets ne seront ni tués, ni réduits en captivité, ni separes de leurs enfants et de leurs femmes; qu’ils ne seront pas inquietes dans la pratique de leur religion; que leurs églises ne seront ni incendiées, ni dépouillées des objets de cuite qui s'y trouvent; et cela, aussi longtemps qu’il satisfera aux charges que nous lui ¡mposons. La paix lui est accordée moyennant la remise des sept viiles suivantes: Orihuela, Baltana, Alicante, Muía, Villena (*), Lorca et Ello (2). Par ailleurs, il ne devra pas donner asile à quelqu’un qui se sera enfui de chez nous ou qui sera notre ennenii, ni faire du tort à qui aura bénéficié de no’tre aman, ni teñir secrets les renseignements relatifs à I'ennemi qui parviendront à sa connaissance. Lui et ses sujets devront payer chaqué année un tribut personnel comprenant un dinar en espéces, quatre boisseaux ( miidd) de ble et quatre d’orge, quatre mesures {kist) de niofit, quatre de vinaigre, deux de miel et deux d’huile. Ce taux sera réduit de moitié pour Ies esclaves (3). Écrit en ragab (4) de l’année 94 de l’hégire (avril 7 1 3).” 65 — 64 TUDMIR (5) Cercle d’al-Andalus, qui prit le nom de son ancien roi, Théodomir ( Tudmlr'). Void le texte du traité de paix (“) que lui accorda Abd al-'Aziz b. Musa b. Nusair: (l) Sur le Tage d’aprés les géographes arabes, cf. E. Lfcvi-pROVBNÇAI,, dans Ene. 1st., p. 637,5. v . (2) 11 s’agit du célebre pont roinain sur le Tage, à Alcántara, sur toque! cf. infra, n°. 152, p. 197. (3) Takurunna désigne en général le district dont le territnire correspondait en gros au massif montagneux de la Serrania de Ronda. La ville à laquellc il est fait allusion ici est peut-étre la méme que la localité siynalée dans MAKKARI, Anal., I, p. 877. Cf. Dozv, Rech.\ II, p. 43, note 1 et E. LÉvrPKOVENçAI,, dans Ene. Isl , IV, p. 663, s, v° TXKOIION'NX. (4) Voir infra, nn. 79, p. 98— 99{5) Sur cet ancien nom arabe de la province de Murcie, cf. mon article de I'Ene. Isl., IV, p, 848, s. v» TOIJMIK. (6) Sur ce trailé, voir mon Esp. mus. X' siiele, p. 33, et les références citées i la note I ; Ene. l‘Escor¡al [si., IV, p. 848. Rappelons simplement ici que le texto, qui se treuve dans le manuscrit de de TARGALO TRUJILLO (6) Ville d’al-Andalus. ''Elle a l’aspect d’une solide place forte. Elle est pourvue de la Bugyat al-multamii de DAUHT, fut deja sígnale par CASIRI, Bibliotheca Arabico-Hispana Eseurialensis, Madrid, 1760—70, II, p. 106 et a fait l'objet de commentaircs détaiilés de la part de SlMONET, Historia lie los Mozárabes, p, 52 suiv., 797—800 et de M. GASEAR REMIRO, Historia de blurt ia musulmana, p. ti— 37. Cf. aussi Dozv, Rech. 3, I, p. 50, note 1. Le texte fourni pour ce traite par les manuscrits du Jtawd présente, par rapport i celui qui figure dans DAIIUI, UU certain nombre de variantes de détail, correspondan! en général a des leçons plus satisfaisantcs. (0 La graphic arabe confirme I'idenlification de ce toponyme avec Villena, dans la province d’ Alicante, telle que l’a proposée M. GASEAR REMIRO, Hist. Je Murcia musulmana, p. 30—1. (2) C’est, d’aprés Sl.MOXET, “t’EUo des ilinérniresj aujourd’hui, c’est un JespoblaJo dans la province de Murcie, district de Montealcgre”: cf. Dozv, Corrections sur les textes du Bayáno 'l-Mogrib, I.eydc, 1883, p. 40 (sur Bayãn, II, p. 85, 1. 2). Mais d’aprés M. GASEAR REMIRO, op.eit., p. 32 3, qui s'appuie sur la graphic fournie par certains manuscrits, ce toponyme correspondrait à t’actuelle Ojós, dans la province de Murcie, entre cette derniére ville et Cic2a, sur le rio Segura. (3) l?Aliut, Bngya, n°. 675, ajoute ici les noms des témoins presents à la rédaction de l'actc. Í4) Dozv, Reeh?, I, p. 50, note 1, préciser.le 4 ragab 94 (5 avril 713). (5) TrUjillo est aujourd'hui un chef-lieu de partido de la province de Cáceres, à peu prés à égale distance de cette derniére ville, à l’Ouest, et de Tolède, á l’Esi. On trouve également pour son nom arabe l'orlhographe ¿1ÿ*- j¡ C'est l’ancicnne Turgalium des Romains. — — . t 69 fes] LETTRE G 68 GURF MA W IVAZ Dans al-Andalus. Au dessus de Cordoue, se trouve une montagne qu’on appelle Gaitara’ ('): elle domine la ville, ainsi que tous ses lieux de plaisance et ses palais. Elle est, en hiver, d’accés difficile et trés glissante : le pied n’y a pas de prise. C’est d’elle qu’a dit un poéte ingénieux [métre haflf\ : [Cette femme] m’inspire une amitié, qui n’est pas celle qu’on éprouve, en bonne fraternité, pour le frére qu’on affectionne ! Elle ressemble à des braises [qui me réchaufleraient], quand le temps est pluvieux, sur les ñanes escarpés de (¿altara3! II y a dans cette montagne une falaise isolée et tres haute qui surplombe un profond precipice, et d’oü l’on voit tous les jardins de la Rambla {Ramio) de Cordoue : on l’appelle la “falaise de Mawwaz” [Gurf Mawwaz). Ce Mawwaz était un noir qui habitait le village proche de cette montagne. Chaqué matin, ¡1 venait se placer au point le plus elevé de la falaise, et, de sa voix la plus forte, il appelait par trois fois. r Ô gens de la Rambla!» Tout le monde l’entendait, tant sa voix portait loin et était claire. On le regardait, et alors il montrait son derrière à nu, en se mettant à quatre pattes et en se maintenant, pour ne pas tomber dans le vide, aux racines d’un cáprier qui poussait la. Au bout d’un certain temps, les gens lassés de sa pláisanterie soudoyérent un individu qui alia couper les racines de l’arbuste auxquelles il s’accrochait et remit ensuite la terre en place de façon à rendre à l’endroit son aspect normal. Mawwaz vint le lendemain, appela comme d’habitude et renouvela son geste coutumier. Mais il fut précipité du haut de la falaise et mourut de sa chute. Sa mésaventure devint proverbiale, si bien qu’un poéte put dire [métre sart\ : [66] Tu m’as fait une promesse et tu m’en as montré l’accomplissement si facile méritais mes éloges ; tu que Mais quand je dis : «Void mon affaire réglée!», tu m’as précipité [de mes illusions] comme du haut de la falaise de Mawwáz! (i) Ce nom propre est, à roa connaissancc, attesté pour la premiere fois. GILLIKIYA — GALTCE * Les Galiciens ( Galalika) descendent de Japhet, le plus jeune fils de Noé. Leur pays s’appelle Gillllclya (Galice) : c’est la partíe de la Péninsule qui fait suite a 1’ Algarve, en direction du Nord. lis résidaient de l’autre cote de la ville de Braga (Brakara ) (>), située au milieu de l’Algarve. Cette ville de Braga, qui remontait à l’antiquité, fut Tune des fondations des Rüm et l’une de leurs residences royales ; elle ressemblait a Mérida par la solidité de ses édifices et l’ordonnance de ses remparts. Elle est aujourd’hui presque entiérement détruite et désertée: elle fut démolie par les Musulmans, qui en chassérent la population (s). *Le pays des Galiciens est plat, et le sol en est le plus souvent sablonneux (s). Les habitants se nourrissent principalement de millet et de mais. Les boissons dont ils font usage sont le cidre de pommes et une sorte de biére, dite anlSka (4), préparée à l’aide de farine. Les Galiciens se distinguent par leur fourberie et leur peu de scrupules. lis ne se nettoient et ne se lavent qu’une ou deux foís dans l’année avec de l’eau froide. lis ne lavent jamais leurs vétements, du jour oü ils les revêtent pour la premiére fois jusqu’á ce qu’ils deviennent en loques sur eux-mémes; ils prétendent que grâce à la crasse, due à leur trans¬ piration, qui les recouvre, leurs corps se maintiennent en bonne forme physique. Leurs habits sont fort étroits et ouverts sur le devant, de sorte qu’ils laissent à découvert la plus grande partie du buste. Ces gens sont fort courageux : dans une rencontre à main armée, ils aiment mieux se faire tuer que s’enfuir (6). Le territoire des Galiciens s’étend vers le Nord jusqu’á l’Atlantique [67] et au Sud jusqu'au territoire de la ville de Talasüna. Ils out pour capitale Ak.s, qui est une ville bíttie en grandes pierres de taille, etc. . . (i) Braga, la B> acara Augusta des Romains, est une ville du Portugal située à 57 kilomètres au Nord-Ouest de Porto. Son nom arabc ;j\y est attesté dans le texte publié dans SIMONET, Hist, de los Mozárabes, 810. IDRISí, dans SAAVEDRA, Geogr. de España, texte, p. 66; trad., p. 80, transcrit le nom de Braga ¿ous la forme (z) Citation de BAKRI (ms. de Kar.), p. 243. (3) Cette citation de BAKRI est également reprise à la lettre, mais avec quelques coupures, par ABU ’L-FIDA3, Taktvlm al-611/dãn, texte, p. 170; trad., p. 243. (4) Ce raot recouvre sans doute un vocable roman que je ne suis pis parvenu à retrouver. (5) Citation de BAKRI (ms. de Kar.), p. 245. La derniere partie de cette citation se retrouve littéralement dans KAZWINI, Cosm., II, p. 334, mais sous la rubrique Ifran¿a. (6) Répétition littérale de la notice qui figure plus baut, p. 35, sous le n°. 22. infligèrent au roi chrétien, le souverain des Galiciens ( Galãlika ), Alphonse ( IdfTtnS), fils de Ferdinand (.Fardiland ), qui était jusque-là lié par un traité à al-Mu‘tamid Muhammad Ibn cAbbãd. Cette rencontre se produisít le i2 ragab de l’année 479 {23 octobre 1086). ¡84] Le motif qui la provoqua fut la dénonciation du traité de paix intervenu entre le roi chrétien et al-Mu'tamid. Ce dernier, en effet, avait négligé d’acquitter le montant du tribut qu’il avait à verser à Alphonse VI, au moment de l’année oü il venait à échéance, occupé qu’il était à une expédition contre Ibn Sumãdih, le seigneur d’Alméria ('), et toutes ses disponibilités de trésorerie se trouvant engagées dans cette guerre. Ce retard dans le paiement du tribut annuel provoqua une violente colére du monarque chrétien, qui s’emporta et alia jusqu’a exiger la remise d’un certain nombre de cháteaux-forts en plus de l’argent lui-méme, en chargeant son tributaire des accusations les plus mensongéres. C’est dans le méme temps qu’il demanda pour son épouse, la “comtesse” {al-kumii¿a) Constance] (3), alors enceinte, le droit de pénétrerdansla mosquée-cathédrale de Cordoue pour y accoucher, cela sur le conseil des prétres et des évéques : le cóté occidental de la grande mosquée de cette ville correspondait en effet à l'emplacement d’une église demeurée pour les Chrétiens un objet de vénération et sur laquelle les Musulmans avaient établi leur temple (3). 11 demanda également que son épouse pút s’installer à Madinat az-Zahrã' (4), à l’Ouest de Cordoue : de cette résidence, elle irait fairé de fréquentes visites à la grande-mosquée, afin que son accouchement bénéficiât à la fois du bon air d’az-Zahra3 et de la grâce attachée à la partie de la grande-mosquée qui avait été primitivement un lieu de cuite E. 1-évi-I’rovekçai., Les “Ministres” tie 1Aid A itTih , dernier roi stride Je Grenade, extrait d’at- Andalas, Quant ¿ l’cndroit lui-méme, c'est une petite vol. Ill et IV, 1935 36, p. 30 et note 63, 155 suiv. localité appelée Sagrajas, sur les bords du rio Guerrero, à une douzainu de kilométre» au Nord-Est de Badajoz. La localisation du site, déja proposéc par C. F. SKVUOI.D dans un article de la Revttt Hispanique, t. XV, 1906, p. 647 {-Die geographies he Lage ven Zallaba tend Atareos'), a été plus récemment confirLe long récit <le la balaille mée par E. MENéNDEZ Pll'At., La España del Cid, t. I, p. 359. de Sagrnjas qui figure dans la compilation d’lust :AED AL-MUN'IM AL-HIMYAKI a, comme on l'a déja dit dans l'introductiqn, presqu’enlierement été reproduit dans son Xafh a(-(lb par MAKKARI (Anal., t. II, p. 676 86); cf. aussi D07.Y, Abbad., II, p. 238 suiv. 11 a été ensuite rcpris, d'aprcs ce dernier auteur, par NXstKl, Istiksã', t. I. p. 118 19 (= Areh. Mar., t. XXXI (trad. G. S. COI.IN), p. 158 suiv.) Cf. aussi lliN HAU.IKãN, Wafayãt, t. II, p. 481 82; DOZY, Hist. Mus. Esp. 2, III, p. 129. (t) Cesl-á-dire le second des princes tuglbides d’Alméria, al-Muctasim Muhammad b. Ma n Ibn SumSdih, qui régnait dcpui* 443 (1052), et sur tcquel cf. E. LêVI-PKOVENçAL, dans Ene. Lsl., Ill, p. 839. (z) Sur la reine Constance, qu’Alphonse VI épousa en sccondes noces en 1080, et qui était elleméme veuve du comtc de Chalon-sur-Saóne (d’oü son surnom de “comtesse”), cf. R. MENéNDEZ FIDAI., La España del Cid, index, s. vB; E. I.éVI-PROVENçAI., Hispano-Arábica'. La “ Mora Zaida", femme d'Alphonse VI de Casiille, et leur fils, ¡'infant D. Sancho, dans Hespéris, t. XVIII, 1934, p. 7, note I. (3) Cf. moa Esp. mus. X* siiele, p. 211—12. (4) Tous les mss., ainsi que MAKKARI, écrivent al-Madina az-sahra au lieu de la forme nórmale Madlnat az-Zahrü’. — — — — — — chrétien. Les médecins, prétendait-il, luí avaient conseillé que sa femme accouchât à az-Zahrã;, tandis que les prêtres lui avaient conseillé que ce fút dans la grande-mosquée. Pour exprimer cette demande, un juifH, qui était un vizir d'Alphonse VI, arriva en ambassade auprès d’al-Mu‘tamid et exposa à ce dernier une partie de 1'objet de sa mission. Mais Ibn ‘Abbãd ne lui laissa aucun espoir de réponse favorable. Le juif se mit à lui parler grossièrement et lui tint des propos intolérables. Le souverain saisit alors une écritoire qui se trouvait à portée de sa main et la lança à la tête du juif, lui fracassant le crâne, dont la cervelle se répandit sur son cou. Puis, sur l’ordre d’Ibn ‘Abbãd, ¡I fut crucifié, la tête en bas (3), à Cordoue (®). Une fois sa colère apaisée, Ibn ‘Abbãd demanda une consultation juridique sur la légalité du châtiment qu’il avait infligé au juif. Le juriste Muhammad Ibn at-Tallã' (4) se dépêcha de lui faire connaltre qu’il était autorisé à le condamner, l’ambassadeur ayant enfreint les bornes de la mission dont il était chargé et s’étant laissé aller à prendre une attitude tout à fait hors de mise et qui justifiait à son égard le châtiment suprême. Puis, sortant avec les autres juristes, il leur dit: «Je me suis háté de répondre de la sorte à la consultation du prince, de façon à 1’empêcher de faiblir dans la décision qu’il a prise de rompre le traité qui le Ha.it à l’ennemi ! Peut-étre Allah fera-t-il de cette décision un moyen de salut pour les Musulmans!» Quand Alphonse reçut la nouvelle de ce qu’avait fait Ibn ‘Abbãd, 85] il jura ses grands Dieux qu’il irait l’attaquer jusque dans Séville et qu'il l’assiégerait dans son propre palais. 11 mit sur pied deux armées, confia le commandement de Pune d’elles à l’un des chiens malfaisants qu’étaient ses généraux, et il lui ordonna de se mettre en marche en passant par le cercle de Beja, dans l’Algarve, et de livrer tout ce pays au pillage jusqu’á ses confins, puis de gagner Séville en passant par Niebla. 11 lui donna rendez-vous à Triana, oü ils feraient leur jonction. De son cóté, Alphonse, à la tête d’une seconde armée fort nombreuse, prit une route différente de celle que devait emprunter son général. L’un et l’autre (1) Cct ambassadeur juif s’appelail Ibn Sallb: cf. DOZY, Hist. Mus. Esp?, 111, p. 119 et note 2. (2) Sur la peine de la crucifixión diez les Musulmans d’Espngne, cf. mon Esp. mus. X* siiele, p. 92, note 2 ; II. PÉRts, Fcesic andalouse, p. 237 ct note 2, 240. (3) DOZY n'a pas cru devoir accordcr créance à cette version de l’ambassade d'Alphonse VI auprès d’al-Mu'tamid, et il la qualific de bizarre; il préfere un récit base sur le temoignage d’Ibn alLabblna : cf. Hist. Mus. Esp?, 111, p. 119 ct note 3. Cf. aussi SIMONET, Histeria de los Mozárabes de España, p. 649 50; H. PÉRts, Poésie andalouse, p. 266, note 3. (4) Abu cAbd Allah Muhammad b. Farag Ibn at-l'alla', juriste cordouan notoire, né en 404 (1014), mort en 497 (not): cf. I11N BASKUWAI,, Sita, n°. 1123; DARBI, Bugya, n«. 256. — pillérent le territoire musulmán, y semant la ruine et la puis ils firent leur jonction au lieu fixé sur le bord du Guadalquivir, face au palais d’lbn 'Abbãd. Au cours de son séjour en cet endroit, il écrivit à Ibn 'Abbãd le message suivant, pour lui témoigner son mépris : (Les mouches sont devenues trop nombreuses dans mon camp, depuis que mon séjour s’y prolonge, et la chaleur m’accable ! Envoie-moi done de ton palais un éventail pour me donner de l’air et chasser les mouches loin de moi ! » Ibn 'Abbãd, de sa main, au dos du message, traça la réponse suivante : <J’ai lu ton billet et compris ton arrogance et ta présomption. Je vais m’occuper de te trouver des éventails en peau de lamí (l), maniés par des troupes almorávides, qui nous soulageront de toi, mais ne te soulageront pas, s’il plait à Allãh!» Cette apostille d’Ibn 'Abbãd ayant été traduite à Alphonse, celui-ci baissa Ia tête, tant il s’attendait peu à pareille réponse. On sut bientôt dans le pays d’al-Andalus comment Ibn 'Abbãd avait répondu au message d’Alphonse et manifesté sa décision de faire passer sur son territoire les Sahariens et de mener avec eux la lutte contre le roi de Castille. La population, à cette bonne nouvelle, se réjouit et commença à reprendre espoir. Ibn "Abbãd avait arrêté tout seul son projet de sollicker l’aide de Yüsuf b. Tãsufln, et cela fit réfléchir les autres souverains musulmans {mulilk at tawãif) d al-Andalus. Certains écrivirent à Ibn 'Abbãd, d’autres vinrent lui parler de vive voix, pour le mettre en garde contre les conséquences malheureuses qui pourraient résulter de son projet, et lui dirent : < L’exercice de la royauté se traduit toujours par des résultats plus négatifs que positifs, et deux épées ne sauraient étre réunies dans un même fourreau ! » A quoi Ibn 'Abbãd fit cette réponse devenue proverbiale: « Mieux vaut mener paitre des chameaux que mener paitre des pourceaux ! » (a), voulant dire par là qu’étre dépossédé par Ibn Tãsufln, et devenu son prisonnier, faire paitre ses chameaux au Sahara lui paraissait un sort préférable à celui qui 1 attendrait, une fois mis en déroute par Alphonse, tombé captif entre ses mains et réduit à faire paitre ses pourceaux en Castille. Il était au surplus réputé [86] pour le soin réfléchi avec lequel il pesait ses décisíons. Il dit à ceux qui lui adressaient des critiques et des reproches : < O gens, ma situation présente me met dans l’obligation de choisir entre deux solutions, l’une de résultat certain, l’autre de résultat douteux. La seconde, e’est rcqverra à l’intéressante note de G. (0 Sur cct animal et les boucliers en cuir de lam(, on AL-O HAMll» d’ABÜ al-albab ARNA*f l, p, 248 et note I. de la edition son dans Tuhfat FKRRAND, (z) C’est ¿ son fils alné ar-ltaSId qu’al-Mu'tamid aurait fait cette réponse : cf. Dozv, HUI. note »• Mus. EsJ>.*, 111, p. 1*4 Ibn Tãsufln, soit sur Alphonse, l’allié que j’aurai ainsi choisi pourra étre loyal à mon égard et me maintenir sur mon troné, ou bien n'en rien faire, ce qui précisément constitue le doute, Quant à la première solution, c’est qu’en m’appuyant sur Ibn Tãsufírt, je suis assure de me faire agréer par Allãh, et qu’en m’appuyant sur Alphonse, j’encourrai Sa colére. Du moment que la solution douteuse offre en plus pour moi un élément de péril, pourquoi irais-je délaisser celle dont je sais qu’elle aura l’agrément d’Alláh et adopter celle qui déchainera Sa colére?» Des lors, les princes musulnians cessérent leurs critiques. Une fois bien décidé, Ibn 'Abbãd envoya des messages à ses voisins, al-Mutawakkil 'Umar b. Muhammad, le prince de Badajoz, et 'Abd Allãh b. Habbüs b. Mãksan as-Sinhãgl, le prince de Grenade, pour les inviter à lui envoyer chacun le cadi de sa capitale (a), ce qu’ils firent. II convoqua également le cadi en chef {kãdi 7-¿amtCd) de Cordoue, A bu Bakr ‘Ubaid Allãh Ibn Adham (a), qui était le plus sage des gens de son temps. Quand ces cadis furent reunís auprès de lui à Séville, ¡1 leur adjoignit son propre vizir Abü Bakr Ibn Zaidün (5) et leur fit savoir, à tous quatre, qu’il les chargeait d’une ambassade auprès de Yüsuf b. Tãsufln. II donna aux cadis la mission, qui leur revenait naturellement, d’adresser à Yüsuf des exhortations et des sollicitations en vue de la guerre sainte, tandis qu Ibn Zaidun serait plus spécialement chargé de conclure les arrangements o fñ cieis nécessaires. Depuis quelque temps, Yüsuf b. Tááufín recevait souvent la visite de deputations provenant des Marches d’al-Andalus: ces envoyés venaient implorer son assistance, les yeux pleins de larmes, en appelaient à Allãh et à 1’Islãm et sollicitaient l’intervention des juristes de sa capitale et des dignitaires de sa cour; lui-méme prétait l’oreille à leurs doléances, leur accordait son attention et s’apitoyait sur leurs maux. Aussi bien, quand les envoyés d’Ibn 'Abbãd traversérent la mer, une députation de Yüsuf se trouvait-elle déjà prête à gagner l’Espagne, en attendant l’occasion d’une traversée favorable. Ce souverain avait, d’autre part, annoncé au seigneur de Ceuta son intention de partir en expédition et son désir de se porter au secours des Musulmans d’alAndalus, et il lui avait demandé l’autorisation de laisser ses troupes traverser le détroit de Gibraltar. L’autre trouva un pretexte pour refuser, et Yüsuf s’étant plaint de cette fin de non-recevoir aux juristes, ils émirent à l’unanimité une consultation de droit peu faite pour satisfaire le seigneur de Ceuta. (l) C'étaicnt respectivement Abn Ishñk Ibn Mul>InS et Abn Ga'far al-Kulni'l. (2) Je n’ai pas trouvé de notice sur ce cadi de Cordoue dans les recueiis biograpliiques andalous. (3) Le fils du célebre poete Abu 51-Waltd Ibn Zaidnn, qui fut lui-méme vizir d’al-Mu'tamid. Quand les ambassadeurs du roi de Seville arrivèrent auprès d’Ibn TãSufln, celui-ci leur réserva bon accueil et leur offrit une large hospitalité. [87] lis rédigérent une nouvelle consultation juridique sur le refus du seigneur de Ceuta. Mis au courant de l’attitude de ce dernier, Ibn 'Abbãd envoya contre lui une escadre, de Seville, et Ceuta se rangea au parti de Yüsuf. Celut-cÍ eut plusieurs conferences avec les députés d’Ibn 'Abbãd, qui, ensuite, rentrérent et rejoignirent leur maltre. Quelque temps après, Yüsuf passa Ia mer, fit une heureuse traversée et atteignit Algeciras, 011 il fut accueilli par des invocations pieuses. Les habitants sortirent à sa rencontre, lui apportant les vivres et les présents d’hospitalité (diyãfãt) dont ils disposaient; ils étabiirent un marché sur une allée de boutiques improvisées et y apportérent les denrées qu’ils avaient. Ils autorisérent les guerriers à pénétrer dans leur ville et à y circuler. Les mosquées et les places furent bientót pleines de combattants volontaires ( muttawwinn) dénués de ressources, que la population s’invita mutuellement à bien traiter. Lorsque Yüsuf, avec toutes ses troupes, eut tra versé la mer, il se dirigea vers Séville dans une formation parfaite, une armée après l’autre, un général après l’autre, une tribu après l’autre. Al-Mu'tamid envoya son fils à la rencontre de Yüsuf et ordonna aux colons du pays d’apporter aux troupes en marche des vivres et des dons d’hospitalité, à la grande satisfaction de Yüsuf qui fut trés sensible à ce geste. Les unes après les autres, les armées, avec leurs généraux respectifs, arrivèrent à Séville. Al-Mu'tamid sortit de la capitale pour se porter à la rencontre de Yüsuf, à Ia téte de cent cavaliers et des principaux dignitaires de son État. Arrivé au camp de Yüsuf, il mit sa monture au galop, et Yüsuf et les siens allérent également au galop au devant de lui Yüsuf, arrivé à sa hauteur, se détacha du groupe, tout seul, et les deux souverains se rencontrérent en tête à tête, se serrérent la main et s’embrassérent ; chacun d’eux manifesta à l’autre son affection et son amitié ; ils remercièrent Allãh de ses faveurs, se recommandérent mutuellement la patience et la clémence et réjouirent leurs coeurs en s’entretenant de leur projet de combatiré les infidéles. Ils demandérent humblement à Allãh trèsHaut de rendre leur entreprise un moyen de Lui manifester la pureté de leurs intentions et de se rapprocher de Lui. Puis, ils se séparèrent. Yüsuf rentra à son camp, tandis qu’lbn ‘Abbãd revenait de son côté. Ibn ‘Abbãd ayant reçu les cadeaux, les objets précieux et les étrennes qu’il avait fait préparer, ¡1 en fit faire une ample distribution au camp d’Ibn Tãsufín. On passa la nuit, et, le lendeinain matin, après la prière . du suó/i, tout le monde monta à cheval. Ibn ‘Abbãd pria Yüsuf de s’avancer jusqu'á Séville, ce qu’il fit, et la population ressentit de la joie à voir l’éclatant déploiement de son autorité souveraine. Tous les princes musulmans d’al-Andalus se hâtèrent de venir oífrir leur concours [88] à l’entreprise, de se présenter eux-mémes et d’amener leurs contingents. II en fut de méme des Sahariens sur toute l’étendue des possessions de Yüsuf : ils se mobilisèrent et se préparèrent à combatiré de pied ferme, Alphonse VI, ayant reçu confirmation sure du passage de Yüsuf, appela sous les armes tous les sujets de son territoire, ainsi que des territoires limitrophes et situés en deçà du sien. Les prétres, les moines et les évêques organisérent des processions avec leurs croix levées et leurs Évangiles déployés. Le roi de Castille reçut d’innombrables contingents fournis par les Galiciens ( Galãlika), les Catalans (Ifranga) et les nations voisines. II essaya alors d’obtenir des renseignements sur les forces musulmanes, plein d’irritation contre Ibn ‘Abbãd, lui faisant porter tout le poids de la situation et le couvrant des pires menaces. Les espions de chaqué camp commencèrent de part et d’autre leurs allées et venues. Alphonse envoya ce message à Ibn ‘Abbãd: < Votre allié Yüsuf a pris Ia peine de venir de son pays et d’affronter la mer. J’ai l’intention de lui éviter une nouvelle peine pour le trajet qui lui reste à faire et de ne pas vous obliger à de la fatigue. Je vais done venir vers vous et vous rencontrer sur votre propre territoire, par bonté pour vous et pour vous ménager!» Et il dit à ses familiers et à ses ministres: <J’ai réfléchi que, si je leur permettais de pénétrer sur mon territoire, à l’intérieur duquel ils me Iivreraient combat, j’exposerais le pays, au cas oü je serais défait, à subir leur occupation et ses habitants à être fauchés par eux en une seule matinée. C’est pourquoi je vais faire en sorte que notre rencontre ait lieu sur leur territoire méme. Si je suis battu, le résultat qu’ils auront obtenu leur paraltra suffisant, et ils ne se risqueront à dépasser les montagnes qui limitent mon royaume qu’aprés de nouveaux préparatifs: le temps qu’ils nécessiteront me suffira à protéger mon territoire et à réduire mes fractures! Si, au contraire, c’est moi qui suis vainqueur, je pourrai leur faire subir, à eux et à leur pays, les dommages que je ne voudrais pas subir moi-méme ou voir subir par mon pays, s’ils m’infligeaient une défaite au cceur méme de son territoire ! » Puis il passa en revue l’éiite de ses meilleures troupes, à l’un des cois de la Sierra de Guadarrama, laissant derriére lui le reste de ses effectifs. Quand il eut considéré l’armée de choix qui le suivait, il s’écria : * Avec des soldats comme ceux-ci, je pourrais combatiré les 253 LA PÉNINSULE IBÉRIQUE D’APRÉS AR-h'A WD AL-MPTÃR \ \ \ 4Í)L¡Lj\ — — ville principóle, metropolc (par opposition h pl. [Ç"\17; k») oVu]j tie principóle d’un archipel [ l AAU]. anagallis, niouron, plante dont !e sue tue les sangsues [lArw]* Cf. D. (d’aprés le MmltCtut) ; Ti<hfa¡ n° 8, p. 8. — — GLOSS A IRE [ÿj etc.] designe le plus souvent les Musulmán*. Ce mot (variantes: íSC¿AJ\, áSCÍóJI) semble designer une hiere de farine qni était en usage choz les Galiciens [T\10]. — Jí i ijJÃ. , effet diurétique — \aii — — d’une cau [VA101 : c’est le sens que permet de situé au Nord-Est de.. avec la situation d’un clmteau-fort par rapport ti que le défaut d’identification du ¡lisa de iaj» [IV18], en parlant de une ville: il est fácheux — Plur. ~ Ja-Q (du sing, lat-j), plaiae c’est 1’origine du nom de la ville espagnole d’Albacete. o [AlJ. Nom d’act: AÍL¡\, dans une mosquée [lo,,; r A,0 ; etc.] ; portique ffnhv remise d’une faute [llAj plur. o\k}C, nef dans une construction antique 1ÿ, restaura-, ainsi [“ITj. un rempart [l oÿJ : cf. E. Lií vi-Pno VENçA L, laser. —'í or. (l’Espatjnc, p. 9. Pl. oGJ rilles secou doires dependant d’une (q.v.) [Uü; 1TV,-]. ville principóle, dite suggérer le passage d’lBN AI,-HAI|ãK (I, 148») signalé par D. — 1¿\p (construit (D.) [y(J]. cour d’un roi — iJÁJl, la langue bosque [o I,]. Jii IV... Je. 0-Li \ , pardon ncr, fain Ljj| — iaLj 259 \j, col, daiiB une cbaine de montagnes [tfa; AA,5]* fauconneric, taxe à acquitter pour avoir . [App. I, p. 250] : cf. D., s.v°. k droit de jjy, ~ de cliasser au faucon le droit par rapport à Lorca no permette pas de confirmer ce sens, que je crois néanmoins plausible (cf. dans D.: *¿\p £> -1/ — plur. £ÿ¡1, = vent du Nord-Est). tour de defense dans un rempart (ril5 etc.). (armée [oA., ; lii8]); (flotte fairs , se remire en masse 1 110] ) *, dans une cérémonie d* istisl;S’, ¿\ une. demonstration militaire I (au mnsallii) pour iuvoqner Dien [lil8]: cf. D. (il n’y i — a pas l’idée de I Ç-J.7, 'rAp J suture P*mt un soldat en q milité de valet d’arincs [AA13]. [n,; 1 AVJJJ. Pj~ Sjt P1- Ji/p,deual[ lYj; ** ¿p Oy, Minu [l • port ft écnvih [tr8 = IDR., V.]. l3l* “procession”). Plur. u-jp - lcçon donnée par le ms. T. au lieu dejLjy,-, avec également le sens d1cateiIs [ 1 y, = IDIL, 1 Ai4]: cf. ALC., in D.: , donner eoutre un écucil. — SrJ/* — — — Plur. <Jratifications données au debut d’une campagne aux volon- taires (:muttainrfa ) qui y participant [IV,]* — ojo — jk — Nom d’act. II, mise en ordre (d’un livre) [Tj. Nom d’act. II, ¿J&, Trinité [o"\10|. jVvl, arbres fruition [111,; fU7; oliviers [IAVJ0]- Plur. HoJ. — des